Actu juridique

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16/02/2022

Conformité des véhicules : quelles sont les données à fournir ?

Les constructeurs automobiles ont l'obligation de fournir certaines données aux organismes chargés de contrôler la conformité des véhicules avant leur mise sur le marché européen. Lesquelles ?


Vérification de conformité des véhicules : quelles données transmettre ?

Pour pouvoir mettre un véhicule sur le marché européen, les constructeurs doivent respecter une règlementation stricte et s'assurer de sa conformité, ainsi que de celle de ses composants et de son système.

A cet effet, des essais sont effectués en laboratoire ou sur route.

Dans le cadre de ces essais, les constructeurs ont l'obligation de fournir gratuitement certaines données aux organismes chargés de détecter d'éventuels cas de non-conformité ou à la Commission européenne, telles que :

  • les paramètres et réglages utilisés pour les essais effectués dans le cadre de l'homologation du véhicule ;
  • la copie du certificat de conformité du véhicule ;
  • etc.

Vous pouvez retrouver le détail de ces données ici.

Source : Règlement d'exécution (UE) 2022/163 de la commission du 7 février 2022 établissant les modalités d'application du règlement (UE) 2018/858 du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne les exigences fonctionnelles applicables à la surveillance du marché des véhicules, systèmes, composants et entités techniques distinctes

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15/02/2022

Propriété industrielle : 5 étapes à respecter pour protéger le nom d'un produit

Lorsqu'une entreprise lance un nouveau produit sur le marché, elle doit penser à protéger son nom pour que les consommateurs puissent le différencier de ceux de ses concurrents. Quels sont les étapes à respecter ?


Comment bien protéger le nom d'un produit ?

Avant de lancer un produit, il est important de penser à protéger son nom pour :

  • que les consommateurs puissent mieux l'identifier et qu'il se différencie de ceux de vos concurrents (nom, logo, etc.) ;
  • avoir le droit d'interdire son utilisation et sa reprise par vos concurrents.

Cette protection passe par un dépôt de marque auprès des services de l'Institut national de la propriété industrielle (INPI) pour une marque française ou de l'Office de l'Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO) pour une marque de l'Union européenne.

Pour cela, voici 5 étapes à respecter :

  • choisir le nom : celui-ci doit être distinctif et licite (ne pas utiliser de termes interdits, ne pas se contenter d'utiliser les termes descriptifs du produit ou du service, etc.) ;
  • faire une recherche de disponibilité : l'objectif est de savoir si un nom identique ou similaire a déjà été déposé par quelqu'un d'autre, auquel cas votre dépôt ne sera pas autorisé ;
  • si besoin, faire appel à un conseiller en propriété intellectuelle ou aux services de l'INPI : cette étape n'est pas obligatoire mais conseillée pour effectuer une recherche d'antériorité plus complète, surtout si vous avez un doute sur la disponibilité du nom choisi ;
  • déposer votre marque : cela consiste à déposer la demande d'enregistrement auprès de l'INPI ou l'EUIPO ;
  • faire vivre votre marque : l'enregistrement de votre marque est valable 10 ans, période à l'issue de laquelle il faudra le renouveler. Vous devrez également défendre votre marque contre les contrefaçons, l'exploiter régulièrement pour éviter la déchéance pour défaut d'exploitation, etc.

Source : Actualité du site de l'INPI du 8 février 2022

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15/02/2022

Restaurateurs : un nombre de clients limité ?

Comment est déterminé le nombre de personnes admises dans un établissement de restauration ? Réponse du gouvernement…


Restaurateurs : 2 méthodes pour calculer le nombre de clients autorisés

Pour mémoire, les établissements de type N (les restaurants, les cafés, les brasseries, les débits de boissons, les bars, etc.) doivent respecter une réglementation « ERP » commune relative, par exemple, aux règles de sécurité limitant le nombre de personnes pouvant être accueillies.

Désormais, pour déterminer l'effectif du public admis dans l'établissement, il est possible de se baser sur la déclaration du nombre de places assises, dans la limite de 1 personne pour 2m², établie par le maître d'ouvrage ou le chef d'établissement.

A défaut de déclaration, le calcul de l'effectif du public admis est d'1 personne/m².

Source : Arrêté du 7 février 2022 modifiant l'arrêté du 25 juin 1980 portant approbation des dispositions générales du règlement de sécurité contre les risques d'incendie et de panique dans les établissements recevant du public (ERP)

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15/02/2022

Salles de conférences, de réunions, etc. : quoi de neuf ?

Les établissements de type L (salles à usage d'audition, de conférences, de réunions, de spectacles ou polyvalentes) doivent respecter des règles de sécurité plus ou moins importantes selon qu'elles atteignent ou non un « seuil d'assujettissement »… qui vient d'être modifié…


Etablissements de type L : modification du seuil d'assujettissement

Certains établissements de type L (salles polyvalentes, à dominante sportive ou non) sont d'une configuration architecturale simple (niveau unique de rez-de-chaussée).

Dans ces établissements, le nombre de dégagements est souvent excédentaire par rapport à l'effectif du public accueilli et l'action des sapeurs-pompiers est aisée.

Parce que la configuration de ces établissements permet d'assurer une bonne sécurité des personnes accueillies, il a été décidé de rehausser le seuil d'assujettissement à partir duquel ils doivent normalement respecter des règles de sécurité plus importantes.

Source : Arrêté du 7 février 2022 modifiant l'arrêté du 25 juin 1980 portant approbation des dispositions générales du règlement de sécurité contre les risques d'incendie et de panique dans les établissements recevant du public (ERP)

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14/02/2022

Broyage des poussins mâles : c'est fini ?

Eté 2021, le gouvernement annonce la fin du broyage des poussins mâles au 1er janvier 2022. Février 2022, le texte encadrant la fin de ce broyage est (enfin) publié. Que prévoit-il ?


Broyage des poussins mâles : une fin effective au 1er janvier 2023

En juillet 2021, le gouvernement a annoncé la fin du broyage et du gazage des poussins mâles au 1er janvier 2022, tous les couvoirs devant installer ou commander des machines de « sexage in ovo » d'ici là.

L'interdiction de la pratique de mise à mort des poussins mâles va bel et bien voir le jour, mais sera finalement effective au 1er janvier 2023 pour les couvoirs en fonctionnement au 6 février 2022.

Les exploitants de ces couvoirs devront justifier auprès de la préfecture :

  • au plus tard le 1er mars 2022, de la commande de matériels de « sexage in ovo » ou, à défaut, de l'engagement de démarches permettant la mise en œuvre de l'interdiction par d'autres moyens adaptés ;
  • au plus tard le 1er juin 2022, de l'engagement des travaux permettant l'installation des matériels précités et de la mise en place des procédés permettant la mise en fonctionnement effective des matériels au plus tard le 31 décembre 2022 ou, à défaut, de la finalisation des démarches engagées.

Ne pas respecter cette interdiction sera sanctionné par une amende de 1 500 €.

Source : Décret n° 2022-137 du 5 février 2022 relatif à l'interdiction de mise à mort des poussins des lignées de l'espèce Gallus gallus destinées à la production d'œufs de consommation et à la protection des animaux dans le cadre de leur mise à mort en dehors des établissements d'abattage

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11/02/2022

Gestion commerciale et gestion des impayés : attention au RGPD !

La CNIL publie 2 référentiels pour accompagner les organismes privés ou publics dans leur mise en conformité avec le RGPD dans le cadre de leurs activités de gestion commerciale et de gestion des impayés… Que prévoient-ils ?


2 nouveaux référentiels pour accompagner les entreprises

Pour accompagner les organismes privés ou publics dans leur mise en conformité avec le Règlement général sur la protection des données (RGPD) dans le cadre de leurs activités de gestion commerciale et de gestion des impayés, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) vient de publier 2 nouveaux référentiels.

  • Concernant les activités de gestion commerciale

Pour mener à bien leurs activités commerciales, les organismes collectent les données personnelles de leurs clients ou prospects à de nombreuses reprises, notamment dans le cadre de :

  • la gestion de leurs contrats (commande, livraison, réalisation du service ou fourniture du bien, etc.) ;
  • la gestion de leur programme de fidélité ;
  • le suivi de la relation client ;
  • la réalisation d'actions de prospection commerciale ;
  • la gestion des avis sur les produits.

Cette collecte de données étant bien sûr soumise au respect du RGPD, cela implique que les organismes mettent tout en place pour garantir aux personnes concernées une véritable protection de leurs données.

Le référentiel publié par la CNIL a donc pour objectif de les accompagner dans cette démarche. Si celui-ci n'a pas de caractère contraignant, il regroupe toutefois de nombreux conseils et précise notamment les règles à respecter concernant :

  • les durées de conservation, qui peuvent varier en fonction des données concernées ;
  • le traitement de données dites sensibles telles que les données sur les origines raciales, l'orientation sexuelle, etc. ;
  • l'encadrement des opérations de transmissions de données à des tiers dans le cadre d'opérations de prospection commerciale.

Vous pouvez retrouver ce référentiel ici.

  • Concernant les activités de gestion des impayés

Le référentiel relatif aux traitements de données personnelles réalisés pour la gestion des impayés dans une transaction commerciale, concerne les impayés avérés et les créances de sommes d'argent.

Il a pour objectif d'encadrer les collectes de données personnelles destinées à éviter toute transaction future avec les personnes à l'origine d'un impayé grâce à leur identification et leur recensement.

Il prévoit notamment que dans le cadre de ces traitements de données, les organismes sont tenus :

  • à une obligation d'information des personnes concernées ;
  • de conserver les données pendant une durée limitée : 48h à compter de la régularisation ou, à défaut, 5 ans à compter de l'impayé.

Notez également que ce référentiel ne concerne pas les traitements de données personnelles mis en place par certains établissements tels que les organismes de gestion et de recouvrement de créances, les établissements bancaires, etc.

Vous pouvez consulter ce référentiel ici.

Source : Actualités du site de la CNIL du 3 février 2022

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11/02/2022

Croissance de l'entreprise : avez-vous pensé aux marchés publics ?

Actuellement, le processus de candidature aux marchés publics paraît complexe, ce qui peut décourager certaines entreprises de tenter leur chance. Pour remédier à cette situation, un guide vient de voir le jour…


Accès des entreprises aux marchés publics : suivez le guide !

Pour certaines entreprises et notamment les TPME/PME, il peut être difficile de candidater aux marchés publics en raison de la complexité de la réglementation.

Pour inciter les TPE/PME à revoir leur stratégie commerciale et les amener à candidater aux marchés publics, le gouvernement a publié un guide qui répond aux interrogations suivantes :

  • Comment accéder aux marchés publics ?
  • Comment construire sa réponse à un marché public ?
  • Comment valoriser la compétitivité hors-prix de son offre ?

Source : Actualité du ministère de l'Economie du 3 février 2022

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10/02/2022

Honoraires de l'agent immobilier : pas négociables ?

Les professionnels de l'immobilier doivent afficher le montant de leur honoraire sur les annonces. Cet honoraire est-il négociable ?


Agents immobiliers : des honoraires négociables à la baisse

A compter du 1er avril 2022, les professionnels de l'immobilier devront indiquer dans leurs annonces que le montant de leur honoraire est un montant « maximum ».

L'objectif est de permettre à leur client de revoir plus facilement à la baisse le prix de la prestation des professionnels de l'immobilier pour une vente, une location, ou encore une gestion immobilière.

Par ailleurs, pour les biens situés dans les zones soumises à l'encadrement des loyers, les professionnels vont devoir obligatoirement mentionner dans les annonces immobilières les informations financières suivantes :

  • le loyer de base (loyer hors charges) ;
  • le loyer de référence majoré (qui constitue le plafond du loyer de base) ;
  • le complément de loyer, le cas échéant.

Source :

  • Arrêté du 26 janvier 2022 modifiant l'arrêté du 10 janvier 2017 relatif à l'information des consommateurs par les professionnels intervenant dans une transaction immobilière
  • Communiqué de presse du ministère de l'Economie du 4 février 2022 n° 1976

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09/02/2022

Plateformes Web : vive la transparence !

Certaines plateformes Web sont soumises à une obligation de transparence renforcée. Quelles sont les plateformes concernées ? Et que recouvre cette obligation ?


Une obligation de transparence renforcée pour certaines plateformes Web

Les plateformes Web qui proposent le classement ou le référencement de contenus extraits de publications de presse ou de services de presse en ligne d'information politique et générale sont soumises à une obligation de transparence renforcée.

Plus précisément, elles sont soumises à une obligation de transparence renforcée en matière d'utilisation de données personnelles de leurs utilisateurs, dès lors qu'elles atteignent un seuil fixé à 5 millions de visiteurs uniques mensuels, calculé en moyenne sur la base de la dernière année civile.

Elles doivent aussi établir, chaque année, des éléments statistiques relatifs aux titres, aux éditeurs et au nombre de consultations de ces contenus qu'elles doivent publier.

Source : Décret n° 2021-1565 du 2 décembre 2021 pris pour l'application du II de l'article 15 de la loi n° 47-585 du 2 avril 1947 relative au statut des entreprises de groupage et de distribution des journaux et publications périodiques

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08/02/2022

Automobile : de la publicité… pour les autres modes de déplacement ?

Les acteurs du secteur automobile font régulièrement de la publicité pour vendre leurs voitures. Doivent-ils également en faire pour les autres modes de déplacement ? Réponse…


Automobile : faire de la publicité pour les déplacements « verts »

A compter du 1er mars 2022, les publicités pour les véhicules à moteur devront être obligatoirement accompagnées par un message faisant la promotion :

  • des mobilités actives (c'est-à-dire les mobilités pour lesquelles la force motrice humaine est nécessaire) ;
  • des mobilités partagées (telles que le covoiturage ou l'auto-partage) ;
  • des transports en commun.

Toujours à compter du 1er mars 2022, les publicités pour les voitures déjà soumises à l'étiquetage de leurs émissions de CO2 devront afficher la classe d'émissions de CO2 de ces véhicules.

Ces publicités devront aussi comporter un message faisant la promotion des modes de circulation précités.

Les sanctions encourues en cas de non-respect de cette nouvelle obligation s'appliqueront à partir du 1er juin 2022.

Sources :

  • Décret n° 2021-1841 du 28 décembre 2021 relatif à la promotion des mobilités actives, ou partagées, ou des transports en commun dans les messages publicitaires en faveur de véhicules terrestres à moteur
  • Arrêté du 28 décembre 2021 pris pour l'application de l'article D. 328-3 du code de la route
  • Décret n° 2021-1840 du 28 décembre 2021 relatif aux publicités en faveur des véhicules à moteur
  • Arrêté du 28 décembre 2021 pris pour l'application de l'article R. 229-105 du code de l'environnement

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07/02/2022

Pharmaciens : délivrer des médicaments à l'unité

Tous les secteurs sont concernés par la lutte contre le gaspillage. Pour celui de la santé, cela passe notamment par la délivrance de médicaments à l'unité. Un cadre réglementaire vient justement de voir le jour en ce sens…


Pharmaciens : des règles particulières pour les médicaments délivrés à l'unité

Le gouvernement vient d'encadrer les modalités de recours à la délivrance à l'unité de médicaments en pharmacie d'officine :

  • le médicament doit être présenté sous forme de blister ou en sachet-dose ;
  • le pharmacien doit prendre le médicament dans son conditionnement initial par tout moyen permettant de garantir son intégrité ; il doit ensuite le placer dans un nouveau conditionnement adapté, permettant son transport et sa conservation ;
  • les derniers médicaments contenus dans le conditionnement initial peuvent être remis au client sans changement de conditionnement ;
  • l'étiquette apposée sur le nouveau conditionnement est imprimée par le pharmacien et doit comporter des mentions impératives ;
  • par principe, une notice d'information imprimée doit être remise au client, mais il est possible de transmettre une version dématérialisée, sous réserve de son accord.

Source : Décret n° 2022-100 du 31 janvier 2022 relatif à la délivrance à l'unité de certains médicaments en pharmacie d'officine

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04/02/2022

Filière betterave : avec ou sans pesticide ?

Est-il possible de pulvériser des pesticides sur les betteraves ? Une question importante pour les producteurs, à laquelle le gouvernement vient d'apporter une réponse…


Pulvériser des pesticides sur les betteraves, c'est possible !

Exceptionnellement, le gouvernement autorise l'utilisation de pesticides sur les betteraves, en raison de l'absence de solutions alternatives. Ces pesticides doivent comporter les substances actives suivantes : imidaclopride ou thiamethoxam.

La pulvérisation doit se faire durant une période 120 jours à compter du 2 février 2022.

Les cultures pouvant être semées, plantées ou replantées après la culture de betteraves sont strictement limitées.

Notez que le gouvernement estime que le développement de solutions alternatives est en bonne voie et devrait donner des résultats concrets au plus tard en 2024.

Parmi les multiples solutions qui émergent, il y a l'utilisation de cultures auxiliaires qui repoussent les pucerons, la mise en place d'infrastructures agro-écologiques à proximité des champs de betteraves, la sélection variétale, le biocontrôle avec l'utilisation de médiateurs chimiques ou encore, le recours à des prédateurs naturels des pucerons.

Source :

  • Arrêté du 31 janvier 2022 autorisant provisoirement l'emploi de semences de betteraves sucrières traitées avec des produits phytopharmaceutiques contenant les substances actives imidaclopride ou thiamethoxam et précisant les cultures qui peuvent être semées, plantées ou replantées au titre des campagnes suivantes
  • Communiqué de presse du ministère de la Transition Ecologique du 31 janvier 2022

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