Actu juridique

Bandeau général
11/04/2022

ICPE : optimiser sa consommation d'eau

De nouvelles dispositions sont mises en place, depuis le 4 avril 2022, pour favoriser une meilleure gestion de l'eau dans les installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE). Lesquelles ?


ICPE et consommation d'eau : de nouvelles obligations

Les installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE) font l'objet d'une règlementation stricte en raison des risques qu'elles représentent pour la santé et l'environnement.

Dans ce contexte, de nouvelles dispositions viennent ajuster les mesures relatives aux prélèvements et à la consommation d'eau de ces installations, ainsi qu'à leurs diverses émissions.

Ainsi, lors de la conception ou de l'exploitation des ICPE, les exploitants doivent prendre toutes les dispositions nécessaires pour permettre :

  • l'utilisation efficace, économe et durable des ressources en eau (recyclage et réutilisation des eaux usées, utilisation des eaux de pluies, etc.) ;
  • la limitation des émissions de polluants dans l'environnement ;
  • le respect des valeurs limites d'émissions pour les substances polluantes ;
  • la gestion des effluents et déchets en fonction de leurs caractéristiques et la réduction de leur quantité ;
  • la prévention d'émission ou de déversement de substances dangereuses pour la santé, la sécurité, l'agriculture, l'environnement et les paysages, la protection de la nature, etc.

En outre, les exploitants d'ICPE doivent également :

  • maintenir leurs locaux propres pour éviter l'accumulation de matières ou poussières dangereuses ou polluantes ;
  • avoir des canalisations étanches, curables et résistantes lorsqu'elles sont destinées au transport de fluides insalubres ou aux collectes d'effluents pollués ;
  • veiller à l'entretien convenable de ces mêmes canalisations et à la réalisation d'examens périodiques ;
  • installer des réseaux de collecte d'eaux polluées permettant leur évacuation vers les traitements appropriés ;
  • établir un schéma de tous les réseaux et égouts, mis à jour régulièrement ;
  • ne pas établir de liaisons directes entre les réseaux d'eaux pluviales non polluées et les réseaux d'effluents pollués ;
  • etc.

Enfin, notez que ces dispositions applicables depuis le 4 avril 2022, ne concernent pas certaines installations pouvant faire l'objet d'une règlementation plus spécifique en fonction de leur activité (installations de stockage de liquide inflammable en réservoirs aériens, certaines installations de gestion de déchets, certaines installations soumises à autorisation, etc.).

Source : Arrêté du 28 février 2022 modifiant l'arrêté du 2 février 1998 relatif aux prélèvements et à la consommation d'eau ainsi qu'aux émissions de toute nature des installations classées pour la protection de l'environnement soumises à autorisation

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11/04/2022

ICPE : renforcer la prévention des risques accidentels

De nouvelles mesures sont mises en place pour renforcer la prévention des risques accidentels au sein des installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE). Lesquelles ?


ICPE : comment renforcer la sécurité ?

Les installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE) représentent un risque important pour la santé, la sécurité et la salubrité publiques ainsi que pour l'agriculture, la protection de la nature, l'environnement et les paysages, la conservation des sites, etc.

Afin de renforcer la prévention des risques accidentels liés à leurs activités, les exploitants sont soumis à de nombreuses obligations. A partir du 4 avril 2022, des mesures sont ajoutées pour renforcer cette prévention concernant, notamment :

  • les règles parasismiques applicables à certaines installations ;
  • la protection des installations contre la foudre : modalités de réalisation d'une analyse des risques liés à la foudre à compter du 1er septembre 2024, modalités de vérification des dispositifs de protection à compter du 1er septembre 2026, etc. ;
  • la limitation des conséquences des pertes de confinement (fuite de substances dangereuses ou polluantes, écoulement dans la nature des eaux utilisées pour l'extinction d'un incendie, etc.) : caractéristiques des réservoirs de stockage de certaines substances, modalités de récupération des produits en cas d'accident, modalité de gestion des eaux utilisées pour l'extinction d'un incendie, etc. ;
  • les équipements électriques utilisant l'énergie photovoltaïque.

En outre, de nouvelles dispositions ont également été ajoutées aux mesures de prévention générales des risques obligeant, par exemple, les exploitants à :

  • identifier les zones pouvant être à l'origine d'incendie ou d'explosion au sein de l'installation et à les retranscrire sur un plan, mis à jour régulièrement. De plus, ils doivent également notifier la nature des risques à l'entrée de chaque zone ;
  • mettre en place des process permettant d'assurer le fonctionnement de l'installation en toute sécurité ;
  • installer un réseau de détecteurs, notamment dans les zones identifiées comme pouvant être à l'origine d'un incendie ou d'une explosion ;
  • mettre en place une surveillance de l'installation, assurer la formation du personnel et l'informer des consignes d'exploitation et de sécurité par le biais d'affichage ;
  • contrôler les accès aux installations et donner un accès limité aux personnes qui ne font pas partie du personnel ;
  • mettre en place tous les moyens permettant de prévenir les accidents lors de la réalisation de travaux sur les installations, notamment en ce qui concerne l'utilisation de matériel pouvant produire du feu ;
  • prendre toutes les dispositions nécessaires à la prévention des risques d'accident en cas d'arrêt d'un équipement (réservoirs, cuves, tuyauteries, etc.) ;
  • etc.

Enfin, notez également que certaines dispositions applicables dans la gestion des risques des installations dites « Seveso » (c'est-à-dire les sites industriels présentant un risque technologique majeur) sont intégrées à la règlementation sur la prévention des accidents majeurs dans les ICPE.

Pour plus de détails, vous pouvez retrouver l'intégralité de ces dispositions ici.

Source : Arrêté du 28 février 2022 modifiant l'arrêté du 4 octobre 2010 relatif à la prévention des risques accidentels au sein des installations classées pour la protection de l'environnement soumises à autorisation, l'arrêté du 26 mai 2014 relatif à la prévention des accidents majeurs dans les installations classées mentionnées à la section 9, chapitre V, titre Ier du livre V du code de l'environnement et l'arrêté du 5 février 2020 pris en application de l'article L. 111-18-1 du code de l'urbanisme

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08/04/2022

Permis de conduire et maladies : apte ou inapte ?

Certaines maladies sont incompatibles avec l'obtention du permis de conduire. Toutefois, les progrès technologiques permettent de plus en plus de pallier ces incompatibilités. Pour prendre en compte ces évolutions, la règlementation vient de faire l'objet de modifications...


Permis de conduire et incompatibilité : quelles nouveautés ?

Pour mémoire, certaines affections médicales sont incompatibles avec l'obtention ou le maintien du permis de conduire.

Toutefois, depuis le 4 avril 2022, la règlementation est modifiée pour prendre en compte les progrès technologiques et ainsi, permettre l'accès à la conduite aux personnes souffrant notamment :

  • d'incapacités physiques ou auditives importantes ;
  • de diabète.

Notez que les personnes diabétiques sous traitement présentant un risque d'hypoglycémie devront néanmoins se soumettre à un contrôle médical périodique.

En outre, des aménagements ont été adoptés concernant :

  • la liste des affections temporairement ou définitivement incompatibles avec la conduite, disponible ici ;
  • les modalités des contrôles médicaux, lorsqu'ils sont nécessaires ;
  • les critères permettant de déterminer si l'incompatibilité est définitive ou temporaire ;
  • les conditions de reprise de la conduite et, le cas échéant, les éventuelles restrictions à appliquer (traitement, conduite de jour uniquement, visite médicale périodique, etc.) ;
  • les obligations des candidats et titulaires du permis de conduire souffrant de ce type d'affection (déclaration au moment de l'inscription au permis de conduire, remplissage d'un questionnaire avant le contrôle médical, etc.) ;
  • le déroulement du contrôle médical effectué par un médecin agréé (examen clinique, examen complémentaire ou psychotechnique en cas de nécessité, test de conduite, etc.) ;
  • etc.

Source :

  • Arrêté du 28 mars 2022 fixant la liste des affections médicales incompatibles ou compatibles avec ou sans aménagements ou restrictions pour l'obtention, le renouvellement ou le maintien du permis de conduire ou pouvant donner lieu à la délivrance de permis de conduire de durée de validité limitée (refonte)
  • Arrêté du 28 mars 2022 modifiant l'arrêté du 31 juillet 2012 relatif à l'organisation du contrôle médical de l'aptitude à la conduite

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08/04/2022

CHR : la fin du chauffage sur les terrasses

Pour diminuer la consommation d'énergie des espaces publics, les chauffages et climatisations sont désormais interdits sur les terrasses des bars et restaurants. Depuis quand ? Existe-t-il des exceptions ? Réponses.


La fin des chauffages et climatisations sur les terrasses

Pour réduire la consommation d'énergie et lutter contre le réchauffement climatique, les professionnels occupant un espace public extérieur (terrasse de bar et restaurant par exemple), ne sont plus autorisés à y installer des systèmes de chauffage ou de climatisation, depuis le 31 mars 2022.

Il existe toutefois des exceptions à cette interdiction pour :

  • les lieux couverts, fermés par des parois rigides et étanches à l'air (terrasse de bar et restaurant couverte et fermée, zone d'attente dans les gares, ports et aéroports, etc.) ;
  • les chapiteaux et installations mobiles accueillant des activités foraines et les cirques, lorsque ces installations sont couvertes et fermées ;
  • les installations mobiles accueillant des manifestations culturelles, sportives, festives, cultuelles ou politiques.

Les professionnels qui ne respectent pas ces dispositions pourront être condamnés, à partir du 20 juin 2022, au paiement d'une amende pouvant aller jusqu'à 1 500 €.

En cas de récidive, ce montant peut être porté à 3 000 € pour les personnes physiques et jusqu'à 15 000 € pour les personnes morales.

Source :

  • Décret n° 2022-452 du 30 mars 2022 relatif à l'interdiction de l'utilisation sur le domaine public en extérieur de systèmes de chauffage ou de climatisation
  • Actualité du site service-public.fr du 31 mars 2022

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08/04/2022

Un constat d'erreur sur le règlement intérieur national des huissiers de justice ?

Le règlement intérieur de la chambre nationale des huissiers de justice comporte-t-il une erreur concernant le calcul des indemnités de transport qui peuvent être remboursées aux huissiers de justice ? Réponse du juge…


Une remise en cause des règles relatives aux indemnités de transport

Depuis 2018, l'indemnisation des frais de déplacement est étendue au-delà d'un rayon de 25 km autour du lieu de résidence de l'huissier, tout en étant restreinte aux seules communes du canton de résidence et aux cantons limitrophes.

En outre, le remboursement de ces frais est limité aux seuls déplacements effectués pour les actes pour lesquels les huissiers de justice sont requis.

Ces règles sont inscrites dans le règlement intérieur de la chambre nationale des huissiers de justice.

Une erreur, selon une étude d'huissiers, pour qui ces règles n'ont pas lieu d'être et doivent être annulées.

Ce que confirme le juge, qui donne 2 mois au ministre de la Justice pour prendre les mesures nécessaires, afin de mettre le règlement intérieur de la chambre nationale en conformité avec la loi. A suivre…

Source : Arrêt du Conseil d'Etat du 21 mars 2022, n° 437072

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08/04/2022

Plan de résilience : prolongation du dispositif Cap Francexport

Au début de la crise sanitaire, le gouvernement a mis en place un dispositif public de soutien à l'assurance-crédit export nommé Francexport. Ce dispositif est-il prolongé dans le cadre du plan de résilience ?


Prolongation de Cap Francexport au-delà du 31 mars 2022

Pour rappel, l'objectif du dispositif Cap Francexport est de maintenir et de renforcer les couvertures d'assurance-crédit privées des entreprises françaises exportatrices pour les opérations dont les assureurs privés souhaitent se désengager.

Pour soutenir les exportations et garantir la disponibilité de couvertures d'assurance-crédit des échanges commerciaux dans un contexte de montée du risque politique lié à la guerre en Ukraine, le gouvernement a confirmé la prolongation du dispositif Cap Francexport au-delà du 31 mars 2022.

Source : Communiqué de presse du ministère de l'Economie du 1er avril 2022, n° 2223

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08/04/2022

Locataire commercial : un droit de préemption absolu ?

Par principe, lorsqu'un local commercial placé en location est vendu, le locataire bénéficie d'un droit de préemption. Mais, dans des situations bien précises, ce droit de préemption n'existe pas. Voici un cas vécu…


Un droit de préemption (parfois) écarté

Le propriétaire d'un local commercial placé en location qui envisage de le vendre (on parle de vente de « gré à gré ») doit en informer le locataire, cette information valant offre de vente. Dans cette situation, on dit que le locataire bénéficie « d'un droit de préemption ».

Mais, comme vient de le rappeler le juge, il existe une situation particulière dans laquelle une vente de gré à gré n'ouvre pas de droit de préemption au profit du locataire : c'est lorsque la vente dépend d'une liquidation judiciaire.

Ici, en effet, la vente est considérée comme faite « d'autorité de justice », ce qui signifie que le vendeur n'est pas totalement libre de son choix : en réalité, il est contraint de vendre son bien dans le cadre d'une procédure collective pour pouvoir rembourser ses dettes.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, chambre commerciale, du 23 mars 2022, n° 20-19174

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07/04/2022

Plan de résilience pour les professionnels du BTP : création d'une aide financière

Le gouvernement a créé une aide spécifique pour les entreprises du secteur des travaux publics particulièrement affectées par les conséquences économiques et financières de la guerre en Ukraine. Quelles sont les conditions à remplir pour en bénéficier ?


Une aide financière sous conditions

Pour bénéficier de l'aide financière exceptionnelle mise en place par le gouvernement, les entreprises doivent remplir les conditions suivantes à la date de dépôt de la demande :

  • avoir été créées avant le 1er janvier 2022 ;
  • exercer leur activité principale dans un des secteurs d'activité des travaux publics listés ici ;
  • être une PME, c'est-à-dire :
  • ○ occuper moins de 250 personnes ;
  • ○ avoir un chiffre d'affaires annuel n'excédant pas 50 M€ ou un total de bilan n'excédant pas 43 M€ ;
  • exploiter un matériel de travaux publics ;
  • être résidentes fiscales en France, ne pas être en procédure collective (sauvegarde, redressement ou liquidation judiciaire) et ne pas disposer d'une dette fiscale ou sociale impayée au 31 décembre 2019, à l'exception de celles qui, à la date de dépôt de la demande d'aide ont été réglées ou sont couvertes par un plan de règlement. Notez qu'il n'est pas tenu compte des dettes fiscales inférieures ou égales à 1 500 €, ni de celles dont l'existence ou le montant font l'objet au 1er avril 2022 d'un contentieux pour lequel une décision définitive n'est pas intervenue.

L'aide est égale à 0,125 % du chiffre d'affaires annuel 2021, dans la limite de 200 000 €.

Les demandes peuvent être déposées de manière dématérialisée jusqu'au 30 juin 2022 sur le site impots.gouv.fr.

Source :

  • Décret n° 2022-485 du 5 avril 2022 instituant une aide pour les entreprises du secteur des travaux publics particulièrement affectées par les conséquences économiques et financières de la guerre en Ukraine
  • Circulaire n° 6338-SG du 30 mars 2022 relative à l'exécution des contrats de la commande publique dans le contexte actuel de hausse des prix de certaines matières premières

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07/04/2022

Agriculteurs : ouverture de Télépac !

La télédéclaration des dossiers PAC 2022 est possible depuis le 1er avril 2022. Comment la faire ? Quelle est la date limite de dépôt des demandes ?


Télédéclaration PAC : jusqu'au 16 mai 2022

Depuis le 1er avril 2022, il est possible de procéder à sa télédéclaration PAC pour l'année 2022. Les demandes sont à déposer avant la date limite du 16 mai 2022.

Pour rappel, cela vise les aides découplées, les aides couplées végétales, l'indemnité compensatoire de handicaps naturels (ICHN), les aides en faveur de l'agriculture biologique (AB), les mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC) et l'aide à l'assurance récolte.

Notez que les modalités de télédéclaration ont d'ores et déjà été mises à jour pour permettre aux agriculteurs de valoriser leur jachère, dans le cadre des mesures exceptionnelles liées au plan de résilience mis en œuvre par le gouvernement.

Source : Actualité du ministère de l'Agriculture du 1er avril 2022

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06/04/2022

Plan de résilience : les mesures de soutien aux agriculteurs

La guerre en Ukraine emporte de nombreuses conséquences sur le secteur agricole. C'est pourquoi le gouvernement a mis en place des mesures de soutien spécifiques. Lesquelles ?


De multiples mesures de soutien pour les agriculteurs

Pour le secteur agricole, la guerre en Ukraine entraîne une augmentation :

  • des prix de l'énergie ;
  • des cours mondiaux des céréales ;
  • du coût de l'alimentation animale.

Rappelons que pour soutenir ce secteur, le gouvernement avait déjà pris les mesures suivantes :

  • une aide permettant la prise en charge d'une partie du surcoût de l'alimentation animale : cette aide est ciblée sur les élevages fortement dépendants d'achats d'aliments et qui connaîtront des pertes liées à cette hausse ; elle sera d'une durée de 4 mois à partir du 1er avril 2022 avec des premiers versements sous 2 mois ;
  • une remise du carburant de 15 centimes par litre et un remboursement anticipé de la TICPE de 2021 et, sur demande, un acompte de 25 % pour la TICPE 2022 : les versement seront effectués après déclaration, dès le 1er mai 2022 ;
  • l'ouverture aux entreprises agricoles, forestières et agroalimentaires de l'aide aux entreprises consommatrices de gaz et d'électricité : elle sera mise en œuvre dès que possible pour la période du 1er mars au 31 décembre 2022 ;
  • une augmentation de 60 millions d'€ de l'enveloppe des prises en charge des cotisations sociales pour prendre en compte les exploitations confrontées à des hausses de charges qui dégradent leur compte d'exploitation de manière significative.

4 mesures additionnelles viennent d'être prises :

  • ouverture de nouvelles négociations commerciales pour sécuriser les producteurs et les entreprises agroalimentaires ;
  • sécurisation de la campagne 2022 en engrais ;
  • production plus importante de protéines végétales : pour cela, les agriculteurs peuvent exceptionnellement valoriser leurs jachères ;
  • accélération de la souveraineté alimentaire de la France (mise en œuvre d'un « plan souveraineté azote », renforcement du plan protéines générales dans le cadre de France 2030, etc.).

Source :

  • Actualité du ministère de l'Agriculture du 25 mars 2022
  • Arrêté du 28 mars 2022 établissant des dérogations dans le cadre du paiement pour les pratiques agricoles bénéfiques pour le climat et l'environnement pour la campagne 2022

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06/04/2022

Produits phytopharmaceutiques : circulation interdite ?

Les produits phytopharmaceutiques font l'objet d'un encadrement très strict qui peut aller jusqu'à une interdiction de production, de stockage et de circulation. Dans une telle situation, que doivent faire les acteurs concernés ?


Interdiction de production, de stockage et de circulation : des précisions

Pour des raisons liées à la protection de la santé humaine ou animale, de l'environnement, ou parce qu'ils ne possèdent plus l'approbation requise au niveau européen, certains produits phytopharmaceutiques peuvent être frappés d'une interdiction de production, de stockage et de circulation.

Les modalités de mise en œuvre de ces interdictions par les entreprises concernées (semenciers, transporteurs, industriels) sont désormais fixées.

Source : Décret n° 2022-411 du 23 mars 2022 relatif à l'interdiction de production, de stockage et de circulation de certains produits phytopharmaceutiques pour des raisons liées à la protection de la santé humaine ou animale et de l'environnement

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06/04/2022

Copie privée et indemnisation des auteurs : quid du cloud ?

Lors de l'achat d'un support de stockage (disque dur, MP3, etc.), une partie du prix payé est destinée à indemniser les titulaires de droits d'auteur du préjudice subi lorsque les consommateurs effectuent des copies privées de leurs œuvres. Cette rémunération s'applique-t-elle au Cloud ?


Copie d'une œuvre sur le Cloud et rémunération pour copie privée

Une partie du prix d'achat des supports de stockage (disque dur, lecteur mp3, etc.) est destinée à indemniser les titulaires de droits d'auteur dans le cadre de l'exception de copie privée, permettant aux consommateurs d'effectuer la copie d'une œuvre, acquise à partir d'une source licite, pour un usage strictement privé.

Dans une affaire récente, la question s'est posée de savoir si cette rémunération s'applique également aux fournisseurs d'espace de stockage sur les plateformes « cloud ».

A cette occasion, le juge rappelle que la réalisation d'une copie de sauvegarde d'une œuvre sur un espace de stockage « cloud » constitue bien une reproduction de celle-ci. De plus, la règlementation prévoie que l'exception de copie privée s'applique aux reproductions effectuées sur tout support, ce qui inclus donc le « cloud ».

Enfin, notez qu'en principe le paiement de cette compensation est dû par la personne qui effectue la copie privée et donc ici, par l'utilisateur du « cloud ».

Toutefois, lorsque celui-ci n'est pas identifiable, les Etats membres de l'Union européenne (UE) peuvent mettre en place une redevance à la charge du producteur ou de l'importateur des serveurs utilisés dans le cadre de ce type de stockage, qui peut ensuite la répercuter sur le prix payé finalement par l'utilisateur.

Source :

  • Communiqué de presse de la CJUE, n°50/22, du 24 mars 2022
  • Arrêt de la CJUE, du 24 mars 2022 C-433/20

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