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28/11/2022

Garantie commerciale, garantie des vices cachés, garantie de conformité : une distinction à faire !

Lors de l'achat d'un bien, vous pouvez bénéficier de 3 garanties (commerciale, de conformité, des vices cachés). Que recouvrent ces garanties ? Une question qui mérite réponse en cette période de fin d'année où les préparatifs des cadeaux de Noël sont en cours…


Garantie de conformité, garantie des vices cachés : des garanties prévues par la loi

Contrairement à la garantie commerciale, les garanties de conformité et des vices cachés sont prévues par la loi et, surtout, sont obligatoires.

  • Focus sur la garantie légale de conformité

La garantie légale de conformité protège le consommateur ayant acheté chez un vendeur professionnel un bien présentant d'éventuelles défaillances à la date d'acquisition.

Elle s'applique, en effet, en cas de défaut de conformité existant lors de la délivrance du bien (bien non conforme à l'usage habituel, défaut de fabrication, etc.).

Sont principalement couverts les biens mobiliers corporels, neufs ou d'occasion, mais aussi les contenus numériques, les biens à fabriquer ou à produire (comme des fenêtres sur mesure), ainsi que l'eau et le gaz vendus en quantité déterminée (en bouteille par exemple).

Cette garantie oblige le vendeur à réparer ou à remplacer le bien. Si aucune de ces solutions n'est possible, l'acheteur pourra rendre le bien et obtenir un remboursement, ou conserver le bien et demander à récupérer une partie du prix payé.

La garantie de conformité s'applique pendant les 2 années qui suivent l'achat. Notez que si votre bien a été réparé en vertu de cette garantie, vous bénéficiez d'une extension de garantie de 6 mois.

Il est important de préciser que la mise en œuvre de cette garantie est totalement gratuite pour l'acheteur. Aucun paiement ne peut lui être demandé.

  • Focus sur la garantie légale des vices cachés

Cette garantie protège l'acheteur en cas de défaut rendant le bien impropre à son usage. Dès lors, le défaut doit :

  • être caché, c'est-à-dire non apparent lors de l'achat ;
  • rendre le bien impropre à son usage ou en diminuer fortement l'usage ;
  • exister au moment de l'achat.

À la différence de la garantie légale de conformité, cette garantie fonctionne sur les biens immobiliers et mobiliers, que le vendeur soit un professionnel ou un particulier.

En cas de vice caché, l'acheteur peut :

  • soit rendre le bien au vendeur et se faire rembourser le prix ;
  • soit garder le bien et se faire rembourser une partie du prix.

L'acheteur dispose d'un délai de 2 ans pour agir à compter de la découverte du vice caché.


Focus sur la garantie contractuelle/commerciale

La garantie commerciale est particulière en ce qu'elle est facultative : c'est le vendeur qui décide (ou non) de mettre à disposition de l'acheteur, à titre gratuit ou onéreux, cette garantie dont il fixe les modalités d'exercice.

Elle porte différentes appellations : garantie conventionnelle, garantie contractuelle, garantie constructeur, garantie fabricant, extension de garantie, échange à neuf, etc. Dans tous les cas, elle s'ajoute aux garanties légales.

Comme elle n'est pas obligatoire, c'est le professionnel qui définit ses conditions d'application, comme sa durée, son étendue ou son éventuel prix. Il définit également les solutions proposées dans l'hypothèse où elle serait amenée à intervenir : remplacement du produit, réparation, remboursement, etc.

Cette garantie fonctionne comme un contrat. Le professionnel devra donc fournir à l'acheteur un original daté et signé.

Avant de signer, et potentiellement de payer pour ce type de garantie, vérifiez qu'elle apporte bien une protection supplémentaire par rapport aux garanties légales précédemment évoquées.

  • Article du ministère de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique du 17 novembre 2022 : « Garantie des vices cachés : à quoi ça sert ? Comment la faire jouer »
  • Article du ministère de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique du 17 novembre 2022 : « Tout savoir sur la garantie légale de conformité »
  • Article du ministère de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique du 17 novembre 2022 : « Qu'est-ce qu'une garantie commerciale ? »

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25/11/2022

Réception de véhicules : une mise à jour s'impose !

Les carrossiers et les aménageurs de véhicules neufs doivent se conformer à une stricte réglementation prévue par le Code de la route… qui vient de faire l'objet d'une mise à jour. Revue de détails.


Réception des véhicules aménagés : une procédure aménagée

Pour mémoire, le fait de mettre en vente ou de vendre un véhicule ou un élément de véhicule sans qu'il ait fait l'objet d'une réception est puni d'une amende comprise entre 1 500 et 3 000 €. Il existe différentes sortes de réception :

  • la réception communautaire, dite réception CE, destinée à constater qu'un véhicule ou un type de véhicule, de système ou d'équipement est conforme aux prescriptions techniques exigées pour sa mise en circulation ;
  • la réception nationale, à défaut de réception CE et avant toute mise en circulation. Cette réception s'effectue soit par type à la demande du constructeur, soit à titre isolé à la demande du propriétaire ou de son représentant.

Par exception, tout véhicule carrossé individuellement peut être mis en circulation après un contrôle de conformité initial effectué par un opérateur qualifié. Les catégories de véhicules soumis à ce contrôle, les modalités de ce contrôle et les conditions de désignation des opérateurs qualifiés viennent d'être mises à jour.

Ainsi, tout opérateur qualifié livrant un véhicule prêt à l'emploi, après carrossage ou aménagement, doit remettre à l'acheteur deux exemplaires, dont l'un barré d'une diagonale rouge, du procès-verbal de contrôle de conformité initial, ainsi que la preuve de la validité de sa qualification.

La nouvelle réglementation peut être consultée en totalité ici.

Elle sera applicable dès le 1er janvier 2023, sauf dérogation.

Source : Arrêté du 3 novembre 2022 relatif au contrôle de conformité initial prévu à l'article R321-15 du Code de la route

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25/11/2022

Renforcement des exigences pour la certification environnementale

Mises en place en 2012 afin d'encourager les exploitants agricoles à faire une transition agro-écologique, les dispositions relatives à la certification environnementale des exploitations agricoles viennent d'être modifiées par le Gouvernement. À partir de quand s'appliquent ces nouveautés ?


Exploitants agricoles : du nouveau pour la certification environnementale

Pour rappel, la certification environnementale des exploitations agricoles permet aux exploitants qui le souhaitent d'être certifiés s'ils engagent une démarche de transition agro-écologique. Il existe actuellement 3 niveaux, le 3e dit « Haute Valeur Environnementale » (HVE) étant le plus exigeant.

Le Gouvernement vient de refondre ce dispositif, afin de renforcer le niveau d'exigence général du référentiel, notamment sur le niveau HVE, concernant les indicateurs de protection de la biodiversité, de limitation de l'usage de produits phytosanitaires, et de gestion raisonnée de la fertilisation.

Ce nouveau référentiel s'appliquera à compter du 1er janvier 2023, sachant que les exploitants déjà certifiés ont jusqu'au 31 décembre 2024 pour s'adapter et se conformer aux nouvelles exigences.

Source :

  • Décret n° 2022-1447 du 18 novembre 2022 relatif à la certification environnementale
  • Arrêté du 18 novembre 2022 portant modification de l'arrêté du 20 juin 2011 modifié arrêtant les seuils de performance environnementale relatifs à la certification environnementale des exploitations agricoles et les indicateurs les mesurant

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25/11/2022

Registre des bénéficiaires effectifs : accessible à tous ?

Depuis quelques années maintenant, les sociétés doivent déclarer leurs « bénéficiaires effectifs » dans un registre dédié tenu par les greffes des tribunaux de commerce. Certaines des informations contenues dans cette déclaration sont aujourd'hui accessibles au grand public… Ce qui semble poser un problème au juge. Pourquoi ?


Remise en cause de la libre accessibilité des informations contenues dans le registre des bénéficiaires effectifs !

Pour rappel, depuis 2017, un registre des bénéficiaires effectifs a été mis en place afin de lutter contre le blanchiment des capitaux, la fraude fiscale et le financement du terrorisme

Concrètement, les sociétés doivent déclarer les personnes identifiées comme « bénéficiaires effectifs », cette déclaration étant, par la suite, annexée au registre du commerce et des sociétés (RCS).

Pour mémoire, un bénéficiaire effectif est une personne physique qui soit détient, directement ou indirectement, plus de 25 % du capital ou des droits de vote de la société, soit exerce par tout autre moyen un pouvoir de contrôle sur la société.

Actuellement, certaines informations sur les bénéficiaires effectifs des sociétés (nom, mois et année de naissance, pays de résidence, etc.) sont accessibles au grand public.

Interrogé sur la légalité d'une telle pratique, le juge européen vient de répondre par la négative. Pour lui, en effet, cette « accessibilité étendue » est illicite pour 2 raisons :

  • elle n'est pas proportionnée à l'objectif poursuivi ;
  • elle porte atteinte aux droits au respect de la vie privée et à la protection des données à caractère personnel.

Reste à savoir quelles vont être les conséquences pratiques d'une telle décision. À suivre…

Source : Arrêts de la Cour de justice de l'Union européenne du 22 novembre 2022, affaires C-37/20 et C-601/20 (jonction)

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25/11/2022

Bail rural : de l'importance du mariage…

Un agriculteur, locataire de parcelles agricoles, décède. Quelque temps plus tard, sa veuve réclame la transmission du bail rural à son profit, comme la loi l'y autorise... Ce que refuse le bailleur, qui rappelle qu'au moment du décès, les époux n'étaient mariés que depuis 49 jours… Une durée insuffisante pour prétendre à la transmission du bail. À tort ou à raison ?


Transmission d'un bail rural : rappels utiles…

Un agriculteur, locataire de bâtiments et de parcelles agricoles, décède en laissant pour lui succéder son épouse et ses 2 enfants.

Une situation qui fait dire au bailleur que le bail rural a pris fin, et qui demande alors aux héritiers de quitter les lieux.

Ce que refuse la veuve, qui réclame la transmission du bail rural à son profit, comme la loi l'y autorise...

« Non ! », rétorque le bailleur : pour que le bail rural soit transmis, il faut qu'elle soit mariée avec le défunt et ait participé effectivement à l'exploitation agricole au cours des 5 années précédant le décès.

Ce qui n'est pas le cas ici, selon lui. Si la veuve a effectivement participé à l'exploitation agricole au cours des 5 années précédant le décès, elle n'a été mariée avec le défunt que durant 49 jours…

« Et alors ? », s'interroge la veuve : peu importe la durée de son mariage ! Au jour du décès de son époux, elle était bien mariée avec lui et avait participé à l'exploitation agricole durant les 5 dernières années. Dès lors, les conditions requises pour bénéficier d'une transmission du bail rural sont réunies.

« Exact ! », confirme le juge qui lui donne raison et valide cette transmission.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, 3e chambre civile, du 16 novembre 2022, n° 21-18527

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25/11/2022

CFE et panneaux solaires : un cas vécu…

À la suite d'un contrôle, l'administration fiscale réclame à une société qui exploite des panneaux solaires installés sur les toits de bâtiments dont elle n'est pas propriétaire un supplément de cotisation foncière des entreprises (CFE). Pourquoi ? Parce qu'elle estime que la « partie toiture » des bâtiments doit être prise en compte pour le calcul de la CFE due par la société. À tort ou à raison ?


CFE : et si les panneaux solaires sont installés sur un bâtiment agricole ?

Une société conclu des contrats de bail avec des exploitants agricoles afin d'installer sur la toiture de leurs bâtiments agricoles des panneaux photovoltaïques destinés à la production d'électricité.

Quelques temps plus tard, à l'issue d'un contrôle fiscal, l'administration décide de rehausser le montant de la cotisation foncière des entreprises (CFE) due par la société.

Selon elle, en effet, parce que la société utilise matériellement les toitures de ces bâtiments pour son activité de production d'énergie, la « partie toiture » des bâtiments en question doit être prise en compte pour le calcul de sa CFE.

Mais pas pour le juge, pour qui ces toitures ne sont pas utilisées matériellement par la société… mais par les exploitants agricoles !

Le redressement fiscal est donc annulé !

Source : Arrêt du Conseil d'État du 15 novembre 2022, n° 449273

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25/11/2022

Coronavirus (covid-19) et activité partielle : des précisions pratiques pour les personnes vulnérables

Depuis septembre 2022, un dispositif spécifique d'activité partielle s'applique pour les personnes vulnérables. Après avoir défini les critères de vulnérabilité, le Gouvernement apporte des précisions sur les modalités pratiques permettant l'application de ce dispositif. Revue de détails.


Activité partielle et personnes vulnérables : pas de changement pour les certificats médicaux d'isolement !

Un dispositif d'activité partielle spécifique continue de s'appliquer, jusqu'au 31 janvier 2023, pour les salariés de droit privé incapables de continuer à travailler en raison de la reconnaissance de leur qualité de « personnes vulnérables » présentant un risque avéré de développer une forme grave d'infection au virus de la covid-19.

Dans le cadre de ce dispositif, les critères de reconnaissance de la qualité de « personnes vulnérables » sont identiques à ceux appliqués jusqu'au 31 août 2022.

Rappelons qu'en pratique, les salariés « vulnérables » souhaitant bénéficier de ce dispositif d'activité partielle doivent présenter à leur employeur un certificat d'isolement établi par le médecin traitant, un médecin de ville ou un médecin du travail.

Notez que dans sa foire aux questions, le Gouvernement indique que les certificats médicaux d'isolement établis avant septembre 2022 restent valables.

Source : Questions-réponses « Activité partielle-chômage partiel » du ministère du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion du 17 avril 2020, à jour du 10 novembre 2022

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25/11/2022

C'est l'histoire d'un employeur pour qui tout ne peut pas être dit sur les réseaux sociaux…



C'est l'histoire d'un employeur pour qui tout ne peut pas être dit sur les réseaux sociaux…


À la suite de comportements jugés déplacés et inadaptés, un salarié cadre est mis à pied à titre conservatoire, puis finit par être licencié. Parmi les motifs retenus pour justifier ce licenciement, l'employeur se réfère à des propos qu'il a tenus sur un réseau social plutôt typé professionnel…


« Injustifié ! », conteste le salarié qui rappelle qu'il n'a fait que relater sur ce réseau sa mise à pied conservatoire et exprimer son étonnement et sa profonde déception… Un étalage public qui perturbe et nuit considérablement à l'entreprise, relève au contraire l'employeur, pour qui ces propos, tenus de surcroît par un salarié cadre, sont de nature à critiquer l'organisation et dégrader l'image de l'entreprise…


Alors qu'il se contente simplement d'affirmer qu'il a été mis à pied à titre conservatoire, sans faire référence dans cette publication au détail des griefs qui lui sont reprochés par l'employeur… qui ne peut donc pas retenir ce grief pour justifier ici le licenciement, conclut le juge.




Arrêt de la cour d'appel de Grenoble du 15 septembre 2022, n° 20/03098 (NP)

La petite histoire du jour



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24/11/2022

Copropriétés : la CNIL vous accompagne

La CNIL rappelle les règles, parfois spécifiques, qui peuvent s'appliquer au sein d'une copropriété en matière de traitement des données personnelles. Syndic, syndicat des copropriétaires, conseil syndical ou encore copropriétaires… Voici quelques exemples d'interactions auxquelles vous êtes susceptibles d'être confronté.


Traitement des données dans les copropriétés : la CNIL vous guide !

Dans le sens commun, une copropriété est un immeuble comprenant, généralement, des appartements ou des bureaux.

Sur le plan juridique, cette notion s'avère un peu plus complexe : l'administration de l'immeuble requiert, en effet, plusieurs organes (copropriétaires, syndic, conseil syndical, syndicat des copropriétaires) qui, dans leur périmètre d'intervention, doivent prendre des décisions.

Pour mener à bien leurs missions, ils vont être destinataires ou émetteurs de données.

Dans ce contexte, la CNIL rappelle les règles applicables en matière de traitement des données à caractère personnel.

Dans tous les cas, elle précise que les principes de sécurité et de confidentialité s'imposent à tout organisme traitant des informations relatives à des personnes physiques ce qui nécessite, par conséquent, de prendre des mesures pour s'assurer que seules les personnes autorisées y accèdent.

Notez que la loi régissant le fonctionnement de la copropriété permet la transmission de données au conseil syndical : ainsi, lorsque le syndic est requis, il a l'obligation de transmettre tout document relatif à l'administration de la copropriété au conseil syndical.

De la même façon, le syndic doit également permettre à l'ensemble des propriétaires de lots de consulter, par exemple, les pièces justificatives des charges. La CNIL rappelle également qu'à partir du moment où la loi prévoit simplement la consultation ou la mise à disposition de documents, cela suppose que le syndic n'en fournisse pas de copie afin de limiter la divulgation de données relatives aux salariés et aux autres copropriétaires.

Enfin, elle évoque l'existence de nouvelles mesures pour simplifier et dématérialiser les échanges au sein de la copropriété, comme la tenue des assemblées générales à distance ou encore l'extranet de la copropriété.

Source : Publication de la CNIL du 18 novembre 2022 : « La gestion des données personnelles au sein d'une copropriété »

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24/11/2022

Données personnelles : vers une protection mondiale ?

L'Assemblée mondiale pour la protection de la vie privée s'est réunie en octobre 2022, notamment pour déterminer des axes d'amélioration en matière de sécurité juridique des données personnelles. Une réunion qui a permis l'adoption de 2 résolutions. Sur quoi portent-elles ?


Protection des données personnelles : un besoin de clarification juridique

L'Assemblée mondiale pour la protection de la vie privée est une instance internationale qui rassemble toutes les autorités de protection des données (comme la CNIL pour la France).

Cette instance vient d'adopter 2 résolutions : l'une pour renforcer les capacités de coopération internationale en matière de cybersécurité, l'autre pour établir des principes pour encadrer la reconnaissance faciale.

À propos de reconnaissance faciale justement, il est prévu :

  • la mise en place d'une définition légale claire ;
  • la nécessité d'assurer un usage raisonnable et proportionné des données personnelles collectées ;
  • l'instauration d'une protection des droits fondamentaux des personnes, notamment de leur vie privée ;
  • de garantir la transparence ;
  • de mettre en place une définition des mécanismes de responsabilité ;
  • le respect des principes de la protection des données.

Par ailleurs, notez que l'Assemblée a également annoncé le lancement de travaux sur la gestion des risques pour les droits et libertés posés par l'intelligence artificielle (IA), et sur l'utilisation de l'IA dans le secteur du recrutement.

Pour rappel, ces travaux vont être menés dans un contexte de négociations européennes autour d'un règlement portant sur l'IA.

Source : Actualité de la CNIL du 22 novembre 2022 : « Global Privacy Assembly : deux résolutions d'importance pour la protection des données à l'échelle mondiale »

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24/11/2022

Dates de durabilité minimale = gaspillage minimal ?

En 2020, la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire avait prévu de faire évoluer les dates de durabilité minimale (DDM). C'est désormais chose faite, le Gouvernement venant de préciser les contours de ces changements. Explications.


Du nouveau concernant la date de durabilité minimale (DDM)

Pour mémoire, la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire de février 2020 a prévu la possibilité d'accompagner d'une mention spécifique les dates de durabilité minimale (DDM) concernant les produits alimentaires.

Cette date est matérialisée par la phrase « à consommer de préférence avant le » apposée sur les aliments non soumis à une mention de date limite de consommation (DLC).

Elle s'applique principalement aux aliments peu périssables (gâteaux secs, boîtes de conserves) et aux produits non secs qui peuvent être longtemps conservés avant leur ouverture, comme les jus de fruits, les sauces ou les compotes.

Le but de ce nouveau dispositif est de permettre d'informer les consommateurs que le produit reste consommable après cette date.

Bien que la loi ait prévu l'apposition de mentions spécifiques, elle ne les avait pas précisément définies… C'est désormais chose faite ! Ainsi, les professionnels du secteur pourront utiliser les formulations suivantes pour les denrées alimentaires fabriquées et commercialisées en France :

  • « Pour une dégustation optimale », avant la DDM ;
  • « Ce produit peut être consommé après cette date » ou toute mention équivalente pour le consommateur, dans le champ visuel de l'indication de la DDM.

Notez que ces deux mentions peuvent être combinées.

Source : Décret n° 2022-1440 du 17 novembre 2022 relatif aux modalités de l'information des consommateurs au sujet du caractère consommable des denrées alimentaires

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23/11/2022

Santé au travail et dossier médical : des précisions bienvenues

Dans le cadre de la loi Santé au travail publiée en août 2021, le Gouvernement a apporté certaines modifications au dossier médical en santé au travail (DMST)… qui viennent de faire l'objet de précisions. Que devez-vous savoir ?


Dossier médical en santé au travail : quelles précisions ?

Pour rappel, le médecin du travail (ou, le cas échéant, un professionnel de santé compétent) constitue un dossier médical en santé au travail (DMST), dans lequel il retrace, dans le respect du secret médical, les informations relatives à l'état de santé du travailleur, aux expositions auxquelles il a été soumis, ainsi que les avis et propositions qu'il est susceptible de formuler en tant que professionnel de santé.

Dans le cadre de la loi Santé au travail, publiée dans le courant de l'été 2021, le Gouvernement est venu modifier en profondeur les règles encadrant la tenue et la constitution de ce dossier.

Pour autant, certains points restaient encore à éclaircir…

C'est pourquoi le Gouvernement a revu sa copie, près d'un an plus tard, pour apporter des précisions concernant, notamment :

  • les éléments inclus dans le dossier médical (les données d'identité, les risques actuels ou passés auxquels le travailleur est exposé, etc.) ;
  • les modalités d'alimentation ou de consultation du dossier médical (dans le respect des règles de confidentialité, d'identification électronique, d'interopérabilité, etc.) ;
  • l'information du salarié de la création de son dossier médical et de son droit à s'opposer à ce que certains professionnels de santé puissent y accéder ;
  • le sort du dossier en cas de décès ;
  • la possibilité pour le salarié d'exercer un droit de rectification, de limitation ou même d'effacement ;
  • les modalités de conservation des informations relatives au salarié.

Source : Décret n° 2022-1434 du 15 novembre 2022 relatif au dossier médical en santé au travail

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