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28/04/2022

Remise carburant : doublée pour les professionnels de santé ?

En raison de la hausse des prix du carburant, le gouvernement a mis en place une remise de 15 centimes d'euro par litre. Son montant est-il doublé pour les professionnels de santé ?


« Remise carburant » : 30 centimes d'euro par litre pour les professionnels de santé !

En plus de la remise de 15 centimes d'euro par litre de carburant mise en place par le gouvernement, les professionnels de santé peuvent bénéficier d'une aide supplémentaire, d'un montant de 15 centimes d'euro par litre, ce qui leur permet donc de profiter d'une remise totale de 30 centimes d'euro par litre.

Cette aide est mise en place par l'Assurance Maladie et vise à compenser le coût des déplacements des professionnels de santé dans le cadre des soins délivrés aux patients à domicile.

Source : Actualité de Ameli du 25 avril 2022

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28/04/2022

Activité partielle : une réévaluation du taux horaire minimum de l'allocation

L'activité partielle est un dispositif qui permet aux entreprises de faire face aux difficultés qu'elles peuvent rencontrer. Il permet notamment à l'employeur de recevoir une allocation, dont le taux horaire minimum vient d'être réévalué. Explications.


Activité partielle : des précisions relatives aux taux de remboursement de l'employeur

Pour rappel, une entreprise peut mettre en place l'activité partielle afin d'éviter des solutions radicales comme la mise en place d'un licenciement économique. Ce dispositif a notamment fait l'objet de mesures spécifiques dans le cadre de la crise sanitaire.

Dans le cadre de l'activité partielle, le salarié peut percevoir une indemnité dont le montant diffère en fonction de la situation visée (dans le cadre ou hors de la crise sanitaire), et l'employeur peut recevoir une allocation.

A ce titre, il est notamment prévu qu'à compter du 1er mai 2022, le taux horaire de l'allocation perçue par l'employeur, hors crise sanitaire, ne puisse être inférieur à 7,73 € (et non plus à 7,53 €).

En ce qui concerne l'activité partielle mise en place dans le cadre de la crise sanitaire, le taux horaire minimum de l'allocation versée à l'employeur passera de 8,37 € à 8,59 €, à compter du 1er mai 2022, en ce qui concerne :

  • les salariés dans l'impossibilité de continuer à travailler en raison :
  • ○ de leur vulnérabilité, parce qu'ils présentent un risque de développer une forme grave d'infection à la Covid-19 ;
  • ○ de la garde d'un enfant de moins de 16 ans ou d'une personne en situation de handicap faisant l'objet d'une mesure d'isolement, d'éviction ou de maintien à domicile ;
  • l'activité partielle de longue durée (APLD).

Notez que le dispositif de l'APLD a récemment fait l'objet d'une prolongation. A cette occasion, le ministère du travail est venu mettre à jour son « questions/réponses » que vous pouvez retrouver ici.

Source : Décret n° 2022-654 du 25 avril 2022 portant modification du taux horaire minimum de l'allocation d'activité partielle et de l'allocation d'activité partielle spécifique en cas de réduction d'activité durable

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28/04/2022

Difficultés d'approvisionnement en huile de tournesol : quelles conséquences ?

En raison de l'invasion de l'Ukraine, important producteur de tournesol, les professionnels de l'alimentation connaissent des difficultés à s'approvisionner en huile de tournesol. D'où la nécessité de prendre des mesures dérogatoires temporaires…


Une modification temporaire de la composition de certains produits alimentaires

En raison de la situation en Ukraine, les professionnels du secteur alimentaire rencontrent des difficultés à s'approvisionner en huile de tournesol, ce qui les conduit à modifier leurs recettes, sans possibilité toutefois de corriger rapidement leurs emballages.

Cela concerne, par exemple, la margarine, les sauces, les chips, les frites, les produits panés, la biscuiterie, les conserves à l'huile, les plats cuisinés, les viandes marinées, etc.

Compte tenu de la situation exceptionnelle, il a été décidé d'autoriser les entreprises concernées à commercialiser des produits qui ne correspondent à ce qui est indiqué sur l'étiquette, à condition que cela n'affecte pas la sécurité des consommateurs, notamment en cas d'allergie.

Pour cela, les professionnels doivent en faire la demande.

En outre, les commerçants et les distributeurs doivent mettre en place un affichage générique en magasin, dans les rayons, ainsi qu'à l'entrée et aux caisses pour la bonne information des consommateurs. Les 2 modèles d'affichette sont téléchargeables ici.

Source : Actualité du ministère de l'Economie du 26 avril 2022

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28/04/2022

Véhicule avec chauffeur : la limite d'ancienneté repoussée

Les véhicules avec chauffeur utilisés dans le cadre des activités de transport de personnes doivent respecter une limite d'ancienneté. Depuis le 5 août 2021, celle-ci est temporairement modifiée. Jusqu'à quand ?


Véhicules avec chauffeur : la limite d'ancienneté actuelle valable 6 mois de plus

Pour mémoire, les véhicules avec chauffeur, utilisés par les professionnels exerçant une activité de transport de personnes, doivent respecter une limite d'ancienneté. Cela implique qu'ils ne peuvent pas utiliser :

  • de voiture âgée de plus de 6 ans, sauf pour les véhicules de collection ;
  • de véhicule motorisé à 2 et 3 roues de plus de 5 ans.

Cette limite a été modifiée à partir du 5 août 2021, pour la porter à 7 ans pour les voitures et 6 ans pour les véhicules motorisés à 2 et 3 roues.

A l'origine prévue pour une durée d'un an, cette exception vient d'être prolongée pour 6 mois supplémentaires et s'applique donc jusqu'au 5 février 2023.

Source : Arrêté du 13 avril 2022 modifiant l'arrêté du 19 juillet 2021 modifiant temporairement la limite d'ancienneté des véhicules de transport avec chauffeur et des véhicules motorisés à deux ou trois roues

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27/04/2022

Promesse unilatérale de contrat de travail : quelles limites ?

Véritable engagement entre l'employeur et un futur salarié, la promesse unilatérale de contrat de travail, anciennement promesse d'embauche, doit remplir certaines conditions pour être valide. Toutefois, certaines situations peuvent encore poser question. Le juge est récemment venu en clarifier une…


Promesse unilatérale de contrat de travail : des conditions précises

Pour rappel, une promesse unilatérale de contrat de travail, anciennement promesse d'embauche, est le contrat par lequel un promettant, ici l'employeur, accorde à un bénéficiaire, ici le potentiel salarié, le droit d'opter pour la conclusion d'un contrat de travail, qui précise l'emploi, la rémunération et la date d'entrée en fonction. Cette promesse, qui vaut contrat de travail, n'est formée que si le futur salarié l'accepte.

Dans une récente affaire, un candidat à un recrutement estimait avoir signé ce type de promesse unilatérale de contrat de travail avec une société, dès lors que le document mentionnait le salaire, la nature de l'emploi, ainsi qu'une date précise d'entrée en fonction.

Sauf qu'un avenant portant sur la rémunération variable était toujours en discussion et n'avait pas été signé, rétorque la société pour qui, donc, aucune promesse unilatérale de contrat de travail n'a été formée.

Ce que confirme le juge : des pourparlers relatifs à la part variable de la rémunération étant toujours en cours, le document signé par le candidat et la société n'est pas une promesse unilatérale de contrat de travail.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 13 avril 2022, n°20-22454

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27/04/2022

Production de volailles : attention à la TVA !

Dans le cadre de la production de volailles, dès lors que les animaux sont destinés à la consommation humaine, le taux réduit de TVA à 5,5 % s'applique-t-il tout au long de la chaîne de production (de la vente du poussin d'un jour à sa vente à l'abattoir) ? Réponse du gouvernement…


Production de volailles et TVA : 5,5 % ou 10 % ?

Le taux réduit de TVA à 5,5 % s'applique aux produits d'origine agricole, de la pêche, de la pisciculture ou de l'aviculture, lorsqu'ils constituent :

  • des denrées alimentaires destinées à la consommation humaine ;
  • des produits normalement destinés à être utilisés dans la préparation de ces denrées ;
  • des produits normalement utilisés pour compléter ou remplacer ces denrées, sauf exceptions (comme le chocolat).

En revanche, ces mêmes produits relèvent du taux de TVA à 10 % lorsqu'ils constituent des denrées alimentaires destinées à la consommation animale, des produits normalement destinés à être utilisés dans la préparation de ces denrées, ou normalement utilisés pour les compléter ou les remplacer, et qu'ils n'ont subi aucune transformation.

Ce même taux de TVA à 10 % s'applique aux matières premières, aux aliments composés ou aux additifs destinés aux animaux producteurs de denrées alimentaires elles-mêmes destinées à la consommation humaine.

Dans ce contexte, le gouvernement précise que les ventes d'animaux vivants réalisées entre exploitants agricoles, ou auprès d'éleveurs d'animaux d'engraissement ou de reproduction, sont soumises à la TVA au taux de 10 %.

En conséquence :

  • les ventes de poussins réalisées auprès d'un éleveur pour une phase d'engraissement relèvent du taux de 10 % ;
  • à l'issue de la période d'engraissement ou d'élevage, les ventes de volailles par l'exploitant agricole pour la consommation humaine sont soumises au taux réduit de TVA à 5,5 %.

Source : Réponse ministérielle Vogel du 7 avril 2022, Sénat, n°26387

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27/04/2022

Faute simple ou grave : qu'est-ce qui change pour le salarié licencié ?

Un salarié, licencié pour faute lourde après une série de comportements fautifs, conteste… et obtient la requalification de son licenciement en licenciement pour cause réelle et sérieuse. L'employeur conteste à son tour et demande que la qualification de faute grave soit au moins retenue, au vu des actes commis par le salarié. Va-t-il obtenir gain de cause ?


Différentes fautes, différentes indemnités !

Pour rappel, la faute simple d'un salarié n'oblige pas l'employeur à faire cesser immédiatement le contrat de travail, contrairement à la faute grave qui empêche le maintien dans l'entreprise.

La nature de la faute commise (simple, grave ou lourde) impacte également les indemnités perçues au moment de la rupture du contrat.

Ainsi, le salarié licencié pour faute simple perçoit, toutes conditions remplies, une indemnité de licenciement, une indemnité compensatrice de préavis et une indemnité compensatrice de congés payés.

En revanche, s'il est licencié pour faute grave, il percevra seulement l'indemnité compensatrice de congés payés, là encore sous conditions.

Cette distinction a été rappelée par le juge dans une récente affaire opposant un salarié à son ex-employeur. Ici, le salarié, initialement licencié pour faute lourde après une série de comportements fautifs, a contesté et obtenu la requalification de son licenciement en licenciement pour cause réelle et sérieuse.

Une requalification contestée par l'employeur, qui demande que la faute grave soit au moins retenue, au vu des actes commis par le salarié, qui a :

  • détruit ou cherché à détruire des documents particulièrement sensibles concernant un projet de partenariat ;
  • téléchargé sur son poste de travail un logiciel de violation de mots de passe de messagerie, une pratique formellement interdite par le règlement intérieur de l'entreprise ;
  • au moyen de ce logiciel de piratage, pu se connecter à la boîte de messagerie de sa responsable hiérarchique, accédant à l'ensemble de sa correspondance y compris personnelle ;
  • procédé à la copie sur son propre poste de travail de messages et de pièces jointes se trouvant dans cette messagerie et déposé l'ensemble de ces éléments, dans un dossier électronique, conservé sur son poste de travail et portant un intitulé à caractère pornographique ;
  • adressé à sa supérieure hiérarchique une série de mails particulièrement déplacés et allusifs.

Au vu de l'ensemble de ces éléments, le juge donne raison à l'employeur et retient la faute grave. L'employeur n'a donc pas à verser l'indemnité de licenciement et l'indemnité de préavis au salarié, et lui doit uniquement l'indemnité compensatrice de congés payés.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 13 avril 2022, n° 20-14926

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27/04/2022

Copropriété en difficulté : focus sur les pouvoirs de l'administrateur provisoire

Lorsqu'une copropriété rencontre des difficultés financières, un administrateur provisoire peut être nommé par le juge. Dans ce cas, il est doté des pouvoirs normalement dévolus à l'assemblée générale des copropriétaires. Illustration pratique…


Copropriété en difficulté : AG = administrateur provisoire

Un administrateur provisoire, nommé pour gérer une copropriété en difficulté, approuve les comptes et les budgets prévisionnels de cette copropriété.

Une décision contestée par un copropriétaire…

« Pourquoi ? », s'étonnent l'administrateur provisoire et le juge : un copropriétaire ne peut pas remettre en cause les décisions prises par l'administrateur en vertu des pouvoirs normalement dévolus à l'assemblée générale, à l'exception de ceux que le juge ne peut lui confier… Une exception qui n'est pas ici applicable.

Le juge valide donc la décision prise par l'administrateur.

A toutes fins utiles, notez que dans une telle situation, le copropriétaire a la possibilité de faire appel au juge pour demander à mettre fin ou à modifier la mission de l'administrateur provisoire.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, 3e chambre civile, du 13 avril 2022, n° 21-15923

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26/04/2022

Blockchain : 2 guides pour les entrepreneurs

Vous avez entendu parler de la blockchain et vous vous demandez si cette nouvelle technologie peut être intéressante pour votre entreprise ? Pour répondre à vos questions, 2 guides viennent de paraître…


Des guides pour répondre à vos questions

La blockchain est une nouvelle technologie dont la compréhension peut être encore difficile. Pour permettre aux entrepreneurs de s'en emparer plus facilement, le gouvernement a publié 2 guides pratiques :

  • un guide de sensibilisation, pour sensibiliser à la blockchain et faire comprendre tous les enjeux de cette technologie ; il est centré sur les problématiques métiers et présente, par exemple, les solutions apportées par la blockchain à des situations réelles ;
  • un guide sur l'attractivité de la blockchain pour les entrepreneurs, destiné aux entrepreneurs souhaitant développer des projets liés à la blockchain.

Sources :

  • Actualité du 13 avril 2022 de entreprises.gouv.fr
  • Actualité du 13 avril 2022 de entreprises.gouv.fr

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26/04/2022

Femmes enceintes : faciliter l'hébergement non médicalisé

Le gouvernement souhaite faciliter l'hébergement non médicalisé des femmes enceintes, dès lors qu'elles habitent à plus de 45 min d'une unité de gynécologie-obstétrique. Cette offre d'hébergement est strictement réglementée. Revue de détails…


Hébergement non médicalisé des femmes enceintes : sous conditions…

Les conditions d'accès à un hébergement non médicalisé pour les femmes enceintes dont le domicile est situé à plus de 45 minutes d'une unité de gynécologie-obstétrique sont désormais connues.

Il est prévu que :

  • la durée soit de 5 nuitées consécutives maximum précédant la date prévisionnelle d'accouchement appréciée par un médecin ou une sage-femme (la durée peut être prolongée sur décision médicale) ;
  • la prestation d'hébergement puisse être proposée à toute période de la grossesse, en cas de grossesse pathologique, sans que la limitation de l'hébergement à 5 nuitées ne soit opposable ;
  • la prestation d'hébergement ne soit pas médicalisée ;
  • la chambre puisse être partagée avec un ou plusieurs accompagnants, dans la limite des capacités d'accueil de la structure d'hébergement ;
  • etc.

Source : Décret n° 2022-555 du 14 avril 2022 relatif à l'hébergement temporaire non médicalisé des femmes enceintes et à la prise en charge des transports correspondants

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26/04/2022

Abandon de créances : toujours déductible ?

Parce que l'une de ses filiales rencontre d'importantes difficultés financières conduisant à l'ouverture d'une procédure de sauvegarde, une société lui consent des abandons de créances qu'elle déduit de son propre résultat imposable. Ce que conteste l'administration fiscale. Pourquoi ?


Abandon de créances : quand a été ouverte la procédure de sauvegarde ?

Constatant que l'une de ses filiales rencontre d'importantes difficultés financières, une société décide, un 19 juin, de renoncer au paiement de certaines factures et donc, d'abandonner des créances.

Corrélativement, elle déduit le montant de ces abandons de créances de son résultat imposable… Ce que l'administration fiscale conteste : ces abandons ayant été réalisés pour des raisons financières (et non pas commerciales), ils ne sont pas déductibles.

Par principe, en effet, seuls les abandons de créances à caractère commercial sont déductibles. Toutefois, comme souvent en matière fiscale, des exceptions existent. Ainsi, il est prévu que les abandons de créances à caractère financier soient déductibles dès lors qu'ils sont consentis à une entreprise pour laquelle une procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire est ouverte, toutes conditions par ailleurs remplies.

Or, ici, une procédure de sauvegarde a justement été ouverte à l'encontre de la filiale le 24 septembre, rappelle la société, ce qui lui a permis de matérialiser ces abandons dans ses propres comptes dès le 30 septembre.

« C'est là tout le problème », conclut le juge : si la société a matérialisé dans ses comptes les aides consenties après l'ouverture de la procédure de sauvegarde intervenue, rappelons-le le 24 septembre, elle a pris la décision de renoncer au paiement de ses factures 3 mois avant l'ouverture de cette procédure (le 19 juin).

Pour cette raison, les abandons de créances consentis à la filiale ne sont pas déductibles du résultat imposable de la société, décide le juge, qui maintient le redressement fiscal.

Source : Arrêt de la Cour administrative d'appel de Bordeaux du 8 mars 2022, n°19BX04963

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26/04/2022

Courtiers : ce qui change au 1er avril 2022

A partir du 1er avril 2022, l'immatriculation à l'ORIAS des courtiers en assurance et en opérations de banque et services de paiement est subordonnée au respect d'une nouvelle obligation. Laquelle ?


Une nouvelle obligation pour les courtiers

Depuis le 1er avril 2022, tout professionnel souhaitant effectuer une première immatriculation auprès de l'Organisme pour le registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance (ORIAS) devra au préalable adhérer à une association professionnelle agréée par une institution de la Banque de France, à savoir l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR).

Les professionnels concernés sont :

  • les courtiers en assurance et réassurance ;
  • les courtiers en opérations de banque et services de paiement ;
  • leurs mandataires.

Notez que ceux qui disposent déjà d'une immatriculation au 1er avril 2022 devront également effectuer cette adhésion, mais ils ont jusqu'au renouvellement de celle-ci pour le faire (premier trimestre 2023), sauf si une modification de leur inscription a lieu dans l'année.

Ainsi, toute demande d'immatriculation a l'ORIAS qui ne sera pas accompagnée d'un document justifiant d'une telle adhésion sera refusée.

La liste des premières associations ayant obtenu un agrément de l'ACPR est disponible ici.

Sources :

  • Décret n° 2021-1552 du 1er décembre 2021 relatif aux modalités d'application de la réforme du courtage de l'assurance et du courtage en opérations de banque et en services de paiement
  • Communiqué de presse du ministère de l'économie, des finances et de la relance, du 2 décembre 2021

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