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28/08/2025

Médicaments : nouvelles mesures pour éviter les pénuries

Les efforts pour limiter les pénuries de médicaments et de dispositifs médicaux sont nombreux, les incidents se multipliant depuis plusieurs années. Plusieurs nouveautés sont de nouveau proposées pour lutter contre ces pénuries…

Pénuries de médicaments : des mesures pour poursuivre sur une bonne dynamique

Après plusieurs années de fortes augmentations des épisodes de pénuries ou de tension d'approvisionnement des médicaments et des dispositifs médicaux, l'année 2024 a été marquée par une tendance inversée.

Ces résultats sont permis par les nombreuses mesures proposées pour anticiper et prévenir ces épisodes de tensions.

Afin de poursuivre les efforts en ce sens, de nouveaux dispositifs sont mis en place.

Dans un premier temps, les pouvoirs du directeur général de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) sont grandement renforcés. En effet, celui-ci se voit attribuer des pouvoirs dits de « police spéciale ».

À ce titre, en cas de rupture ou de risque de rupture d'approvisionnement d'un médicament d'intérêt thérapeutique majeur ou d'un vaccin, le directeur général de l'ANSM peut prendre plusieurs mesures visant à garantir le bon approvisionnement des médicaments.

Il sera donc possible pour l'ANSM de conditionner, de restreindre ou de suspendre l'exploitation, l'exportation, la distribution en gros, le conditionnement, la détention en vue de la vente du produit de santé concerné, ainsi que de faire procéder à l'importation d'alternatives thérapeutiques.

Parmi les autres mesures mises en place, il est prévu que le ministre chargé de la Santé puisse, en cas de besoin, autoriser la réalisation de préparations officinales spéciales.

Dans cette hypothèse, les officines ayant reçu l'autorisation de réaliser ces préparations par l'Autorité régionale de santé (ARS) devront fournir à l'ANSM un bilan mensuel des préparations réalisées et publier sur le site internet de cette dernière l'arrêté et la monographie de celles-ci.

Enfin, une troisième mesure importante est à noter : elle concerne les entreprises pharmaceutiques qui souhaiteraient suspendre ou cesser l'exploitation d'un de leurs produits.

Ainsi, les entreprises concernées devront communiquer à l'ANSM leur volonté selon un document type défini par celle-ci. Elles devront alors justifier des mesures qu'elles entendent mettre en œuvre pour assurer la commercialisation effective des médicaments dont l'arrêt ou la suspension sont envisagés pendant le délai nécessaire à la mise en place des solutions alternatives permettant de couvrir les besoins créés par cette situation.

Si la décision de suspendre ou de cesser l'exploitation d'un médicament d'intérêt thérapeutique majeur qui n'est plus protégé au titre de la propriété intellectuelle ou industrielle est prise, la déclaration de l'entreprise doit également contenir des informations concernant les conséquences prévisibles de cette décision pour les patients et les alternatives thérapeutiques existantes.

Si le directeur général de l'ANSM estime que ces alternatives existantes ne sont pas suffisantes, il pourra demander à l'entreprise pharmaceutique de rechercher une autre entreprise pouvant reprendre l'exploitation du médicament.

L'entreprise devra alors rendre publique son intention de concéder l'exploitation ou de transférer l'autorisation de mise sur le marché du médicament concerné par tout moyen approprié et la faire figurer sur une page dédiée de son site internet.

S'il le juge nécessaire, le directeur général de l'ANSM pourra demander à l'entreprise pharmaceutique de concéder à titre gracieux l'exploitation et la fabrication du médicament concerné à un établissement pharmaceutique public qu'il désigne.

L'entreprise pharmaceutique disposera alors d'1 mois pour accepter cette demande ou s'y opposer.

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28/08/2025

Plafonnement des prix à Mayotte : prolongation et modifications !

Après le cyclone Chido, une batterie de mesures, temporaires ou pérennes, a été prise pour soutenir la reconstruction de Mayotte, dont un encadrement des prix de certains biens pour protéger les habitants d'une flambée des prix. Ce dispositif, arrivé à son terme initialement prévu, a été prolongé et modifié. Que faut-il en retenir ?

Prix plafonnés : un dispositif prolongé et resserré

À la suite du cyclone Chido, le Gouvernement avait encadré les prix de vente à la production, les marges à l'importation et à tous les stades de la distribution de certains produits pour la période du 19 décembre 2024 au 18 juin 2025.

Étaient alors concernées :

  • les ventes d'eaux minérales naturelles ou de source non additionnées de sucre ou d'autres édulcorants ni aromatisées et sans dioxyde de carbone, contenues dans des bouteilles en plastique et destinées à la consommation en tant que boissons ;
  • les ventes de produits de grande consommation (nourriture, produits d'entretien et d'hygiène, etc.) ;
  • les ventes des produits destinés à l'alimentation animale, des produits de traitement des végétaux et des engrais ;
  • les ventes des produits et matériaux de construction, de matériels électriques et d'outils.

Cet encadrement des prix a été renouvelé jusqu'au 31 décembre 2025, mais uniquement pour les ventes de bouteilles d'eaux minérales ou de source ainsi que les produits et matériaux de construction, les matériels électriques et les outillages.

Notez que cet encadrement est applicable indépendamment du mode de distribution (ventes en ligne comprises) et qu'il est susceptible de prendre fin en tout ou partie avant le 31 décembre 2025 si les circonstances qui justifient sa mise en place cessent.

En plus de ce resserrement des produits concernés, plusieurs précisions ont été apportées.

Pour les bouteilles d'eau

Pour ces produits, les prix de vente en gros, toutes taxes comprises, ne peuvent pas être supérieurs aux prix atteints le 13 décembre 2024, c'est-à-dire avant le cyclone, ou, à défaut, à la date antérieure la plus proche, pour chaque établissement à Mayotte.

Concernant le prix de vente au détail, il ne peut pas être supérieur, toutes taxes comprises, à un prix maximum calculé en additionnant :

  • un montant forfaitaire de 0,40 € par bouteille ;
  • un montant de 0,70 € pour chaque litre d'eau contenu par la bouteille.

Sans remettre en cause ce double plafond, les établissements de commerce de détail d'une surface de vente de plus de 400 m² ne doivent pas vendre de bouteilles d'eau à des prix supérieurs, toutes taxes comprises, à ceux atteints, dans chacun de ces établissements, le 13 décembre 2024, ou, à défaut, à la date antérieure la plus proche.

Cela vaut également pour les établissements de commerce de détail d'une surface de vente inférieure à 400 m² qui remplissent les 2 conditions suivantes :

  • ils sont liés contractuellement, notamment par un contrat de franchise, à une entreprise à laquelle sont liés contractuellement un ou plusieurs autres établissements de commerce de détail à prédominance alimentaire de plus de 400 m², ou qui contrôle de tels établissements ;
  • ils s'approvisionnent dans les mêmes conditions que les établissements de plus de 400 m².

Le préfet de Mayotte peut également fixer des prix maximums applicables à l'ensemble de ces établissements. Pour ce faire, il utilise une moyenne de prix constatés au 13 décembre 2024 grâce à un échantillon représentatif des établissements de plus de 400 m².

Pour les produits et matériaux de construction, matériels électriques et outillages

Parmi ces produits, le préfet doit établir une liste de biens dont les prix comportent un risque de hausse excessive.

Les prix de vente à la production, ainsi que les marges à l'importation et à tous les stades de la distribution de ces produits ainsi listés, ne peuvent pas être supérieurs, toutes taxes comprises, aux prix atteints le 13 décembre 2024 ou, à défaut, à la date antérieure la plus proche, pour chaque établissement à Mayotte.

Pour ces mêmes produits, le préfet peut également fixer leurs prix et marges maximums pour l'ensemble des établissements d'une même catégorie, à partir des moyennes constatées à la date du 13 décembre 2024 dans un échantillon représentatif d'établissements.

De plus, le préfet peut aussi fixer des prix de vente en gros et de vente au détail maximums applicables à l'ensemble des établissements d'une même catégorie. Ces prix ne peuvent pas être inférieurs à la moyenne des prix constatés entre le 1er janvier et le 30 juin 2025 dans un échantillon représentatif de cette catégorie d'établissements.

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28/08/2025

Crédit d'impôt famille : un périmètre étendu !

Depuis le 1er janvier 2025, le crédit d'impôt famille (CIFAM), égal à 50 % des dépenses engagées par une entreprise pour l'accueil des enfants de moins de 3 ans de ses salariés, s'applique désormais aussi aux structures publiques, en plus des établissements privés, conformément à la loi « pour le plein emploi ». Explications…

CIFAM : valable pour les établissements « publics » assurant l'accueil des enfants ?

Pour rappel, les entreprises soumises à un régime réel d'imposition peuvent bénéficier, toutes conditions remplies, d'un crédit d'impôt famille (CIFAM) égal à 50 % des dépenses ayant pour objet de financer la création et le fonctionnement d'établissements assurant l'accueil des enfants de moins de 3 ans de leurs salariés.

Dans ce cadre, la loi « pour le plein emploi » a précisé les modalités d'autorisation et le rôle du conseil départemental et de l'autorité organisatrice de l'accueil du jeune enfant concernant la création, l'extension ou la transformation des établissements ou services de droit privé et de droit public accueillant des enfants de moins de 6 ans.

Depuis le 1er janvier 2025, le dispositif s'applique donc à la fois aux structures de droit privé et à celles gérées par une structure de droit public.

Le périmètre du crédit d'impôt famille a donc été ajusté en conséquence. Désormais, les entreprises imposées selon leur bénéfice réel peuvent bénéficier d'un crédit d'impôt à hauteur de 50 % des dépenses engagées pour :

  • créer ou faire fonctionner un établissement assurant l'accueil des enfants de moins de 3 ans de ses salariés et exploité directement par l'entreprise ;
  • verser des financements à des organismes, publics ou privés, en contrepartie de l'accueil des enfants de moins de trois ans de ses salariés.

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28/08/2025

Corriger sa déclaration de revenus en ligne : c'est parti !

Vous venez de recevoir votre avis d'imposition des revenus 2024 et vous constatez que vous avez commis une erreur ou vous avez oublié de déclarer des revenus ? Sachez que vous pouvez corriger votre déclaration de revenus en ligne depuis le 30 juillet 2025.

Une erreur, un oubli : corrigez votre déclaration en ligne !

Suite à la réception de votre avis d'imposition des revenus de l'année 2024, et dans l'hypothèse où vous constatez que vous avez fait une erreur ou un oubli, il est possible de recourir au service de correction de la déclaration de revenus en ligne disponible sur le site impots.gouv.fr, ouvert depuis le 30 juillet 2025 et jusqu'au 3 décembre 2025 inclus.

À partir de votre espace particulier, rendez-vous sur « Accéder à la correction en ligne ». 

Si la majeure partie des éléments contenus sur une déclaration de revenus peut être corrigée, en revanche, certaines informations comme les changements de situation de famille, d'adresses ou la mise à jour de l'état civil ne peuvent toutefois pas être corrigées via le service de correction en ligne. Vous ne pourrez le faire que via la messagerie sécurisée disponible dans l'espace personnalisé.

Petite nouveauté cette année : les déclarations de revenus faites en ligne via l'application mobile « Impots.gouv » peuvent être corrigées directement sur smartphone ou via le service de télédéclaration sur impots.gouv.fr, et inversement.

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01/08/2025

Expérimentation Hand'Innov : jusqu'à quand ?

Sur le plan de l'accompagnement médical, une expérimentation dite « Hand'Innov » a pour objet d'améliorer l'accès aux soins des personnes en situation de handicap. Une expérimentation dont la fin de la phase pilote a été repoussée : jusqu'à quand ?

Fin de la phase pilote du dispositif Hand'Innov repoussée

Sur le plan de l'accompagnement médical, des expérimentations peuvent être mises en place dans le but de :

  • permettre l'émergence d'organisations innovantes dans les secteurs sanitaire et médico-social concourant à l'amélioration de la prévention en santé, de la prise en charge et du parcours des patients, de l'efficience du système de santé et de l'accès aux soins, en visant à :
    • optimiser par une meilleure coordination le parcours de santé, ainsi que la pertinence et la qualité de la prise en charge sanitaire, sociale ou médico-sociale ;
    • organiser pour une séquence de soins la prise en charge des patients ;
    • développer les modes d'exercice coordonné en participant à la structuration des soins ambulatoires ;
    • favoriser la présence de professionnels de santé dans les zones caractérisées par une offre de soins insuffisante ou des difficultés dans l'accès aux soins ou aux médicaments ;
  • améliorer la pertinence de la prise en charge par l'Assurance maladie des médicaments ou des produits et prestations associées et la qualité des prescriptions.

C'est dans ce cadre que s'inscrit le dispositif Hand'Innov, lequel vise à améliorer l'accès aux soins et à la prévention des personnes en situation de handicap, mis en place en 2022.

Alors que la fin de la phase pilote de ce dispositif était prévue au 31 juillet 2025, elle est repoussée au 31 octobre 2025.

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01/08/2025

Agriculture : le point sur les mesures d'aide

Le secteur agricole peut bénéficier d'un nombre important de différentes aides. Des précisions sont apportées concernant plusieurs d'entre elles…

FCO : nouvelle distribution de vaccins

La fièvre catarrhale ovine (FCO) est une maladie qui touche de nombreux élevages en France et cause une surmortalité dans les troupeaux.

Afin de limiter la propagation de la maladie, l'État distribue sans frais des doses de vaccins aux éleveurs.

Ainsi, le nombre de vaccins distribués jusqu'au 31 décembre 2025 a été fixé à :

  • 1 699 858 doses pour le sérotype 1 ;
  • 7 000 000 doses pour le sérotype 8.

Aucune contamination au sérotype 1 n'a pour le moment été identifiée en France, mais cette vaccination vise à se protéger contre sa propagation actuelle en Espagne.

Aide aux bovins de plus de 16 mois

Dans les départements métropolitains hors Corse, le montant unitaire de l'aide aux bovins de plus de 16 mois pour la campagne 2024 est fixé à :

  • 58,37 € par unité de gros bétail pour le montant de base ;
  • 107,01 € par unité de gros bétail pour le montant supérieur.

Indemnisation pour obligation d'abattage

Lorsque des animaux d'élevage sont touchés par des maladies, l'administration peut ordonner leur abattage, ce qui entraine nécessairement une perte de revenu pour l'éleveur.

C'est pourquoi, dans ces conditions, ils peuvent prétendre à certaines indemnisations pour le renouvellement de leur cheptel.

Un changement a été fait concernant le mode de calcul de ces indemnisations afin de mieux prendre en compte la situation des éleveurs.

En effet, pour les éleveurs de bovins, ovins et caprins, seront désormais pris en compte pour le calcul de la période indemnisée la durée de l'interdiction de remise en place des animaux.

Dépistage de la tuberculose bovine

Depuis le 29 juillet 2022, l'État prend en charge le surcout entrainé par le dépistage de la tuberculose sur les bovins lors de l'utilisation de certaines méthodes, et notamment les suivantes :

  • dépistage par intradermotuberculination comparative sur les troupeaux classés à risque sanitaire ;
  • dépistage par intrademotuberculination comparative des bovins des troupeaux dont au moins un animal a pâturé dans une zone à prophylaxie renforcée ;
  • dépistage par le test de dosage de l'interféron gamma pour les élevages ou la finalité zootechnique des animaux rendent impossible l'utilisation de l'intradermotuberculination.

Cette prise en charge devait prendre fin au 31 juillet 2025. Elle est finalement prolongée pour une année de plus jusqu'au 31 juillet 2026.

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01/08/2025

Loyers impayés : une procédure simplifiée pour les bailleurs

La procédure des saisies sur salaire a été largement remaniée au 1er juillet 2025. Des changements entraînant des conséquences très concrètes pour le secteur de la location immobilière depuis cette date…

Loyers impayés : simplification de la procédure de saisie sur salaire

Pour rappel et jusqu'alors, la procédure de saisie sur salaire supposait l'autorisation préalable du juge de l'exécution, après échec d'une tentative préalable de conciliation.

Depuis le 1er juillet 2025, la procédure a connu des évolutions majeures. L'une d'elles entraîne des conséquences très concrètes pour les professionnels de la location immobilière et les propriétaires bailleurs faisant face à des situations d'impayés de loyer.

En effet, le recours au juge de l'exécution pour la mise en place de la saisie sur salaire n'est plus nécessaire. La saisie pourra être mise en place dès lors que le bailleur justifie d'un titre exécutoire (jugement, injonction de payer définitive) établissant la réalité de la dette.

Selon la nouvelle procédure, le bailleur pourra s'adresser à un commissaire de justice (ex-huissier) pour signifier un commandement de payer à son locataire.

Ce dernier dispose alors de 1 mois pour payer sa dette ou contester le bien-fondé de la saisie.

Un accord amiable peut également être recherché entre les parties.

Passé ce délai de 1 mois, si aucune solution n'est trouvée pour débloquer la situation, le commissaire de justice pourra remettre un procès-verbal de saisie à l'employeur du locataire, ce qui permettra de mettre en place le recouvrement forcé des créances pour le bailleur, par l'intermédiaire du commissaire de justice.

Cette démarche doit être entreprise dans les 3 mois suivant la signification du commandement.

Il faut néanmoins noter qu'en cas de contestation du locataire, il sera toujours nécessaire de passer par la voie judiciaire.

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01/08/2025

C'est l'histoire d'une société qui fait l'objet d'un contrôle fiscal… un peu trop long selon elle…

Suite à un contrôle fiscal, une société se voit réclamer le paiement d'un supplément d'impôt qu'elle refuse de payer. « Procédure irrégulière ! », estime la société, qui constate que le contrôle a trainé en longueur. Alors qu'en principe, il ne doit pas durer plus de 3 mois, il a duré 6 mois ici…

Seulement si le contrôle fiscal ne révèle pas de graves irrégularités dans la comptabilité, rappelle l'administration fiscale… Ce qui n'est pas le cas ici, se défend la société. Ce qui est pourtant contredit par sa comptabilité, maintient l'administration, qui constate, en outre, l'absence de numérotation continue dans la facturation, de relevés de factures détaillés, d'inventaires des stocks, de justifications de certaines charges, etc.

Tout prouve ici que la comptabilité de la société présente de graves irrégularités, tranche le juge. Partant de là, la durée du contrôle fiscal peut être prolongée au-delà du délai de droit commun de 3 mois, soit jusqu'à 6 mois : la procédure est régulière ici !

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01/08/2025

Malus automobile - 2025

Le barème des émissions de CO2 de la méthode dite WLTP est fixé comme suit pour 2024 et jusqu'au 28 février 2025 : 

Émissions de dioxyde de carbone (en grammes par kilomètre)

Tarif par véhicule (en €)

Inférieures à 117

0

118

50

119

75

120

100

121

125

122

150

123

170

124

190

125

210

126

230

127

240

128

260

129

280

130

310

131

330

132

360

133

400

134

450

135

540

136

650

137

740

138

818

139

898

140

983

141

1 074

142

1 172

143

1 276

144

1 386

145

1 504

146

1 629

147

1 761

148

1 901

149

2 049

150

2 205

151

2 370

152

2 544

153

2 726

154

2 918

155

3 119

156

3 331

157

3 552

158

3 784

159

4 026

160

4 279

161

4 543

162

4 818

163

5 105

164

5 404

165

5 715

166

6 126

167

6 537

168

7 248

169

7 959

170

8 770

171

9 681

172

10 692

173

11 803

174

13 014

175

14 325

176

15 736

177

17 247

178

18 858

179

20 569

180

22 380

181

24 291

182

26 302

183

28 413

184

30 624

185

32 935

186

35 346

187

37 857

188

40 468

189

43 179

190

45 990

191

48 901

192

51 912

193

55 023

Supérieures à 193

60 000

 Le barème des émissions de CO2 de la méthode dite WLTP est fixé comme suit pour la période du 1er mars 2025 au 31 décembre 2025 : 

Émissions de dioxyde de carbone (en grammes par kilomètre)

Tarif par véhicule (en €)

Inférieures à 113 

113 

50 

114 

75 

115 

100 

116 

125 

117 

150 

118 

170 

119 

190 

120 

210 

121 

230 

122 

240 

123 

260 

124 

280 

125 

310 

126 

330 

127 

360 

128 

400 

129 

450 

130 

540 

131 

650 

132 

740 

133 

818 

134 

898 

135 

983 

136 

1 074 

137 

1 172 

138 

1 276 

139 

1 386 

140 

1 504 

141 

1 629 

142 

1 761 

143 

1 901 

144 

2 049 

145 

2 205 

146 

2 370 

147 

2 544 

148 

2 726 

149 

2 918 

150 

3 119 

151 

3 331 

152 

3 552 

153 

3 784 

154 

4 026 

155 

4 279 

156 

4 543 

157 

4 818 

158 

5 105 

159 

5 404 

160 

5 715 

161 

6 126 

162 

6 637 

163 

7 248 

164 

7 959 

165 

8 770 

166 

9 681 

167 

10 692 

168 

11 803 

169 

13 014 

170 

14 325 

171 

15 736 

172 

17 247 

173 

18 858 

174 

20 569 

175 

22 380 

176 

24 291 

177 

26 302 

178 

28 413 

179 

30 624 

180 

32 935 

181 

35 346 

182 

37 857 

183 

40 468 

184 

43 179 

185 

45 990 

186 

48 901 

187 

51 912 

188 

55 023 

189 

58 134 

190 

61 245 

191 

64 356 

192 

67 467 

Supérieures à 192 

70 000 

Les barèmes en puissance administrative, exprimée en chevaux administratifs qui sont fixés, pour 2024 et jusqu'au 28 février 2025, de la manière suivante :

Puissance administrative (en CV)

Tarif (en €)

Inférieure à 4

0

4

1 000

5

3 250

6

5 000

7

6 750

8

10 750

9

15 750

10

22 500

11

28 500

12

35 500

13

43 250

14

52 000

15 et plus

60 000

Les barèmes en puissance administrative, exprimée en chevaux administratifs qui sont fixés, pour la période du 1er mars 2025 au 31 décembre 2025, de la manière suivante :

Puissance administrative (en CV)

Tarif (en €)

Inférieure à 3 

250  

1 500 

4 000 

6 250 

8 500 

13 000 

18 500 

10  

25 750 

11  

32 250 

12  

39 750 

13  

48 000 

14  

57 250 

15 et plus 

70 000 

Concernant le « malus au poids » (techniquement on parle de taxe sur la masse en ordre de marche des véhicules), le barème est le suivant pour les années 2024 et 2025 : 

Fraction de la masse en ordre de marche (en kg)

Tarif marginal (en €)

Jusqu'à 1 599

0

De 1 600 et 1 799

10

De 1 800 à 1 899

15

De 1 900 à 1 999

20

De 2 000 à 2 099

25

À partir de 2 100

30

 

 


Source : 

En savoir plus...
01/08/2025

Tarif de la taxe sur les émissions de CO2 – 2025

Le tarif annuel de cette taxe est déterminé au moyen du barème :

  • WLTP pour les véhicules immatriculés en recourant à la méthode de détermination des émissions de dioxyde de carbone dite WLTP ;
  • NEDC pour les véhicules ayant fait l'objet d'une réception européenne (hors méthode WLTP), ayant été immatriculés pour la 1re fois après le 1er juin 2004 et n'ayant pas été affectés à des fins économiques sur le territoire de taxation par l'entreprise affectataire avant le 1er janvier 2006 ;
  • en puissance administrative, pour tous les autres véhicules.

Le barème WLTP associe un tarif marginal à chaque fraction des émissions de CO2, exprimées en gramme par kilomètre. Il est fixé comme suit :

 

Fraction des émissions de CO2 (en g/km)

Tarif marginal (en €)

Jusqu'à 9

0

De 10 à 50

1

De 51 à 58

2

De 59 à 90

3

De 91 à 110

4

De 111 à 130

10

De 131 à 150

50

De 151 à 170

60

À partir de 171

65

 

 

Le barème NEDC associe un tarif marginal à chaque fraction des émissions de CO2, exprimées en gramme par kilomètre. Il est fixé comme suit :

 

Fraction des émissions de CO2 (en g/km)

Tarif marginal (en €)

Jusqu'à 7

0

De 8 à 41

1

De 42 à 48

2

De 49 à 74

3

De 75 à 91

4

De 92 à 107

10

De 108 à 124

50

De 125 à 140

60

À partir de 141

65

 

Le barème en puissance administrative, qui associe un tarif marginal à chaque fraction de la puissance administrative, exprimée en chevaux administratifs, est fixé comme suit :

Fraction de la puissance administrative (en CV)

Tarif marginal (en €)

Jusqu'à 3

1 750

De 4 à 6

2 500

De 7 à 10

4 250

De 11 à 15

5 000

À partir de 16

6 250

 


Source : 

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31/07/2025

Anomalies récurrentes en DSN : l'Urssaf vous accompagne !

Parce que certaines anomalies sont souvent constatées en DSN, l'Urssaf vient de publier la conduite à tenir pour corriger 7 des anomalies les plus fréquemment constatées. Focus.

DSN : correction de 7 anomalies les plus fréquemment constatées 

Chaque mois, l'Urssaf effectue près de 100 vérifications automatiques sur les DSN produites tous les mois pour les données portant sur l'entreprise comme pour celles portant sur les données individuelles de chacun des salariés. 

Dans ce cadre, l'Urssaf vient de publier une vidéo pour éviter les anomalies les plus souvent détectées. 

Sont visée à ce titre, le fait de : 

  • déclarer une mauvaise période de rattachement du montant net social, par exemple sur plusieurs mois civils ;
  • déclarer une période de montant net social incohérente avec le versement du salaire, en le rattachant au mois travaillé plutôt qu'au mois de versement de la paie ;
  • oublier de déclarer les parts patronales relatives aux frais de santé, à la prévoyance et à la retraite supplémentaire ;
  • déclarer un mandataire social comme s'il était salarié avec une nature de contrat de type 90 ;
  • ne pas renseigner le nombre de jours calendaires ou indiquer une valeur incohérente pour calculer la proratisation du plafond de la Sécurité sociale ;
  • déclarer une modalité d'exercice du temps de travail (temps plein ou temps partiel) non cohérente avec la quotité de travail du contrat du salarié ;
  • omettre de renseigner le SIRET de l'Urssaf de rattachement. 

Pour chacune de ces anomalies, une vidéo publiée sur le site de l'Urssaf indique la marche à suivre pour corriger le plus facilement possible l'erreur commise. 

Notez qu'en corrigeant ces anomalies, l'employeur sécurise le montant des cotisations dues et les droits des salariés à la prime d'activité ou à la retraite.

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31/07/2025

Mayotte : des incitations financières pour les professionnels de santé

La situation sanitaire à Mayotte est depuis longtemps préoccupante, et cela s'est accentué depuis le passage du cyclone Chido en décembre 2024. Pour améliorer la situation, plusieurs mesures incitatives sont prises pour encourager les professionnels de santé à exercer sur l'île…

Renforcer la santé à Mayotte en encourageant la venue de soignants

Afin d'encourager les professionnels de santé à exercer à Mayotte, plusieurs mesures incitatives sont prises concernant certaines professions qui manquent particulièrement à l'île.

Ces mesures entendent renforcer l'attractivité de l'île et, par voie de conséquence, y garantir une meilleure qualité des soins pour l'ensemble des Mahorais.

Ainsi, les praticiens hospitaliers qui s'engagent formellement à exercer leur activité dans un établissement public de santé de Mayotte peuvent bénéficier d'une indemnité particulière d'exercice.

Auparavant, cette indemnité correspondait à 12 mois d'émoluments pour 2 années d'engagement.

Dorénavant, elle est fixée à 7 mois d'émoluments pour 1 année d'engagement. Cet engagement peut, à son issue, être renouvelé.

Une prime d'engagement pour l'accès aux soins est créée au bénéfice des professionnels de santé paramédicaux exerçant des métiers en tension sur l'île. Cette prime est de 2 200 € par année d'engagement, renouvelable elle aussi.

Les métiers concernés à l'heure actuelle sont :

  • les infirmiers en soins généraux et spécialisés ;
  • les infirmiers anesthésistes ;
  • les auxiliaires médicaux exerçant en pratique avancée ;
  • les manipulateurs en électroradiologie médicale ;
  • les masseurs-kinésithérapeutes ;
  • les préparateurs en pharmacie hospitalière.

Une prime est également créée au bénéfice des sages-femmes. Cette prime dite « d'engagement spécifique » correspond à 2 mois de rémunération versée par année d'engagement d'exercer dans un établissement public de santé de Mayotte.

Au-delà des incitations financières, d'autres types de bénéfices peuvent être proposés.

En effet, pour les praticiens contractuels ou les assistants des hôpitaux, il est possible de conclure une convention d'engagement de carrière hospitalière afin d'être recrutés dans des établissements publics de santé à Mayotte dans une spécialité pour laquelle l'offre de soins est ou risque d'être insuffisante ou correspondant à un diplôme d'études spécialisées présentant des difficultés importantes de recrutement.

Cette convention les engage pour une durée de 3 ans, renouvelable une fois.

Pour chaque période de 3 ans effectuées, les praticiens bénéficient d'une année d'ancienneté supplémentaire.

Il faut également noter que, pour une durée de 3 ans à compter du 20 juillet 2025, des dérogations sont mises en place concernant le recrutement de ces praticiens.

En effet, en cas de difficultés particulières de recrutement ou d'exercice pour une activité nécessaire à l'offre de soins sur le territoire ou en cas de risque avéré sur la continuité de l'offre de soins sur le territoire mahorais, ils pourront être recrutés sans avoir à satisfaire aux conditions habituelles suivantes :

  • être inscrit au tableau de l'Ordre dont ils relèvent depuis au moins 5 ans ;
  • s'engager pour une durée minimale de 6 mois.
Sources :

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