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22/10/2021

Travaux et compensation collective agricole : du nouveau

Le mécanisme de compensation collective agricole, qui permet de compenser les impacts de certains travaux sur les filières agricoles, vient d'être aménagé. Que devez-vous retenir ?


Compensation collective agricole : une possibilité de consignation

Parce que certains travaux peuvent avoir un effet négatif sur le secteur agricole (mise en danger de certaines filières, impacts sur les sols, etc.), les maîtres d'ouvrage peuvent être tenus de mettre en place des mesures de compensation collective agricole.

Ces mesures peuvent prendre la forme :

  • d'une reconstitution du potentiel de production : réhabilitation de friches, remise en état de terres, etc. ;
  • d'un appui technique, développement, innovation : formation/accompagnement aux changements de pratique, réalisation d'études techniques, animation d'un réseau d'exploitants, conseil, nouveaux matériaux, etc. ;
  • d'un renforcement de la chaîne de valeurs agricoles pour les filières impactées ou à développer : méthodes de production, capacités de transformation des productions locales, création de débouchés pour les filières, facilitation de la visibilité et de la commercialisation des produits en circuits courts, etc. ;
  • d'une création ou d'un renforcement d'un outil économique : création d'un point de vente mutualisé, construction d'un outil dans une coopérative, etc. ;
  • d'un renforcement de l'outil productif : achat de matériel collectif, aide au maintien ou à l'installation d'équipements structurants, etc.

Il est désormais prévu que le maître d'ouvrage, dont le projet doit conduire à la mise en œuvre de mesures de compensation collective agricole, peut consigner tout ou partie des sommes destinées au financement de ces mesures auprès de la Caisse des dépôts et consignations (CDC).

Source : Décret n° 2021-1348 du 14 octobre 2021 relatif à la consignation des fonds destinés au financement des mesures de compensation prévues à l'article L. 112-1-3 du code rural et de la pêche maritime

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22/10/2021

Hausse des prix des carburants : création d'une « indemnité inflation »

Suite à la montée du prix des carburants, le gouvernement a décidé de venir en aide aux Français en versant une « indemnité inflation » Qui peut en bénéficier ? Quelle est son montant ? Comment sera-t-elle versée ?


Indemnité inflation = 100 € !

Le gouvernement a annoncé le versement d'une « indemnité inflation » de 100 € aux Français qui gagnent moins de 2 000 € net par mois. Il ne sera pas fait de distinction entre les automobilistes et les autres.

Cette aide est versée par personne et non par foyer : cela signifie, par exemple, que si un couple gagne respectivement 1 800 € net et 1 900 € net, chacun recevra 100 €.

Cette aide sera versée directement :

  • par les employeurs pour les salariés ;
  • par l'Urssaf pour les indépendants ;
  • par la caisse de retraite pour les retraités ;
  • par Pôle emploi pour les demandeurs d'emploi.

Elle sera versée aux bénéficiaires :

  • à partir du mois de décembre 2021 pour les salariés ;
  • à partir du mois de janvier 2022 pour les employés de la fonction publique ;
  • pour les autres, les modalités de versement seront définies dans les jours à venir.

Outre cette aide financière, le gouvernement a décidé de bloquer le prix du gaz pour toute l'année 2022 (initialement, ce blocage était prévu jusqu'au printemps).

Retenez que des précisions sur les modalités de mise en place de cette aide seront apportées dans les prochains jours. A suivre…

Source : https://www.gouvernement.fr/prix-des-carburants-une-indemnite-inflation-de-100-euros

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22/10/2021

Laboratoires : une obligation de déclaration

Les laboratoires doivent déclarer les montants des investissements publics dont ils ont bénéficié pour développer certains médicaments. Comment ?


Comment déclarer le montant des investissements perçus ?

Pour mémoire, il existe une liste des spécialités remboursables aux assurés sociaux et une liste des médicaments agréés à l'usage des collectivités publiques.

Les laboratoires qui exploitent les médicaments inscrits sur ces listes ou ayant vocation à l'être doivent déclarer au comité économique des produits de santé (CEPS) les montants des investissements publics de recherche et de développement dont ils ont bénéficié pour le développement de ces médicaments.

Ils doivent le faire avant le 31 janvier de chaque année, par voie dématérialisée.

La déclaration doit porter sur les médicaments pour lesquels une demande d'inscription sur ces listes a été déposée ou pour lesquels le laboratoire envisage de déposer une telle demande dans un délai maximal de 5 ans à compter du 31 janvier de l'année de la déclaration.

Source : Décret n° 2021-1356 du 15 octobre 2021 pris pour l'application de l'article L. 162-17-4-3 du code de la sécurité sociale et précisant les conditions dans lesquelles les entreprises transmettent au comité économique des produits de santé le montant des investissements publics de recherche et développement dont elles ont bénéficié pour le développement de certains médicaments

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22/10/2021

Gobelets à usage unique : vers la fin du plastique !

Pour tendre vers une suppression du plastique dans la composition des gobelets à usage unique, de nouvelles dispositions viennent d'être mises en place. Celles-ci prévoient notamment les conditions de réalisation de cet objectif et les échéances souhaitées...


Gobelets à usage unique : bientôt sans plastique ?

En décembre 2020, des mesures visant à interdire progressivement la mise à disposition de certains produits à usage unique composés de plastique ont été mises en place.

Certaines d'entre elles, qui concernent les gobelets à usage unique, viennent de faire l'objet de précisions prévoyant, notamment :

  • le pourcentage de plastique autorisé dans leur composition : 15 % à compter du 1er janvier 2022 et 8 % à compter du 1er janvier 2024 ;
  • la réalisation d'un bilan d'étape en 2024, visant à suivre les progrès réalisés en matière de création de produits de substitution et à évaluer la possibilité technique d'une absence de plastique ;
  • la mise en place d'un délai d'écoulement des stocks pour les gobelets fabriqués ou importés avant les différentes échéances prévues.

Notez enfin que le pourcentage de plastique autorisé est progressivement réduit pour que les gobelets à usage unique n'en contiennent plus du tout, ou seulement à l'état de trace, à partir du 1er janvier 2026.

Toutefois, si le bilan d'étape fait ressortir des difficultés empêchant la réalisation de cet objectif, cette échéance pourra être modifiée.

Source : Arrêté du 24 septembre 2021 relatif à la teneur en plastique maximale autorisée dans les gobelets en plastique à usage unique

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22/10/2021

Bail commercial : rappels (utiles) sur l'indemnité d'éviction

La règlementation applicable aux baux commerciaux se veut particulièrement protectrice du locataire et comprend, à ce titre, diverses dispositions relatives au refus de renouvellement de bail. Dans ce cadre, faisons le point sur l'indemnité d'éviction…


Bail commercial et indemnité d'éviction : attention à son évaluation !

Pour mémoire, lorsqu'il refuse de renouveler le bail commercial de son locataire, le bailleur doit, par principe, lui verser une somme appelée « indemnité d'éviction ».

Le montant de celle-ci doit couvrir l'intégralité du préjudice causé par le défaut de renouvellement ce qui comprend, notamment, la valeur marchande du fonds de commerce incluant la valeur du droit au bail des locaux dont le locataire est évincé.

On parle de « valeur du droit au bail » pour désigner le montant correspondant à l'intérêt, pour le locataire, d'être situé à un emplacement donné pour exercer une activité donnée moyennant un loyer donné.

A ce sujet, le juge vient de rappeler que la valeur du droit au bail n'est pas nulle, même si, dans le cadre de sa réinstallation, le locataire a pris en location un local dont le coût locatif s'avère inférieur au loyer des locaux dont il a été évincé.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, 3e chambre civile, du 13 octobre 2021, n° 20-19340

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22/10/2021

C'est l'histoire d'un employeur qui apprend qu'il a licencié un salarié…



C'est l'histoire d'un employeur qui apprend qu'il a licencié un salarié…


Un employeur reçoit la démission d'un salarié qui, un mois plus tard, revient sur les conditions de cette démission : il s'estime, en réalité, victime d'un licenciement sans cause réelle et sérieuse…


Pour le salarié, c'est parce que l'employeur l'a empêché de travailler en lui retirant sans son accord le véhicule mis à sa disposition : il s'agit, selon lui, de manquements suffisamment graves qui rendent sa démission équivoque. En clair, il considère qu'il a été contraint de démissionner, la rupture du contrat de travail incombant alors à l'employeur, devant s'analyser comme un licenciement sans cause réelle et sérieuse…


Ce qu'admet aussi le juge ! Pour ce dernier, la décision de retirer le véhicule de service mis à la disposition du salarié, parce que prise unilatéralement par l'employeur, constitue un manquement grave de sa part empêchant la poursuite du contrat de travail : la démission du salarié est donc « équivoque » et s'analyse en un licenciement sans cause réelle et sérieuse…




Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 12 novembre 2020, n° 19-12664

La petite histoire du jour



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21/10/2021

Urssaf : du nouveau pour les travailleurs non-salariés exerçant (notamment) à l'étranger

L'Urssaf vient d'ouvrir un nouveau service à destination des artisans, commerçants et professionnels libéraux exerçant notamment une partie de leur activité professionnelle à l'étranger. Que devez-vous savoir ?


Exercer son activité à l'étranger = payer ses cotisations en France !

L'Urssaf vient d'ouvrir un nouveau service à destination des artisans, commerçants, et professionnels libéraux exerçant une partie de leur activité professionnelle à l'étranger de manière temporaire ou ayant des activités alternées dans plusieurs pays.

Ces derniers peuvent dorénavant obtenir un certificat d'affiliation à la Sécurité sociale en effectuant une demande sur leur compte en ligne sur le site internet de l'Urssaf, ce qui leur permet, le cas échéant, de continuer de payer la totalité de leurs cotisations et contributions sociales en France.

A toutes fins utiles, notez que l'Urssaf met à disposition un flyer afin d'accompagner les professionnels concernés.

Source : Urssaf.fr, Actualité du 14 septembre 2021, Une nouvelle offre pour les artisans, commerçants et les professionnels libéraux qui exercent à l'étranger

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21/10/2021

Congé d'enseignement ou de recherche : comment ça marche ?

Afin de renforcer les activités de recherche et de développement des entreprises, le congé d'enseignement ou de recherche, auparavant supprimé, a été rétabli. Un congé dont les modalités d'application viennent tout juste d'être précisées…


Des précisions attendues sur le congé d'enseignement ou de recherche

Pour encourager les entreprises à renforcer leurs activités de recherche et développement, le gouvernement a rétabli, fin décembre 2020, le congé d'enseignement ou de recherche.

Pour rappel, il s'agit d'un congé ou d'une période de travail à temps partiel pouvant être accordé au salarié qui, sous condition d'ancienneté, souhaite :

  • dispenser à temps plein ou à temps partiel un enseignement technologique, professionnel ou supérieur en formation initiale ou continue ;
  • se livrer à une activité de recherche et d'innovation dans un établissement public de recherche, une collectivité territoriale, ou une entreprise publique ou privée, sauf si l'employeur établit que l'exercice de ce droit par le salarié compromet directement la politique de recherche, d'innovation et de développement technologique de l'entreprise.

Par principe, les modalités d'application du congé d'enseignement ou de recherche sont définies par un accord collectif. Toutefois, il peut également être mis en place en l'absence d'accord.

Dans cette hypothèse, le gouvernement vient d'apporter des précisions concernant :

  • les délais dans lesquels le salarié informe l'employeur de la date à laquelle il souhaite partir en congé ou, le cas échéant, de la date de début de la période de travail à temps partiel et de l'amplitude de la réduction de temps de travail souhaitée et, dans tous les cas, de la durée envisagée du congé ou de la période de travail à temps partiel ;
  • les délais dans lesquels le salarié adresse à l'employeur, le cas échéant, une demande de prolongation du congé ou de la période de travail à temps partiel ;
  • les conditions d'information de l'employeur, par le salarié, quant à son intention de poursuivre ou de rompre son contrat de travail à l'issue du congé ou de la période de travail à temps partiel ;
  • les niveaux de salariés absents au titre du congé dans l'entreprise (dans les entreprises de 300 salariés et plus) et de jours d'absence prévus au titre de ce congé (dans les entreprises de moins de 300 salariés) permettant à l'employeur de différer le départ ou le début de la période de travail à temps partiel.

Source : Décret n° 2021-1332 du 12 octobre 2021 relatif au congé d'enseignement ou de recherche

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21/10/2021

Alternatives aux cookies tiers : attention au RGPD !

Les cookies tiers permettant de récolter des informations sur les habitudes de navigation des internautes à des fins publicitaires sont de plus en plus limités par les navigateurs web. Les professionnels du numérique sont donc contraints de trouver des dispositifs alternatifs. Mais quelles sont les règles à respecter en matière de protection des données ?


Alternatives aux cookies tiers : comment sont-elles encadrées ?

Pour mémoire, les cookies sont des fichiers déposés sur les ordinateurs des utilisateurs pour conserver leurs données de navigation (sites visités, panier d'achat, conversation avec un Chatbot, etc.).

On distingue les cookies internes installés par un site internet spécifique, utilisés pour le bon fonctionnement de ce dernier, des cookies tiers déposés par d'autres sites, principalement mis en place pour récolter des informations à des fins publicitaires.

Face à la volonté de certains navigateurs de limiter l'utilisation des cookies tiers pour réduire les possibilités de traçage publicitaire, les professionnels du numérique recherchent des alternatives pour développer de nouveaux dispositifs.

Parmi celles-ci on peut notamment citer :

  • le « fingerprinting » (prise d'empreintes) qui a pour objectif d'identifier un utilisateur de façon unique sur un site web en fonction des caractéristiques de son navigateur ;
  • les systèmes de connexion utilisateur appelés « Single Sign-On » qui permettent une identification sur plusieurs sites par le biais d'une connexion à un compte unique ;
  • l'exploitation des données récoltées par les cookies internes du site visité ;
  • le ciblage publicitaire par cohorte qui permet de cibler un groupe d'utilisateurs ayant des comportements similaires ;
  • etc.

Face au développement de ces nouveaux dispositifs la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) effectue un rappel sur les différentes règles à respecter en matière de protection des données personnelles, dont notamment l'obligation:

  • de recueillir le consentement des utilisateurs : ces derniers doivent, comme pour les cookies, pouvoir effectuer un choix libre et être en mesure d'accepter ou non de faire l'objet d'un suivi non nécessaire à la fourniture du service demandé ;
  • de permettre aux utilisateurs de garder le contrôle sur leurs données ;
  • d'éviter de récolter des données sensibles : on parle ici de données relatives à la santé des utilisateurs, leur origine, leur religion, etc.

Source : Actualité du site de la CNIL du 13 octobre 2021

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21/10/2021

Achats responsables : lancez-vous !

Pour encourager les entreprises à s'emparer de la problématique des achats responsables, un nouveau parcours national dédié vient d'être mis en place. Que contient-il ?


Parcours des achats responsables : de quoi s'agit-il ?

Le gouvernement vient de lancer le « Parcours national des achats responsables ». Destiné à promouvoir une démarche d'achats responsables de la part des acteurs publics et privés, celui-ci inclut :

  • une charte « Relations fournisseurs et achats responsables » (RFAR), visant à encourager ses signataires à mettre en place une démarche de progrès dans le cadre de leurs relations avec les fournisseurs ;
  • un outil d'autodiagnostic, qui sera prochainement disponible sur la plateforme impact.gouv.fr ; celui-ci permettra aux dirigeants d'entreprise de découvrir ce que recouvre la notion « d'achats responsables » et leur donnera la possibilité d'évaluer le positionnement de leur structure en la matière ;
  • un label Relations fournisseurs et achats responsables, adossé la norme ISO 20400 « achats responsables », qui a trait à l'équilibre et à la qualité des relations entre donneurs d'ordre et fournisseurs dans le but de garantir des achats dits « à impact positif », notamment en termes d'intégration de critères environnementaux et sociaux et de culture de médiation.

Pour plus d'information concernant ce label, cliquez ici.

Sur le même sujet, notez que le gouvernement a reçu, le 20 octobre 2021, un rapport parlementaire comportant 46 recommandations destinées à rendre la commande publique plus responsable, tant sur le plan social qu'environnemental.

Ce document fixe plusieurs objectifs, parmi lesquels :

  • améliorer la formation des acheteurs et la diffusion des mesures mises en place et des bonnes pratiques d'achats ;
  • proposer une méthode de suivi pour atteindre des objectifs déterminés en matière d'achat durable, d'intégration de critères sociaux, environnementaux et inclusifs.

Source :

  • Communiqué de presse du gouvernement du 13 octobre 2021, n° 1525
  • Communiqué de presse du ministère de l'Economie, des Finances et de la Relance du 20 octobre 2021, n° 1565

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21/10/2021

Nouveau DPE : c'est reparti ?

Depuis fin septembre 2021, le nouveau diagnostic de performance énergétique (DPE) est suspendu, la méthodologie utilisée pour l'établir posant des difficultés pour les logements construits avant 1975. Ce nouveau DPE va-t-il pouvoir être à nouveau utilisé ?


Nouveau DPE : une nouvelle méthodologie applicable au 1er novembre 2021

Pour rappel, suite à des remontées de terrain, des résultats anormaux ont été détectés sur les étiquettes du nouveau DPE, en vigueur depuis le 1er juillet 2021, pour les logements construits avant 1975.

Fin septembre 2021, le gouvernement a alors suspendu l'édition de nouveaux DPE pour ces logements, hormis dans les cas rendus nécessaires par des transactions urgentes.

Finalement, les anomalies ont été identifiées et vont être corrigées directement dans la méthode de calcul, consultable ici, ce qui va permettre une reprise du nouveau DPE à partir du 1er novembre 2021.

Source : Arrêté du 8 octobre 2021 modifiant la méthode de calcul et les modalités d'établissement du diagnostic de performance énergétique

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21/10/2021

Agriculteurs : mieux lutter contre le virus de la tomate en 2022

Il y a quelques années, un virus particulièrement dangereux pour les tomates et les poivrons a émergé : le « ToBRFV ». Pour en limiter la propagation en 2022, de nouvelles mesures ont été prises. Lesquelles ?


Virus de la tomate : comment s'en protéger ?

Il y a quelques années, un virus particulièrement dangereux pour les tomates et les poivrons, appelé « Tomato brown rugose fruit virus » (ToBRFV), a fait son apparition en Israël et Chine.

Il provoque :

  • sur les feuilles : chloroses, mosaïques et marbrures, ainsi que des taches nécrotiques sur les pédoncules, calices et pédoncules floraux ;
  • sur les fruits : décolorations résultant d'une maturation irrégulière, avec des tâches jaunes ou brunes, déformations et parfois des symptômes de rugosité caractéristiques.

En cas d'apparition de symptômes évocateurs, vous êtes tenu de les déclarer immédiatement à la Direction Régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt (DRAAF).

Il est désormais prévu que l'analyse des plantes mères doit avoir lieu dans le délai le plus court possible avant la récolte, pour s'assurer que les fruits dont les graines sont extraites ne sont pas contaminés.

De plus, la fréquence des tests à l'importation de ces plantes mères va être portée à 50 % pour les semences ou végétaux destinés à la plantation originaires d'Israël et à 100 % pour les semences originaires de Chine.

Enfin, les mesures de lutte contre le virus sont prolongées d'1 an, soit jusqu'au 31 mai 2023.

Source : Règlement d'exécution (UE) 2021/1809 de la Commission du 13 octobre 2021 modifiant le règlement d'exécution (UE) 2020/1191 établissant des mesures destinées à éviter l'introduction et la dissémination du virus du fruit rugueux brun de la tomate dans l'Union

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