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15/11/2021

Coronavirus (COVID-19) et fraude au pass sanitaire : quelles sanctions ?

Dans le cadre de la crise sanitaire, et pour lutter contre les fraudes au pass sanitaire, le gouvernement ajoute de nouvelles sanctions à la liste. Lesquelles ?


Coronavirus (COVID-19) : mise en place de nouvelles sanctions

Pour lutter contre les différentes fraudes au pass sanitaire et ainsi, assurer l'efficacité de ce dispositif dans la lutte contre le virus de la covid-19, de nouvelles sanctions sont mises en place :

  • la présentation d'un pass sanitaire appartenant à quelqu'un d'autre peut être sanctionné par une amende de 135 € minimum ; si 3 récidives sont constatées au cours d'une période de 30 jours, la peine peut être portée à 6 mois d'emprisonnement et 3 750 € d'amende ;
  • la transmission d'un pass en vue d'une utilisation frauduleuse est également sanctionnée par une amende de 135 € minimum ; il semble que 3 récidives au cours d'une période de 30 jours conduise là encore à une peine pouvant aller jusqu'à 6 mois d'emprisonnement et 3 750 € d'amende ;
  • l'établissement d'un faux pass sanitaire est puni de 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende.

Source : Loi n° 2021-1465 du 10 novembre 2021 portant diverses dispositions de vigilance sanitaire

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15/11/2021

Coronavirus (COVID-19) : la lutte continue !

Pour continuer de lutter contre la propagation du coronavirus (COVID-19) tout en pérennisant la reprise des activités, de nombreuses mesures viennent d'être prolongées par le gouvernement. Lesquelles ?


Coronavirus (COVID-19) : une prolongation des mesures visant à lutter contre la propagation de la covid-19

Pour lutter contre la propagation du virus, de nombreuses dispositions ont été mises en place depuis le début de la crise sanitaire. Certaines d'entre elles sont prolongées.

Ainsi, jusqu'au 31 juillet 2022, et uniquement si la situation sanitaire le justifie, le gouvernement aura la possibilité :

  • de déclarer l'état d'urgence sanitaire ;
  • de restreindre la circulation et les déplacements des personnes et des véhicules en cas de propagation active du virus ;
  • de réorganiser le système de santé ;
  • de mettre en place des mesures de quarantaine ou d'isolement ;
  • de réglementer l'accès à certains établissements recevant du public ;
  • de fermer provisoirement certains établissements recevant du public ;
  • de réglementer les rassemblements de personnes, réunions et activités sur la voie publique et dans les lieux ouverts au public ;
  • d'imposer la présentation d'un pass sanitaire aux personnes souhaitant se déplacer à destination ou en provenance de la métropole, de la Corse ou des collectivités d'Outre-mer, ou à celles qui souhaitent se rendre dans certains lieux, établissements ou évènements ;
  • etc.

En outre, l'état d'urgence mis en place dans certains territoires d'Outre-mer jusqu'au 15 novembre 2021 est prolongé jusqu'au 31 décembre 2021, uniquement pour la Guyane et la Martinique.

Enfin, depuis mars 2020, il est prévu que les organismes de gestion collective des droits d'auteurs et droits voisins, telles que la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM), la Société civile des auteurs multimédia (SCAM), etc., peuvent utiliser l'argent qu'ils récoltent (rémunération pour copie privée, droit de transmission, etc.) pour aider financièrement les titulaires de droits d'auteurs et de droits voisins dont l'activité a été fortement impactée par la crise.

Ce dispositif d'aide est également prolongé jusqu'au 31 juillet 2022.

Source : Loi n° 2021-1465 du 10 novembre 2021 portant diverses dispositions de vigilance sanitaire

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15/11/2021

Coronavirus (COVID-19) : prolongation de l'utilisation des outils numériques

Pour continuer de lutter contre la propagation du coronavirus (COVID-19) tout en pérennisant la reprise des activités, le gouvernement prolonge l'utilisation des outils numériques. Jusqu'à quand ?


Coronavirus (COVID-19) et outils numériques : utilisables jusqu'au 31 juillet 2022

Pour lutter contre la propagation du virus de la covid-19, des systèmes d'information ont été mis en place (application « TousAntiCovid » par exemple). Ceux-ci permettent de récolter des données qui concernent la santé des personnes atteintes par le virus et des personnes ayant été en contact avec elles.

Dans le cadre de la crise sanitaire, ces données peuvent, toutes conditions remplies, être traitées et partagées sans le consentement des intéressés.

Le Gouvernement a pris de nouvelles dispositions qui mettent l'accent sur la nécessité de garantir la sécurité, l'intégrité et la confidentialité des données traitées par ces dispositifs. Ainsi, la fourniture d'un système qui ne respecte pas cette obligation est punie de 5 ans d'emprisonnement et de 300 000 € d'amende.

De plus, l'utilisation de ces systèmes d'information est maintenue jusqu'au 31 juillet 2022 et est étendue aux territoires de la Nouvelle-Calédonie et de la Polynésie Française selon les modalités suivantes :

  • les dispositifs doivent impérativement poursuivre des objectifs spécifiques : identification des personnes infectées, identification des personnes présentant un risque d'infection, orientation des personnes infectées et des personnes susceptibles de l'être vers des prescriptions médicales d'isolement, en fonction de leur situation, identification des personnes soumises à l'obligation vaccinale, surveillance de l'évolution de l'épidémie, recherches sur le virus et le moyens de lutter contre, etc. ;
  • les données personnelles ne peuvent être conservées plus de 3 mois après leur collecte, ou plus de 6 mois si elles concernent des personnes positives à un examen de dépistage de la covid-19 ;
  • les données personnelles collectées sont limitées au statut virologique, sérologique ou vaccinal ;
  • les données personnelles ne peuvent être collectées que dans le cadre de la lutte contre le coronavirus et ne peuvent être données ou partagées qu'avec le consentement des personnes concernées ;
  • les personnes ayant accès à ces données sont soumises au secret professionnel ; le non-respect de cette obligation est puni d'1 an d'emprisonnement et 15 000 € d'amende ;
  • les propriétaires des données concernées doivent disposer d'un droit d'accès, d'information, d'opposition et de rectification de leurs informations.

Source : Loi n° 2021-1465 du 10 novembre 2021 portant diverses dispositions de vigilance sanitaire

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15/11/2021

Taxi et VTC : la lutte contre la fraude s'organise…

En 2016, le gouvernement a voté une loi pour mieux encadrer l'activité des taxis et des VTC. Certaines de ces mesures, visant à lutter contre la fraude, vont (enfin) pouvoir être appliquées. Lesquelles ?


Taxis et VTC : une lutte contre la fraude qui passe par un Etat informé

Les chauffeurs de taxi et les VTC doivent obligatoirement transmettre certaines données à l'Observatoire national des transports publics particuliers de personnes à des fins de statistiques. La liste de ces données est consultable ici.

L'objectif est notamment de connaître les caractéristiques générales des acteurs et du marché, des véhicules utilisés, des revenus et du temps de travail des conducteurs, et de l'activité des plateformes Web de mise en relation entre les chauffeurs et les clients.

Par ailleurs, des agents du ministère de l'Intérieur sont spécifiquement habilités pour contrôler le respect de leurs obligations par les chauffeurs de taxis et les VTC. A cet effet, ils sont autorisés à réclamer la communication d'un certain nombre de données dont la liste est consultable ici.

Sources :

  • Communiqué de presse du ministère de la Transition Ecologique du 5 novembre 2021
  • Arrêté du 20 octobre 2021 pris en application de l'article R. 3120-41 du code des transports
  • Arrêté du 20 octobre 2021 portant création d'un traitement de données à caractère personnel relatif à la transmission des données des personnes intervenant dans le secteur du transport public particulier de personnes dénommé « Données du transport public particulier de personnes »
  • Arrêté du 20 octobre 2021 pris en application du I de l'article R. 3120-40 du code des transports

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15/11/2021

Vétérinaires et soins aux animaux d'élevage : une aide financière… pour qui ?

Les vétérinaires dont l'activité contribue à la permanence des soins aux animaux d'élevage dans des zones identifiées comme fragiles peuvent percevoir une aide de la part des collectivités territoriales. Dans quels départements ?


Vétérinaires : une aide financière sous condition de localisation

Pour mémoire, les collectivités territoriales (ou leurs groupements) ont la possibilité d'attribuer des aides aux vétérinaires qui contribuent à la protection de la santé publique et qui assurent la continuité et la permanence des soins aux animaux d'élevage dans certaines zones caractérisées par une offre de soins et un suivi sanitaire insuffisants des animaux d'élevage, ainsi que dans les zones rurales à faible densité d'élevage.

La liste des départements dans lesquels il est possible d'obtenir cette aide est consultable ici.

Source : Arrêté du 8 novembre 2021 pris pour application de l'article L. 241-13 du code rural et de la pêche maritime et relatif à la désignation de zones caractérisées par une offre insuffisante de soins et un suivi sanitaire insuffisant des animaux d'élevage, dans les zones rurales à faible densité d'élevages

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15/11/2021

Sanctions commerciales : déductibles des impôts ?

Une société française, condamnée par un tribunal américain à verser des « punitive damages » à un partenaire commercial, demande à les déduire de son résultat imposable pour le calcul de son impôt sur les bénéfices… Ce que lui refuse l'administration fiscale. A tort ou à raison ?


Distinguer les sanctions commerciales des sanctions légales…

Pour le calcul de l'impôt sur les bénéfices, les pénalités et amendes prononcées à l'encontre de l'entreprise qui contrevient à une obligation légale ne sont jamais déductibles de son résultat imposable.

A l'inverse, les « punitive damages », c'est-à-dire les dommages et intérêts punitifs ou exemplaires versés à une victime, notamment dans le cadre de litiges commerciaux, sont déductibles.

Cela résulte du fait que ces indemnités, qui ne sont pas versées à une autorité publique, ne viennent pas sanctionner le non-respect d'une obligation légale, mais plutôt réprimer un comportement particulièrement dommageable dans le cadre de relations commerciales.

Elles ne sont donc pas assimilables à une pénalité ou une amende dont la déduction est normalement interdite.

C'est précisément ce que vient de rappeler le juge à l'administration, en autorisant une société française à déduire de son résultat imposable les « punitive damages » qu'elle a été condamnée à payer à l'un de ses partenaires commerciaux.

Source : Arrêt de la Cour administrative d'appel de Versailles du 5 octobre 2021, n°20VE00034

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12/11/2021

Une nouvelle convention fiscale franco-belge

Pour répondre aux standards internationaux et pour renforcer leurs liens mutuels sur le plan économique et financier, la France et la Belgique ont signé une nouvelle convention fiscale bilatérale. Quelles sont les principales nouveautés qu'elle comporte ?


Une nouvelle convention… qui n'est pas encore applicable

Les autorités françaises et belges ont signé une nouvelle convention fiscale bilatérale, dans le but de moderniser les règles prévues par l'actuelle convention qui ne répondaient plus nécessairement aux derniers standards internationaux.

Parmi les principales nouveautés de cette convention, on retrouve :

  • une nouvelle définition de la « résidence » ;
  • des dispositions relatives aux établissements stables ;
  • des précisions en matière de dispositifs anti-abus.

Pour le moment, cette convention n'est pas encore applicable : elle ne le sera qu'après ratification.

Source : Communiqué de presse du ministère de l'Économie, des finances et de la relance du 9 novembre 2021, n°1631

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12/11/2021

Projet de transition professionnelle : de nouvelles exceptions aux conditions d'ancienneté

Afin de rendre la prévention de la santé au travail plus efficiente, le gouvernement a pris de nombreuses mesures. Focus sur les projets de transition professionnelle et l'élargissement de la suppression des conditions d'ancienneté…


De nouvelles exceptions pour mieux tenir compte de l'état de santé du salarié

Pour rappel, le projet de transition professionnelle permet à tout salarié de mobiliser son compte personnel de formation (CPF) pour financer une action de formation certifiante, dans le but de changer de métier ou de profession.

Pour pouvoir en bénéficier le salarié doit justifier d'une ancienneté minimale.

Jusqu'à maintenant, échappaient à ces conditions d'ancienneté :

  • les salariés présentant un handicap ;
  • les salariés ayant changé d'emploi à la suite d'un licenciement économique ou pour inaptitude, à partir du moment où ils n'avaient pas suivi de formation entre le licenciement et leur nouvel emploi.

A compter du 31 mars 2022, cette suppression des conditions d'ancienneté concernera également les salariés ayant connu dans les 24 derniers mois avant la demande :

  • une absence en raison d'une maladie professionnelle ;
  • un arrêt de travail de longue durée.

Notez que la durée, selon laquelle un arrêt de travail peut être qualifié de « longue durée » doit être définie par un prochain décret (non encore paru à ce jour).

Source : Loi n° 2021-1018 du 2 août 2021 pour renforcer la prévention en santé au travail

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12/11/2021

Agriculture et inondations : une (nouvelle) aide financière est débloquée !

Pour aider les entreprises agricoles dont l'activité a été touchée par les inondations des mois d'été 2021, le gouvernement vient d'annoncer la mise en place d'un nouveau dispositif de soutien. Lequel ?


Inondations et destruction de cultures : à quoi pouvez-vous prétendre ?

Pour mémoire, plusieurs départements de France métropolitaine ont été touchés par des inondations au cours de l'été 2021.

Pour soutenir les agriculteurs dont les récoltes ont été impactées par ces événements, le gouvernement vient d'annoncer le renforcement du dispositif de prise en charge des cotisations sociales déjà mis en place par la Mutualité sociale agricole (MSA).

Pour déposer une demande, il faut se connecter sur le site de la MSA (disponible ici), sur lequel sont détaillées les conditions d'accès à l'aide et les modalités d'application de celle-ci.

Notez par ailleurs que les services de l'Etat restent mobilisés au niveau local et national et que les cellules de crise qui ont été constituées aux fins d'accompagner les entreprises fragilisées sont prolongées.

Source : Communiqué de presse du ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation du 4 novembre 2021

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12/11/2021

« Indemnité inflation » : les précisions de l'Urssaf

Parce que les prix des carburants ont augmenté, le gouvernement a décidé de venir en aide à certains français en leur attribuant une indemnité de 100 € (dite « indemnité inflation ») versée directement par les employeurs et les personnes débitrices de revenus de remplacement ou de prestations sociales. L'Urssaf vient d'apporter quelques précisions à ce sujet…


Indemnité inflation : Pour qui ? Comment ?

L'Urssaf vient de préciser les premières modalités d'application de « l'indemnité inflation ».

Selon elle, sous réserve de résider en France, les personnes suivantes pourront bénéficier de cette indemnité :

  • les salariés ;
  • les travailleurs indépendants ;
  • les agents publics ;
  • les demandeurs d'emploi ;
  • les retraités ;
  • les bénéficiaires de prestations sociales ;
  • les jeunes, c'est-à-dire les étudiants bénéficiaires des aides aux logements.

Cette aide, totalement exonérée de cotisations et de contributions sociales, sera versée par l'employeur, ou par l'organisme versant une pension ou une prestation sociale, à toute personne éligible au regard de sa situation sur le mois d'octobre 2021, dans des conditions fixées par décret (non paru ce jour).

Notez que pour les travailleurs indépendants et les particuliers employeurs, elle sera versée par l'Urssaf directement.

  • Concernant les salariés

L'indemnité sera versée aux salariés ayant exercé une activité au mois d'octobre 2021 et dont la rémunération moyenne perçue est inférieure à 2 000 € net par mois avant impôts (soit en moyenne 2 600 € brut par mois) sur la période allant du 1er janvier 2021 au 31 octobre 2021.

Elle sera versée en une seule fois par l'employeur, à partir de décembre 2021. Pour les salariés intérimaires, le versement de l'indemnité sera effectué par l'entreprise de travail temporaire.

L'employeur devra déclarer cette indemnité sur la DSN (déclaration sociale nominative), ce qui lui permettra de déduire le montant versé à ses salariés des cotisations sociales dues à l'Urssaf au titre de l'échéance suivant immédiatement le versement de l'indemnité.

  • Concernant les travailleurs indépendants

L'indemnité sera versée à partir de décembre 2021, par l'Urssaf ou la Caisse de MSA :

  • aux travailleurs indépendants ayant été en activité au cours du mois d'octobre 2021 et dont les revenus d'activité moyens perçus sont inférieurs à 2 000 € nets par mois pour l'année 2020 ;
  • aux auto-entrepreneurs ayant réalisé, entre le 1er janvier 2021 et le 30 septembre 2021, un montant de chiffre d'affaires ou de recettes :
  • ○ au moins égal à 900 € sur cette période de 9 mois ;
  • ○ n'excédant pas 2 000 € net par mois, le cas échéant après abattement fiscal.

Dans le cas où ils cumulent une activité indépendante et une activité salariée, ils devront prévenir leur employeur du fait qu'ils bénéficieront de l'indemnité au titre de leur activité non salariée.

Les artistes-auteurs et les marins pourront également bénéficier du versement de cette aide, selon des modalités qui seront précisées ultérieurement.

Source : Urssaf.fr, Actualité du 09 novembre 2021 : Mise en place de « l'indemnité inflation » : bénéficiaires, conditions d'éligibilité et modalités de versement

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12/11/2021

Une nouvelle visite médicale pour les salariés exposés à des risques particuliers

Afin de rendre la prévention de la santé au travail plus efficiente, le gouvernement vient de renforcer les mesures relatives au suivi individuel de l'état de santé des travailleurs exposés à des risques particuliers pour leur santé en créant une nouvelle visite médicale. Explications…


Mise en place d'une visite médicale post-exposition !

Les travailleurs occupant des postes à risques pour leur santé ou leur sécurité (ou pour celle de leurs collègues ou de tiers évoluant dans leur environnement immédiat) bénéficient d'un suivi individuel renforcé de leur état de santé.

A compter du 31 mars 2022, ces salariés devront être impérativement examinés par le médecin du travail, au cours d'une visite médicale, dans les meilleurs délais après la cessation de leur exposition à des risques particuliers pour leur santé ou leur sécurité.

L'objectif de cet examen est d'établir une traçabilité et un état des lieux, à date, des expositions à un ou plusieurs facteurs de risques professionnels auxquels le salarié a été soumis.

Vous pouvez retrouver la liste de ces facteurs de risques ici.

Si le médecin du travail constate une exposition à certains risques dangereux, notamment chimiques, il doit mettre en place une surveillance post-exposition ou post-professionnelle, en lien avec le médecin traitant et le médecin conseil des organismes de sécurité sociale.

Pour finir, toujours à compter du 31 mars 2022, les règles de prévention des risques pour la santé et la sécurité des travailleurs exposés à des risques chimiques devront tenir compte des situations de poly-expositions, c'est-à-dire d'exposition à plusieurs risques.

Source : Loi n° 2021-1018 du 2 août 2021 pour renforcer la prévention en santé au travail, article 5

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12/11/2021

C'est l'histoire d'un propriétaire qui en appelle à son artisan… contre l'administration fiscale…



C'est l'histoire d'un propriétaire qui en appelle à son artisan… contre l'administration fiscale…


A l'occasion d'un contrôle qui porte sur le calcul des revenus fonciers, l'administration fiscale refuse la déduction du coût des travaux supportés par le bailleur : travaux d'agrandissement, non déductibles selon elle… Travaux d'amélioration déductibles, rétorque le bailleur…


Pour preuve, il produit une attestation de son artisan… Insuffisante toutefois à établir que les travaux en question n'ont pas affecté le gros œuvre ou n'ont pas augmenté la surface habitable, rétorque l'administration qui liste les travaux : restauration des plafonds et des planchers, aménagement d'une cuisine, remplacement des sanitaires, rénovation des installations électriques et des canalisations, rebouchage de fenêtres, démolition d'éléments de gros œuvre, dépose de la couverture, création de fenêtres de toit, aménagement d'un escalier pour desservir une mezzanine, pose de nouvelles cloisons intérieures, etc.


Bien loin d'un simple aménagement, estime le juge… qui donne raison à l'administration fiscale !




Arrêt de la Cour Administrative d'Appel de Bordeaux du 20 mai 2020, n° 18BX02308

La petite histoire du jour



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