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12/07/2021

Remboursement des frais professionnels : et pour les véhicules électriques ?

Dans une mise à jour du 25 juin 2021, le Bulletin officiel de la Sécurité sociale (BOSS) apporte une précision quant au remboursement par l'employeur des frais professionnels engagés par les salariés au titre de l'utilisation de leur véhicule personnel. Et si le véhicule en question est un véhicule électrique ?


Utilisation d'un véhicule électrique = majoration de l'indemnité kilométrique !

Lorsque le contrat de travail d'un salarié lui impose d'utiliser son véhicule personnel pour effectuer un déplacement professionnel, l'employeur doit lui verser des indemnités kilométriques s'il l'utilise effectivement et cela, même s'il met d'autres véhicules à la disposition du salarié.

Dans ce cadre, l'administration sociale précise que l'employeur peut, au choix :

  • procéder au remboursement des frais réellement engagés ;
  • procéder au remboursement des frais en fonction d'un barème kilométrique forfaitaire, annuellement publié par l'administration fiscale.

Lorsque l'employeur respecte les limites fixées par ce barème, le remboursement des frais est exonéré de cotisations sociales.

Dans une mise à jour du Bulletin officiel de la sécurité sociale, en date du 25 juin 2021, l'administration sociale confirme qu'en cas d'utilisation d'un véhicule électrique, le montant de l'indemnité kilométrique est majoré de 20 %.

Source : Bulletin Officiel de la Sécurité Sociale (BOSS), Frais professionnels, §380 (majoration des indemnités kilométriques de 20% en cas d'utilisation d'un véhicule électrique)

Frais professionnels : « Y'a de l'électricité dans l'air ? » © Copyright WebLex - 2021

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12/07/2021

Coronavirus (COVID-19) : nouveaux aménagements pour le PGE

Mesure phare du Gouvernement, le prêt garanti par l'Etat (PGE) vise à soutenir la trésorerie des entreprises dont l'activité a été impactée par la crise sanitaire. Ses modalités d'application viennent d'être réaménagées : dans quel sens ?


Coronavirus (COVID-19) et PGE : nouvelles modalités d'application en vue !

  • Quelques rappels sur le PGE

Pour mémoire, le Prêt garanti par l'Etat est un dispositif de soutien à destination des entreprises mises en difficulté par la crise sanitaire, qui leur facilite l'octroi d'un prêt en sécurisant le remboursement de celui-ci via la garantie accordée par l'Etat.

Ce dispositif profite aux commerçants, artisans, exploitants agricoles, professions libérales, micro-entrepreneurs, associations et fondations ayant une activité économique, sous réserve du respect de certaines conditions.

Le PGE concerne les prêts qui répondent à certaines exigences, dont celles imposant le fait de comporter un différé d'amortissement minimal de 12 mois et une clause donnant à l'emprunteur la faculté, à l'issue de la 1ère année, de les amortir sur une période additionnelle de 1, 2, 3, 4 ou 5 ans.

La garantie octroyée par l'Etat couvre un pourcentage du montant du capital, intérêts, accessoires et commissions de garantie du prêt qui reste dus jusqu'à la déchéance de son terme, dont le montant oscille entre 70 et 90 %.

Une même entreprise ne peut pas bénéficier de prêts couverts par la garantie dont le montant total excède un plafond, qui varie notamment selon la nature de l'activité qu'elle exerce.

  • Quelles nouveautés ?

Ce dispositif de soutien vient de faire l'objet de divers aménagements, notamment relatifs :

  • aux prêts éligibles au dispositif, notamment ceux ayant fait l'objet d'une restructuration de la créance garantie intervenue à la suite du non-paiement d'une somme due ;
  • au montant de la garantie de l'Etat, et notamment aux évènements de crédit donnant lieu à l'activation de celle-ci, dont la définition est entièrement révisée, en vue de prendre en compte :
  • ○ l'hypothèse d'une restructuration de prêt intervenue dans le cadre d'une conciliation homologuée ou constatée par un juge, ou résultant de la décision d'un juge ;
  • ○ l'ouverture d'une procédure de traitement de crise, qui constitue une nouvelle procédure destinée à aider certaines entreprises rencontrant des difficultés financières, et dont le détail est disponible ici ;
  • au montant indemnisable auquel s'applique la quotité garantie pour définir les sommes dues par l'Etat au titre de sa garantie, notamment en vue d'envisager l'hypothèse d'une restructuration du prêt intervenue à la suite du non-paiement de sommes dues ou de la mise en place d'une procédure spécifique et des voies de recours exercées par l'établissement prêteur dans ce cas ;
  • à l'activation de la garantie, notamment dans l'hypothèse où le prêt garanti a fait l'objet d'une restructuration ;
  • à la rémunération de la garantie de l'Etat, notamment dans le cas où l'extension de la durée du prêt garanti intervient dans le cadre d'une procédure spécifique ;
  • au montant dérogatoire maximum des prêts couverts par la garantie de l'Etat pour les entreprises dont le code NAF (Nomenclature des activités françaises) est expressément visé par le dispositif, dont la liste est allongée (et le complément disponible ici).

L'intégralité des dispositions aménagées est disponible ici.

  • Outre-mer

Notez enfin que les modalités d'application du PGE en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et dans les îles Wallis et Futuna font également l'objet d'aménagements divers, dont le détail est disponible ici.

Source : Arrêté du 8 juillet 2021 portant modification de l'arrêté du 23 mars 2020 accordant la garantie de l'Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement en application de l'article 6 de la loi n° 2020-289 de finances rectificative pour 2020

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12/07/2021

Transporteurs : une collecte de vos données pour faciliter les déplacements des personnes handicapées

Pour faciliter les déplacements des personnes handicapées ou à mobilité réduite, le gouvernement entend collecter, auprès des transporteurs, les données nécessaires pour atteindre cet objectif. Comment ?


Accessibilité des PMR : la collecte des données des transporteurs

Afin de garantir le droit à la mobilité des personnes handicapées et des personnes à mobilité réduite (PMR), le gouvernement souhaite collecter auprès des transporteurs certaines données pour alimenter les calculateurs d'itinéraires et les GPS piétons, les solutions de consultation cartographique et toutes autres applications de guidage.

Cette collecte de données va se faire selon le profil et le format d'échange NeTEx.

Un arrêté ministériel à venir précisera les modalités techniques de cette collecte de données. A suivre…

Source : Décret n° 2021-856 du 30 juin 2021 relatif aux dispositions liées à la collecte des données « accessibilité » pour les déplacements des personnes handicapées ou à mobilité réduite pris pour l'application des articles L. 1115-6 et L. 1115-7 du code des transports et de l'article L. 111-7-12 du code de la construction et de l'habitation

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12/07/2021

Médiation bancaire et de l'assurance : quelles préconisations pour l'avenir ?

Le Comité consultatif du secteur financier vient de publier son rapport sur la médiation bancaire et de l'assurance. Que faut-il en retenir ?


Vers un renforcement de l'efficacité des médiations

Le Comité consultatif du secteur financier (CCSF) vient de publier son rapport sur les dispositifs de médiation bancaire et assurantielle.

Celui-ci identifie les difficultés de fonctionnement de ces dispositifs et préconise des pistes d'amélioration en vue d'optimiser leur usage.

Parmi les préconisations du CCSF figure l'instauration d'un délai de carence devant obligatoirement être observé avant que le salarié d'une banque ou d'une assurance puisse être nommé au poste de médiateur.

Le CCSF recommande également de définir avec davantage de précisions le champ de compétences des médiateurs sur leurs sites internet respectifs, afin que les consommateurs puissent avoir une idée exacte des domaines dans lesquels ils sont susceptibles, ou non, d'intervenir.

Notez par ailleurs qu'en termes de procédure, les membres du comité se sont entendus sur le délai à partir duquel le médiateur peut être saisi en cas d'absence de réponse de la banque ou de l'assureur à la réclamation formulée par le consommateur : celui-ci est de 2 mois à compter de la première réclamation écrite du client.

Il est également désormais prévu que les professionnels se verront enjoints à transmettre leurs pièces au médiateur saisi de l'affaire dans un délai maximal de 5 semaines et ce, dans le but d'accélérer le traitement des dossiers.

L'ensemble de ces propositions seront mises en œuvre sous l'œil attentif de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) et de la Commission d'évaluation et de contrôle de la médiation de la consommation (CECMC).

Source : Communiqué de presse du Ministère de l'Economie, des finances et de la relance du 2 juillet 2021, n° 1174

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12/07/2021

Coronavirus (COVID-19) : le Médiateur de l'Assurance publie son rapport

Pleinement investi dans la gestion des litiges nés à l'occasion de la crise sanitaire entre assureurs et assurés professionnels, le Médiateur de l'Assurance vient de dresser un bilan des pratiques qu'il a pu observer dans le cadre de ses fonctions. Quelles recommandations formule-t-il pour l'avenir ?


Coronavirus (COVID-19) : informer, éclairer, pacifier

Pour mémoire, les assureurs ont pris divers engagements dans le cadre de la crise sanitaire, notamment celui de mettre en place un recours à la médiation de l'assurance pour tout litige relatif à un contrat d'assurance professionnel.

A la demande du Gouvernement, le Médiateur de l'assurance vient de rendre son rapport sur les litiges traités au cours de la crise sanitaire entre les assureurs et les assurés professionnels.

Il dresse un état des lieux de la situation et constate, notamment, que les contrats d'assurance comprenant une garantie « pertes d'exploitation » ne couvrent pas, en l'état, un évènement aussi exceptionnel que la crise sanitaire que nous traversons.

Les recommandations faites par le médiateur sont nombreuses, et visent notamment :

  • à inciter les assurés à lire attentivement les conditions générales et particulières de leur contrat avant de le souscrire, afin d'avoir une information claire et détaillée des évènements que celui-ci couvre ou non ;
  • à inviter les assureurs :
  • ○ à accroître la lisibilité des documents contractuels, afin de favoriser leur compréhension et à améliorer leur qualité rédactionnelle, en vue d'écarter les clauses d'exclusion jugées trop « floues » ;
  • ○ à rester vigilants sur l'évolution des risques professionnels tout au long du contrat et à mettre en œuvre un traitement adapté aux risques professionnels encourus dans chaque situation ; le médiateur met l'accent sur le besoin de pédagogie et d'empathie exprimés par les assurés, dont la situation financière peut être difficile ;
  • ○ à informer davantage leurs clients de leur possibilité d'avoir recours à la Médiation de l'assurance, afin de trouver une solution amiable aux éventuels litiges qu'ils peuvent être amenés à rencontrer.

Sources :

  • Communiqué de presse du Ministère de l'économie, des finances et de la relance du 8 juillet 2021, n° 1211
  • Rapport du médiateur de l'Assurance, remis le 9 juillet 2021

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12/07/2021

Coronavirus (COVID-19) : nouveaux aménagements pour les épreuves du permis de conduire

La crise sanitaire et ses conséquences obligent à adapter les épreuves requises pour obtenir le permis de conduire. Ces aménagements temporaires viennent de faire l'objet d'une nouvelle prolongation…


Coronavirus (COVID-19) : des aménagements applicables jusqu'au 31 décembre 2021

  • Concernant l'épreuve pratique du permis de conduire des catégories B et B1

Habituellement, lors de l'épreuve pratique du permis de conduire pour une voiture (catégories B et B1), le candidat doit procéder à des vérifications portant notamment sur un élément technique à l'intérieur et à l'extérieur du véhicule. Il répond ensuite à une question en lien avec la sécurité routière. Ces vérifications interviennent à différents moments de l'examen, l'examinateur choisissant le moment et le lieu les mieux adaptés pour questionner le candidat.

En raison de la crise sanitaire liée à la covid-19, cette partie de l'examen pratique est suspendue jusqu'au 31 décembre 2021 inclus (contre le 31 juillet 2021 précédemment).

  • Concernant l'examen du permis de conduire des catégories A1 et A2

En principe, la durée des épreuves du permis de conduire des catégories A1 et A2 est la suivante :

  • épreuve hors circulation : 10 minutes ;
  • épreuve en circulation : 40 minutes.

Par exception, au regard de la crise sanitaire, il est prévu qu'entre le 1er août 2020 et le 31 décembre 2021 inclus (contre le 31 juillet 2021 précédemment), la répartition de la durée des épreuves est la suivante :

  • épreuve hors circulation : 12 minutes ;
  • épreuve en circulation : 36 minutes.

Dans le cadre de l'épreuve hors circulation, diverses manœuvres de maniabilité, qui sont réalisées à allure réduite et à allure plus élevée, sont prévues.

Par exception, jusqu'au 31 décembre 2021 inclus (contre le 31 juillet 2021 précédemment), les manœuvres à allure réduite se réalisent sans passager.

Sources :

  • Arrêté du 6 juillet 2021 modifiant l'arrêté du 19 février 2010 modifié relatif aux modalités de l'épreuve pratique de l'examen du permis de conduire des catégories B et B1
  • Arrêté du 6 juillet 2021 modifiant l'arrêté du 23 avril 2012 modifié fixant les modalités pratiques de l'examen du permis de conduire des catégories A1 et A2

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12/07/2021

Associations : et si vous passiez au numérique ?

Pour favoriser la transition numérique des associations, le dispositif local d'accompagnement (DLA) va élargir son champ d'intervention. Voici les informations à retenir sur le sujet !


Associations : nouveaux enjeux, nouveau soutien

Pour mémoire, le dispositif local d'accompagnement (DLA) est un dispositif public de soutien qui accompagne les associations employeuses, les structures d'insertion par l'activité économique et les autres entreprises d'utilité sociale dans le but de les aider à développer leur activité et à maintenir leur niveau d'emploi.

L'accompagnement qu'il propose est sur-mesure et gratuit, et va bientôt comprendre un volet spécifique pour guider ses bénéficiaires vers une transition numérique réussie.

Parmi ses axes d'action figurent :

  • le recensement et le partage des initiatives territoriales qui existent en matière numérique ;
  • l'élaboration et le suivi d'enquêtes et de guides afin de mieux valoriser les opportunités que le numérique peut offrir, les éventuels points de difficulté susceptibles d'être rencontrés et les solutions pouvant mener à leur résolution ;
  • la réalisation d'un diagnostic adapté à chaque structure et l'octroi de conseils pour lui permettre de relever les nouveaux défis posés par la transition numérique.

Source : Communiqué de presse du Secrétariat d'Etat chargé de l'économie sociale, solidaire et responsable, du 2 juillet 2021, n° 1176

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12/07/2021

Déchetteries : du nouveau pour les centres de tri mécano-biologique

La loi Economie circulaire conditionne l'extension des centres de tri mécano-biologique au respect du principe de généralisation du tri à la source des biodéchets. Mais comment prouver le respect de ce principe ?


Centres de tri mécano-biologique : des extensions sous conditions…

Pour rappel, les usines de Tri-Mécano-Biologique (TMB) sont des installations industrielles de tri des ordures ménagères résiduelles (OMR). Elles fonctionnent grâce au tri mécanique qui fractionne et isole progressivement les déchets.

Pour favoriser le tri à la source des biodéchets, la loi Economie circulaire, publiée en février 2020, prévoit que la création ou l'augmentation de capacité de ces usines ne sera possible que si les collectivités territoriales respectent le principe de généralisation du tri à la source des biodéchets.

Concrètement, elles doivent respecter l'une des 3 conditions suivantes :

  • l'un des 2 objectifs suivants est rempli :
  • ○ au moins 95 % de la population est couverte par un dispositif de tri à la source des déchets alimentaires ou de cuisine ;
  • ○ la quantité annuelle d'ordures ménagères résiduelles produite sur le territoire concerné est inférieure à un seuil qui sera défini par un arrêté ministériel (non encore paru à ce jour) ;
    • la quantité de biodéchets restants dans les ordures ménagères résiduelles, établie après étude de caractérisation, est inférieure à un seuil qui sera fixé par un arrêté ministériel (non encore paru à ce jour) ;
    • la quantité de biodéchets détournée des ordures ménagères résiduelles au moyen du tri à la source, en kg par habitant, représente au moins 50 % de la quantité de biodéchets, en kg par habitant, présents dans les ordures ménagères résiduelles avant la mise en place du tri à la source.

Source : Décret n° 2021-855 du 30 juin 2021 relatif à la justification de la généralisation du tri à la source des biodéchets et aux installations de tri mécano-biologiques

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12/07/2021

Environnement et participation du public : quelle(s) nouveauté(s) ?

Les procédures destinées à assurer l'information et la participation du public aux décisions susceptibles d'avoir une incidence sur l'environnement viennent de faire l'objet d'une réforme. Quelles sont les nouveautés ?


Environnement : la réforme des procédures d'information et de participation du public

Pour mémoire, il existe un droit d'information et de participation du public aux décisions ayant une incidence sur l'environnement, visant :

  • à améliorer la qualité de la décision publique et à contribuer à sa légitimité démocratique ;
  • à assurer la préservation d'un environnement sain pour les générations actuelles et futures ;
  • à sensibiliser et éduquer le public à la protection de l'environnement ;
  • à améliorer et diversifier l'information environnementale.

La participation du public peut notamment se traduire par la mise en place d'une enquête publique environnementale, dont les modalités sont strictement encadrées par la Loi.

Les procédures destinées à assurer l'information et la participation du public à l'élaboration de certaines décisions susceptibles d'avoir une incidence sur l'environnement viennent d'être partiellement réformées.

Les nouveautés notables concernent notamment :

  • la déclaration d'intention qui doit impérativement être publiée par le maître d'ouvrage pour certains projets, plans et programmes, avant toute demande d'autorisation ; le seuil de dépenses prévisionnelles au-delà duquel était exigée cette déclaration d'intention est abaissé de 10 M€ à 5 M€ ;
  • la procédure environnementale, dont le champ d'application est notamment élargi à de nouveaux projets (dont les installations d'élimination des déchets dangereux par incinération, traitement chimique ou mise en décharge) et le contenu de l'étude d'impact modifié ;
  • l'enquête publique environnementale, dont le contenu du dossier est modifié.

L'ensemble de ces dispositions entre en vigueur le 1er août 2021.

Source : Décret n° 2021-837 du 29 juin 2021 portant diverses réformes en matière d'évaluation environnementale et de participation du public dans le domaine de l'environnement

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12/07/2021

Vente de plantes et végétaux : une nouvelle obligation d'information !

Une nouvelle obligation d'information vient d'être mise en place pour les vendeurs de végétaux susceptibles de présenter des risques pour la santé des consommateurs. Pour quoi ? Pour qui ? Comment ?


Vente de plantes et végétaux : quelles sont les informations obligatoires ?

Depuis le 1er juillet 2021, les distributeurs et vendeurs de végétaux susceptibles de présenter un risque pour la santé (allergie, réaction cutanée, intoxication, etc.) doivent délivrer les informations suivantes aux acquéreurs :

  • les risques pour la santé : toxicité en cas d'ingestion, allergie, risque pour les yeux, réaction cutanée, etc. ;
  • les moyens de s'en prémunir : ne pas laisser à la portée des enfants, éviter les contacts avec la peau, éviter de s'exposer au soleil après contact avec le végétal, etc. ;
  • la conduite à tenir : appel du centre antipoison et/ou des services de secours (le 15 ou le 112, ou le 114 pour les personnes sourdes ou malentendantes), consultation d'un médecin, etc.

Ces informations sont obligatoirement délivrées avant l'achat selon les modalités suivantes :

  • pour une vente au détail : les informations doivent figurer sur le document d'accompagnement (étiquettes, pancartes, descriptifs, etc.). Celui-ci doit être placé à proximité immédiate des végétaux concernés ;
  • pour une vente à distance : les informations sont placées sur le même support d'information que celui présentant le végétal et à proximité de son descriptif (page internet décrivant le produit par exemple) ;
  • pour une prestation de service ou un achat public : le prestataire doit donner les informations à son client lors de la présentation du devis.

Notez également que ces informations doivent impérativement être visibles, lisibles et facilement accessibles.

Par ailleurs, une liste des plantes et végétaux susceptibles de présenter des risques pour les consommateurs a également été publiée. Ces derniers sont classés en 4 catégories principales :

  • les espèces toxiques en cas d'ingestion ;
  • les espèces pouvant provoquer des allergies en raison de leur pollen ;
  • les espèces pouvant provoquer des réactions cutanées ;
  • les espèces pouvant entrainer des réactions cutanées anormales en cas de contact avec la peau et d'exposition au soleil.

Enfin, pour faciliter l'accès à ces informations, un site internet gratuit permettant d'effectuer des recherches par nom ou visuel de plante a été mis à disposition des consommateurs et des professionnels : https://plantes-risque.info/

Sources :

  • Actualité du site service-public.fr du 5 juillet 2021
  • Arrêté du 4 septembre 2020 relatif à l'information préalable devant être délivrée aux acquéreurs de végétaux susceptibles de porter atteinte à la santé humaine

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12/07/2021

Déclaration de succession : et si vous avez oublié de déduire une pension d'invalidité ?

Les rentes et indemnités destinées à réparer des dommages corporels liés à un accident ou à une maladie non déduites de l'actif successoral lors du décès de la personne qui les percevait peuvent-elles être déduites au moment du décès de son conjoint ?


Un oubli qui n'est pas réparable au moment du décès du conjoint…

Actuellement, les rentes et indemnités versées ou dues à une personne en réparation de dommages corporels liés à un accident ou à une maladie sont déductibles, au moment de son décès, de l'actif de sa succession (actif successoral).

Dans ce cadre, la question s'est posée de savoir si les pensions non déduites de l'actif successoral lors du décès de la personne qui les percevait peuvent être déduites, en tout ou partie, lors du décès de son conjoint.

Le gouvernement répond à cette interrogation par la négative et rappelle que :

  • si ces rentes, indemnités ou pensions n'ont pas été déduites de l'actif successoral de la personne qui les percevait, les héritiers disposent d'un délai de réclamation leur permettant de réparer cette omission qui expire le 31 décembre de la 2e année qui suit celle du dépôt de la déclaration de succession ;
  • les pensions de réversion versée aux héritiers du pensionnaire invalide ne sont pas déductibles de l'actif de leur propre succession : cela résulte du fait qu'elles ne correspondent pas à l'indemnisation d'un préjudice propre subi par les héritiers mais sont calculées en fonction des droits acquis par le pensionnaire invalide au jour du décès ;
  • les sommes versées aux héritiers, en raison du préjudice moral et économique subi par eux du fait du dommage corporel causé au pensionnaire, sont déductibles de leur propre succession si elles revêtent pour eux un caractère indemnitaire.

Source : Réponse ministérielle Labaronne du 29 juin 2021, Assemblée nationale, n°38449

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09/07/2021

Huissiers de justice : quelle rémunération pour le dépôt des comptes de fonds de tiers ?

Dans le cadre de leurs missions, les huissiers de justice peuvent être amenés à détenir des sommes pour le compte des tiers, dont le dépôt (obligatoire) auprès de la Caisse des dépôts et consignations génère un taux d'intérêt à leur profit. A combien s'élève celui-ci ?


Huissiers de justice : un taux de rémunération en hausse !

Les huissiers de justice peuvent être amenés, dans le cadre de l'exécution des mandats de justice pour lesquels ils sont désignés, à détenir des sommes pour le compte de tiers.

Ces sommes doivent être déposées sur un compte de dépôt unique auprès de la Caisse des dépôts et des consignations.

Les dépôts ainsi enregistrés sont, sous réserve d'exception, rémunérés par un intérêt calculé à un taux annuel unique et forfaitaire, dont le montant vient d'être revu à la hausse : depuis le 1er juillet 2021, il est égal à 0,75 % de la somme (contre 0,3 % précédemment).

Il est versé au profit de l'huissier de justice sur le compte bancaire professionnel de l'office.

Source : Arrêté du 30 juin 2021 fixant le taux de la rémunération des comptes de fonds de tiers des huissiers de justice à la Caisse des dépôts et consignations

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