Actualités

Bandeau général
06/07/2021

Réforme de l'assurance chômage : ce qui change (ou pas) au 1er juillet 2021…

De nouvelles règles de calcul du montant de l'allocation chômage devaient entrer en vigueur le 1er juillet 2021. Mais la crise sanitaire et les difficultés économiques entrainées par cette dernière n'étant pas encore passées, cette mesure vient d'être suspendue…


Assurance chômage : pas de nouvelles règles de calcul avant le 30 septembre 2021… au minimum

Pour rappel, les nouvelles règles de calcul de l'assurance chômage devaient s'appliquer à partir du 1er juillet 2021, le gouvernement souhaitant rendre l'indemnisation chômage des salariés alternant périodes d'emploi et d'inactivité moins favorable.

Toutefois, le juge, à la suite de la demande de syndicats, a suspendu l'application de ces nouvelles règles en raison de la situation économique incertaine des entreprises du fait de la crise sanitaire.

Prenant acte de cette décision, le gouvernement précise que la suspension porte uniquement sur la date d'entrée en vigueur des nouvelles règles de calcul de l'assurance chômage. Les modalités de mise en œuvre de la réforme seront quant à elles précisées ultérieurement.

En attendant, les règles actuelles de calcul continueront à s'appliquer jusqu'au 30 septembre 2021.


Assurance chômage : entrée en vigueur de certaines mesures au 1er juillet 2021

Le gouvernement précise cependant que deux mesures de la réforme de l'assurance chômage sont applicables depuis le 1er juillet 2021. Il s'agit :

  • des règles relatives aux conditions d'éligibilité à l'assurance chômage ;
  • des règles relatives à la dégressivité de l'allocation de retour à l'emploi pour les hauts revenus.
  • Concernant l'éligibilité à l'assurance chômage

Aujourd'hui, la durée d'affiliation nécessaire (c'est-à-dire la période minimale de travail requise) pour l'ouverture ou le rechargement de ses droits à l'assurance chômage est de 4 mois.

Depuis le 1er juillet 2021, cette durée d'affiliation passera à 6 mois, dès lors que :

  • le nombre total de déclarations préalables à l'embauche (DPAE) effectuées pour des contrats de travail de plus d'un mois dépassera le seuil de 2,7M sur une période de 4 mois (consécutifs) ;
  • le nombre total de demandeurs d'emploi de catégorie A (personnes sans emploi tenues d'accomplir des actes positifs de recherche d'emploi et étant à la recherche d'un emploi quel que soit le type de contrat) baissera d'au moins 130.000 au cours des 6 derniers mois.
  • Concernant la dégressivité de l'allocation pour les hauts revenus.

A titre préliminaire, notez que cette mesure concerne les allocations versées aux salariés âgés de moins de 57 ans et qui touchaient auparavant un revenu supérieur à 4 500 € brut par mois.

Depuis le 1er juillet 2021, ces personnes verront leur allocation baissée de 30 % à partir du 8e mois d'indemnisation.

Lorsque la situation économique sera plus certaine, le montant de l'allocation baissera dès le 6e mois. A suivre…

Sources :

  • Décret n° 2021-843 du 29 juin 2021 portant diverses mesures relatives au régime d'assurance chômage
  • Communiqué de presse du Ministère du travail, du 1er juillet 2021 : Assurance chômage : la réforme entre en vigueur ce 1er juillet 2021

Réforme de l'assurance chômage : ce qui change (ou pas) au 1er juillet 2021… © Copyright WebLex - 2021

En savoir plus...
06/07/2021

Bonus-malus assurance chômage : les nouveautés au 1er juillet 2021

La réforme de l'assurance chômage instaurait, à compter du 1er mars 2021, un système de bonus-malus permettant de moduler la contribution patronale d'assurance chômage afin de limiter le recours aux contrats courts. Ce système, suspendu dans un 1er temps, vient finalement d'être rétabli…


Précisions relatives aux secteurs concernés par le bonus-malus

A titre préliminaire, rappelons que dans le cadre de la réforme de l'assurance chômage, le dispositif de modulation du taux de la contribution patronale d'assurance-chômage, appelé « bonus-malus », a finalement été rétabli afin de limiter le recours excessif aux contrats courts.

Néanmoins, ce dispositif est aménagé afin de tenir compte de la crise sanitaire (et de sa précédente annulation par le juge).

Il consiste désormais à moduler le taux de la contribution patronale d'assurance chômage, actuellement fixé à 4,05 %, à la hausse (malus) ou à la baisse (bonus) en fonction du taux de séparation des entreprises concernées.

Pour information, ce taux de séparation correspond au nombre de fins de contrat de travail ou de missions d'intérim donnant lieu à inscription à Pôle emploi (hors démission et autres exceptions), rapporté à l'effectif annuel moyen de l'entreprise.

Le bonus-malus s'appliquera aux entreprises d'au moins 11 salariés relevant des secteurs d'activité dont le taux de séparation moyen est supérieur à 150 %.

Son montant sera calculé en fonction de la comparaison entre le taux de séparation des entreprises concernées et le taux de séparation médian de leur secteur d'activité, dans la limite d'un plancher (3 %) et d'un plafond (5,05 %).

  • Précisions relatives aux secteurs concernés par la modulation

Le gouvernement vient de préciser les secteurs dont le taux de séparation moyen au cours de la période comprise entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2019 est supérieur au seuil de 150 %, donc les secteurs ayant le plus recours aux contrats courts, pour lesquels s'applique le dispositif du bonus-malus.

Il s'agit des secteurs suivants :

  • fabrication de denrées alimentaires, de boissons et de produits à base de tabac ;
  • production et distribution d'eau, assainissement, gestion des déchets et dépollution ;
  • autres activités spécialisées, scientifiques et techniques ;
  • hébergement et restauration ;
  • transport et entreposage ;
  • fabrication de produits en caoutchouc et en plastique ainsi que d'autres produits minéraux non métalliques ;
  • travail du bois, industrie du papier et imprimerie.

Les entreprises de plus de 11 salariés de ces secteurs seront ainsi observées sur une période de 12 mois :

  • si à l'issue de cette période, elles ont recouru aux contrats courts plus souvent que la médiane des entreprises de leur secteur, elles devront s'acquitter d'une contribution supplémentaire au financement de l'assurance chômage (pouvant aller jusqu'à 1 % de leur masse salariale) ;
  • si, au contraire, elles ont davantage recouru à des contrats durables, elles pourront profiter d'un allègement de leur contribution.

Notez que les entreprises les plus touchées par la crise sanitaire (notamment du secteur de l'hôtellerie, cafés et restauration - HCR), qui devaient être soumises à ce dispositif, en sont exclues pour une durée d'un an.

Les entreprises relevant du champ de l'insertion par l'activité économique sont également exclues de ce dispositif, sans limitation dans le temps.

Enfin, le gouvernement met certains instruments à la disposition des entreprises concernées afin de les aider dans la mise en place du bonus-malus :

  • un simulateur, sur le site internet du ministère du travail, afin de permettre aux entreprises d'évaluer leur recours aux contrats courts ;
  • un guide sur les différentes alternatives aux contrats courts ;
  • une « Prestation de conseil en ressources humaines » afin d'aider les entreprises de moins de 250 salariés à faire évoluer, si nécessaire, leur organisation de travail.

Sources :

  • Arrêté du 28 juin 2021 relatif aux secteurs d'activité et aux employeurs entrant dans le champ d'application du bonus-malus
  • Communiqué de presse du Ministère du travail, du 1er juillet 2021 : Assurance chômage : la réforme entre en vigueur ce 1er juillet 2021

Bonus-malus assurance chômage : « ça s'en va et ça revient… » © Copyright WebLex - 2021

En savoir plus...
06/07/2021

Economie circulaire : quid des déchets produits par les activités de recyclage ?

Depuis l'entrée en vigueur de la réglementation anti-gaspillage, les installations de stockage de déchets « non dangereux » sont dans l'obligation de réceptionner les déchets et résidus issus des activités de recyclage. Des précisions viennent d'être apportées à ce sujet. Lesquelles ?


Economie circulaire : stockage des déchets issus des activités de recyclage ?

La règlementation impose désormais aux installations de stockage de déchets « non dangereux » (non explosifs, non inflammables, non toxiques, etc.) et « non inertes » (qui peuvent donc se décomposer ou être brulés, par exemple) de réceptionner les déchets et leurs résidus issus des activités de recyclage.

En pratique, les installations de recyclage produisent, dans le cadre de leur activité, des déchets et résidus qui doivent impérativement être récupérés par les installations de stockage mentionnées ci-dessus, dès lors qu'ils répondent à certains critères de performance.

Dans ce cadre, le gouvernement vient de définir :

  • le mode de calcul des tarifs que doivent pratiquer les installations de stockage dans le cadre du traitement de ces déchets ; notez qu'elles ne peuvent facturer un prix hors taxes supérieur au prix habituellement facturé pour ce type de déchets ;
  • les modalités de justification, par les installations de recyclage, du respect des critères de performance remplis par leurs déchets, qu'elles sont dans l'obligation de fournir ; cette justification se fait par le biais d'une attestation délivrée par une personne accréditée (selon des modalités qui doivent être prochainement définies).

Notez enfin les exploitants d'installations de stockage qui ne respectent pas l'ensemble de ces obligations peuvent être condamnés à des sanctions, parmi lesquelles figure le paiement d'une amende.

Source : Décret n° 2021-838 du 29 juin 2021 relatif à la priorité d'accès aux installations de stockage de déchets non dangereux pour les déchets et résidus de tri issus d'installations de valorisation de déchets performantes

Economie circulaire : quid des déchets produits par les activités de recyclage ? © Copyright WebLex - 2021

En savoir plus...
06/07/2021

Economie circulaire : recyclage des terres excavées et des sédiments

Un protocole de sortie du statut de déchets pour les terres excavées et les sédiments vient d'être mis en place pour favoriser leur réutilisation et leur recyclage dans le cadre de travaux de génie civil et d'aménagements urbains. Quels sont les critères à respecter ?


Terres excavées et sédiments : quelles sont les conditions de sortie du statut de déchets ?

Les terres excavées et les sédiments sont, par nature, considérés comme des déchets. Toutefois, pour favoriser leur recyclage et leur réemploi dans le cadre de l'économie circulaire, un protocole vient d'être mis en place pour les faire sortir de ce statut de déchet.

L'objectif de ces dispositions est de permettre une utilisation des terres excavées et des sédiments pour la réalisation et la réhabilitation d'ouvrages de construction et d'infrastructures (gros œuvre, constructions industrielles, infrastructures de transport, etc.), ainsi que pour les aménagements urbains.

Pour pouvoir faire l'objet de cette procédure, certains critères doivent être respectés. Ainsi, les terres et sédiments doivent appartenir à l'une des catégories suivantes :

  • terres et cailloux, y compris ceux contenant des substances dangereuses ;
  • boues de dragage (extraites au fond d'un plan d'eau), y compris celles contenant des substances dangereuses ;
  • terres et pierres.

De plus, le site recevant les terres et sédiments doit obligatoirement s'assurer :

  • que les ressources en eau et les écosystèmes présents seront préservés ;
  • qu'elles sont compatibles avec l'usage futur du site sur le plan sanitaire ;
  • que la qualité des sols du site receveur sera maintenue.

Notez que des guides fixant des protocoles de caractérisation de ces terres et sédiments seront publiés par le ministère de la transition écologique afin de s'assurer du respect de ces exigences. En l'absence de guide applicable, les déchets ne pourront pas sortir de ce statut.

Par ailleurs, un contrat entre le préparateur (celui qui réalise la sortie du statut de déchets des terres et sédiments) et l'aménageur (celui qui les utilise) doit être conclu. Celui-ci doit comporter certaines mentions obligatoires concernant par exemple :

  • le volume des terres excavées et des sédiments ;
  • la localisation de la zone où a lieu l'excavation et celle du site receveur ;
  • la période d'excavation et la période d'utilisation ;
  • etc.

Enfin, le préparateur des terres et sédiments doit mettre en place un système de gestion de qualité permettant d'assurer le contrôle du respect des critères de sortie du statut de déchets et une traçabilité de ces produits.

Source : Arrêté du 4 juin 2021 fixant les critères de sortie du statut de déchet pour les terres excavées et sédiments ayant fait l'objet d'une préparation en vue d'une utilisation en génie civil ou en aménagement

Economie circulaire : recyclage des terres excavées et des sédiments © Copyright WebLex - 2021

En savoir plus...
06/07/2021

Diffusion d'œuvres à l'échelle européenne : quelles obligations ?

Pour améliorer la disponibilité des œuvres sur l'ensemble du territoire de l'Union européenne et ainsi faciliter leur exploitation tout en assurant une juste rémunération de leurs auteurs, de nouvelles dispositions viennent d'être mises en place. Que faut-il en retenir ?


Droits d'auteur et droits de diffusion dans l'Union européenne

De nouvelles dispositions viennent d'être prises pour clarifier et étoffer les règles applicables en matière de transmission et retransmission en ligne de programmes de télévision et de radio au sein de l'Union européenne.

Les objectifs poursuivis sont les suivants :

  • améliorer la disponibilité des œuvres en Europe ;
  • faciliter l'exploitation des œuvres protégées par les droits d'auteurs ;
  • assurer une juste rémunération des artistes et interprètes.

Parmi ces mesures figurent notamment :

  • la mise en œuvre du « principe du pays d'origine », selon lequel un radiodiffuseur qui souhaite diffuser un programme via un service en ligne doit acheter les droits dans le pays d'origine de ce programme. Notez toutefois que le montant de la redevance destinée à payer les auteurs doit être calculée en fonction de l'audience susceptible d'être générée dans l'ensemble des États membres de l'Union européenne ;
  • l'obligation d'avoir recours à un organisme de gestion collective en matière de gestion des droits d'auteur. A titre d'exemple, on retrouve parmi ces organismes la société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM), la société civile des auteurs multimédia (SCAN), etc.

Enfin, il est également prévu que pour une diffusion de programme via un mécanisme « d'injonction directe », c'est-à-dire lorsqu'il est diffusé par l'intermédiaire d'un distributeur et non transmis directement au public, les radiodiffuseurs et les distributeurs doivent obligatoirement obtenir l'autorisation des titulaires de droit sur l'œuvre pour pouvoir l'exploiter.

Notez qu'en contrepartie de cette autorisation, une rémunération leur sera versée.

Sources :

  • Ordonnance n° 2021-798 du 23 juin 2021 portant transposition de la directive (UE) 2019/789 du Parlement européen et du Conseil du 17 avril 2019 établissant des règles sur l'exercice du droit d'auteur et des droits voisins applicables à certaines transmissions en ligne d'organismes de radiodiffusion et retransmissions de programmes de télévision et de radio, et modifiant la directive 93/83/CEE du Conseil
  • Rapport au Président de la République relatif à l'ordonnance n° 2021-798 du 23 juin 2021 portant transposition de la directive (UE) 2019/789 du Parlement européen et du Conseil du 17 avril 2019 établissant des règles sur l'exercice du droit d'auteur et des droits voisins applicables à certaines transmissions en ligne d'organismes de radiodiffusion et retransmissions de programmes de télévision et de radio, et modifiant la directive 93/83/CEE du Conseil
  • Actualité du site vie-publique.fr du 24 juin 2021

Diffusion d'œuvres à l'échelle européenne : quelles obligations ? © Copyright WebLex - 2021

En savoir plus...
06/07/2021

Professionnels de santé : vive les protocoles de coopération locaux

Les établissements de santé ou les groupements hospitaliers de territoire sont incités à conclure des protocoles locaux de coopération qui doivent être déclarés à l'agence régionale de santé (ARS). Comment ?


Comment déclarer les protocoles de coopération locaux ?

Depuis le 26 juin 2021, les modalités de déclaration des protocoles locaux de coopération, par le directeur de l'établissement de santé ou du groupement hospitalier de territoire, auprès du directeur général de l'agence régionale de santé (ARS) font l'objet de nouvelles précisions.

Cette déclaration se fait au moyen d'une application en ligne dédiée du site Web du ministère de la santé. Le directeur doit déposer sur cette application le protocole et ses annexes ainsi que, pour chaque membre de l'équipe volontaire, les pièces justificatives suivantes :

  • accord d'engagement daté et signé ;
  • copie d'une pièce d'identité ;
  • numéro d'enregistrement au tableau ordinal ou fichier professionnel spécifique et son justificatif ;
  • attestation sur l'honneur de l'acquisition des compétences exigées pour la mise en œuvre du protocole.

La date de déclaration du protocole constitue sa date de mise en œuvre effective.

Le directeur de l'établissement de santé doit transmettre annuellement au directeur général de l'ARS les données relatives aux indicateurs de suivi des protocoles locaux, toujours au moyen d'une application en ligne dédiée du site Web du ministère de la santé.

Ces indicateurs de suivi renseignent au minimum sur :

  • le nombre de patients ayant été pris en charge au titre du protocole ;
  • le taux de reprise par les professionnels de santé délégants, qui correspond au nombre d'actes réalisés par le délégant sur appel du délégué par rapport au nombre d'actes réalisés par le délégué ;
  • la nature et le taux d'événements indésirables s'il y a lieu, qui correspond au nombre d'événements indésirables déclarés par rapport au nombre d'actes réalisés par le délégué ;
  • le taux de satisfaction des professionnels de santé adhérents au protocole, qui correspond au nombre de professionnels ayant répondu « satisfait » ou « très satisfait » par rapport au nombre de professionnels ayant exprimé leur niveau de satisfaction au moyen d'un questionnaire dédié.

Source : Décret n° 2021-804 du 24 juin 2021 relatif aux modalités de déclaration et de suivi des protocoles locaux de coopération des établissements de santé, des groupements hospitaliers de territoire et du service de santé des armées

Professionnels de santé : vive les protocoles de coopération locaux © Copyright WebLex - 2021

En savoir plus...
06/07/2021

Vente de titres et clause de non-concurrence : cherchez le salarié…

Parce qu'il estime que la clause de non-concurrence contenue dans le protocole de vente de ses parts sociales n'est pas valide, un dirigeant décide d'en demander l'annulation. Mais a-t-il bien relu sa copie ?


Clause de non-concurrence : dirigeant ou salarié ?

Un dirigeant conclut, avec une société (que nous appellerons « société acheteuse), un protocole de vente des parts sociales qu'il détient dans une société spécialisée dans le commerce, la location et la réparation de matériel informatique.

Ce protocole contient :

  • une clause de non-concurrence qui interdit au dirigeant de s'intéresser à une activité se rapportant au matériel informatique dans 3 régions de France pour une durée de 7 ans ;
  • une clause prévoyant qu'au jour de réalisation de la vente des parts, le dirigeant sera engagé comme salarié par la société acheteuse en tant que directeur d'agence.

Peu après, les parts sont vendues et le dirigeant est engagé par la société acheteuse qui lui fait signer un contrat de travail comprenant, lui aussi, une clause de non-concurrence.

2 ans plus tard, le dirigeant est licencié par la société acheteuse et libéré de la clause de non-concurrence contenue dans son contrat de travail.

Malgré cela, il décide de réclamer l'annulation de la première clause de non-concurrence contenue dans le protocole de vente de ses parts sociales…

La raison ? Une telle clause, rappelle-t-il, n'est valide qu'à la condition de prévoir une contrepartie financière lorsqu'elle est imposée à un salarié.

Or, il avait bel et bien la qualité de salarié au jour de la signature du protocole, puisque celui-ci prévoyait son embauche prochaine par la société acheteuse.

Faute de prévoir une contrepartie financière, la clause de non-concurrence incluse dans le protocole de vente est donc, selon lui, invalide…

« Faux », rétorquent la société acheteuse puis le juge, qui rappellent que lors de la signature du protocole de vente de ses parts sociales, le dirigeant n'avait pas (encore) la qualité de salarié, puisqu'il ne bénéficiait que d'une simple promesse d'embauche.

Dès lors, la clause de non-concurrence prévue au protocole n'avait pas nécessairement à contenir de contrepartie financière pour le dirigeant.

Et parce qu'elle est limitée dans le temps et dans l'espace, et est tout à fait proportionnée, elle est parfaitement valide…

Source : Arrêt de la Cour de cassation, chambre commerciale, du 23 juin 2021, n° 19-24488

Vente de titres et clause de non-concurrence : cherchez le salarié… © Copyright WebLex - 2021

En savoir plus...
06/07/2021

Vente ambulante sur le littoral : une activité libre ?

Chaque année, de plus en plus de communes prennent des arrêtés visant à interdire ou à réglementer la vente ambulante sur leur littoral. Ces arrêtés sont-ils légaux ?


Vente ambulante sur le littoral : quels sont les pouvoirs du maire ?

En principe, la vente ambulante sur le littoral n'est pas subordonnée à la délivrance d'une autorisation préalable de la mairie.

En outre, une mairie ne peut pas réclamer le versement d'une redevance d'occupation ou d'utilisation du domaine public par les professionnels ambulants en quête de clients, lorsqu'ils se bornent à s'arrêter momentanément pour conclure une vente.

Toutefois, un maire doit assurer le « maintien du bon ordre dans les endroits où il se fait de grands rassemblements d'hommes, tels que les foires, marchés, réjouissances et cérémonies publiques, spectacles, jeux, cafés, églises et autres lieux publics ».

C'est en vertu de ce pouvoir qu'il peut légalement interdire la vente ambulante sur une plage.

Source : Réponse Ministérielle Causse, Assemblée Nationale, du 22 juin 2021, n° 37251

Vente ambulante sur le littoral : une activité libre ? © Copyright WebLex - 2021

En savoir plus...
06/07/2021

Constructions démontables : le point sur les dispenses de formalités d'urbanisme

Les modalités de dispenses de formalités d'urbanisme viennent être aménagées pour certains types de constructions démontables. Voici ce qu'il faut en retenir !


Dispense de formalités d'urbanisme pour certaines constructions démontables : comment ?

En principe, toute construction nécessite l'obtention préalable de l'autorisation d'urbanisme adéquate.

Par exception, il est toutefois prévu que certaines constructions temporaires et démontables sont dispensées de toute formalité en raison de la faible durée de leur maintien en place ou de leur caractère temporaire, dès lors qu'elles sont implantées pour une durée n'excédant pas 3 mois.

Ce délai est désormais porté à 18 mois pour les constructions qui sont exclusivement à usage :

  • de résidence universitaire ;
  • de résidence sociale ;
  • de centre d'hébergement et de réinsertion sociale ;
  • de structure d'hébergement d'urgence.

Ces dispositions sont applicables aux constructions temporaires et démontables dont l'implantation a lieu jusqu'au 31 décembre 2022.

Source : Décret n° 2021-812 du 24 juin 2021 portant adaptation temporaire du régime de dispense de formalités d'urbanisme applicable à certaines constructions démontables

Constructions démontables : le point sur les dispenses de formalités d'urbanisme © Copyright WebLex - 2021

En savoir plus...
06/07/2021

Indice du coût de la construction - Année 2021


Indice du coût de la construction

Année 2021

Indice du coût de la construction (ICC) des immeubles à usage d'habitation (référence 100 au 4ème trimestre 1953).

1/ Année 2021

Période

Indice

Variation sur 1 an

Moyenne des 4 derniers trimestres

4ème trimestre 2021

 1886 

 + 5,07 % 

1853,75

3ème trimestre 2021

 1886 

 + 6,86 % 

1831 

2ème trimestre 2021

1821

 + 3,88 % 

 1800,75 

1er trimestre 2021

1822

+ 2,94 %

1783,75


2/ Historique

Période

Indice

Variation sur 1 an

Moyenne des 4 derniers trimestres

4ème trimestre 2020

1795

+ 1,47 %

1770,75

3ème trimestre 2020

1765

+ 1,09 %

1764,25

2ème trimestre 2020

1753

+ 0,40 %

1759,5

1er trimestre 2020

1770

+ 2,43 %

1757,75

4ème trimestre 2019

1769

+ 3,88 %

1747,25

3ème trimestre 2019

1746

+ 0,75 %

1730,75

2ème trimestre 2019

1746

+ 2,77 %

1727,5

1er trimestre 2019

1728

+ 3,41 %

1715,75

4ème trimestre 2018

1703

+ 2,19 %

1701,5

3ème trimestre 2018

1733

+ 3,77 %

1692,5

2ème trimestre 2018

1699

+ 2,10 %

1676,75

1er trimestre 2018

1671

+ 1,27 %

1668

4ème trimestre 2017

1667

+ 1,34 %

1662,75

3ème trimestre 2017

1670

+ 1,64 %

1657,25

2ème trimestre 2017

1664

+ 2,59 %

1650,50

1er trimestre 2017

1650

+ 2,17 %

1640

4ème trimestre 2016

1645

+ 0,98 %

1631,25

3ème trimestre 2016

1643

+ 2,18%

1627,25

2ème trimestre 2016

1622

+ 0,50 %

1618,50

1er trimestre 2016

1615

- 1,04 %

1616,50

4ème trimestre 2015

1629

+ 0,25 %

1620,75

3ème trimestre 2015

1608

-1,17 %

1619,75

2ème trimestre 2015

1614

- 0,43 %

1624,50

1er trimestre 2015

1632

- 0,97 %

1626,25

4ème trimestre 2014

1625

+ 0,62 %

1630,25

3ème trimestre 2014

1627

+ 0,93 %

1627,75

2ème trimestre 2014

1621

- 0,98 %

1624,00

1er trimestre 2014

1648

+ 0,12 %

1628,00

4ème trimestre 2013

1615

- 1,46 %

1627,50

3ème trimestre 2013

1612

- 2,18 %

1633,50

2ème trimestre 2013

1637

- 1,74 %

1642,50

1er trimestre 2013

1646

+ 1,79 %

1649,75

4ème trimestre 2012

1639

+ 0,06 %

1642,50

3ème trimestre 2012

1648

+ 1,48 %

1642,25

2ème trimestre 2012

1666

+ 4,58 %

1636,25

1er trimestre 2012

1617

+ 4,05 %

1618,00

4ème trimestre 2011

1638

+ 6,85 %

1602,25

3ème trimestre 2011

1624

+ 6,84 %

1576,00

2ème trimestre 2011

1593

+ 5,01 %

1550,00

1er trimestre 2011

1554

+ 3,05 %

1531,00

4ème trimestre 2010

1533

+ 1,73 %

1519,50

3ème trimestre 2010

1520

+ 1,20 %

1513,00

2ème trimestre 2010

1517

+ 1,27 %

1508,50

1er trimestre 2010

1508

+ 0,33 %

1503,75

4ème trimestre 2009

1507

- 1,05 %

1502,50

3ème trimestre 2009

1502

- 5,77 %

1506,50

2ème trimestre 2009

1498

- 4,10 %

1529,50

1er trimestre 2009

1503

+ 0,40 %

1545,50

4ème trimestre 2008

1523

+ 3,32 %

1544,00

3ème trimestre 2008

1594

+ 10,46 %

1531,75

2ème trimestre 2008

1562

+ 8,85 %

1494,00

1er trimestre 2008

1497

+ 8,09 %

1462,25

4ème trimestre 2007

1474

+ 4,84 %

1434,25

3ème trimestre 2007

1443

+ 4,49 %

1417,25

2ème trimestre 2007

1435

+ 5,05 %

1401,75

1er trimestre 2007

1385

+ 1,69 %

1384,50

4ème trimestre 2006

1406

+ 5,56 %

1378,75

3ème trimestre 2006

1381

+ 8,06 %

1360,25

2ème trimestre 2006

1366

+ 7,04 %

1334,50

1er trimestre 2006

1362

+ 7,24 %

1312,00

4ème trimestre 2005

1332

+ 4,96 %

1289,00

3ème trimestre 2005

1278

+ 0,47 %

1273,25

2ème trimestre 2005

1276

+ 0,71 %

1271,75

1er trimestre 2005

1270

+ 3,67 %

1269,50

4ème trimestre 2004

1269

+ 4,53 %

1258,25

3ème trimestre 2004

1272

+ 5,74 %

1244,50

2ème trimestre 2004

1267

+ 5,41 %

1227,25

1er trimestre 2004

1225

+ 3,55 %

1211,00


Source :

En savoir plus...
06/07/2021

Indice des loyers commerciaux - Année 2021


Indice des loyers commerciaux

Année 2021

L'indice trimestriel des loyers commerciaux (ILC) est constitué de la somme pondérée d'indices représentatifs de l'évolution des prix à la consommation, de celle des prix de la construction neuve et de celle du chiffre d'affaires du commerce de détail.

1/ Année 2021

Période

Indice

Variation sur 1 an

4ème trimestre 2021

 118,59 

 + 2,42 % 

3ème trimestre 2021

 119,70 

 + 3,46 % 

2ème trimestre 2021

 118,41 

 + 2,59 % 

1er trimestre 2021

116,73

+ 0,43 %


2/ Historique

Période

Indice

Variation sur 1 an

4ème trimestre 2020

115,79

- 0,32 %

3ème trimestre 2020

115,70

+ 0,09 %

2ème trimestre 2020

115,42

+ 0,18 %

1er trimestre 2020

116,23

+ 1,39 %

4ème trimestre 2019

116,16

+ 1,84 %

3ème trimestre 2019

115,60

+ 1,90 %

2ème trimestre 2019

115,21

+ 2,33 %

1er trimestre 2019

114,64

+ 2,48 %

4ème trimestre 2018

114,06

+ 2,45 %

3ème trimestre 2018

113,45

+ 2,41 %

2ème trimestre 2018

112,59

+ 2,35 %

1er trimestre 2018

111,87

+ 2,20 %

4ème trimestre 2017

111,33

+ 2,22 %

3ème trimestre 2017

110,78

+ 2,04 %

2ème trimestre 2017

110,00

+ 1,48 %

1er trimestre 2017

109,46

+ 0,98 %

4ème trimestre 2016

108,91

+ 0,46 %

3ème trimestre 2016

108,56

+ 0,17 %

2ème trimestre 2016

108,40

+ 0,02 %

1er trimestre 2016

108,40

+ 0,07 %

4ème trimestre 2015

108,41

- 0,06 %

3ème trimestre 2015

108,38

- 0,13 %

2ème trimestre 2015

108,38

- 0,11 %

1er trimestre 2015

108,32

- 0,17 %

4ème trimestre 2014

108,47

+ 0,01 %

3ème trimestre 2014

108,52

+ 0,05 %

2ème trimestre 2014

108,50

+ 0,00 %

1er trimestre 2014

108,50

- 0,03 %

4ème trimestre 2013

108,46

+ 0,11 %

3ème trimestre 2013

108,47

+ 0,28 %

2ème trimestre 2013

108,50

+ 0,79 %

1er trimestre 2013

108,53

+ 1,42 %

4ème trimestre 2012

108,34

+ 1,94 %

3ème trimestre 2012

108,17

+ 2,72 %

2ème trimestre 2012

107,65

+ 3,07 %

1er trimestre 2012

107,01

+ 3,25 %

4ème trimestre 2011

106,28

+ 3,26 %

3ème trimestre 2011

105,31

+ 2,88 %

2ème trimestre 2011

104,44

+ 2,56 %

1er trimestre 2011

103,64

+ 2,25 %

4ème trimestre 2010

102,92

+ 1,83 %

3ème trimestre 2010

102,36

+ 1,14 %

2ème trimestre 2010

101,83

- 0,22 %

1er trimestre 2010

101,36

- 1,33 %

4ème trimestre 2009

101,07

- 1,88 %

3ème trimestre 2009

101,21

- 1,22 %

2ème trimestre 2009

102,05

+ 0,84 %

1er trimestre 2009

102,73

+ 2,73 %


Source :

En savoir plus...
06/07/2021

Indice des loyers des activités tertiaires - Année 2021


Indice des loyers des activités tertiaires

Année 2021

L'indice des loyers des activités tertiaires (ILAT) est constitué de la somme pondérée d'indices représentatifs du niveau des prix à la consommation, de celui des prix de la construction neuve et de celui du produit intérieur brut en valeur.

1/ Année 2021

Période

Indice

Variation sur 1 an

4ème trimestre 2021

 118,97 

+ 4,30 %

3ème trimestre 2021

117,61

 + 2,96 % 

2ème trimestre 2021

 116,46 

 + 1,86 % 

1er trimestre 2021

114,87

- 0,57 %


2/ Historique

Période

Indice

Variation sur 1 an

4ème trimestre 2020

114,06

-1,19 %

3ème trimestre 2020

114,23

- 0,54 %

2ème trimestre 2020

114,33

- 0,12 %

1er trimestre 2020

115,53

+ 1,45 %

4ème trimestre 2019

115,43

+ 1,88 %

3ème trimestre 2019

114,85

+ 1,87 %

2ème trimestre 2019

114,47

+ 2,20 %

1er trimestre 2019

113,88

+ 2,18 %

4ème trimestre 2018

113,30

+ 2,18 %

3ème trimestre 2018

112,74

+ 2,16 %

2ème trimestre 2018

112,01

+ 1,93 %

1er trimestre 2018

111,45

+ 1,86 %

4ème trimestre 2017

110,88

+ 1,78 %

3ème trimestre 2017

110,36

+ 1,54 %

2ème trimestre 2017

109,89

+ 1,37 %

1er trimestre 2017

109,41

+ 1,12 %

4ème trimestre 2016

108,94

+ 0,72 %

3ème trimestre 2016

108,69

+ 0,66 %

2ème trimestre 2016

108,41

+ 0,51 %

1er trimestre 2016

108,20

+ 0,47 %

4ème trimestre 2015

108,16

+ 0,33 %

3ème trimestre 2015

107,98

+ 0,33 %

2ème trimestre 2015

107,86

+ 0,39 %

1er trimestre 2015

107,69

+ 0,29 %

4ème trimestre 2014

107,80

+ 0,50 %

3ème trimestre 2014

107,62

+ 0,43 %

2ème trimestre 2014

107,44

+ 0,24 %

1er trimestre 2014

107,38

+ 0,27 %

4ème trimestre 2013

107,26

+ 0,50 %

3ème trimestre 2013

107,16

+ 0,66 %

2ème trimestre 2013

107,18

+ 1,11 %

1er trimestre 2013

107,09

+ 1,69 %

4ème trimestre 2012

106,73

+ 2,04 %

3ème trimestre 2012

106,46

+ 2,72 %

2ème trimestre 2012

106,00

+ 3,17 %

1er trimestre 2012

105,31

+ 3,29 %

4ème trimestre 2011

104,60

+ 3,25 %

3ème trimestre 2011

103,64

+ 2,78 %

2ème trimestre 2011

102,74

+ 2,32 %

1er trimestre 2011

101,96

+ 1,96 %

4ème trimestre 2010

101,31

+ 1,55 %

3ème trimestre 2010

100,84

+ 0,98 %

2ème trimestre 2010

100,41

- 0,08 %

1er trimestre 2010

100,00

- 0,96 %

4ème trimestre 2009

99,76

- 1,26 %

3ème trimestre 2009

99,86

- 0,73 %

2ème trimestre 2009

100,49

+ 1,07 %

1er trimestre 2009

100,97

+ 2,70 %


Source :

En savoir plus...
 << < 402 403 404 405 406 407 408 409 410 411 412 > >>