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30/09/2021

Accidents du travail : du nouveau pour les employeurs ?

L'assurance maladie met à la disposition des employeurs un service en ligne qui leur permet de suivre leurs démarches lors d'une procédure de reconnaissance d'un accident du travail. Comment y accéder ?


Un nouveau service en ligne pour suivre vos démarches !

L'assurance maladie a lancé le service « questionnaires-risquepro.ameli.fr » qui permet aux employeurs d'effectuer et de suivre leurs démarches en ligne lors d'une procédure de reconnaissance d'un accident du travail.

Notez que ce service permet notamment aux employeurs :

  • de répondre au questionnaire envoyé par la Caisse primaire d'Assurance maladie (CPAM) ;
  • de consulter et télécharger leur dossier ;
  • de joindre l'ensemble des documents utiles à l'instruction du dossier ;
  • d'effectuer des observations.

L'assurance maladie rappelle que ce téléservice possède de nombreux avantages, permettant aux employeurs :

  • de bénéficier de rappels sur les échéances de leur dossier ;
  • d'être informés de toute nouvelle observation sur leur dossier le jour même ;
  • d'obtenir en ligne une aide au remplissage du questionnaire risque professionnel ;
  • de remplir ce questionnaire à leur rythme ;
  • d'économiser le coût des envois vers leur caisse d'assurance maladie ;
  • etc.

Source : Ameli.fr, actualité du 23 septembre 2021, « Questionnaire risques professionnels » : un service en ligne pour effectuer, suivre ses démarches

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30/09/2021

Bars et restaurants : que faire des produits ayant une date de durabilité expirée ?

Les fournisseurs de boissons alcoolisées travaillant avec les bars et restaurants rencontrent des difficultés pour écouler leur stock en raison des fermetures administratives imposées pour lutter contre la crise sanitaire. Qu'en est-il des produits dont la date de durabilité minimale est expirée ?


Ecoulement de stocks et date de durabilité minimale expirée : un problème ?

En raison des différentes mesures administratives mises en place pour lutter contre la crise sanitaire, les fournisseurs des bars, restaurants, brasseries, etc. n'ont pas pu écouler leur stock de boissons alcoolisées.

Or, ces produits disposent d'une date de durabilité minimale (DDM) pour la plupart expirée : les professionnels se demandent donc si leur mise sur le marché reste possible, afin d'écouler les stocks et d'éviter un gaspillage important.

Interrogé sur la question, le gouvernement rappelle que la DDM permet uniquement au consommateur de connaitre la date jusqu'à laquelle les produits conservent leurs qualités organoleptiques (intensité du goût, couleur du produit, etc.).

Elle se différencie donc de la date limite de consommation (DLC) au-delà de laquelle le produit est périmé et donc dangereux pour la santé des consommateurs.

Ainsi, si la vente d'un produit ayant une DLC expirée est strictement interdite, il semble qu'elle reste envisageable lorsque le dépassement concerne la DDM, dès lors que celui-ci reste raisonnable et que l'altération des qualités organoleptiques du produit ne soit pas de nature à tromper le consommateur.

Enfin, le gouvernement précise qu'une règlementation est en cours d'élaboration pour imposer aux producteurs d'inscrire, à côté de la DDM, une mention indiquant explicitement aux consommateurs que les produits restent consommables après expiration de cette date.

Source : Réponse ministérielle Bourrat du 23 septembre 2021, Sénat, n°23111

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30/09/2021

Nouveau DPE : une application suspendue ?

Depuis le 1er juillet 2021, le diagnostic de performance énergétique (DPE) est établi selon une nouvelle méthodologie. Or, celle-ci pose des difficultés pour les logements construits avant 1975. De quoi justifier la suspension du nouveau DPE ? Il semble que oui…


Nouveau DPE : pas pour les logements construits avant 1975

Suite à des remontées de terrain, des résultats anormaux ont été détectés sur les étiquettes du nouveau DPE, en vigueur depuis le 1er juillet 2021, pour les logements construits avant 1975.

Dans l'attente des résultats des investigations menées pour identifier précisément l'origine de ces anomalies, le gouvernement suspend l'édition de nouveaux DPE pour les logements datant d'avant 1975, hormis dans les cas rendus nécessaires par des transactions urgentes.

Source : Communiqué de presse du ministère de l'écologie du 24 septembre 2021

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29/09/2021

Panneaux publicitaires des artisans : c'est la fin ?

De plus en plus de panneaux publicitaires sont posés par des artisans sur des propriétés privées… et pas toujours de manière licite. Faut-il accorder plus de pouvoir aux maires pour lutter contre ce phénomène ?


Un rappel (utile) de la réglementation applicable

Pour rappel, la publicité est admise en agglomération sous réserve de satisfaire aux différentes prescriptions réglementaires, notamment en termes d'emplacement ou de surface.

Dans ce cadre, elle peut être installée sur une propriété privée appartenant à un particulier, avec l'autorisation écrite de ce dernier.

Notez que les maires (ou les intercommunalités) peuvent déjà aller au-delà des prescriptions réglementaires, en matière d'emplacement, de densité, de surface, de hauteur, etc., en élaborant un règlement local de publicité (RLP).

Néanmoins, le gouvernement rappelle que les RLP sont assujettis à certaines limites. Ils ne peuvent pas instituer de mesures d'interdiction générale et absolue de la publicité, au nom du principe de la liberté d'expression.

Ils ne peuvent pas non plus interdire la publicité faite au profit de certaines entreprises ou activités et donc, interdire la publicité faite par les artisans.

Le gouvernement rappelle aussi que la publicité sur les clôtures (grilles, clôtures ajourées, etc.) qui ne sont pas aveugles est interdite.

Enfin, il termine en rappelant que les compétences en matière de police de la publicité sont actuellement partagées entre le préfet de département et le maire : plus précisément, elles relèvent du préfet, sauf lorsque la commune est couverte par un RLP.

Toutefois, à partir du 1er janvier 2024, elles seront confiées seulement au maire, que la commune soit couverte ou non par un RLP.

Source : Réponse ministérielle Brindeau, Assemblée Nationale, du 21 septembre 2021, n° 38564

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29/09/2021

Agriculture biologique : un registre à tenir

Les professionnels de l'agriculture biologique doivent tenir un registre relatif aux règles qu'ils doivent respecter, dont le contenu va être prochainement modifié. A partir de quand ?


Agriculture biologique : du nouveau au 1er janvier 2022

Les professionnels de l'agriculture biologique doivent tenir un registre concernant certaines règles spécifiques de production auxquelles ils sont tenus. Ce registre est aussi utile à des fins de traçabilité, de contrôle interne de la qualité et d'évaluation du respect des règles de production biologique.

A partir du 1er janvier 2022, les obligations de tenue de ce registre seront modifiées et mises à jour, pour différents types d'agriculteurs (élevage, aquaculture, viticulture, etc.). Vous pouvez les retrouver ici.

Source : Règlement délégué (UE) 2021/1691 de la Commission du 12 juillet 2021 modifiant l'annexe II du règlement (UE) 2018/848 du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne les exigences en matière de tenue de registres pour les opérateurs de la production biologique

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29/09/2021

Rapport Rebsamen : des mesures pour relancer la construction immobilière

En France, le constat est sans appel : il n'y a pas assez de construction de logements neufs. Quelles sont les solutions pour relancer ce secteur ? C'est à cette question qu'à tenter de répondre le « Rapport Rebsamen » qui vient d'être publié…


Relance de la construction : des propositions à retenir

Le gouvernement a créé une commission spéciale pour tenter de relancer le secteur de la construction immobilière.

Cette commission a rendu son rapport (dit « rapport Rebsamen ») qui comporte les propositions suivantes :

  • déployer un discours politique offensif afin de réhabiliter l'acte de construire ;
  • instaurer, en lieu et place de l'aide à la relance de la construction durable (ARCD), un contrat local entre l'Etat, l'intercommunalité et les communes dans les zones les plus tendues ; ce contrat fixerait des objectifs en fonction des besoins en logement dont l'atteinte déclencherait le versement d'une aide de l'Etat ;
  • prévoir la compensation intégrale par l'Etat du coût, pour les communes, des exonérations de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) applicables au logement social, pour les logements autorisés durant le mandat municipal actuel et pour les 5 à 10 premières années de service ;
  • pour les logements locatifs intermédiaires construits et mis en location dans le cadre du dispositif réservé aux investisseurs institutionnels, remplacer l'exonération de TFPB à la charge des collectivités par un crédit d'impôt sur les sociétés à la charge de l'Etat ;
  • donner aux communes la possibilité de supprimer l'intégralité de l'exonération de TFPB sur les deux premières années suivant la mise en service des logements neufs ;
  • modifier la loi pour remplacer les listes régionales actuelles de propriétés cessibles pour la réalisation de logements par l'obligation de diffuser par la voie numérique un inventaire permanent des propriétés dont la cession est décidée ou simplement à l'étude ;
  • mettre en place une politique du foncier public et de l'évolution des prix du foncier concertée entre l'Etat et les collectivités territoriales, via les contrats locaux portant sur la production de logements ;
  • assortir la pérennisation du fonds friches d'objectifs et de moyens ambitieux ;
  • renforcer les moyens d'actions des établissements publics fonciers (EPF) et des établissements publics d'aménagement (EPA) en examinant, pour chaque établissement, l'adéquation entre ses ressources et les enjeux propres à son périmètre d'intervention ;
  • prévoir que les constructions temporaires nécessaires pour réaliser une opération de logement ou d'hébergement qui n'entrainera pas une durée d'utilisation supérieure à 5 ans (ou éventuellement 3 ans prolongeable 2 ans) sont dispensées de formalités au titre de l'urbanisme ;
  • engager une réflexion nouvelle sur la suppression des incitations fiscales à la rétention foncière.

Source : Communiqué de presse du ministère de l'écologie du 23 septembre 2021

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29/09/2021

Propriété intellectuelle : suivez-le guide !

Pour accompagner les dirigeants d'entreprise dans la mise en place de leur stratégie en matière de propriété intellectuelle, l'Institut national de la propriété industrielle (INPI) a publié un guide. Que contient-il ?


Comment élaborer une bonne stratégie en matière de propriété intellectuelle ?

Pour accompagner les dirigeants et décideurs d'entreprise, l'Institut national de la propriété industrielle (INPI) a établi un guide du management, dont la mise à jour vient d'être publiée.

Ce guide a pour objet de les aider à mettre en place une stratégie en matière de propriété intellectuelle (PI), en leur fournissant diverses méthodologies et bonnes pratiques.

Ainsi, les thèmes abordés permettent d'éclairer les dirigeants sur la façon :

  • de consolider leurs avantages concurrentiels grâce à la PI ;
  • d'analyser leur environnement PI et d'améliorer leur positionnement ;
  • d'élaborer leur stratégie en matière de PI ;
  • d'établir une feuille de route ;
  • de manager la PI au quotidien et au cours de la vie de leur entreprise.

En outre, cette nouvelle version intègre, notamment, les évolutions récentes de la matière ainsi que les questions de fiscalité propre au domaine de la propriété intellectuelle.

Vous pouvez télécharger le guide ici.

Source : Actualité du site de l'INPI du 20 septembre 2021

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29/09/2021

Coronavirus (COVID-19) : le fonds de transition est lancé !

Pour soutenir certaines entreprises de taille intermédiaire et grandes entreprises touchées par la crise sanitaire, le Gouvernement vient d'annoncer le lancement d'un fonds de transition. A quels dispositifs de soutien celui-ci donne-t-il accès ?


Coronavirus (COVID-19) et fonds de transition : pour qui ? Comment ?

Le fonds de transition récemment lancé par le Gouvernement a vocation à soutenir les entreprises de taille intermédiaire et les grandes entreprises des secteurs les plus touchés par la crise sanitaire (évènementiel, commerce, tourisme, hôtellerie-café-restauration, distribution, transport, etc.), dont les besoins de financement demeurent, malgré les différents dispositifs d'aide mis en place par l'Etat.

Pour mémoire, on parle :

  • d'entreprises de taille intermédiaire pour celles dont :
  • ○ l'effectif est compris entre 250 et 4 999 salariés ;
  • ○ et dont le chiffre d'affaires (CA) n'excède pas 1,5 Md € ou dont le total de bilan n'excède pas 2 Mds € ;
  • de grandes entreprises pour celles dont l'effectif salarié, le chiffre d'affaires ou le total de bilan excèdent les seuils mentionnés plus haut.

Les dispositifs de soutien mis en place dans le cadre du fonds de transition prennent la forme de prêts et d'instruments de quasi-fonds propres, en vue de renforcer et de consolider la trésorerie des entreprises qui y sont éligibles.

Les demandes d'aide doivent être effectuées par voie dématérialisée et envoyées à l'adresse suivante : fonds.transition@dgtresor.gouv.fr.

Source : Communiqué de presse du Ministère de l'économie du 27 septembre 2021, n° 1442

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29/09/2021

Navigation : des recommandations pour limiter les accidents

Le Bureau d'enquêtes sur les événements de mer (BEAmer) a publié un rapport d'activité sur les accidents et incidents maritimes en 2020. Ce rapport comporte 16 recommandations pour diminuer ces accidents et incidents. Lesquelles ?


Diminuer les incidents en mer : 16 recommandations à connaître

Le Bureau d'enquêtes sur les événements de mer (BEAmer) a publié les recommandations suivantes pour limiter les incidents en mer :

  • s'assurer, avant de mettre un navire en catalogue, qu'il est autorisé à transporter des passagers payants ;
  • organiser une campagne de contrôle vérifiant le statut administratif des navires de plaisance embarquant des passagers payants ;
  • étudier la possibilité de mettre en place des contrôles croisés qui vérifient la cohérence du dossier navire/marin/activité ;
  • s'assurer que le patron a une bonne visibilité sur la zone de travail depuis le poste de commande des engins de levage ou de traction, si besoin grâce à une caméra ;
  • faire figurer sur le contrat de travail ou le règlement intérieur de l'entreprise, l'interdiction de consommer des substances psychoactives lors de l'embarquement à bord du navire ; un tel document, accepté par chacune des parties, rappellerait les risques encourus et les règles à appliquer strictement dans cet environnement à risque ;
  • définir un mode opératoire permettant de s'assurer que les membres d'équipage présents sur le pont de travail ne sont pas exposés à un risque d'écrasement lors de l'action de levée de la table par la caliorne ;
  • formaliser un briefing avec l'ensemble des patrons de canots avant le départ vers la zone de pêche ;
  • fournir un équipement de protection individuelle à flottabilité intégrée adapté au travail des trieurs ;
  • étudier la pertinence de réglementer les embarcations n'entrant pas dans le champ de la réglementation à bord des grands navires de pêche ;
  • ajouter au référentiel du permis plaisance un module sur les risques d'avarie pouvant survenir à bord des navires anciens ;
  • remplacer, autant que les contraintes opérationnelles le permettent, les vitrages qui ne sont pas en verre trempé par des vitrages feuilletés et trempés à bord des canots tous temps ;
  • inciter les exploitants à définir les limites d'emploi des navires de sauvetage, notamment lorsqu'ils sont exposés aux risques inhérents aux interventions par conditions météorologiques particulièrement difficiles ;
  • faire évoluer la réglementation pour prendre en compte les constatations faites dans le rapport du BEAmer concernant l'épaisseur et la nature des vitrages des navires de sauvetage ;
  • effectuer une campagne de communication aux équipages de la compagnie sur les dangers qu'entraînent une fatigue excessive à bord, sur la manière de la reconnaitre sur les autres membres de l'équipage et sur les temps minimums de repos obligatoires à prendre ;
  • vérifier que la familiarisation aux équipements d'aide à la navigation est effective pour les officiers responsables du quart en passerelle sur tous les navires de la compagnie et qu'elle est effectuée par des personnes compétentes ;
  • s'assurer que les commandants de la compagnie respectent, pour les membres d'équipage, l'affectation prévue dans le contrat d'engagement maritime de chacun.

Source :

  • Communiqué de presse du ministère de la Mer du 20 septembre 2021
  • http://www.bea-mer.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/beamer-fr_rapport-activite_2020.pdf

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29/09/2021

Coronavirus (COVID-19) et établissements médico-sociaux : le point sur l'obligation vaccinale en septembre 2021

Depuis le 9 août 2021, l'ensemble du personnel des établissements de soins et des établissements médico-sociaux doit être vacciné, sauf contre-indication médicale ou présentation d'un certificat de rétablissement. Des précisions viennent d'être apportées quant à la mise en œuvre de cette obligation vaccinale. Que faut-il en retenir ?


Coronavirus (COVID-19) : des précisions concernant l'obligation vaccinale dans le secteur sanitaire et médico-social

Pour pouvoir exercer leur activité, l'ensemble des personnels des établissements de soins et des établissements médico-sociaux doit normalement être vacciné contre la Covid-19, sauf contre-indication médicale ou présentation d'un certificat de rétablissement.

Toutefois, jusqu'au 15 octobre 2021 inclus, les salariés ayant reçu une première dose de vaccin peuvent continuer à exercer, à condition de présenter le résultat d'un test négatif.

A compter du 16 octobre 2021, en revanche, ils devront impérativement présenter le justificatif du schéma vaccinal complet.

Des précisions quant à la mise en œuvre de cette obligation vaccinale viennent d'être apportées, notamment concernant :

  • la mise en place d'autorisations spéciales d'absences (AVA) afin de faciliter la vaccination du personnel sur les heures de travail : les périodes d'absence seront alors considérées comme des périodes de travail effectif ;
  • les personnels concernés par l'obligation vaccinale : l'ensemble des personnes des établissements et structures mentionnées ici est concerné, y compris les intérimaires et les prestataires ;
  • les modalités de contrôle de l'obligation vaccinale : le contrôle doit être effectué soit par l'employeur pour les personnels salariés, soit par l'agence régionale de santé (ARS) pour les professionnels libéraux ;
  • les sanctions liées à la méconnaissance de l'obligation de contrôle, ainsi que celles relatives à la conservation et à la destruction des résultats de vérification par l'employeur et l'ARS ;
  • les procédures applicables aux personnes ayant des contre-indications à la vaccination ;
  • la situation des personnels vulnérables à la Covid-19 : une distinction est faite entre les personnes sévèrement immunodéprimées et non-sévèrement immunodéprimées ;
  • etc.

Source : Instruction n° DGOS/RH3/DGCS/Cellule de crise/2021/193 du 9 septembre 2021 relative à la mise en œuvre de l'obligation vaccinale dans les établissements de santé, sociaux et médico-sociaux (Bulletin officiel de la santé, protection sociale et solidarité, du 15 septembre 2021, p°387)

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28/09/2021

Modifier la rémunération d'un salarié : par accord collectif ?

Une entreprise modifie la structure de la rémunération de l'un de ses salariés par accord collectif d'entreprise. Ce que ce dernier conteste : la rémunération représentant un élément essentiel du contrat de travail, l'employeur doit obtenir l'accord des salariés avant de procéder à tout changement. A tort ou à raison ?


Pas de modification de la rémunération d'un salarié sans son accord !

Un employeur conclut un accord collectif d'entreprise qui a pour effet de modifier la structure de la rémunération de l'un de ses salariés. Ce que ce dernier conteste : parce que la rémunération représente un élément primordial de son contrat de travail, l'employeur doit obtenir son accord avant de procéder à de tels changements…

Sauf que le contrat de travail du salarié ne fait pas mention de sa rémunération, rétorque l'employeur. Par conséquent, cette dernière peut très bien être modifiée par accord collectif d'entreprise.

Sauf qu'ici, le contrat de travail fixait effectivement le mode de rémunération du salarié, constate le juge. Et parce qu'un simple accord collectif ne permet pas à un employeur de modifier la structure de la rémunération d'un salarié sans recueillir son accord exprès, le juge donne ici raison au salarié.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 15 septembre 2021, n° 19-15.732

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28/09/2021

Etiquetage Nutri-score : quid des productions artisanales ?

Récemment interrogé sur la question de la pertinence de l'apposition de l'étiquetage Nutri-score sur les produits locaux et artisanaux, le Gouvernement a rappelé le cadre de ce dispositif et ses modalités d'application. Revue de détails…


Etiquetage Nutri-score : pénalisant pour les productions artisanales et locales ?

Pour mémoire, l'indice « Nutri-score » a vocation à indiquer de manière claire et lisible aux consommateurs la valeur nutritionnelle des produits alimentaires qu'ils achètent.

Cet étiquetage n'est toutefois pas obligatoire et repose sur la base du volontariat des professionnels producteurs et distributeurs.

Récemment, le Gouvernement a été interrogé sur la question de l'application de cet étiquetage aux produits artisanaux, dont la notation parfois basse (notamment en raison de leur teneur en calories) peut entraver la commercialisation et la promotion.

Après avoir rappelé l'absence d'obligation d'apposition de cet indice, le Gouvernement s'est voulu rassurant. D'abord, il rappelle que certains produits artisanaux (à l'instar des fromages) font d'ores et déjà l'objet d'une adaptation dans le calcul du Nutri-score afin que soit prise en compte leur teneur élevée en calcium.

D'autre part, si certains produits locaux relèvent effectivement d'un indice Nutri-score assez bas, par exemple en raison des quantités non négligeables de graisses saturées, ils peuvent toutefois être consommés sans risque dans le cadre d'une alimentation équilibrée.

Cette information nuancée, diffusée dans le cadre de la campagne de communication de santé publique France, permet ainsi aux consommateurs de ne pas chercher à exclure ces produits de leur alimentation, mais plutôt d'ajuster leur fréquence de consommation.

Par ailleurs, toute évolution de la notation Nutri-score est soumise à validation d'un comité scientifique indépendant, constitué sur l'initiative de 7 pays dont la France, dont la mission est d'évaluer la pertinence scientifique des propositions d'évolution du mode de calcul Nutri-score.

Pour finir, le Gouvernement rappelle qu'il souhaite que la France s'engage enfin à porter des propositions dans un cadre européen afin que l'algorithme du Nutri-score et les critères utilisés tiennent compte des spécificités des produits artisanaux.

Source : Réponse ministérielle Kervan, Assemblée nationale, du 21 septembre 2021, n° 39219

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