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05/07/2021

Transfert volontaire de contrat de travail : une prime pour tous ?

Des salariés d'une entreprise multisite constatent que, contrairement à eux, des salariés d'un site différent touchent une prime de 13e mois. Ils demandent donc à leur employeur à bénéficier de cette même prime... Ce que ce dernier refuse…


Transfert volontaire de contrat de travail : « un pour tous et tous pour un ? »

Des salariés d'une entreprise de nettoyage demandent à leur employeur le paiement d'une prime de 13e mois, en application du principe d'égalité de traitement.

Ils ont en effet constaté que les salariés travaillant sur un site différent du leur touchaient, contrairement à eux, une telle prime.

Mais leur employeur refuse : pour lui, la différence de traitement entre les salariés des différents sites résulte du fait qu'il vient de reprendre les contrats de travail des salariés touchant la prime de 13e mois, dans le cadre d'un transfert volontaire de contrat de travail.

Pour rappel, les transferts de contrats de travail peuvent avoir une origine légale (notamment en cas de cession ou de vente d'entreprise), conventionnelle (par exemple en cas de succession de marchés) ou volontaire dans le cadre d'un accord entre deux entreprises.

Ici, parce que l'employeur ne fait que maintenir la prime que les salariés repris percevaient chez leur ancien employeur, il estime ne pas être obligé de verser cette prime à l'ensemble de ses salariés…

Et parce que le transfert des contrats de travail est bien volontaire, le juge considère que l'employeur est bel et bien obligé de maintenir la prime de 13e mois dont les salariés repris bénéficiaient chez leur ancien employeur… sans toutefois être obligé d'en faire bénéficier l'ensemble de ses salariés.

La demande des salariés est donc rejetée.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale du 23 juin 2021, n° 18-24810

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05/07/2021

Coronavirus (COVID-19) : vers l'épilogue des reports d'échéances sociales ?

Depuis le mois de mars 2020, des reports d'échéances sociales sont régulièrement autorisés. Depuis quelques mois, ils sont réservés aux entreprises les plus durement touchées par la crise sanitaire. Et pour les mois de juillet et août 2021 ?


Coronavirus (COVID-19) et Urssaf : focus sur les reports (ou non) d'échéances sociales de juillet et août 2021

  • Pour le mois de juillet 2021

Les employeurs qui connaissent une fermeture ou une restriction directe ou indirecte de leur activité du fait des mesures décidées par les pouvoirs publics ont toujours la possibilité de reporter tout ou partie des cotisations patronales et salariales, à l'échéance du 5 ou du 15 juillet 2021, y compris pour les cotisations de retraite complémentaire.

Les modalités de report sont inchangées : ils doivent remplir en ligne un formulaire de demande préalable. L'absence de réponse de l'Urssaf sous 48h vaut acceptation de la demande.

Aucune pénalité ou majoration de retard ne sera appliquée.

Notez toutefois que les déclarations sociales nominatives (DSN) doivent être transmises dans les délais requis.

Enfin, les cotisations qui ne seront pas réglées seront reportées automatiquement. Les employeurs concernés seront contactés ultérieurement par l'Urssaf afin de leur proposer un plan d'apurement de leurs dettes.

  • Pour le mois d'août 2021

L'Urssaf fait évoluer les modalités de report pour les échéances sociales du mois d'août 2021 en raison de la reprise de l'activité économique.

Les entreprises devront donc s'acquitter, en principe, de l'ensemble de leurs cotisations sociales à échéance du 5 ou du 16 août 2021.

Notez toutefois que si les restrictions liées à l'épidémie ne sont pas endiguées d'ici là, le report de cotisations restera possible pour ces dates, via le formulaire de demande.

Le cas échéant, ce report d'échéances concernera uniquement les cotisations patronales : les cotisations salariales devront, quant à elles, être versées à bonne échéance.

Source : Urssaf.fr, Actualité du 02 juillet 2021 : Mesures exceptionnelles pour accompagner les entreprises : le point sur vos prochaines échéances

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05/07/2021

Coronavirus (COVID-19) : du nouveau concernant l'aide au paiement des cotisations sociales

Les employeurs les plus touchés par la 2e vague de l'épidémie de Covid-19 peuvent bénéficier, sous conditions, d'une exonération et d'une aide au paiement des cotisations sociales. Ce dispositif d'aide au paiement vient d'être reconduit pour les mois d'été 2021. Explications…


Coronavirus (COVID-19) et cotisations sociales : une aide reconduite

Pour rappel, certains employeurs peuvent bénéficier, sous conditions, d'une exonération totale des cotisations et contributions patronales.

Parallèlement à cette exonération, le gouvernement a mis en place un dispositif d'aide au paiement des cotisations et contributions sociales restant dues.

Cette aide au paiement est imputable sur l'ensemble des sommes dues aux organismes de recouvrement (URSSAF, CGSS, MSA et Pôle emploi), au titre des années 2020 et 2021, après application du dispositif spécifique d'exonération et de toute autre exonération totale ou partielle applicable.

L'aide au paiement des cotisations et contributions sociales est reconduite pour les mois de juin, juillet et août 2021 uniquement pour les entreprises des secteurs S1 et S1 bis de moins de 250 salariés, à condition qu'elles aient été éligibles à l'exonération de cotisations et à l'aide au paiement pour les mois de mars, avril et mai 2021.

Le montant de cette aide s'élèvera à 15 % du montant des rémunérations brutes des salariés qui composent la masse salariale brute de l'entreprise, sans condition liée à la perte de CA. En revanche, il sera fixé à 20 % du montant de la masse salariale pour les entreprises :

  • considérées comme fermées administrativement en début de mois ;
  • ou restant soumises à des mesures de jauges inférieures à 50 % de l'effectif habituel.

Cela concerne notamment pour le mois de juin 2021, les entreprises de restauration, les salles de sport, les cinémas, les salles de spectacles et théâtres et les boites de nuit.

Source : Communiqué de presse du Ministère de l'Economie, des Finances et de la Relance, du 2 juillet 2021

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05/07/2021

Exonérations de taxe foncière et de CFE : un délai supplémentaire ?

Dans le contexte économique actuel, le gouvernement envisage-t-il d'autoriser les communes ou les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à délibérer après le 1er octobre 2021 pour la mise en place d'exonérations de taxe foncière et de cotisation foncière des entreprises dans certaines zones du territoire ?


Exonérations de taxe foncière et de CFE : pas de délai supplémentaire !

Pour les impositions établies au titre des années 2020 à 2023, les communes ou les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre peuvent, toutes conditions par ailleurs remplies, exonérer de cotisation foncière des entreprises (CFE) et de taxe foncière sur les propriétés bâties les entreprises qui exercent :

  • une activité commerciale dans une zone de revitalisation des commerces en milieu rural (ZoRCoMiR) ;
  • une activité commerciale ou artisanale dans une zone de revitalisation des centres-villes (ZRCV).

Pour mettre en place ces dispositifs d'exonération, elles doivent délibérer en ce sens avant le 1er octobre d'une année donnée pour une application à partir du 1er janvier de l'année suivante.

Interrogé sur la possibilité de repousser cette date butoir du 1er octobre pour les délibérations qui doivent être adoptées en 2021, le gouvernement répond par la négative.

Source : Réponse ministérielle Louwagie du 22 juin 2021, Assemblée nationale, n°32565

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05/07/2021

Travailleurs indépendants : du nouveau concernant la procédure de médiation de l'Urssaf

La procédure de médiation de l'Urssaf est ouverte aux travailleurs indépendants pour leurs réclamations qui concernent le montant de leurs cotisations. Des précisions viennent d'être apportées à ce sujet… Que faut-il en retenir ?


Travailleurs indépendants : précisions sur la procédure de médiation

La loi pour un Etat au service d'une société de confiance (ESSOC) a généralisé la médiation au sein de l'Urssaf.

Ainsi, lorsque des employeurs rencontrent des problèmes au moment du paiement de leurs cotisations et qu'ils ont effectué des démarches auprès de leur Urssaf afin de trouver une solution, sans succès, ils peuvent recourir au service d'un médiateur.

La saisine d'un médiateur, via un service spécifique du site internet de l'Urssaf, n'est possible que s'il n'y a pas de recours contentieux en cours.

Certains travailleurs indépendants peuvent également bénéficier de cette médiation pour toute réclamation au titre du montant de leurs cotisations, à condition :

  • de ne pas avoir opté pour le régime micro-social ;
  • de ne pas relever du régime des professions libérales ;
  • d'avoir opté, pour la détermination des bénéfices imposables, selon les règles applicables :
  • ○ à la détermination de son résultat net dans le cadre des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) ;
  • ○ et au régime des créances acquises et dépenses engagées dans le cadre des bénéfices non-commerciaux (BNC)

Ces travailleurs peuvent procéder, dans le cadre de la médiation, au calcul de leurs cotisations et contributions sociales via un téléservice proposé par l'Urssaf dont les modalités de mises en œuvre viennent d'être précisées.

Ainsi, depuis le 1er juillet 2021, ce téléservice offre à ces travailleurs indépendants la possibilité de connaitre, à partir des informations transmises à l'Urssaf :

  • le montant des cotisations et contributions totales dues ;
  • les taux appliqués à leur revenu d'activité ;
  • le montant net de leur revenu, déduction faite du montant des cotisations et contributions.

Notez que les avocats et les professionnels libéraux peuvent aussi demander, respectivement à la Caisse nationale des barreaux français (CNBF) et à la Caisse nationale d'assurance vieillesse des professions libérales (CNAVPL), les modalités de calcul de leurs cotisations sociales dues au titre des assurances vieillesse et invalidité-décès.

Toujours à l'occasion du processus de la médiation, les travailleurs indépendants ont la possibilité de demander à l'Urssaf dont ils relèvent la transmission de certaines informations relatives au calcul de leurs cotisations sociales.

L'Urssaf dispose ensuite d'un délai de 2 mois, à compter de la demande, pour leur transmettre, via le téléservice :

  • le cas échéant, un rappel des règles applicables en matière de base minimale de calcul des cotisations sociales ou de calcul d'exonération ;
  • l'ensemble des informations portants sur le montant des cotisations sociales appelées pour chaque cotisation ; l'Urssaf devra préciser le montant de la base de calcul, le taux appliqué, ainsi que le montant total de cotisations dues ;
  • un décompte, pour chaque année civile non prescrite pour laquelle un revenu a été déclaré, des cotisations dues au titre de ces exercices (les versements réalisés devront être précisés) ainsi que leur affectation aux créances de cotisations et contributions sociales, et le cas échant, des majorations et pénalités ;
  • un décompte, le cas échéant, du montant des cotisations restant dues, ou au contraire trop versées, en précisant les périodes correspondantes.

Notez que dans la situation où cette réclamation a été formulée par le médiateur de l'Urssaf lui-même ou bien par le médiateur régional de l'instance régionale de la protection des travailleurs indépendants, ces informations sont communiquées au médiateur ainsi qu'au travailleur indépendant concerné, selon les mêmes modalités.

Source : Décret n° 2021-849 du 29 juin 2021 relatif aux conditions de transmission par l'organisme chargé du recouvrement au travailleur indépendant des modalités de calcul des cotisations et contributions sociales

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05/07/2021

Déclaration des dons manuels : en ligne ?

Pour simplifier les démarches administratives des usagers, un nouveau service d'enregistrement en ligne des déclarations de dons manuels est disponible sur le site internet des impôts depuis le 30 juin 2021. Comment l'utiliser ?


Déclaration des dons manuels en ligne : possible depuis le 30 juin 2021

Depuis le 30 juin 2021, les déclarations de dons manuels de sommes d'argent, d'actions, d'obligations et d'objets d'art, doivent s'effectuer en ligne, sur le site internet impots.gouv.fr, en suivant le chemin suivant : Votre espace particulier / Déclarer / Vous avez reçu un don ? / Déclarez le.

Une foire aux questions, disponible ici, ainsi qu'un « pas-à-pas », consultable ici, ont été mis en ligne pour vous accompagner.

Ce service de déclaration en ligne sera progressivement enrichi :

  • le paiement en ligne des droits de donation par carte bancaire ou autorisation de prélèvement sera disponible en septembre 2021 ;
  • la démarche en ligne sera ouverte :
  • ○ aux déclarations de dons qui intègrent des donations antérieures, dès janvier 2022 ;
  • ○ aux déclarations de ventes de droits sociaux non constatées par un acte pour les particuliers, en janvier 2022 ;
  • ○ aux déclarations de ventes de droits sociaux non constatées par un acte pour les professionnels, en septembre 2022 ;
  • ○ aux déclarations de succession transmises par les notaires, entre 2022 et 2024.

Sources :

  • Communiqué de presse du ministère de l'économie, des finances et de la relance du 29 juin 2021, n°1150
  • Actualité du site Internet impots.gouv.fr du 30 juin 2021

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05/07/2021

Etablissements de santé : création d'un rescrit tarifaire !

Si un établissement de santé a un doute sur la facturation d'une prise en charge de moins d'une journée, il peut demander à l'administration de se positionner au moyen d'un rescrit. Comment ?


Etablissements de santé : comment demander un rescrit tarifaire ?

Désormais, les prises en charge de moins d'une journée donnant lieu à la facturation d'un forfait d'hospitalisation de jour peuvent faire l'objet d'une demande de prise de position formelle (dite « rescrit ») de l'administration. Pour rappel, un rescrit est opposable à l'administration.

Il est possible de télécharger un modèle de demande de rescrit tarifaire ici.

La demande est formulée par écrit par le représentant légal de l'établissement de santé et est adressée sur le site Web du ministère de la santé, qui en accuse réception. Celle-ci précise :

  • la raison sociale du demandeur ;
  • le numéro FINESS juridique et le numéro FINESS géographique lorsque le demandeur est un établissement de santé ;
  • les coordonnées du demandeur ;
  • une présentation complète et de bonne foi du protocole de prise en charge indiquant, notamment, le nombre d'interventions réalisées ;
  • les dispositions législatives et réglementaires sur la base desquelles la demande est formulée, lorsqu'elles sont connues.

Lorsqu'un établissement sollicite un rescrit, l'administration s'assure, dans un délai maximum d'1 mois à compter de sa réception, du caractère complet de la demande.

Lorsque la demande est incomplète, l'administration demande à l'établissement de santé concerné les pièces manquantes nécessaires à l'instruction de la demande. Si le dossier est incomplet à l'expiration du délai d'1 mois précité, la demande est suspendue jusqu'à ce que l'administration reçoive les pièces manquantes.

Lorsqu'elle est complète, une copie de la demande est adressée par le ministère de la santé à l'agence régionale de santé territorialement compétente et la demande est publiée, de manière anonymisée, dans un délai qui ne peut excéder 5 jours ouvrés à compter de la réception de la demande ou des pièces manquantes, sur le site Web du ministère de la santé.

L'administration dispose alors d'un délai de 3 mois à compter de la publication de la demande pour se prononcer.

A compter de la publication de la demande, elle commencera par saisir le conseil national professionnel concerné. Ce dernier est chargé d'émettre un avis médicalisé dans un délai de 2 mois sur l'organisation de la prise en charge concernée par la demande de l'établissement de santé.

La demande de rescrit, l'avis du conseil national professionnel et la réponse apportée par l'administration font l'objet d'une publication au Bulletin officiel Santé-Protection sociale-Solidarité et sur le site Web du ministère de la santé.

Le rescrit est notifié à l'établissement de santé concerné.

Lorsque la question posée par un établissement a déjà fait l'objet d'un rescrit publié, l'administration transmet à l'établissement de santé la décision déjà publiée.

Source : Décret n° 2021-818 du 25 juin 2021 relatif au dispositif de rescrit tarifaire pour les prises en charge de moins d'une journée réalisées par les établissements de santé

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05/07/2021

Pêches : des chalutiers contraints de rester à quai ?

Pour préserver les stocks de certains poissons dans le golfe du Lion, les chalutiers vont être contraints de rester à quai. Contre une indemnité financière ?


Chalutiers contraints de rester à quai = indemnité !

Pour rappel, la Commission générale des pêches pour la Méditerranée (CGPM) a découpé la zone FAO 37 (mer Méditerranée + mer Noire + Mer Azov) en plusieurs sous-zones dites « GSA » pour « Geographical Sub-Areas ».

La zone 7 (techniquement appelée zone CGPM 37.GSA7) correspond au golfe du Lion. Ce golfe est concerné par le plan européen dit « West Med » visant à préserver les stocks de poissons surexploités.

En décembre 2020, le gouvernement a décidé que la pêche dans cette zone sera moins importante, imposant aux chalutiers français pêchant du merlu et du rouget de vase 15 jours de pêche en moins par navire en 2021, par rapport à 2020.

En compensation, les chalutiers contraints de rester à quai vont pouvoir bénéficier d'une indemnité dont les conditions d'obtention sont consultables ici.

Sachez que la période d'éligibilité à cette aide débute le 28 juin 2021 et s'achève le 31 décembre 2021.

Source : Arrêté du 22 juin 2021 relatif à la mise en œuvre d'un arrêt temporaire aidé des activités de pêche pour les navires pêchant au moyen d'un chalut dans le cadre du plan de gestion pluriannuel en faveur de la conservation et de l'exploitation durable des stocks démersaux en Méditerranée en zone CGPM 37.GSA7

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05/07/2021

RGPD : la CNIL encadre le rôle des « mandataires »

La CNIL vient de publier une nouvelle recommandation qui concerne l'exercice de leurs droits par les personnes dont les données personnelles sont traitées par le biais d'un mandataire. De quoi s'agit-il exactement ?


RGPD : la CNIL publie sa recommandation concernant l'exercice des droits par un mandat

Pour mémoire, le RGPD est une règlementation européenne qui encadre la protection des données personnelles qui sont collectées et utilisées (« traitées ») par tout professionnel.

Parmi ses nombreuses dispositions, le RGPD instaure, par exemple, un « droit d'accès » au profit des personnes dont les données sont traitées, qui leur permet d'accéder au traitement de leurs données à caractère personnel réalisé par un professionnel ou une administration (appelé(e) « responsable de traitement » des données personnelles).

La personne qui souhaite exercer un droit relatif au traitement de ses données personnelles peut exercer celui-ci de manière directe, mais aussi confier à un mandataire la tâche d'exercer son droit.

La CNIL vient de publier une recommandation relative au rôle de ces mandataires, et à l'encadrement de leurs missions.

Le document publié aborde notamment la question :

  • des étapes d'une demande d'exercice des droits par le biais d'un mandat, des situations dans lesquelles un responsable de traitement peut rejeter la demande d'exercice du droit d'accès (en raison par exemple de son caractère excessif ou infondé), des normes de sécurité à mettre en œuvre et des conditions dans lesquelles un mandataire peut lui-même réutiliser les données transmises pour son compte et sous sa responsabilité ;
  • de la forme du mandat et de son contenu et comporte, à ce titre, un exemple de mandat-type (disponible ici) mis à disposition des mandataires et responsables de traitement.

Dans le cadre de l'élaboration de sa recommandation, la CNIL a consulté divers professionnels, dont les apports ont notamment permis :

  • de clarifier le rôle et les responsabilités des responsables de traitement (qui doivent répondre aux demandes) et des mandataires (qui sont responsables des traitements qu'ils mettent en œuvre sur les données lorsqu'ils les reçoivent) ;
  • de renforcer les conditions dans lesquelles les mandataires sont autorisés à recourir au « scraping », c'est-à-dire l'extraction de contenus.

A toutes fins utiles, notez que la CNIL accompagne la publication de sa recommandation d'une foire aux questions (FAQ – disponible ici).

Source : Délibération n° 2021-070 du 27 mai 2021 portant adoption d'une recommandation relative à l'exercice des droits par l'intermédiaire d'un mandataire

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05/07/2021

Coup de projecteur sur « l'accélérateur décarbonation » !

Pour soutenir les entreprises qui s'engagent dans une trajectoire bas carbone, la Bpifrance lance, en partenariat avec l'ADEME, un nouveau programme appelé « l'accélérateur décarbonation ». De quoi s'agit-il ?


A vos marques, prêts… candidatez !

La Bpifrance et l'Agence de la transition écologique (ADEME) lancent un programme d'accompagnement des PME qui souhaitent s'engager dans une logique de décarbonation.

Le dispositif s'articule autour de différents objectifs :

  • permettre à l'entreprise d'engager avec succès sa transition bas carbone, après avoir fait un état des lieux de sa situation et mis en place un plan d'action adapté ;
  • pérenniser l'activité et la visibilité de l'entreprise et lui permettre de saisir, une fois sa transition achevée, les opportunités de développement qui s'offrent à elle.

A cette fin, l'entreprise qui bénéficie du programme sera en mesure de profiter, pendant 24 mois, d'un parcours intensif comprenant :

  • la réalisation d'un diagnostic de sa situation et de l'établissement d'une stratégie de décarbonation adaptée à ses enjeux et à ses capacités ;
  • la mise en place de sessions de formation et de conseils, en vue de lui permettre de réussir la transition engagée ;
  • la mise en relation avec d'autres entrepreneurs engagés dans une démarche similaire.
  • Pour qui ?

Le programme s'adresse aux PME qui remplissent les conditions suivantes :

  • leur chiffre d'affaires (CA) est compris entre 10 et 50 M€ ;
  • elles existent depuis au moins 3 ans ;
  • elles emploient entre 50 et 250 personnes (de préférence) ;
  • elles sont indépendantes, ou constituent la filiale d'un groupe de société dont le CA est inférieur à 5 Mds d'€ ;
  • elles ont réalisé un bilan « Gaz à effet de serre » (GES) il y a moins de 2 ans ;
  • leur activité relève des secteurs de l'industrie, du transport, de l'immobilier, de la construction ou de l'énergie.
  • Combien ?

Le coût du programme s'élève à 62 000 € dont :

  • 22 000 € pour l'entreprise ;
  • 11 000 € pour Bpifrance ;
  • et 29 000 € pour l'ADEME.
  • Comment candidater ?

Pour candidater, connectez-vous au lien suivant : https://evenements.bpifrance.fr/ami-accelerateur-decarbonation.

Source : Site bpifrance.fr

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02/07/2021

Brexit : un régime d'aide aux arrêts temporaires des activités de pêche

Pour aider les armateurs de pêche Français à faire face aux arrêts temporaires de leur activité en raison de la sortie du Royaume-Uni et de l'Irlande du Nord de l'Union européenne (Brexit) un régime d'aide a été mis en place. Que faut-il retenir ?


Brexit : que faut-il retenir sur les aides aux arrêts temporaires des activités de pêche ?

Depuis le Brexit, une aide aux arrêts temporaires des activités de pêche a été créée pour accompagner les armateurs Français faisant face à une diminution de leur activité.

Récemment prolongée jusqu'au 30 juillet 2021, cette aide fait de nouveau l'objet d'un ajustement avec la mise en place d'un régime général d'aide aux arrêts temporaire des activités de pêche subi dans le cadre du Brexit.

En outre, la période d'éligibilité de cette aide est désormais fixée du 1er janvier 2021 jusqu'au 31 décembre 2021 au plus tard.

Pour mémoire, les professionnels pouvant en bénéficier sont les armateurs d'un ou plusieurs navires de pêche maritime professionnelle battant pavillon français qui :

  • sont inscrits au fichier national de la flotte française ;
  • justifient d'une activité de pêche ;
  • subissent un arrêt total ou partiel de leur activité, de manière continue ou fractionnée, en raison du Brexit.

Enfin, les armateurs de pêche souhaitant effectuer une demande pour bénéficier de cette aide doivent s'assurer que les conditions suivantes sont remplies :

  • le navire pour lequel l'aide est demandée doit être immatriculé en France, inscrit au fichier de la flotte de pêche de l'Union européenne et en activité à la date du dépôt de la demande ;
  • le bénéficiaire de l'aide doit être l'armateur du navire de pêche concerné et mener des activités de pêche en mer depuis au moins 120 jours au cours des 2 années civiles précédant l'année au cours de laquelle est effectuée la demande ;
  • l'activité du navire dépend en partie de l'activité de pêche effectuée dans les eaux concernées par le Brexit ;
  • l'armateur doit être à jour de ses obligations déclaratives et en situation régulière vis-à-vis des administrations ou des organismes en charge des cotisations fiscales et des contributions sociales à la date du 31 décembre 2020 ;
  • l'armateur doit être en situation régulière vis-à-vis du versement de ses contributions professionnelles obligatoires émises jusqu'au 31 décembre 2020 ;
  • le demandeur de l'aide ne doit pas avoir commis d'infraction grave à certaines règles de la politique commune des pêches ou de fraude portant atteinte aux intérêts financiers des Communautés européennes dans les 12 mois précédant la demande.

Source : Décret n° 2021-806 du 24 juin 2021 instituant un régime d'aide aux arrêts temporaires des activités de pêche dus au retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne

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02/07/2021

Brexit : quid des permis de conduire ?

Le Brexit soulève de nombreuses questions, notamment en ce qui concerne la validité des permis de conduire britanniques et français en France et au Royaume-Uni. Un accord a été trouvé à ce sujet. Que prévoit-il ?


Brexit : validité des permis de conduire en France et au Royaume-Uni

Dans le cadre du Brexit, un accord entre le Royaume-Uni et la France a été trouvé pour assurer une continuité de la reconnaissance mutuelle des permis de conduire obtenus sur les territoires français et britannique.

Ainsi, les titulaires de permis de conduire délivrés avant le 1er janvier 2021 et en cours de validité, peuvent continuer de circuler en France et au Royaume-Uni, sans avoir besoin de l'échanger contre un permis de conduire du pays dans lequel ils résident.

Cet échange devra toutefois être effectué à l'expiration du permis ou en cas de perte ou de vol.

En outre, les titulaires d'un permis de conduire délivré après le 1er janvier 2021 qui souhaitent résider plus d'une année en France, disposent d'un délai d'un an après leur installation pour échanger leur permis britannique contre un permis français.

Notez, que cette demande d'échange se fait par le biais de la plateforme : https://permisdeconduire.ants.gouv.fr/.

Enfin, ces dispositions ne s'appliquent pas dans le cadre d'un court séjour touristique. Les personnes titulaires d'un permis britannique venant en France pour les vacances pourront donc librement circuler.

Il en est de même pour les conducteurs français partant au Royaume-Uni.

Source : Communiqué de presse du gouvernement du 25 juin 2021

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