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20/09/2021

Transformation numérique des entreprises : connaissez-vous France Num ?

De nombreuses entreprises ont besoin d'être accompagnées dans leur transformation numérique. Pour les aider, le gouvernement a mis en place « France Num ». A quoi sert ce dispositif ?


France Num : pour qui ? Pour quoi ? Comment ?

Pour rappel, France Num est un dispositif d'accompagnement des TPE/PME dans leur utilisation du numérique.

Pour l'utiliser, il faut vous rendre sur le site web https://www.francenum.gouv.fr/ qui vous permet notamment :

  • d'obtenir une recommandation personnalisée ;
  • de sélectionner des ressources pratiques pour comprendre les enjeux ou mettre en œuvre des outils numériques ;
  • d'être alerté sur l'actualité des dispositifs nationaux et régionaux dédiés à la transformation numérique ;
  • de trouver un expert numérique proche de chez vous ;
  • de parcourir les offres de financement dédiées à la transformation numérique.

Concrètement, les aides proposées par France Num peuvent prendre la forme :

  • de diagnostics et d'actions : pour en bénéficier, il faut être une TPE/PME inscrite dans une chambre de commerce et d'industrie ou dans une chambre des métiers et de l'artisanat ;
  • d'un plan d'accompagnement-actions : pour en bénéficier, il faut être une TPE/PME ayant au moins 2 ans d'existence légale et 20 000 € de chiffre d'affaires annuel ;
  • d'une garantie de prêt France Num : pour en bénéficier, il faut être une entreprise de moins de 50 salariés ayant au moins 3 ans d'existence légale et un projet de transformation numérique avec de l'investissement immatériel.

Notez qu'il existe également d'autres dispositifs qui sont accessibles sans restriction.

Sources :

  • Actualité du ministère de l'Economie du 27 août 2021
  • https://www.francenum.gouv.fr/

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20/09/2021

Réforme des sûretés : quels sont les changements à venir ?

La (très attendue) réforme relative au droit des sûretés (parmi lesquelles figurent le cautionnement) vient enfin de voir le jour. Tour d'horizon des éléments importants à retenir !


Réforme des sûretés : vers plus de simplicité et de clarté

Jusqu'à présent, les règles applicables aux sûretés en général et au cautionnement en particulier étaient éparpillées dans différentes sources juridiques, et généraient un fort contentieux judiciaire.

Une nouvelle réforme, dont la majorité des dispositions entreront en vigueur le 1er janvier 2022, vient les modifier de manière profonde, en vue de simplifier et d'unifier ces règles.

Celle-ci a notamment trait :

  • au mécanisme de cautionnement ;
  • aux autres sûretés réelles (c'est-à-dire portant sur un bien), mobilières et immobilières.
  • Concernant le cautionnement

Les dispositions relatives au cautionnement sont refondues en profondeur, en vue d'être centralisées au sein du Code civil uniquement.

Parmi les aménagements notables figurent :

  • l'assouplissement des règles de formalisme applicables au cautionnement donné par une personne physique à un créancier professionnel ;
  • l'obligation, pour le créancier professionnel, de mettre en garde la caution personne physique (qu'elle soit ou non « avertie », c'est-à-dire en mesure de se rendre compte de la portée de son engagement) lorsque l'engagement du débiteur principal est inadapté aux capacités financières de celui-ci ;
  • la possibilité, pour la caution, d'opposer au créancier toutes les exceptions qui sont inhérentes à la dette (comme sa prescription) mais aussi, et c'est une nouveauté, qui sont personnelles au débiteur ; pour mémoire, le terme « exceptions » vise les motifs qui peuvent permettre à la caution d'être dispensée de l'exécution de son engagement ;
  • l'allègement de la sanction frappant le créancier ayant accepté un engagement de caution disproportionné par rapport aux revenus et au patrimoine de la caution (qui n'est plus la décharge totale de la caution, mais la réduction de son engagement à hauteur du préjudice subi) ;
  • l'information nouvelle de la sous-caution personne physique par la caution elle-même des informations qu'elle a reçu du créancier sur son engagement ; on parle de « sous-caution » pour une personne qui s'oblige envers la caution à lui payer ce que peut lui devoir le débiteur à raison du cautionnement ; en d'autres termes, la sous-caution garantit la dette du débiteur principal envers la caution de 1er rang.

L'ensemble des dispositions ci-dessus entreront en vigueur le 1er janvier 2022, afin de laisser le temps aux opérateurs économiques de se familiariser avec elles.

Notez que les cautionnements conclus antérieurement à cette date resteront intégralement soumis à la Loi en vigueur au jour de leur conclusion.

Par exception, les dispositions relatives aux obligations d'information annuelle, sur la défaillance du débiteur et de la sous-caution s'appliqueront immédiatement le 1er janvier 2022, même pour les cautionnements constitués avant cette date.

  • Concernant les autres sûretés réelles

La réforme engagée touche également :

  • aux sûretés réelles sur les meubles, et notamment :
  • ○ les privilèges mobiliers avec l'insertion d'un droit de préférence du gagiste dans le classement des privilèges mobiliers ;
  • ○ le nantissement de meubles incorporels, avec la confirmation de la possibilité de constituer plusieurs nantissements sur une même créance ;
  • aux sûretés réelles sur les immeubles, dont le régime est simplifié et dont l'une des innovations notables est la transformation des privilèges immobiliers spéciaux en hypothèques légales.

Notez par ailleurs qu'il sera bientôt possible de conclure l'ensemble des sûretés par voie électronique, ce qui constitue une nouveauté importante.

L'ensemble de ces dispositions entreront en vigueur le 1er janvier 2022.

Sources :

  • Ordonnance n° 2021-1192 du 15 septembre 2021 portant réforme du droit des sûretés
  • Rapport au Président de la République relatif à l'ordonnance n° 2021-1192 du 15 septembre 2021 portant réforme du droit des sûretés

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20/09/2021

Action en comblement de passif : attention aux cas particuliers !

Parce qu'il estime que la gérante de la société placée en liquidation judiciaire a commis une faute de gestion, le liquidateur de celle-ci décide d'engager sa responsabilité. Mais a-t-il bien relu sa copie ?


Action en comblement de passif : sauf dans le cas où…

Une SARL fait l'objet d'une procédure de redressement puis de liquidation judiciaire.

Le liquidateur désigné par le juge décide d'engager la responsabilité de la gérante de la SARL au titre de l'action en comblement de passif.

Pour mémoire, on parle « d'action en comblement de passif » lorsque le dirigeant d'une société placée en liquidation judiciaire est personnellement poursuivi pour des fautes de gestion qui ont contribué à aggraver les dettes (le « passif ») de la société.

Pour justifier son action, le liquidateur rappelle que lorsqu'une SARL constate que ses capitaux propres deviennent inférieurs à la moitié de son capital social, les associés peuvent décider de procéder à la dissolution de la société ou au maintien de celle-ci.

Dans cette dernière hypothèse, la société est alors tenue, au plus tard à la clôture du 2e exercice suivant celui au cours duquel la constatation des pertes est intervenue :

  • soit de reconstituer ses capitaux propres à concurrence d'une valeur au moins égale à la moitié du capital social ;
  • soit, à défaut, de réduire le montant de son capital d'un montant au moins égal à celui des pertes qui n'ont pu être imputées sur les réserves.

Ici, la SARL qui a bel et bien constaté, avant sa mise en redressement judiciaire, que ses capitaux propres devenaient inférieurs à la moitié de son capital social, n'a pas été dissoute.

Or, dans le délai de 2 ans qui a suivi, la gérante de la SARL n'a pas favorisé la régularisation de sa situation puisqu'elle n'a pas tiré les conséquences du défaut de reconstitution de ses capitaux propres dans le délai qui lui était imparti… ce qui constitue, selon le liquidateur, une faute de gestion.

« Faux », rétorquent la gérante puis le juge, qui rappellent que dans l'intervalle, la société a été mise en redressement judiciaire.

Or, ce paramètre change tout puisque dans une telle situation, les dispositions dont fait état le liquidateur (et notamment le délai de 2 ans imparti à la société pour reconstituer ses capitaux propres) n'ont pas vocation à s'appliquer.

Il voit donc sa demande rejetée…

Source : Arrêt de la Cour de cassation, chambre commerciale, du 8 septembre 2021, n° 19-23187 (NP)

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17/09/2021

Abandon de loyers : un crédit d'impôt pour les bailleurs « étrangers » ?

Les bailleurs qui ne sont pas résidents fiscaux français peuvent-ils bénéficier du crédit d'impôt exceptionnel réservé aux propriétaires qui consentent des abandons de loyers à certaines entreprises locataires ?


Un crédit d'impôt réservé aux bailleurs domiciliés en France

A titre exceptionnel, les bailleurs, particuliers ou personnes morales domiciliés en France, peuvent bénéficier d'un crédit d'impôt pour les abandons ou renonciations définitifs de loyers échus au titre du mois de novembre 2020, consentis au plus tard le 31 décembre 2021, au profit d'entreprises locataires qui remplissent certaines conditions.

Vous l'aurez noté, seuls les bailleurs domiciliés en France peuvent bénéficier de cet avantage fiscal.

En conséquence, les non-résidents, passibles de l'impôt sur le revenu au titre de leurs seuls revenus de source française, mais qui ne sont pas domiciliés en France, sont exclus du bénéfice de ce crédit d'impôt.

Source : Réponse ministérielle Renaud-Garabedian du 9 septembre 2021, Sénat, n°21903

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17/09/2021

Brocantes, vide-greniers : une participation sous conditions

Les brocantes reprennent et vous envisagez de participer à certaines d'entre elles pour vous débarrasser des objets que vous n'utilisez pas. Dans ce cadre, voici un bref rappel des règles que vous devez respecter…


Brocantes, vide-greniers, braderies : « tout doit disparaître ! »

Pour mémoire, les ventes de types vide-greniers, brocantes et braderies sont des ventes dites « au déballage », dont l'accès est ouvert aux particuliers.

  • A combien de ventes pouvez-vous participer ?

Vous ne pouvez toutefois pas participer à tous les vide-greniers de votre région, puisque le maximum est de 2 ventes au déballage par an et par personne.

  • Quelles sont les formalités à accomplir ?

Si vous souhaitez participer à une vente au déballage, vous devez vous inscrire sur le registre d'identification des vendeurs de l'évènement et attester, à cette occasion, ne pas avoir participé à plus de 2 ventes au déballage au cours de l'année.

  • Quels biens pouvez-vous vendre ?

Attention, en tant que particulier, vous ne pouvez vendre que des objets personnels et usagés, à l'exclusion donc des objets que vous avez vous-même créés.

Ce type de vente est toutefois autorisé si vous êtes déclaré en tant que professionnel, ce qui vous contraint, pour mémoire, au respect des règles fiscales et sociales applicables en pareil cas.

  • Serez-vous imposés sur les revenus tirés de la vente ?

En principe, les revenus que vous tirez d'une vente au déballage ne sont pas à déclarer auprès de l'administration fiscale et ne sont donc pas imposables, à l'exception de ceux relatifs à :

  • la vente de métaux précieux ;
  • la vente d'un bien pour plus de 5 000 € (sauf pour les meubles, électroménager et automobiles qui restent exonérés).
  • Et du côté de l'organisateur ?

Notez que l'organisateur d'une vente au déballage a l'obligation, au préalable, de remplir une déclaration adressée à la mairie de la commune, sous peine d'une amende de 15 000 €.

La déclaration doit s'effectuer par le biais d'un formulaire spécifique, disponible ici.

Source : Actualité du site economie.gouv.fr du 8 septembre 2021

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17/09/2021

RGPD : évaluez l'efficacité de vos actions !

Une procédure d'auto-évaluation en matière de protection des données personnelles vient d'être publiée par la CNIL pour aider les responsables de traitement de données (entreprises, associations, etc.) à connaitre le degré d'efficacité des actions qu'ils entreprennent dans ce domaine. Que faut-il retenir ?


Une procédure d'auto-évaluation en matière de protection des données personnelles

Pour aider les différents organismes (entreprises, associations, etc.) à évaluer facilement leur degré d'efficacité en matière de protection des données personnelles, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) vient de publier une procédure d'auto-évaluation composée de 6 niveaux de maturité :

  • pratique inexistante ou incomplète ;
  • pratique informelle (réalisation de quelques actions isolées) ;
  • pratique répétable et suivie (réalisation d'actions reproductibles) ;
  • processus défini ;
  • processus contrôlé ;
  • processus continuellement optimisé.

Cette procédure permet ainsi aux responsables de traitement de données de connaître les actions concrètes qu'ils peuvent mettre en place en fonction du degré de maturité qu'ils obtiennent.

Vous pouvez consulter l'intégralité de cette procédure ici.

Notez toutefois que cette méthodologie n'est qu'un outil d'aide à destination des entreprises : le fait de la suivre ne suffit pas à garantir la conformité de votre entreprise au RGPD.

Source : Communiqué de presse de la CNIL du 9 septembre 2021

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17/09/2021

Octroi de crédits immobiliers : contrainte ou recommandation ?

Les crédits immobiliers sont délivrés par les établissements bancaires sur la base de recommandations faites par le Haut Conseil de Stabilité Financière. Ces recommandations vont désormais devenir contraignantes. A partir de quand ?


Octroi de crédits immobiliers : des règles contraignantes à compter du 1er janvier 2022 !

Depuis la fin de l'année 2020, le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) a décidé d'émettre de nouvelles recommandations aux établissements bancaires afin de soutenir le marché immobilier, à savoir :

  • une confirmation qu'il n'est pas fait obstacle aux rachats et aux renégociations de crédits immobiliers dès lors qu'ils permettent de réduire le taux d'effort ou les échéances des crédits ;
  • la durée d'endettement, en raison des spécificités de certaines opérations, notamment les ventes en l'état futur d'achèvement et les contrats de construction de maisons individuelles, est de 27 ans (contre 25 ans auparavant) ;
  • le taux d'endettement maximal de référence est de 35 % (contre 33 % auparavant) ;
  • le taux de dossiers que les banques peuvent accepter en dehors des recommandations du HCSF est de 20 % (contre 15 % auparavant).

S'agissant de simples recommandations, les établissements bancaires n'étaient pas sanctionnés s'ils choisissaient de ne pas les respecter.

Dorénavant, ces règles vont devenir contraignantes (et leur irrespect sanctionnable), mais seulement pour les crédits immobiliers décaissés à compter du 1er janvier 2022.

Source : Communiqué du Haut Conseil de Stabilité Financière du 14 septembre 2021

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17/09/2021

Coronavirus (COVID-19) et Outre-mer : quid des échéances sociales des travailleurs indépendants ?

Au vu de la situation sanitaire en Outre-mer, les travailleurs indépendants installés dans ces territoires peuvent-ils encore bénéficier de reports d'échéances sociales pour le mois de septembre 2021 ?


Coronavirus (COVID-19) : une suspension pour les travailleurs les plus impactés

Les prélèvements automatiques (ou les paiements) restent suspendus pour le mois de septembre 2021 pour les travailleurs indépendants de la Martinique, de la Guyane, la Guadeloupe et de la Réunion, exerçant leur activité principale dans les secteurs « S1 » et « S1 bis ».

Cette suspension est automatique : les travailleurs concernés n'auront aucune démarche à effectuer et ne feront l'objet d'aucune majoration de retard ou de pénalité.

L'Urssaf invite cependant ceux qui le peuvent à procéder au paiement de tout ou partie de leurs cotisations :

  • soit par virement ;
  • soit par chèque, à l'ordre de la Caisse générale de Sécurité sociale (CGSS) de leur ressort, en précisant au dos du chèque l'échéance concernée ainsi que leur numéro de compte TI.

Les travailleurs indépendants ne disposant pas des coordonnées bancaires de leurs CGSS sont invités à contacter l'Urssaf par courriel, avec comme objet « Cotisations » et comme motif « Paiement des cotisations ».

En complément de ces mesures, les travailleurs indépendants en difficulté sont invités à solliciter :

  • les services des impôts ou la Région afin de bénéficier, le cas échéant, du fonds de solidarité ;
  • l'intervention de l'action sociale du Conseil de la Protection sociale des travailleurs indépendants (CPSTI) pour la prise en charge partielle ou totale de leurs cotisations, sous réserve de la mise en place préalable d'un plan d'apurement.

Enfin, l'Urssaf confirmera ultérieurement la reprise du prélèvement automatique (ou du paiement) des cotisations des travailleurs indépendants d'Outre-mer.

Source : Urssaf.fr, Actualité du 14 septembre 2021, Mesures exceptionnelles pour vous accompagner : échéances du mois de septembre

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17/09/2021

Déchets médicaux des patients en auto-traitement : à collecter !

Il existe actuellement des dispositifs médicaux pour les patients en auto-traitement qui ne sont pas concernés par la filière de collecte des déchets médicaux. Une exclusion qui va prendre fin ! Explications.


Déchets médicaux des patients en auto-traitement : ils doivent tous être collectés !

Les déchets d'activités de soins à risques infectieux (DASRI) perforants produits par les patients en auto-traitement (PAT) sont pris en charge dans le cadre d'une filière à responsabilité élargie du producteur (REP).

La multiplication des dispositifs médicaux innovants et connectés aux patients en auto-traitement pose la question des déchets associés, qui n'entrent pas dans le cadre de la filière actuelle de collecte et de traitement des DASRI.

Le gouvernement vient de remédier à cette situation en fixant un cadre pour permettre la prise en charge et la valorisation de ces déchets.

Source : Décret n° 2021-1176 du 10 septembre 2021 relatif à la gestion des déchets issus des équipements électriques ou électroniques associés aux dispositifs médicaux perforants utilisés par les patients en auto-traitement et les utilisateurs d'autotest

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17/09/2021

Smic : vers une augmentation en octobre 2021 ?

Après avoir constaté que l'indice des prix à la consommation, publié par l'INSEE, a progressé de 2,2 % entre novembre 2020 et août 2021, le gouvernement a annoncé que le niveau du salaire minimum légal (Smic) augmentera de 2,2 % au 1er octobre 2021, conformément au dispositif de revalorisation automatique.

Le montant du Smic brut horaire sera donc fixé, pour un salarié travaillant à temps plein, à 10,48 € (au lieu de 10,25 €), soit 1 589,47 € mensuel (au lieu de 1 554,58 €).

Source : Communiqué de presse du Ministère du Travail, du 15 septembre 2021 : SMIC : Élisabeth Borne annonce une revalorisation du SMIC de 2,2% à compter du 1er octobre 2021

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17/09/2021

Rénovation énergétique : un « coup de pouce » supplémentaire

Les professionnels du secteur de la rénovation énergétique rencontrant actuellement des difficultés d'approvisionnement en matières premières, le gouvernement vient d'accorder un délai supplémentaire pour finir les travaux éligibles à certaines primes « coup de pouce ». Quelle est la nouvelle date butoir ?


Un nouveau délai fixé au 30 novembre 2021 !

Au printemps 2021, le gouvernement avait décidé de mettre fin à certaines primes « coup de pouce », notamment pour le remplacement d'une chaudière à gaz par une chaudière à gaz performante et pour l'isolation des combles.

Concrètement, il était prévu que ces primes ne concernent que des travaux achevés avant le 30 septembre 2021 pour lesquels des devis ont été signés avant le 1er juillet 2021.

Dans le contexte sanitaire actuel et au regard des difficultés d'approvisionnement en matières premières, produits de construction et équipements que subissent les professionnels du secteur de la rénovation énergétique, le gouvernement a finalement décidé d'accorder un délai supplémentaire pour achever les travaux.

Dès lors, les primes seront maintenues pour les travaux achevés au plus tard le 30 novembre 2021 (au lieu du 30 septembre 2021) pour lesquels des devis ont été signés avant le 1er juillet 2021.

Source : Communiqué de presse du ministère de l'économie, des finances et de la relance du 8 septembre 2021, n°1367

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17/09/2021

Facturation électronique : c'est parti !

Le dispositif visant à généraliser la facturation électronique et la transmission de données complémentaires de transaction et de paiement annoncé depuis plusieurs années vient (enfin) d'être enclenché. Quelles sont les premières informations à retenir ?


Facturation électronique : qui ? Quand ? Comment ?

Afin de simplifier la vie des entreprises et d'accélérer leur transition numérique, la loi de Finances pour 2021, publiée en décembre 2020, avait autorisé le gouvernement à prendre par voie d'ordonnance toute mesure visant à :

  • généraliser le recours à la facturation électronique ;
  • instituer une obligation de transmission de données complémentaires de transaction et de paiement.

Une autorisation qui n'est pas restée lettre morte, puisque le gouvernement vient justement de poser les premiers jalons d'une réforme d'ampleur.

Ainsi, 2 dispositifs vont désormais coexister :

  • une obligation de facturation électronique, qui concerne les transactions « domestiques » réalisées entre personnes assujetties à la TVA (B2B) et établies, domiciliées ou résidant habituellement en France ;
  • une obligation de transmission de données complémentaires de transaction, qui concerne les transactions dites « non domestiques », ainsi que celles réalisées entre une personne assujettie à la TVA (généralement une entreprise) et une personne non assujettie à la TVA (comme un particulier).

Pour mémoire, une opération est dite « domestique » lorsqu'elle est réalisée (ou présumée réalisée) sur le sol français. A l'inverse, les opérations « non domestiques » sont celles qui ne sont pas réalisées (ou présumées réalisées) sur le sol français.

A ces deux dispositifs s'ajoute une obligation de transmission des données de paiement qui, sauf exception, concerne les prestations de service entrant dans le champ d'application de la facturation électronique ou de l'obligation de transmission de données complémentaires de transaction.

Pour échanger les factures électroniques et transmettre les données de facturation correspondantes, ou pour transmettre à l'administration fiscale les données complémentaires de transaction et, le cas échéant, les données de paiement, les entreprises pourront recourir :

  • soit au portail public de facturation utilisé dans le cadre des marchés publics (Chorus Pro) : dans ce cas, le portail concentre les données et les transmet à l'administration fiscale ;
  • soit à une autre plateforme de dématérialisation : dans cette hypothèse, l'opérateur en charge de la plateforme concentre les données, les transmet au portail public de facturation qui se chargera lui-même de les transmettre à l'administration fiscale.

Notez que des précisions sur les modalités de mise en œuvre de la facturation électronique, de l'obligation de transmission de données complémentaires de transaction et de l'obligation de transmission des données de paiement seront apportées prochainement.

Pour finir, retenez que l'obligation d'émission, de transmission et de réception des factures sous forme électronique s'appliquera aux factures émises à compter du 1er juillet 2024 pour l'ensemble des entreprises, sous réserve de l'obtention préalable par l'Etat français d'une dérogation accordée par le Conseil de l'Union européenne.

Toutefois, pour les assujettis autres que l'assujetti unique dans le cadre d'un groupe TVA, cette obligation ne s'appliquera qu'à partir du :

  • 1er janvier 2025 pour les factures émises par les entreprises de taille intermédiaire (ETI) ;
  • 1er janvier 2026 pour les factures émises par les PME et les microentreprises.

Quant à l'obligation de transmission des informations et des données de paiement, elle s'appliquera aux factures émises ou, à défaut, aux opérations réalisées à compter du :

  • 1er juillet 2024 pour les grandes entreprises ;
  • 1er janvier 2025 pour les entreprises de taille intermédiaire (ETI) ;
  • 1er janvier 2026 pour les PME et les microentreprises.

Pour mémoire :

  • une « micro-entreprise » est une entreprise qui emploie moins de 10 personnes et dont le chiffre d'affaires ou le total du bilan annuel n'excède pas 2 M€ ;
  • une PME est une entreprise qui emploie moins de 250 salariés et réalise un CA annuel n'excédant pas 50 M€ ou dispose d'un total de bilan n'excédant pas 43 M€ ;
  • une ETI est une entreprise qui emploie entre 250 et 4 999 salariés et réalise un CA n'excédant pas 1,5 Md € ou dispose d'un total de bilan n'excédant pas 2 Mds d'€.

Pour toute question au sujet de la facturation électronique, n'hésitez pas à consulter la foire aux questions régulièrement mise à jour par l'administration fiscale.

Source :

  • Ordonnance n° 2021-1190 du 15 septembre 2021 relative à la généralisation de la facturation électronique dans les transactions entre assujettis à la taxe sur la valeur ajoutée et à la transmission des données de transaction
  • Rapport au Président de la République relatif à l'ordonnance n° 2021-1190 du 15 septembre 2021 relative à la généralisation de la facturation électronique dans les transactions entre assujettis à la taxe sur la valeur ajoutée et à la transmission des données de transaction
  • Communiqué de presse du ministère de l'économie, des finances et de la relance du 16 septembre 2021, n°1395

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