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17/03/2021

Tableau des cotisations sociales dues par les agents généraux d'assurance - Année 2021

Tableau des cotisations sociales dues par les agents-généraux d'assurance

Année 2021

1/ Assiette et taux des cotisations

Tableau récapitulatif des cotisations sociales au 1er janvier 2021

Cotisation

Base de calcul

Taux/montant

Maladie-maternité *

Revenus inférieurs à 45 250 € (soit 110 % du plafond annuel de la Sécurité Sociale)

Taux variable*

Revenus égaux ou supérieurs à 45 250 € (soit 110 % du plafond annuel de Sécurité Sociale)

6,50 %

Allocations familiales **

Revenus inférieurs à 45 250 € (110 % du plafond annuel de la Sécurité sociale)

0 %

Revenus compris entre 45 250 € et 57 590 € (entre 110 % et 140 % du plafond annuel de la Sécurité Sociale)

Taux variable **

Revenus supérieurs à 57 590 € (140 % du plafond annuel de la Sécurité Sociales)

3,10 %

Retraite de base

Dans la limite de 41 136 €

8,23 %

Dans la limite de 205 680 €

1,87 %

Retraite complémentaire

Commission et rémunérations brutes perçues dans la limite de 516 415 €

8,16 %

(dont 3 % pris en charge par les compagnies mandantes de l'agent général d'assurance)

Invalidité – Décès (à partir de la 2ème année)

Commission et rémunérations brutes perçues dans la limite de 516 415 €

0,70 %

CSG/CRDS

Montant du revenu professionnel + cotisations sociales obligatoires

9,70 %

Contribution à la formation professionnelle

Sur la base de 41 136 €

0,25 %

(0,34 % pour le conjoint collaborateur)


* Taux variable des cotisations maladie-maternité

L'agent général d'assurance dont les revenus sont inférieurs à 110 % du PASS, soit 45 250 € pour 2021, bénéficie d'une réduction de cotisations d'assurance maladie selon la formule suivante (r = votre revenu d'activité):

Taux = [(6,50 % - 1,5 %) / (1,1 × 41 136)] × r + 1,5

** Taux variable des cotisations d'allocations familiales

Pour un revenu compris entre 45 250 € et 57 590 € (entre 110 % et 140 % du plafond annuel de la Sécurité Sociale), le taux est déterminé selon la formule suivante (r = votre revenu d'activité) :

Taux = [(3,10/100) / (0,3 × 41 136)] × (r - 1,1 × 41 136)

2/ Assiette et cotisations minimales

En cas de revenus inférieurs à un certain seuil, les cotisations sont calculées sur une base annuelle minimale.

Cotisation

Assiette minimale

Montant annuel de la cotisation

Retraite de base

4 731 € (41 136 € x 11,50 %)

478 €


3/ Assiette et cotisations forfaitaires maladie-maternité

Au titre de la…

Assiette

Cotisation

1re année en 2021

7 816 € (41 136 € x 19 %)

789 €

2e année en 2021

7 700 € (40 524 € x 19 %)

778 €


4/ Cotisations du conjoint collaborateur

Cotisation

Assiette

Formule

Base de calcul

Retraite de base

Cotisation sans partage du revenu

Forfaitaire 20 568 € (1/2 x 41 136 €)

25 % du revenu de l'agent général d'assurance (qui lui paiera ses cotisations sur la base de 100 % de son revenu)

50 % du revenu de l'agent général d'assurance (qui lui paiera ses cotisations sur la base de 100 % de son revenu)

Cotisation avec partage du revenu

25 % du revenu de l'agent général d'assurance (qui lui paiera ses cotisations sur la base de 75 % de son revenu)

50 % du revenu de l'agent général d'assurance (qui lui paiera ses cotisations sur la base de 50 % de son revenu)

Retraite complémentaire et invalidité-décès

25 % de la cotisation de l'agent général d'assurance

50 % de la cotisation de l'agent général d'assurance


Sources :

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17/03/2021

Tableau des cotisations sociales dues par les avocats - Année 2021


Tableau des cotisations sociales dues par les avocats

Année 2021


1/ Cotisations dues au régime général de Sécurité Sociale (Urssaf)

Tableau récapitulatif des cotisations sociales au 1er janvier 2021

Cotisation

Base de calcul

Artisan

Maladie-maternité *

Revenus inférieurs à 45 250 € (soit 110 % du plafond annuel de la Sécurité Sociale)

Taux variable*

Revenus égaux ou supérieurs à 45 250 € (soit 110 % du plafond annuel de la Sécurité Sociale)

6,50 %

Allocations familiales **

Revenus inférieurs à 45 250 € (110 % du plafond annuel de la Sécurité sociale)

0 %

Revenus compris entre 45 250 € et 57 590 € (entre 110 % et 140 % du plafond annuel de la Sécurité Sociale)

Taux variable **

Revenus supérieurs à 57 590 € (soit 140 % du plafond annuel de la Sécurité Sociale)

3,10 %

CSG/CRDS

Montant du revenu professionnel + cotisations sociales obligatoires

9,70 %

Contribution à la formation professionnelle

Sur la base de 41 136 €

0,25 %

ou 0,34 % si son conjoint a le statut de conjoint collaborateur.

* Taux variable des cotisations maladie-maternité
Pour un revenu inférieur à 110 % du PASS, soit 45 250 € pour 2020, l'avocat bénéficie d'une réduction de cotisations d'assurance maladie selon la formule suivante (r = son revenu d'activité) :
Taux = [(6,50/100 – 1,50/100) / (1,1 × 41 136)] × r + 1,50/100

** Taux variable des cotisations d'allocations familiales
Pour un revenu compris entre 45 250 € et 57 590 € (entre 110 % et 140 % du plafond annuel de la Sécurité Sociale), le taux est déterminé selon la formule suivante (r = votre revenu d'activité) : Taux = [(3,10/100) / (0,3 × 41 136)] × (r - 1,1 × 41 136)


2/ Cotisations dues à la Caisse nationale des barreaux français (CNBF)

A. Retraite de base

Cotisation forfaitaire

Age de l'activité

Montant

1re année

294 €

2e année

590 €

3e année

926 €

4e et 5e années

1 261 €

6e année et plus (ou avocat âgé de plus de 65 ans)

1 610 €

 

Cotisation proportionnelle au revenu net

Date d'inscription

Base de calcul

Taux/montant

2021

Cotisation forfaitaire

242 €

2020

Cotisation forfaitaire

242 €

Avant 2020

Ensemble des revenus net

3,1 % dans la limite d'un plafond de 297 549 €


Contribution équivalente aux droits de plaidoirie

Valeur en revenus d'un droit de plaidoirie : 548 €

Plafond de revenus pris en compte : 297 549 € (soit 7 fois le plafond de la 1re tranche du régime de retraite complémentaire)

Montant du droit de plaidoirie : 13 €

La contribution équivalente aux droits de plaidoirie est calculée sur les revenus professionnels des avocats non-salariés et sur les rémunérations versées aux salariés, dans la limite, pour chaque rémunération, de 7 fois le plafond de la 1re tranche du régime de retraite complémentaire, selon la formule suivante :

Montant de la contribution de chaque avocat = revenus (dans la limite du plafond) ÷ valeur en revenus d'un droit de plaidoirie × montant d'un droit de plaidoirie = r ÷ 543 × 13

B. Invalidité décès

Durée d'activité

Montant de la cotisation

De la 1re à la 4e année

55 €

A partir de la 5e année (ou après 65 ans)

137 €


C. Retraite complémentaire

Cotisation provisionnelle de début d'activité

Date d'inscription

Montant

2020

328 € (si classe 1)

2019

328 € (si classe 1)

 

Taux de cotisations

Classe/Revenu

Jusqu'à 42 507 €

De 42 508 € à 85 014 €

De 85 015 € à 127 521 €

De 127 522 € à 170 028 €

De 170 029 € à 212 535 €

Classe 1

4,20 %

8,40 %

9,70 %

11,00 %

12,30 %

Classe 2

5,10 %

10,00 %

11,70 %

13,40 %

15,10 %

Classe 3

6,00 %

11,60 %

13,70 %

15,80%

17,90%

Classe 4

6,00 %

11,60 %

13,70 %

15,80 %

20,40 %

Classe 4+

 


D. Conjoint collaborateur

Le conjoint collaborateur a le choix de cotiser à 25 % ou 50 % des cotisations de son conjoint avocat. Les prestations lui sont versées à due proportion.

Cotisation proportionnelle pour la retraite de base

La cotisation proportionnelle est calculée sur les 25 % ou 50 % (selon l'option choisie) des revenus du conjoint avocat. Le taux de la cotisation proportionnelle est fixé à 3,1 % des 25 % ou 50 % des revenus du conjoint, selon l'option choisie.

Retraite complémentaire

L'avocat et son conjoint collaborateur peuvent demander à ce que la part de l'assiette (25 % ou 50 % des revenus de l'avocat) de ce dernier soit déduite de l'assiette de cotisation de l'avocat lui-même. Attention, cela a pour conséquence de réduire non seulement sa propre cotisation mais également le nombre de points acquis.

Invalidité-décès

Pour cette cotisation, le conjoint-collaborateur peut aussi opter pour 25 ou 50 % de la cotisation entière, avec réduction des prestations éventuelles à due proportion.


Sources :

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17/03/2021

Tarifs conventionnels applicables aux transports sanitaires par ambulance - Année 2021


Tarifs conventionnels applicables aux transports sanitaires par ambulance

Année 2021

Tarifs applicables depuis le 8 mars 2021 :

Forfait départemental

52,05

Forfait agglomération

58,12

Prise en charge

65,05

Tarif kilométrique

2,32

Valorisation trajet court ≤ 5 km parcourus

7,91

Valorisation trajet court > 5 et ≤ 10 km parcourus

6,22

Valorisation trajet court > 10 et ≤ 15 km parcourus

4,52

Valorisation trajet court > 15 et ≤ 19 km parcourus

2,83

Supplément* sur présentation d'un justificatif, pour un transport d'urgence effectué sur la demande expresse d'un médecin régulateur (centre 15) ou d'un service d'aide médicale urgente (Samu) - facturable uniquement pendant la période transitoire

21,67

Supplément* pour les transports de prématurés ou en cas d'utilisation d'un incubateur.

10,83

Supplément* pour chaque transport lorsque le malade est transporté dans un aéroport, un port ou une gare, pour embarquement dans un avion, un bateau ou un train, ou pris en charge à sa descente d'avion, de bateau ou de train.

21,67

* Les tarifs de ces trois suppléments restent inchangés. Ces trois suppléments ne sont pas cumulables.

Source : Arrêté du 26 février 2021 portant approbation de l'avenant n° 10 à la convention nationale des transporteurs sanitaires privés

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17/03/2021

Tarifs conventionnels applicables aux transports sanitaires par véhicules sanitaires légers (VSL) - Année 2021


Tarifs conventionnels applicables aux transports sanitaires par véhicules sanitaires légers (VSL)

Année 2021

Tarifs applicables depuis le 8 mars 2021 :

*Forfait départemental zone A (voir le détail ci-dessous)

13,85

*Forfait départemental zone B (voir le détail ci-dessous)

13,45

*Forfait départemental zone C (voir le détail ci-dessous)

12,6

*Forfait départemental zone D (voir le détail ci-dessous)

11,97

*Prise en charge

15,58

Tarif kilométrique

1,02

Valorisation trajet court ≤ 7 km parcourus

6,57

Valorisation trajet court > 7 et ≤ 8 km parcourus

6,35

Valorisation trajet court > 8 et ≤ 9 km parcourus

5,81

Valorisation trajet court > 9 et ≤ 10 km parcourus

5,25

Valorisation trajet court > 10 et ≤ 11 km parcourus

4,7

Valorisation trajet court > 11 et ≤ 12 km parcourus

4,16

Valorisation trajet court > 12 et ≤ 13 km parcourus

3,61

Valorisation trajet court > 13 et ≤ 14 km parcourus

3,07

Valorisation trajet court > 14 et ≤ 15 km parcourus

2,52

Valorisation trajet court > 15 et ≤ 16 km parcourus

1,97

Valorisation trajet court > 16 et ≤ 17 km parcourus

1,43

Valorisation trajet court > 17 et ≤ 18 km parcourus

0,87

*Supplément pour chaque transport lorsque le malade est transporté dans un aéroport, un port ou une gare pour embarquement dans un avion, un bateau ou un train, ou pris en charge à sa descente d'avion, de bateau ou de train.

Les majorations de nuit, de dimanche et de jour férié ne s'appliquent pas à ce supplément.

19,07


* Les tarifs du forfait départemental, de la prise en charge et de ce supplément restent inchangés.

Détails des zones :

  • Zone A :
  • ○ Paris,
  • ○ Yvelines,
  • ○ Essonne,
  • ○ Hauts-de-Seine,
  • ○ Seine-Saint-Denis,
  • ○ Val-de-Marne,
  • ○ Val d'Oise,
  • Zone B :
  • ○ Alpes de Haute-Provence,
  • ○ Alpes-Maritimes,
  • ○ Ariège,
  • ○ Bas-Rhin,
  • ○ Bouches-du-Rhône,
  • ○ Corse-du-Sud,
  • ○ Gironde,
  • ○ Haute-Corse,
  • ○ Haute-Garonne,
  • ○ Haute-Savoie,
  • ○ Hautes-Alpes,
  • ○ Hautes-Pyrénées,
  • ○ Isère,
  • ○ Loire,
  • ○ Loire-Atlantique,
  • ○ Nord, Pas-de-Calais,
  • ○ Pyrénées-Orientales,
  • ○ Rhône,
  • ○ Savoie,
  • ○ Seine-Maritime,
  • ○ Seine-et-Marne,
  • ○ Var,
  • ○ Martinique,
  • ○ Guyane,
  • ○ Réunion,
  • ○ Guadeloupe,
  • Zone C :
  • ○ Ain,
  • ○ Ardèche,
  • ○ Aube,
  • ○ Aveyron,
  • ○ Calvados,
  • ○ Cantal,
  • ○ Charente,
  • ○ Charente-Maritime,
  • ○ Corrèze,
  • ○ Côte-d'Or,
  • ○ Creuse,
  • ○ Doubs,
  • ○ Drôme,
  • ○ Finistère,
  • ○ Gard,
  • ○ Haut-Rhin,
  • ○ Haute-Loire,
  • ○ Haute-Vienne,
  • ○ Hérault,
  • ○ Ille-et-Vilaine,
  • ○ Indre-et-Loire,
  • ○ Jura, Loiret,
  • ○ Lozère,
  • ○ Maine-et-Loire,
  • ○ Marne,
  • ○ Meurthe-et-Moselle,
  • ○ Morbihan,
  • ○ Moselle,
  • ○ Puy-de-Dôme,
  • ○ Pyrénées-Atlantiques,
  • ○ Sarthe,
  • ○ Somme,
  • ○ Vaucluse,
  • Zone D :
  • ○ Aisne,
  • ○ Allier,
  • ○ Ardennes,
  • ○ Aude,
  • ○ Cher,
  • ○ Côtes-d'Armor,
  • ○ Deux-Sèvres,
  • ○ Dordogne,
  • ○ Eure,
  • ○ Eure-et-Loir,
  • ○ Gers,
  • ○ Haute-Marne,
  • ○ Haute-Saône,
  • ○ Indre,
  • ○ Landes,
  • ○ Loir-et-Cher,
  • ○ Lot,
  • ○ Lot-et-Garonne,
  • ○ Manche,
  • ○ Mayenne,
  • ○ Meuse,
  • ○ Nièvre,
  • ○ Oise,
  • ○ Orne,
  • ○ Saône-et-Loire,
  • ○ Tarn,
  • ○ Tarn-et-Garonne,
  • ○ Territoire-de-Belfort,
  • ○ Vendée,
  • ○ Vienne,
  • ○ Vosges,
  • ○ Yonne.

Source : Arrêté du 26 février 2021 portant approbation de l'avenant n° 10 à la convention nationale des transporteurs sanitaires privés

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12/03/2021

C'est l'histoire d'un propriétaire qui met 3 ans à vendre son logement…



C'est l'histoire d'un propriétaire qui met 3 ans à vendre son logement…


Suite à la vente de son logement, un propriétaire entend bénéficier de l'exonération fiscale du gain réalisé, ce logement constituant sa résidence principale. Sauf qu'au moment de la vente, cela faisait déjà 3 ans qu'il ne s'agissait plus de sa résidence principale, lui rappelle l'administration qui lui refuse donc cette exonération…


« Certes », répond le propriétaire, qui dispose toutefois de quelques arguments : après avoir signé un compromis de vente avec un potentiel acquéreur qu'il a autorisé à occuper le logement jusqu'à réalisation de la vente, celle-ci n'a finalement pas eu lieu. Il a donc remis le bien en vente, via plusieurs agences immobilières. Et parce que le logement en question visait une clientèle aisée, il est normal, au regard du contexte économique, que la vente ait pris un peu de temps…


Sauf que rien n'établit que le contexte économique et la clientèle visée aient empêché la réalisation de la vente avant 3 ans, constate le juge qui, de fait, maintient le redressement.




Arrêt de la Cour administrative d'appel de Marseille du 16 février 2021, n°19MA04636

La petite histoire du jour



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11/03/2021

Coronavirus (COVID-19) : pas de vacances… pas d'impôt ?



Petite question du jour :

Depuis le début de la crise sanitaire liée à la propagation du coronavirus, et en raison des différentes mesures de confinement, un propriétaire n'a pas pu profiter pleinement de sa résidence secondaire.

Dans ce contexte, peut-il bénéficier d'une exonération exceptionnelle de taxe d'habitation pour sa résidence ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
Non
La réponse est négative.

Interrogé sur cette question, le Gouvernement a clairement indiqué qu'il n'envisageait la mise en place d'aucun avantage fiscal particulier concernant la taxe d'habitation due par les propriétaires de résidences secondaires.
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09/03/2021

Imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER) – barème 2021


Imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER) – barème 2021

Les montants et tarifs de chacune des composantes de l'imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER) sont revalorisés chaque année comme le taux prévisionnel d'évolution des prix à la consommation des ménages, hors tabac, pour la même année. Pour l'année 2021, ce taux s'élève à 0,6 %.

En outre, le tarif applicable à chacun des éléments de l'IFER est majoré, pour l'année 2021, conformément au mécanisme de garantie des ressources qui prévoit que, lorsque le montant du produit total de l'IFER portant sur les répartiteurs principaux de la boucle locale cuivre et sur les réseaux de communications électroniques en fibre optique et en câble coaxial perçu au titre d'une année est inférieur à 400 millions d'euros, le tarif applicable au titre de l'année suivante est majoré par un coefficient égal au quotient d'un montant de 400 millions d'euros par le montant du produit perçu.

Compte tenu du produit de cette composante de l'IFER perçu au titre de l'année 2020, le coefficient de majoration du tarif pour l'année 2021 est de 1,04725.

IFER sur les éoliennes et hydroliennes

Le tarif de l'IFER est fixé au 1er janvier 2021 à 7,70 € par kilowatt de puissance électrique installée au 1er janvier de l'année d'imposition.

IFER sur les installations de production d'électricité d'origine géothermique

Le tarif de l'IFER est fixé, pour l'année 2021, à 20,12 € par kilowatt de puissance électrique installée au 1er janvier de l'année d'imposition.

IFER sur les installations de production d'électricité d'origine nucléaire ou thermique à flamme

Le tarif de l'IFER est fixé au 1er janvier 2021 à 3 206 € par mégawatt de puissance électrique installée pour chaque installation au 1er janvier de l'année d'imposition.

IFER sur les centrales de production d'énergie d'origine photovoltaïque ou hydraulique

Le tarif de l'IFER est fixé au 1er janvier 2021 à :

  • 3,206 € par kilowatt de puissance électrique installée au 1er janvier de l'année d'imposition, s'agissant des centrales hydrauliques ;
  • 7,70 € par kilowatt de puissance électrique installée au 1er janvier de l'année d'imposition, s'agissant des centrales photovoltaïques mises en service avant le 1er janvier 2021.

A compter des impositions dues au titre de 2022, le tarif s'appliquant aux centrales photovoltaïques mises en service après le 1er janvier 2021 est ramené, pendant les 20 premières années d'imposition, au niveau de celui applicable aux centrales hydrauliques.

IFER sur les transformateurs électriques

Le tarif est fixé en fonction de la tension en amont du transformateur électrique au 1er janvier de l'année d'imposition. La tension en amont s'entend de la tension électrique en entrée du transformateur. Les transformateurs électriques dont la tension en amont est inférieure ou égale à 50 kilovolts ne sont pas retenus pour le calcul de l'imposition.

 

Tension en amont en KV

 

 

Tarif par transformateur en euros

 

Supérieure à 350

 

152 445

 

Supérieure à 130 et inférieure ou égale à 350

 

51 734

 

Supérieure à 50 et inférieure ou égale à 130

 

14 859

 


IFER sur les stations radioélectriques

 

Types de stations

 

 

Calcul du tarif applicable

 

 

Tarifs applicables

 

Stations ordinaires

 

 

1 684 €

 

Émetteurs soumis à une simple déclaration auprès de l'ANFR

 

1 684 € x 10 %

 

168,40 €

 

Stations ordinaires en zones « blanches »

 

1 684 € / 2

 

842 €

 

Émetteurs soumis à une simple déclaration auprès de l'ANFR en zones « blanches »

 

168,40 € / 2

 

84,20 €

 

Nouvelles stations ordinaires

 

1 684 € x 25 %

 

421 €

 

Nouveaux émetteurs soumis à une simple déclaration auprès de l'ANFR

 

168,40 € x 25 %

 

42,10 €

 

Nouvelles stations ordinaires en zones « blanches »

 

(1 684 € / 2) x 25 %

 

210,50 €

 

Nouveaux émetteurs soumis à une simple déclaration auprès de l'ANFR en zones « blanches »

 

(168,40 € / 2) x 25 %

 

21,05 €

 

Stations relevant de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 et assurant la diffusion au public de services de radio ou de télévision

 

 

241 €

 


IFER sur les installations gazières et les canalisations de transport de gaz naturel, d'autres hydrocarbures et de produits chimiques

Équipement

Tarif

 

Installations de GNL dont la capacité de stockage est inférieure ou égale à 100 000 mètres cubes

 

603 600 € par installation

 

Installations de GNL dont la capacité de stockage est supérieure à 100 000 mètres cubes

 

2 751 737 € par installation

Sites de stockage souterrain de gaz naturel

 

550 347 € par site

 

En cas de groupement de stockage, le tarif unitaire s'applique à chacun des sites compris dans le groupement

Canalisations de transport de gaz naturel

 

550 € par kilomètre de canalisation

 

Stations de compression de gaz naturel

 

110 069 € par station

 

Canalisations de transport d'autres hydrocarbures

 

550 € par kilomètre de canalisation

 

Canalisations de transport de produits chimiques

 

534 € par kilomètre de canalisation

 


IFER sur le matériel ferroviaire roulant utilisé sur le réseau ferré national pour les opérations de transport de voyageurs

Catégorie de matériels roulants

 

Tarif

Engins à moteur thermique

 

 

Automoteur

 

33 021 €

 

Locomotive diesel

 

33 021 €

 

Engins à moteur électrique

 

 

Automotrice

 

25 316 €

 

Locomotive électrique

 

22 015 €

 

Motrice de matériel à grande vitesse

 

38 526 €

 

Automotrice tram-train

 

12 660 €

 

Engins remorqués

 

 

Remorque pour le transport de voyageurs

 

5 284 €

 

Remorque pour le transport de voyageurs à grande vitesse

 

11 007 €

 

Remorque tram-train

 

2 641 €

 


IFER sur certains matériels roulants utilisés sur les lignes de transport en commun de voyageurs en Île-de-France

Catégorie de matériels roulants

 

Tarif

Métro

 

 

Motrice et remorque

 

13 495 €

 

Autre matériel

 

 

Automotrice et motrice

 

25 316 €

 

Remorque

 

5 284 €

 

IFER sur les répartiteurs principaux de la boucle locale cuivre et sur les réseaux de communications électroniques en fibre optique et en câble coaxial

Le tarif de l'IFER est fixé au 1er janvier 2021 à 14,83 € par ligne en service (tarif revalorisé et majoré).

Sources :

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05/03/2021

C'est l'histoire d'un emprunteur pour qui « rien ne sert de courir »…



C'est l'histoire d'un emprunteur pour qui « rien ne sert de courir »…


Un dirigeant souscrit un prêt immobilier, dont le remboursement est garanti par une assurance. A la suite d'un arrêt maladie, il réclame la prise en charge des mensualités à l'assurance. Ce qu'elle refuse, lui rappelant qu'il a dépassé l'âge au-delà duquel ce risque est couvert…


S'estimant mal conseillé lors de la souscription de cette assurance, l'emprunteur se retourne alors contre la banque et lui réclame une indemnisation. Ce qu'elle lui refuse à son tour, estimant sa demande « trop tardive » : la banque lui rappelle qu'il avait 5 ans, à compter de la souscription du contrat, pour engager sa responsabilité... « A compter du refus de prise en charge de l'assurance, plutôt », rétorque le particulier : sa demande d'indemnisation est donc parfaitement légitime… et recevable…


Une position partagée par le juge, qui estime ici que le délai de 5 ans dont dispose l'emprunteur pour engager la responsabilité de la banque commence à courir à compter du refus de garantie opposé par l'assurance.




Arrêt de la cour de cassation, chambre commerciale, du 6 janvier 2021, n°18-24954

La petite histoire du jour



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04/03/2021

Coronavirus (COVID-19) : sauver son commerce en changeant d'activité ?



Petite question du jour :

Un restaurateur propose des pizzas à consommer sur place ou à emporter.

Fortement impacté par la crise sanitaire, il souhaite compléter son activité principale avec un service de livraison à domicile pour faire face à la baisse importante de son chiffre d'affaires.

Doit-il demander l'autorisation au propriétaire de son local commercial pour ajouter cette activité complémentaire ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
Oui
Lorsqu'une entreprise souhaite ajouter une activité connexe ou complémentaire à son activité principale, elle doit en aviser son propriétaire par voie d'huissier ou par lettre recommandée avec AR en indiquant les activités envisagées.

Celui-ci a ensuite 2 mois pour répondre. Son silence, à l'expiration de ce délai, équivaut à une acceptation.

Dans cette situation, le restaurateur est donc tenu d'aviser son bailleur de sa volonté de compléter son activité principale avec un service de livraison à domicile.

Notez que la notion d'activité connexe ou complémentaire fait l'objet d'une appréciation au cas par cas par le juge : il est dans tous les cas conseillé de prévenir votre bailleur de votre intention d'ajouter une activité à votre activité principale.
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02/03/2021

Indice Syntec - Année 2021


Indice Syntec

Année 2021

L'indice Syntec sert à mesurer l'évolution du coût de la main d'œuvre, essentiellement de nature intellectuelle, pour des prestations fournies. Il est utilisé dans les branches professionnelles représentées par la fédération Syntec (informatique, études et conseils, ingénierie, etc.).

Période

Indice

Janvier 2021

2750

Février 2021

 2751 

Mars 2021

2746

Avril 2021

 2751 

Mai 2021

 2753 

Juin 2021

2757

Juillet 2021

2758

Août 2021

 2765 

Septembre 2021

2765

Octobre 2021

2767

Novembre 2021

 2769 

Décembre 2021

2773


Source :
www.syntec.fr

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02/03/2021

Indice des prix de production et d'importation de l'industrie - Année 2021


Indice des prix de production et d'importation de l'industrie

Année 2021

Indice des prix de production de l'industrie (référence 100 en 2015)

Période

Indice

Variation trimestrielle

Variation sur 1 an

Décembre 2021

 119,9 

+ 1,1 %

  + 16,9 %

Novembre 2021

 118,2 

 + 3,0 % 

   + 16,3 % 

Octobre 2021

114,5

 + 2,6 % 

   + 14,0 % 

Septembre 2021

111,4

 + 1,6 % 

   + 10,8 % 

Août 2021

 109,6 

 + 0,9 % 

 + 9,5 % 

Juillet 2021

 108,2 

 + 1,1 % 

+ 8,0 %

Juin 2021

106,9

 + 1,0 % 

+ 7,1 %

Mai 2021

 105,7 

 + 0,4 % 

 + 6,6 % 

Avril 2021

105,7

  + 0,0 %  

  + 6,4 %  

Mars 2021

 105,6 

 + 0,9 % 

 + 4,0 % 

Février 2021

 104,5 

 + 0,8 % 

 + 1,5 % 

Janvier 2021

103,7

+ 1,2 %

+ 0,1 %

 


Source :
www.insee.fr (indicateurs de conjonctures)

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02/03/2021

Indices des prix des produits agricoles - Année 2021


Indices des prix des produits agricoles

Année 2021

Les indices des prix des produits agricoles sont publiés en base 100 = 2015.

Indice des prix des produits agricoles à la production (IPPAP)

Période

Indice

Variation mensuelle

Hausse des prix sur 1 an

Décembre 2021

 127,6 

  ///

  + 17,6 %

Novembre 2021

 127,1 

 ///

   + 15,8 % 

Octobre 2021

 125,1 

 ///

   + 14,5 % 

Septembre 2021

121,3

 ///

   + 13,6 % 

Août 2021

 118,9 

///

   + 10,4 % 

Juillet 2021

 117,1 

 /// 

 + 8,2 % 

Juin 2021

 116,8 

/// 

 + 7,8 % 

Mai 2021

 116,9 

/// 

 + 7,4 % 

Avril 2021

113,7

/// 

 + 3,4 % 

Mars 2021

113,2

///  

 + 3,7 % 

Février 2021

 112,9 

/// 

 + 4,3 % 

Janvier 2021

111,2

///

+ 1,4 %

/// : Absence de résultat due à la nature des séries

L'indice des prix des produits agricoles à la production (IPPAP) mesure l'évolution des prix des produits agricoles à la première mise sur le marché.

Les pondérations associées aux fruits et légumes frais évoluent d'un mois à l'autre pour traduire leurs profils saisonniers très marqués. Par conséquent, leurs variations de prix doivent être interprétées en glissement annuel, tout comme pour l'indice général qui agrège ces séries. Les indices présentant une saisonnalité sont corrigés des variations saisonnières.

Indice des prix d'achat des moyens de production agricole (IPAMPA)

Période

Indice

Variation mensuelle

Hausse des prix sur 1 an

Décembre 2021

 120,7 

 + 1,0 % 

  + 17,1 %

Novembre 2021

 119,2 

+ 1,5 %

   + 16,2 % 

Octobre 2021

117,1

 + 3,5 % 

   + 14,7 % 

Septembre 2021

 112,8 

 + 1,3 % 

  + 11,1 %

Août 2021

 111,1 

 + 0,4 % 

 + 9,1 % 

Juillet 2021

 110,4 

 + 0,9 % 

 + 8,4 % 

Juin 2021

 109,4 

 + 0,7 % 

 + 7,5 % 

Mai 2021

 108,6 

 + 0,7 % 

 + 7,5 % 

Avril 2021

107,8

 + 0,4 % 

 + 6,0 % 

Mars 2021

 107,3 

+ 0,9% 

+ 4,9 %

Février 2021

 106,0 

 + 1,5 % 

+ 2,5% 

Janvier 2021

104,4

+ 1,4 %

+ 0,8 %

L'indice des prix d'achat des moyens de production agricole (IPAMPA) suit l'évolution des prix des biens et services utilisés par les exploitants dans leur activité agricole. Il n'est pas corrigé des variations saisonnières.


Source :
www.insee.fr (indicateurs de conjonctures)

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