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15/03/2024

Passeport de prévention : un report annoncé…

Alors qu'il est accessible dans une version provisoire depuis 2023 pour les salariés, le Passeport de prévention instauré par la loi « Santé au travail » ne sera ouvert aux employeurs et organismes de formation qu'à compter de 2025, et non à partir de 2024 comme prévu initialement…

Passeport de prévention reporté = obligations déclaratives reportées ?

Pour rappel, le « Passeport de prévention » est un dispositif numérique nominatif permettant de garantir, fiabiliser et regrouper en un seul lieu sécurisé toutes les données concernant les formations et qualifications en santé et sécurité au travail d'un travailleur ou demandeur d'emploi.

Selon les cas, la loi prévoit que le Passeport soit renseigné par l'employeur, le salarié détenteur ou l'organisme de formation.

Depuis mai 2023, ce dispositif est disponible uniquement pour les salariés via la plateforme « Mon compte formation » dans une version « bêta ».

Initialement prévue pour 2024, l'ouverture de l'espace déclaratif dédié aux employeurs et organismes de formation ne sera finalement effective qu'à partir de 2025.

Par conséquent, les employeurs et organismes de formations voient leurs obligations déclaratives reportées.

Ainsi seules les formations délivrées aux travailleurs à partir de l'ouverture de l'espace de déclaration en 2025 devront être déclarées.

Les formations réalisées avant 2025 ne devront pas être déclarées ultérieurement.

Notez enfin que le Ministère précise qu'un simulateur sera mis à disposition des employeurs et organismes de formation avant l'ouverture de l'espace déclaratif associé au Passeport, afin de les aider à anticiper les éventuelles difficultés.

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15/03/2024

C'est l'histoire d'un couple qui reproche à l'administration de ne pas avoir fait d'effort…

Parce qu'il n'a pas répondu à une demande d'éclaircissements au cours d'un contrôle fiscal, un couple est taxé d'office par l'administration. Sauf que pour pouvoir répondre à cette demande, encore aurait-il fallu qu'il la reçoive, conteste le couple…

« Vous l'avez reçu ! », rétorque l'administration. Et pour prouver ce qu'elle affirme, elle fournit un pli recommandé avec accusé de réception indiquant « pli avisé et non réclamé » et « pas de réponse à l'interphone » retourné au bureau de poste. Une preuve suffisante pour l'administration… Mais pas pour le couple, pour qui ce document montre que l'administration a seulement « tenté » de remplir son obligation : rien ne prouve que le pli a été mis à leur disposition au bureau de poste...

« Une preuve suffisante ! », tranche le juge : parce que l'administration a bien tenté de notifier ce pli au couple, et parce que rien ne prouve que le couple a tenté de le récupérer, la procédure de contrôle est régulière et le redressement est confirmé !

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14/03/2024

Distribution : une nouvelle limitation des promotions

En 2018, les règles relatives à la concurrence et à la libre fixation des prix ont connu un tempérament en ce qui concerne les promotions sur les produits alimentaires. Une limitation désormais étendue à d'autres catégories de produits. Lesquelles ?

Produits de grande consommation : les promotions encadrées

En 2018, la loi dite « Egalim » a instauré une limitation des promotions pouvant être appliquées sur les produits alimentaires par les distributeurs.

Ainsi, il n'est plus possible pour les distributeurs d'appliquer des promotions supérieures à 34 % sur les produits alimentaires.

Depuis le 1er mars 2024, cette règle s'applique également aux produits de parfumerie, d'hygiène et du rayon droguerie.

Pour rappel, cette règle est mise en place pour protéger les entreprises productrices de ces produits dans leurs rapports avec le secteur de la distribution et ainsi, garantir qu'elles puissent conserver un niveau de marges suffisant.

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14/03/2024

Comment assurer une meilleure compréhension des refus de crédits immobiliers ?

De nombreuses personnes souhaitant acquérir un bien immobilier voient leur projet tomber à l'eau en raison d'un refus de crédit immobilier. Il arrive parfois que la raison de ce refus ne soit pas comprise. D'où la création d'un dispositif temporaire visant à mettre fin à cette incompréhension…

Refus de crédits immobiliers : des dossiers analysés une seconde fois !

Récemment, les banques ont annoncé la mise en place d'un dispositif temporaire devant assurer une meilleure compréhension des refus de crédits immobiliers.

Ce dispositif, applicable jusqu'à fin décembre 2024, est ouvert aux personnes physiques clientes de la banque concernée, qui ont établi un dossier conforme permettant l'instruction complète de leur demande de prêt, et qui ne sont pas inscrites sur les fichiers d'incidents de paiements gérés par la Banque de France.

Il est mis en œuvre à la demande du client pour les dossiers portant sur le financement de la résidence principale, d'une résidence secondaire ou d'un investissement locatif, qui rentrent dans les critères d'octroi du Haut conseil de stabilité financière (durée du crédit, taux d'effort calculé avec les conditions de crédit de la banque).

Notez également qu'il faut que le projet d'achat puisse encore être mené à terme pour que le dispositif soit activé.

Enfin, sachez que chaque établissement bancaire va déterminer lui-même les modalités d'organisation et d'information de ses clients sur la mise en œuvre de ce dispositif.

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14/03/2024

Crédit d'impôt au titre des investissements dans l'industrie verte : c'est (vraiment) parti !

Si la loi de finances pour 2024 a créé le crédit d'impôt au titre des investissements dans l'industrie verte (C3IV), il manquait encore quelques détails pour sa parfaite application. Ils sont connus !

C3IV : la Commission européenne valide !

Pour rappel, la loi de finances pour 2024 a créé un nouveau crédit d'impôt au titre des investissements dans l'industrie verte (C3IV), qui profite à certaines entreprises industrielles et commerciales.

Comme pour beaucoup d'aides de l'État, la Commission européenne devait, au préalable, confirmer la conformité du dispositif avec le droit de l'Union européenne. C'est maintenant le cas ! Par conséquent, le C3IV entre pleinement en vigueur le 14 mars 2024.

Les entreprises qui souhaitent bénéficier de cet avantage fiscal ont donc jusqu'au 31 décembre 2025 pour déposer leurs projets. Pour rappel, le Gouvernement avait permis les dépôts de projets dès octobre 2023 afin d'optimiser les délais.

Enfin, notez que la liste des équipements, composants essentiels et matières premières utilisés dans le cadre des activités contribuant à la production de batteries, de panneaux solaires, d'éoliennes ou de pompes à chaleur éligibles au C3IV est maintenant disponible ici.

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14/03/2024

Liste des États et territoires non coopératifs en matière fiscale – 2024


Etats et territoire non coopératifs


Motif justifiant l'inscription
(application du 2 ter de l'article 238-0 A du code général des impôts)


Anguilla


En application du b du 2 et 1° du 2 bis de l'article 238-0 A du code général des impôts


Seychelles


En application du b du 2 et du 2° du 2 bis de l'article 238-0 A du code général des impôts


Bahamas


En application du 1° du 2 bis de l'article 238-0 A du code général des impôts


Iles Turques et Caïques


Vanuatu


Antigua-et-Barbuda


En application du 2° du 2 bis de l'article 238-0 A du code général des impôts


Belize


Fidji


Guam


Iles Vierges américaines


Palaos


Panama


Russie


Samoa


Samoa américaines


Trinité-et-Tobago


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14/03/2024

Transport routier de marchandises et taxe intérieure de consommation sur le gazole

Les personnes soumises au droit commercial au titre de leur activité de transport routier de marchandises, propriétaires, locataires ou sous-locataires dans le cadre d'un contrat de crédit-bail ou d'un contrat de location de 2 ans ou plus de certains véhicules, peuvent obtenir, sur demande et sous conditions, le remboursement d'une fraction de la taxe intérieure de consommation sur le gazole.

Ce remboursement est calculé, au choix du demandeur :

  • soit en appliquant au volume de gazole utilisé comme carburant acquis dans chaque région et dans la collectivité de Corse, la différence entre 45,19 € par hectolitre et le tarif qui y est applicable en application des articles 265,265 A bis et 265 A ter du code des douanes ;
  • soit en appliquant, au total du volume de gazole utilisé comme carburant, acquis dans au moins 3 des régions, dont, le cas échéant, la collectivité de Corse, un taux moyen de remboursement fixé à 15,71 € par hectolitre pour le 1er semestre 2024.


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14/03/2024

Imposition forfaitaire sur les pylônes – 2024

Les montants de l'imposition forfaitaire annuelle sur les pylônes sont révisés chaque année proportionnellement à la variation du produit de la taxe foncière sur les propriétés bâties constatée au niveau national.

Le coefficient de cette variation entre 2022 et 2023 est de 1,0979234.

Les montants de l'imposition forfaitaire sur les pylônes au titre de 2024 sont donc ceux appliqués au titre de 2023 multipliés par ce coefficient.

Ils sont égaux à :

  • 3 074 € en ce qui concerne les pylônes supportant des lignes électriques dont la tension est comprise entre 200 et 350 kilovolts ;
  • 6 140 € en ce qui concerne les pylônes supportant des lignes électriques dont la tension est supérieure à 350 kilovolts.


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14/03/2024

Transport en commun de voyageurs et taxe intérieure de consommation sur le gazole

Les entreprises de transport public routier en commun de voyageurs peuvent obtenir, sur demande et sous conditions, le remboursement d'une fraction de la taxe intérieure de consommation sur le gazole.

Sont concernées les entreprises qui consomment effectivement du gazole (qui leur a été précédemment facturé) au titre de l'exploitation de transports publics routiers en commun de voyageurs.

Ce remboursement est calculé, au choix de l'entreprise :

  • soit en appliquant au volume de gazole utilisé comme carburant dans des véhicules affectés à ce transport, acquis dans chaque région et dans la collectivité de Corse, la différence entre 39,19 € par hectolitre et le tarif qui y est applicable en application des articles 265, 265 A bis et 265 A ter du code des douanes ;
  • soit en appliquant au total du volume de gazole utilisé comme carburant dans les véhicules affectés à ce transport, acquis dans au moins 3 des régions, dont, le cas échéant, la collectivité de Corse, un taux moyen de remboursement fixé à 21,71 € par hectolitre pour le 1er semestre 2024.


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14/03/2024

Contribution sur les boissons non alcooliques

Pour les boissons non alcooliques contenant des édulcorants de synthèse

Le tarif de la contribution sur les boissons non alcooliques contenant des édulcorants de synthèse est de :

  • 3,17 euros par hectolitre au 1er janvier 2023
  • 3,34 euros par hectolitre au 1er janvier 2024

 

Pour les boissons non alcooliques contenant des sucres ajoutés

Le tarif en euros de la contribution sur les boissons non alcooliques contenant des sucres ajoutés est le suivant :

QUANTITÉ DE SUCRE (en kg de sucres ajoutés par hl de boisson)

Tarif 2023

Tarif 2024

Inférieure ou égale à 1

3,17

3,34

2

3,7

3,9

3

4,22

4,44

4

4,74

4,99

5

5,8

6,11

6

6,86

7,22

7

7,91

8,33

8

10,02

10,55

9

12,13

12,77

10

14,23

14,98

11

16,34

17,21

12

18,45

19,43

13

20,56

21,65

14

22,67

23,87

15

24,78

26,09

Tarif supplémentaire par kg au-delà de 15 kg de sucres ajoutés par hectolitre de boisson

2,1

2,21


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14/03/2024

Prix moyen pondéré de vente au détail des produits du tabac

En France continentale, le prix moyen pondéré de vente au détail s'établit pour l'année 2023 et pour chaque groupe de produits de la manière suivante :


GROUPE DE PRODUITS


PRIX MOYEN PONDÉRÉ
(pour 1 000 unités ou 1 000 grammes)


Cigarettes


547,61 €


Cigares et cigarillos


755,56 €


Tabacs fine coupe destinés à rouler
les cigarettes


516,50 €


Autres tabacs à fumer ou à inhaler après avoir été chauffés


296,63 €

Autres tabacs à chauffer

1 585,98 €


Tabacs à priser


621,14 €


Tabacs à mâcher


190,59 €


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13/03/2024

Salariés détachés et intérimaires : de nouvelles règles pour la carte BTP !

À compter du 1er avril 2024, les règles relatives à la carte d'identification professionnelle des salariés du bâtiment et des travaux publics (dite « carte BTP ») prévues par le Code du travail sont aménagées. Focus.


Qu'est-ce que la « carte BTP » ?

Une carte d'identification professionnelle est délivrée par l'Association CIBTP France à chaque salarié qui effectue des travaux de BTP (bâtiment et travaux publics) pour le compte d'une entreprise établie en France (ou hors de France dans le cadre d'un détachement).

Cette « carte BTP » contient des informations relatives au salarié, à son employeur et / ou à l'entreprise utilisatrice.

La demande de cette carte doit être formulée via le portail numérique dédié.

L'entreprise qui manque à ses obligations encoure une amende administrative pouvant s'élever jusqu'à 4 000 € par salarié concerné (8 000 € en cas de récidive dans un délai de 2 ans).

Et à partir du 1er avril 2024 ?

À partir du 1er avril 2024, la réglementation relative à cette carte est aménagée pour les salariés détachés en France par une entreprise établie hors de France, ainsi que pour les intérimaires, qu'ils soient embauchés par une entreprise de travail temporaire établie en France ou à l'étranger.

  • Concernant la durée de validité et les conditions d'activation de la carte

Pour les salariés détachés, la durée de validité de cette carte est portée à 5 ans et elle ne sera active que pendant les périodes de détachements.

Pour les intérimaires embauchés par des entreprises de travail temporaire établies en France, la carte BTP reste valable 5 ans, mais sera désactivée entre 2 missions.

Concrètement, chaque employeur qui embauche des salariés possédant une carte BTP en cours de validité devra modifier la déclaration adressée à la CIBTP France pour indiquer la mission et le détachement en cours.

De plus, il est maintenant précisé que les obligations relatives à la carte BTP (y compris le versement de la redevance) sont désormais exclusivement à la charge de l'employeur et non plus de l'entreprise utilisatrice et ce, même si l'entreprise de travail temporaire est établie hors du territoire national.

  • Concernant le document d'information à remettre au salarié détaché en France

Un nouveau modèle de document d'information à remettre à chaque salarié détaché en France pour réaliser des travaux du BTP vient également d'être publié.

Pour rappel, ce document doit être remis par l'employeur établi à l'étranger à chaque salarié détaché en France, dans une langue que ce dernier comprend, et vise à indiquer la réglementation applicable.

Ce nouveau modèle, reprenant le « noyau dur » de la législation sociale française applicable, peut être consulté ici.

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