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14/02/2024

Se tourner vers l'export ? L'État vous accompagne !

Si l'exportation est synonyme de croissance et d'opportunités, s'ouvrir à des marchés étrangers peut réserver de mauvaises surprises, surtout si le projet n'est pas suffisamment préparé. Afin d'accompagner les entreprises sur cette voie, l'État a mis en place depuis plusieurs années des aides qui ont récemment été simplifiées et mises à jour. Faisons le point.

L'export : une boîte à outils pour vous aider

Afin d'encourager l'exportation de biens et de services, notamment des PME, il existe une boîte à outils, dont la liste est disponible ici, pour :

  • construire son projet en faisant réaliser un audit par des professionnels, par exemple auprès de sa chambre de commerce et d'industrie ;
  • se familiariser avec les démarches administratives, notamment grâce aux services des douanes ;
  • obtenir des aides financières, par exemple un prêt du Trésor ;
  • être informé des actualités en matière d'instruments numériques, de cadres réglementaires ou encore de stabilité d'un pays ciblé dans un projet d'exportation.

De la même manière, pour faire face aux risques inhérents à l'exportation (risques politiques, monétaires, climatiques, etc.), BpiFrance propose, au nom et sous le contrôle de l'État, des solutions assurance-crédit export adaptables aux besoins de l'entreprise. Plusieurs garanties existent :

  • la garantie de l'interruption du contrat commercial, qui protège l'entreprise des pertes liées à une interruption de marché ;
  • la garantie des créances en période d'exécution, qui protège contre le risque de non-paiement ;
  • la garantie des contrats de prestations de services et des biens immatériels, qui permet de couvrir le paiement au fur et à mesure de la facturation des prestations exécutées ;
  • la garantie du crédit fournisseur, qui protège contre le risque de non-remboursement d'un crédit octroyé à votre client à l'étranger ;
  • la garantie des engagements de caution, qui permet d'émettre les cautions nécessaires à un contrat d'export.

La Part Française : une condition sine qua non

Pour bénéficier des garanties publiques de soutien, des prêts et des fonds spécifiques, les contrats d'export doivent comporter une part de marchandises ou de prestations françaises, appelée « Part Française ». Concrètement, pour remplir cette condition, l'exportateur doit :

  • soit effectuer lui-même des opérations en France ;
  • soit s'approvisionner auprès de fournisseurs ou de prestataires installés en France.

Notez que plus la Part Française est importante, plus les aides le seront. Des seuils minimums sont néanmoins fixés. Par exemple, la Part Française doit être de minimum 20 % du contrat ou du lot pour une demande d'assurance à l'exportation.

L'État a mis à jour le « Guide Utilisateur sur la Part Française » qui détaille les seuils minimum en fonction des aides demandées, les conséquences sur les montants assurés ou financés, les modalités de calcul de la Part Française en fonction du secteur, les pénalités encourues en cas de non-respect intentionnel, etc.

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14/02/2024

Viticulture : déblocage d'aides pour le secteur

Cela faisait partie des mesures d'urgence annoncées par le Gouvernement pour le secteur agricole : l'ouverture d'un fonds d'urgence pour soutenir les viticulteurs. C'est à présent chose faite. Une 2de enveloppe a été également débloquée dans le cadre d'un dispositif structurel. Revue de détails.

Court et moyen terme : 2 enveloppes, 2 ambiances

Le Gouvernement a mis en place 2 enveloppes pour aider les viticulteurs, d'une part, à surmonter la présente crise que connaît le secteur et, d'autre part, à restructurer leur activité.

Le dispositif conjoncturel

Le 1er dispositif est un fonds d'urgence de 80 M€. Il a pour objectif de soutenir les viticulteurs connaissant actuellement des difficultés de trésorerie.

Ouvert depuis le 5 février 2024, les demandes doivent être déposées à la préfecture.

Le dispositif structurel

Le 2nd dispositif doit permettre aux viticulteurs décidant d'arrêter leur activité vitivinicole tout en restant dans le monde de l'agriculture d'investir dans d'autres productions. Cette aide doit notamment permettre d'adapter ses cultures à son territoire et au climat, notamment en finançant l'arrachage « sans replantation ».

Pour cela, une enveloppe de 150 M€ a été débloquée, somme qui vient en complément du programme d'aide à la restructuration et reconversion du vignoble, dont les détails sont disponibles ici.

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14/02/2024

Répertoire RPPS : intégration de nouveaux professionnels de santé !

Pour rappel, le Répertoire Partagé des Professionnels intervenant dans le système de santé (RPPS) a vocation à devenir le répertoire unique de référence permettant d'identifier les professionnels de santé. De nouveaux professionnels vont prochainement l'intégrer. Lesquels ?

5 nouvelles professions de santé intégrées dans le RPPS

Le Répertoire Partagé des Professionnels intervenant dans le système de santé (RPPS) rassemble et publie les informations des professionnels de santé, sur la base d'une identité numérique RPPS que le professionnel va conserver toute sa vie.

À terme, il est prévu qu'il regroupe l'ensemble des professionnels de santé.

En mars 2024, les diététiciens, ergothérapeutes, manipulateurs d'électroradiologie médicale, psychomotriciens et les techniciens de laboratoire médical vont intégrer ce répertoire.

Les professionnels ayant déjà un numéro ADELI se verront automatiquement attribuer un numéro RPPS. Les identifiants départementaux ADELI seront alors obsolètes.

Quant aux professionnels nouvellement diplômés, ils se verront attribuer un numéro RPPS après enregistrement auprès de leur agence régionale de santé (ARS) via le nouveau portail d'enregistrement eRPPS.

Courant 2024, aura lieu la dernière étape d'intégration des derniers professionnels de santé dans le RPPS : audioprothésistes, chiropracteurs, épithésistes, ocularistes, opticiens-lunetiers, orthoprothésistes, orthopédistes-orthésistes, orthophonistes, orthoptistes, ostéopathes, psychologues, psychothérapeutes, podo-orthésistes et physiciens médicaux.

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14/02/2024

Accise sur les produits énergétiques : une avance pour les agriculteurs

Pour soutenir les agriculteurs, le Gouvernement avait annoncé qu'ils pourraient bénéficier, dès février 2024, d'un remboursement partiel d'accise concernant les produits énergétiques utilisés dans le cadre de travaux agricoles ou forestiers. Une promesse tenue et qui prend la forme d'une « avance ». Explications.

Avance sur le remboursement partiel d'accise : comment ça marche ?

En France, les produits énergétiques (gazole, essence, etc.) sont soumis à accise, c'est-à-dire à taxation.

Les exploitants agricoles peuvent bénéficier d'un tarif réduit d'accise concernant les produits énergétiques utilisés dans le cadre de travaux agricoles ou forestiers.

Schématiquement, ce tarif réduit prend la forme d'un remboursement versé l'année qui suit celle de l'achat des produits. Le montant remboursé est égal à la différence avec le tarif normalement pratiqué. Autrement dit, les exploitants agricoles sont remboursés d'une partie des taxes versées avec un an de décalage.

À la suite des annonces faites début février 2024, le Gouvernement autorise ces professionnels à bénéficier d'une avance sur le remboursement relatif aux quantités achetées durant l'année en cours.

Cette avance est égale à 50 % du remboursement partiel relatif aux quantités ayant été acquises l'année précédente.

Pour en bénéficier, il convient de déposer une demande en ce sens, par voie électronique, en même temps que la demande de remboursement partiel au titre des quantités achetées l'année précédente. Dès lors que les conditions requises sont réunies, le versement de l'avance suivra celui du remboursement partiel.

Notez que l'avance sera déduite du montant du remboursement partiel dont vous pourrez bénéficier au titre des quantités achetées l'année du versement de l'avance.

Précisons que si le solde est négatif, ou si vous ne déposez pas de demande de remboursement partiel dans les délais impartis, vous devrez reverser le montant du solde ou de l'avance octroyée à tort, au plus tard le 31 décembre de la 3e année suivant celle au titre de laquelle l'avance a été demandée.

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13/02/2024

Taux d'intérêt des comptes courants d'associés - Année 2023

Année civile 2023 Taux 
1er trimestre 2023 4,48 %
Février à avril 2023 4,76 %
Mars à mai 2023 5,00 %
2e trimestre 2023 5,44 %
Mai à juillet 2023 5,54 %
Juin à août 2023 5,69 %
3e trimestre 2023 5,82 %
Août à octobre 2023 5,89 %
Septembre à novembre 2023 5,98 %
4e trimestre 2023 6,08 %


Taux d'intérêt retenu pour un exercice de 12 mois
 

Date de clôture de l'exercice Taux
31 janvier 2023 2,27 %
28 février 2023 2,55 %
31 mars 2023 2,83 %
30 avril 2023 3,17 %
31 mai 2023 3,46 %
30 juin 2023 3,75 %
31 juillet 2023 4,07 %
31 août 2023 4,36 %
30 septembre 2023 4,65 %
31 octobre 2023 4,95 %
30 novembre 2023 5,18 %
31 décembre 2023 5,39 %


Source : 

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13/02/2024

Option pour l'impôt sur les sociétés : c'est écrit, c'est déclaré… c'est validé !

Une société à responsabilité limitée (SARL) dont l'associé unique est une personne physique fait l'objet d'un contrôle fiscal qui aboutit à un redressement au titre de l'impôt sur les sociétés. Sauf qu'elle n'est pas assujettie à cet impôt, conteste la société, qui refuse alors de payer les sommes réclamées… À tort ou à raison ?

Mention dans les statuts + dépôt des déclarations d'IS = IS !

À l'issue d'un contrôle fiscal, une société à responsabilité limitée (SARL) dont l'associé unique est une personne physique se voit réclamer un supplément d'impôt sur les sociétés (IS). « Impossible ! », conteste la société : la SARL n'est pas assujettie à l'IS… Elle est soumise à l'impôt sur le revenu (IR).

« Impossible ! », répond l'administration : si l'associé unique, personne physique, d'une SARL est par principe soumis à l'impôt sur le revenu (IR), il en va autrement si la SARL opte pour l'IS.

Or une option pour l'IS se matérialise soit :

  • sur la déclaration de création ou de modification de la société ;
  • par notification adressée aux impôts avant la fin du 3e mois de l'exercice au titre duquel l'entreprise souhaite être soumise pour la 1re fois à l'IS.

Toutefois, une SARL dont l'associé unique est une personne physique est réputée avoir régulièrement opté pour l'IS si elle déclare dans ses statuts constitutifs relever de cet impôt et si, dès son premier exercice social, elle dépose ses déclarations de résultats sous le régime de cet impôt.

Ce qui est le cas ici, rétorque l'administration, statuts et déclarations de résultats de la SARL à l'appui.

Sauf que la gérante de la société a bel et bien indiqué sur le formulaire de création de la société que celle-ci relève de l'IR dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC), insiste la société.

« Insuffisant ! », tranche le juge qui donne raison à l'administration et valide le redressement fiscal.

La mention de l'assujettissement de la SARL au régime de l'IS dans ses statuts et le dépôt des déclarations de résultats sous le régime de cet impôt suffisent à prouver son assujettissement à l'IS. La case cochée « assujettissement aux BIC » par une gérante qui, en outre, n'est pas associée de la société, est sans incidence.

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13/02/2024

2024 : une nouvelle charte du cotisant contrôlé !

La charte du cotisant contrôlé vient d'être actualisée, remplaçant ainsi celle applicable depuis le 1er janvier 2022. Outre les modifications formelles, ce document opposable à l'Urssaf, fait état de nombreuses évolutions réglementaires qui impactent la procédure, mais pas que…

Charte du cotisant contrôlé : intégration du régime agricole

1re modification majeure : à l'instar du régime général, la Charte du cotisant contrôlé est désormais applicable au régime agricole.

Il en résulte que cette charte devient opposable aux caisses de mutualité sociale agricole (MSA) par les travailleurs du secteur agricole redevables du paiement des cotisations et contributions sociales.

Charte du cotisant contrôlé : actualisation de la procédure

Ensuite, la Charte du cotisant contrôlé 2024 prend acte de certaines modifications de la procédure qui concernent notamment :

  • l'allongement du délai de prévenance du contrôle de 15 à 30 jours ;
  • la réduction du délai de remboursement maximal lorsque le contrôle aboutit à une restitution ;
  • les modalités d'appréciation de la réitération d'une erreur ;
  • la procédure permettant le traitement automatisé de données et documents afin de limiter l'intervention des agents de contrôle dans l'entreprise ;
  • etc.

Notez que ces modifications sont déjà applicables, mais sont désormais formellement consignées dans la Charte du cotisant contrôlé à l'occasion de cette actualisation.

Charte du cotisant contrôlé : fin de l'expérimentation sur la durée et la limitation des contrôles

Conformément à la loi dite « Essoc », la charte du cotisant contrôlé tire les conséquences de la fin des expérimentations sur la limitation et la durée des contrôles.

Elle acte la fin de l'expérimentation qui consistait à limiter la durée globale des contrôles de toutes les administrations dans les entreprises de moins de 250 salariés sur 2 régions depuis le 1er décembre 2018.

Ensuite, elle pérennise la limitation à 3 mois de la durée du contrôle dans les entreprises de moins de 20 salariés et ce, que le contrôle s'effectue sur place ou sur pièces.

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13/02/2024

Palaces : les conditions de l'excellence

Les établissements hôteliers font l'objet d'un classement qui doit permettre aux clients de se faire une idée préalable des prestations proposées. Ce classement repose sur une note comprise entre 1 et 5 étoiles, mais pour les établissements les plus haut de gamme, une distinction supplémentaire existe : celle de « Palace ». Les conditions pour obtenir cette distinction évoluent. Explications…

Distinction « Palace » : les critères d'obtention sont revus

La distinction « Palace » vient récompenser les établissements hôteliers proposant le niveau de prestations le plus haut de gamme.

Cette distinction était initialement accordée pour une durée de 5 ans renouvelable. Mais depuis 2021 les procédures de renouvellement ont été repoussées à plusieurs reprises, prolongeant de ce fait la validité des distinctions accordées jusqu'au 30 septembre 2024.

Et c'est le lendemain, le 1er octobre 2024, qu'entreront en vigueur les nouvelles conditions permettant l'obtention de la distinction « Palace ».

Parmi les évolutions notables, on retrouve une réduction de la surface minimale des chambres. Auparavant, elle devait être de 26 m² pour les chambres « 1 personne » et de 30 m² pour les chambres « 2 personnes ». Dorénavant, seule la limite minimum de 26 m² est considérée, quel que soit le nombre d'occupant de la chambre.

Il faut également noter que la durée totale d'activité de l'établissement pour pouvoir être éligible à cette distinction a été allongée, passant de 12 mois à 24 mois. De même, lorsque l'établissement a réouvert après une longue période de fermeture pour réfection totale des lieux, 12 mois devront s'être écoulés depuis la reprise d'activité contre 6 auparavant.

Enfin, la durée de validité de la distinction est réduite à 3 ans.

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13/02/2024

Imagerie médicale : nouveaux tarifs

La majeure partie des actes médicaux fait l'objet de tarifs réglementés. L'évolution de ces tarifs passe par une modification d'une convention nationale entre les professionnels de santé et l'assurance maladie. Cette convention vient justement d'évoluer pour les actes d'imageries médicales…

Radios, IRM et scanners : nouveaux tableaux des tarifs

La convention nationale organisant les rapports entre les médecins libéraux et l'assurance maladie est un accord permettant de fixer les tarifs pratiqués pour la plupart des actes médicaux dispensés par des professionnels de santé libéraux.

Cette convention a été modifiée afin de faire évoluer le coût de certains actes relatifs à l'imagerie médicale.

Des tableaux ont ainsi été publiés, détaillant plusieurs actes relatifs aux radiologies, IRM et scanners.

Ces nouveaux tarifs entreront en vigueur au 1er mars 2024.

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13/02/2024

Quand un boulanger est dans le pétrin à cause de l'eau du puits…

Un boulanger utilise l'eau de son puits dans le cadre de son activité. Ce que la commune va découvrir… et ce qui va l'amener à lui demander le paiement d'une redevance d'assainissement. Une redevance que le boulanger refuse de payer, tout en réclamant le versement d'une indemnité après avoir vu le montant de sa facture d'eau exploser…

Boulangerie : remise en question de la redevance d'assainissement…

Un boulanger utilise de l'eau d'un puits privé pour alimenter ses groupes frigorifiques, l'eau étant ensuite rejetée dans le réseau public d'eaux usées.

Informée de cette situation, la commune demande au boulanger de payer une redevance d'assainissement, puisque l'eau du puits est évacuée dans le réseau public d'eaux usées.

Elle rappelle, en effet, que « toute personne tenue de se raccorder au réseau d'assainissement et qui s'alimente en eau, totalement ou partiellement, à une source qui ne relève pas d'un service public doit en faire la déclaration à la mairie ». Une déclaration omise ici par le boulanger…

Et dans le cas où l'usage de cette eau génère le rejet d'eaux usées dans le réseau public, la redevance d'assainissement est due.

Mais le boulanger conteste : d'après lui, l'eau rejetée n'est pas « usée » après avoir circulée dans les groupes frigorifiques, faute d'avoir été produite par le métabolisme humain ou des activités ménagères.

Un raisonnement que ne valide pas le juge : l'eau rejetée dans le réseau public est bien « usée » et le paiement de la redevance d'assainissement est dû !

… et contestation d'une facture équivalente à 54 ans de consommation d'eau !

Un autre point litigieux va être soulevé par le boulanger : après qu'un agent communal ait relevé les compteurs d'eau, une augmentation de la consommation de l'ordre de 10 000 mᵌ au titre d'une année lui a été facturée, soit l'équivalent de 54 années de consommation d'eau !

Or la commune ne l'a informé que tardivement qu'il y avait une consommation anormale de sa part. Une faute qui justifie qu'il soit indemnisé.

Sauf que l'obligation d'information en temps utile d'une consommation anormale d'eau potable ne vaut que pour l'occupant d'un local d'habitation, rappelle la commune. En outre, aucun préjudice ne peut être invoqué par le boulanger, dès lors qu'il n'est pas justifié d'une poursuite de l'excès de consommation postérieurement au relevé litigieux.

Là encore, le juge donne raison à la commune : le boulanger a la charge du bon état de ses installations et est seul responsable de la surconsommation d'eau. Il n'a donc droit à aucune indemnité !

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12/02/2024

Grandes entreprises : un point sur le dépôt de vos déclarations de taxe sur les bureaux, les locaux commerciaux, etc.

Les grandes entreprises qui relèvent de la direction des grandes entreprises (DGE) et qui ont souscrit à l'option pour le paiement centralisé des taxes foncières auprès du comptable de la DGE, déclarent et paient leur taxe sur les bureaux, les locaux commerciaux, etc., auprès de la DGE, pour les biens situés en Ile-de-France. Et pour ceux situés dans le sud de la France ?

Taxe sur les bureaux : simplification du dépôt des déclarations pour les grandes entreprises

Les entreprises qui relèvent de la direction des grandes entreprises (DGE) et qui ont opté pour le paiement centralisé des taxes foncières auprès du comptable de la DGE, déclarent et paient leur taxe annuelle sur les locaux à usage de bureaux, les locaux commerciaux, les locaux de stockage et les surfaces de stationnement (TSBCS), auprès de la DGE, pour les locaux situés en Ile-de-France.

Mais qu'en est-il des locaux situés dans les Bouches-du-Rhône, le Var et les Alpes-Maritimes ?

Depuis, le 3 février 2024, pour les entreprises relevant de la DGE, ces modalités déclaratives et de paiement s'appliquent aussi aux locaux soumis à la TSBCS qui sont situés dans le sud de la France.

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12/02/2024

Entreprises adaptées : la date limite de prorogation des avenants financiers est fixée !

La loi dite « Plein Emploi » est venue pérenniser le dispositif, jusqu'alors expérimental, d'entreprise adaptée de travail temporaire. Pour mémoire, ces structures peuvent bénéficier d'une aide financière, révisée annuellement par la conclusion d'avenants financiers. Des avenants qui parfois doivent être prolongés. Jusqu'à quand ?

Une prorogation possible des avenants financiers jusqu'au 30 avril !

Pour rappel, les entreprises adaptées et structures d'insertion par l'activité économique peuvent bénéficier d'une aide financière.

Cette aide est révisée annuellement par la conclusion d'avenants financiers annuels. Pour assurer la continuité du versement et en l'absence de nouvel avenant financier, le Gouvernement a autorisé la prorogation de l'avenant conclu sur l'année précédente jusqu'à :

  • la conclusion d'un nouvel avenant ou ;
  • une date butoir qui restait encore à fixer par arrêté.

Un texte qui vient justement d'être publié ! Ainsi, la date butoir est fixée au 30 avril de l'année suivant celle sur laquelle porte le premier avenant financier. Par conséquent, passé cette date, le versement des aides financières sera suspendu jusqu'à la conclusion d'un nouvel avenant.

Notez toutefois qu'en l'absence de la conclusion d'un nouvel avenant avant le 30 septembre de l'exercice en cours, les aides qui auront été versées au titre de cette prorogation pourront faire l'objet d'un remboursement.

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