Actualités

Bandeau général
11/03/2024

Tarifs des greffiers des tribunaux de commerce – Actes judiciaires

Applicables du 1er mars 2024 au 28 février 2026

Notez que les anciens tarifs s'appliqueront pour :

  • les prestations effectuées avant le 1er mai 2024 ;
  • les prestations dont la réalisation a donné lieu, avant le 1er mars 2024, au versement par le client d'un acompte ou d'une provision ou à l'engagement par l'un des greffiers des tribunaux de commerce intervenant de frais ou débours ;
  • les prestations dont la réalisation a donné lieu, avant le 1ermars 2024, à l'engagement par l'un des greffiers des tribunaux de commerce intervenant de frais ou débours.

Les prestations mentionnées ci-dessous donnent lieu à la perception des émoluments suivants :

CATÉGORIE

DÉSIGNATION DE LA PRESTATION

ÉMOLUMENT

Générique

Acte de greffe

1,08 €

Certificat

1,08 €

Envoi et exécution d'une commission rogatoire

5,31 €

Copie

1,08 €

Vérification de dépens

2,13 €

Saisine en matière de contentieux des registres de commerce

8,49 €

Diligences liées à l'expertise

15,89 €

Convocation ou avis

1,08 €

Visa, cote et paraphe des livres

2,13 €

Copies certifiées conformes en dehors de toute procédure

Copie certifiée conforme d'un jugement

2,13 €

Copie certifiée conforme d'une ordonnance

2,13 €

Seconde copie certifiée conforme revêtue de la formule exécutoire

3,19 €

Actes de procédure d'injonction de payer

Ordonnance d'injonction de payer

9,54 €

Forfait de transmission des ordonnances d'injonction de payer

7,42 €

Diligences relatives à l'ordonnance d'injonction de payer, y compris l'extrait d'immatriculation (K bis ou L bis) ou un certificat de non-inscription, la réception et la conservation de la requête

9,54 €

Opposition à injonction de payer

9,54 €

Actes relatifs au jugement

Enrôlement, tenue des audiences, mise en forme, avis aux parties dans le cadre d'un jugement, quel que soit le nombre de renvois, pour 2 parties

26,49 €

Enrôlement, tenue des audiences, mise en forme, avis aux parties dans le cadre d'un jugement, quel que soit le nombre de renvois, par partie supplémentaire au-delà de 2 parties

5,31 €

Forfait de transmission d'un jugement, par partie

10,60 €

Actes d'instruction avant jugement

Procédure devant un juge rapporteur

7,42 €

Contrat ou calendrier de procédure

7,42 €

Ordonnances autres que de référés et d'injonctions de payer

6,36 €

Prestation de serment

3,19 €

Actes relatifs aux référés

Enrôlement, tenue des audiences, mise en forme, avis aux parties dans le cadre d'une ordonnance de référé, quel que soit le nombre de renvois, pour 2 parties

15,89 €

Enrôlement, tenue des audiences, mise en forme, avis aux parties dans le cadre d'une ordonnance de référé, par partie supplémentaire au-delà de 2 parties

5,31 €

Forfait de transmission d'une ordonnance de référé, par partie

8,16 €

Procédures ouvertes après le 1er janvier 2006

Diligences en matière d'enquête hors la délivrance des copies ou extraits et des avis, notifications, convocations et communications

10,60 €

Réception de la demande de mandat ad hoc, de conciliation, de sauvegarde, de redressement judiciaire et de liquidations judiciaires, hors la délivrance des copies ou extraits

6,36 €

Diligences en cas de saisine d'office ou à la requête du procureur de la République, hors la délivrance des copies ou extraits

3,19 €

Convocation devant le juge-commissaire

3,19 €

Convocation devant le président du tribunal pour un mandat ad hoc ou une conciliation ou devant le tribunal

3,19 €

Avis au créancier en matière d'admission de créances sans débat contradictoire

1,08 €

Ordonnances du juge-commissaire après débat contradictoire

6,36 €

Diligences relatives à la notification des jugements et des requêtes, aux significations et aux convocations par voie d'huissier

6,36 €

Mention sur l'état des créances

1,08 €

Dépôt et la conservation des documents, actes ou pièces, y inclus procès-verbal et certificat de dépôt ou reçus de déclaration

2,13 €

Extrait établi en vue des mesures de publicité

1,08 €


Source : 

En savoir plus...
11/03/2024

Tarifs des greffiers des tribunaux de commerce – Privilèges et sûretés

Applicables du 1er mars 2024 au 28 février 2026

Notez que les anciens tarifs s'appliqueront pour :

  • les prestations effectuées avant le 1er mai 2024 ;
  • les prestations dont la réalisation a donné lieu, avant le 1er mars 2024, au versement par le client d'un acompte ou d'une provision ou à l'engagement par l'un des greffiers des tribunaux de commerce intervenant de frais ou débours ;
  • les prestations dont la réalisation a donné lieu, avant le 1ermars 2024, à l'engagement par l'un des greffiers des tribunaux de commerce intervenant de frais ou débours.

Les prestations mentionnées ci-dessous donnent lieu à la perception des émoluments suivants :

CATÉGORIE

DÉSIGNATION DE LA PRESTATION

ÉMOLUMENT

Privilège du Trésor en matière fiscale

1ère inscription, la radiation totale ou partielle d'une inscription non périmée

1,60 €

Inscription suivante, le renouvellement d'une inscription ou la subrogation

2,13 €

Délivrance d'un état d'inscription positif ou négatif, quel que soit le nombre d'inscriptions révélées

2,13 €

Mention d'une contestation en marge d'une inscription

1,08 €

Privilège de la sécurité sociale et des régimes complémentaires

Inscription, y compris radiation totale d'une inscription non périmée :

a) Montant des sommes privilégiées inférieur à 20 800 €

7,42 €

b) Montant des sommes privilégiées supérieur ou égal à 20 800 €

32,84 €

Radiation partielle d'une inscription non périmée :

a) Montant des sommes privilégiées inférieur à 20 800 €

7,42 €

b) Montant des sommes privilégiées supérieur ou égal à 20 800 €

32,85 €

Renouvellement d'une inscription, subrogation :

a) Montant des sommes privilégiées inférieur à 20 800 €

5,31€

b) Montant des sommes privilégiées supérieur ou égal à 20 800 €

16,95 €

Mention d'une saisie en marge des différentes inscriptions concernant un même débiteur, la radiation partielle ou totale de ces inscriptions

1,08 €

Délivrance d'un état d'inscription positif ou négatif, quel que soit le nombre d'inscriptions révélées

2,13 €

Délivrance d'un certificat de subrogation, de mention de saisie, de radiation de cette mention, de radiation d'inscription

1,08 €

Actes de vente et nantissement des fonds de commerce

Inscription, y compris radiation totale d'une inscription non périmée :

a) Montant des sommes privilégiées inférieur à 20 800 €

14,83 €

b) Montant des sommes privilégiées supérieur ou égal à 20 800 € et inférieur à 41 600 €

65,66 €

c) Montant des sommes privilégiées supérieur ou égal à 41 600 €

98,49 €

Radiation partielle d'une inscription non périmée :

a) Montant des sommes privilégiées inférieur à 20 800 €

7,42 €

b) Montant des sommes privilégiées supérieur ou égal à 20 800 €

32,85 €

Mention d'antériorité ou de subrogation, le renouvellement d'inscription :

a) Montant des sommes privilégiées inférieur à 20 800 €

5,31 €

b) Montant des sommes privilégiées supérieur ou égal à 20 800 €

16,95 €

Ensemble des formalités liées au procès-verbal de dépôt, certificat de dépôt et certificat constatant une transcription, une cession d'antériorité ou de radiation

3,19 €

Délivrance d'un état d'inscription positif ou négatif, quel que soit le nombre d'inscriptions révélées

2,13 €

Rédaction de la déclaration de créance et le certificat constatant cette déclaration

2,13 €

Mention de changement de siège de fonds, le certificat d'inscription des ventes, les cessions ou nantissements en ce qu'ils s'appliquent aux brevets d'invention et aux licences, aux marques de fabrique et de commerce, aux dessins et modèles industriels

1,08 €

Délivrance des copies de bordereaux d'inscription et des actes de vente sous seing privé déposés au greffe

1,08 €

Copie certifiée conforme

2,13 €

Actes de nantissement d'un fonds agricole ou d'un fonds artisanal

Ces prestations sont analogues à celles des actes de nantissement de fonds de commerce, mais effectuées dans le cadre d'un nantissement de fonds agricole ou artisanal

Émoluments égaux à ceux prévus pour les actes ou formalités analogues en cas de nantissement de fonds de commerce

Actes de nantissement judiciaire

Ces prestations sont analogues à celles des actes de nantissement de fonds de commerce, mais effectuées dans le cadre d'un nantissement judiciaire

Actes de gage des stocks

Ces prestations sont analogues à celles des actes de nantissement de fonds de commerce, mais effectuées dans le cadre d'un gage de stocks.

Actes de nantissement d'outillage ou de matériel

Ces prestations sont analogues à celles des actes de nantissement de fonds de commerce, mais effectuées dans le cadre d'un nantissement d'outillage ou de matériel

Actes de gage sur meubles corporels

Gages sur meubles corporels :

Inscription, y compris radiation totale d'une inscription non périmée :

a) Montant des sommes garanties inférieur à 7 800 €

7,42 €

b) Montant des sommes garanties supérieur ou égal à 7 800 € et inférieur à 20 800 €

15,89 €

c) Montant des sommes garanties supérieur ou égal à 20 800 €

47,66 €

Radiation partielle d'une inscription non périmée :

a) Montant des sommes garanties inférieur à 7 800 €

4,24 €

b) Montant des sommes garanties supérieur ou égal à 7 800 € et inférieur à 20 800 €

8,49 €

c) Montant des sommes garanties supérieur ou égal à 20 800 €

24,37 €

Mention d'antériorité ou de subrogation, le renouvellement d'inscription :

a) Montant des sommes garanties inférieur à 7 800 €

4,24 €

b) Montant des sommes garanties supérieur ou égal à 7 800 € et inférieur à 20 800 €

8,49 €

c) Montant des sommes garanties supérieur ou égal à 20 800 €

24,37 €

Ensemble des formalités liées au procès-verbal de dépôt, certificat de dépôt et certificat constatant une transcription, une cession d'antériorité ou de radiation

1,08 €

Délivrance d'un état d'inscription positif ou négatif, quel que soit le nombre d'inscriptions révélées

2,13 €

Délivrance des copies de bordereaux d'inscription et des actes de vente sous seing privé déposés au greffe

3,19 €

Copie certifiée conforme

2,13 €

Prestations relatives aux warrants autres qu'agricoles

Établissement du warrant, y compris sa radiation (ensemble le volant, la souche et la transcription du premier endossement) :

a) Montant des sommes privilégiées inférieur à 20 800 €

14,83 €

b) Montant des sommes privilégiées supérieur ou égal à 20 800 €

65,66 €

Radiation partielle :

a) Montant des sommes privilégiées inférieur à 20 800 €

14,83 €

b) Montant des sommes privilégiées supérieur ou égal à 20 800 €

65,66 €

Renouvellement du warrant et l'inscription d'avis d'escompte :

a) Montant des sommes privilégiées inférieur à 20 800 €

7,42 €

b) Montant des sommes privilégiées supérieur ou égal à 20 800 €

32,85 €

Délivrance d'un état de transcription ou d'un état négatif

2,13 €

Certificat de radiation

1,08 €

Rédaction de lettre recommandée en cas de formalité obligatoire

0,27 €

Actes de nantissement de parts sociales ou de meubles incorporels

Ces prestations sont analogues à celles des actes de nantissement de fonds de commerce, mais effectuées dans le cadre d'un nantissement de parts sociales ou de meubles incorporels.

Émoluments égaux à ceux prévus pour les actes ou formalités analogues en cas de nantissement de fonds de commerce


Source : 

En savoir plus...
11/03/2024

Tarifs des greffiers des tribunaux de commerce – Prestations diverses

Applicables du 1er mars 2024 au 28 février 2026

Notez que les anciens tarifs s'appliqueront pour :

  • les prestations effectuées avant le 1er mai 2024 ;
  • les prestations dont la réalisation a donné lieu, avant le 1er mars 2024, au versement par le client d'un acompte ou d'une provision ou à l'engagement par l'un des greffiers des tribunaux de commerce intervenant de frais ou débours ;
  • les prestations dont la réalisation a donné lieu, avant le 1ermars 2024, à l'engagement par l'un des greffiers des tribunaux de commerce intervenant de frais ou débours.

Les prestations mentionnées ci-dessous donnent lieu à la perception des émoluments suivants :

DÉSIGNATION DE LA PRESTATION

ÉMOLUMENT

Ensemble des formalités de dépôt de dessins et modèles, y compris le récépissé de dépôt

6,36 €

Séquestre judiciaire :

a) Montant de la somme inscrite dans l'acte inférieur à 20 800 €

14,83 €

b) Montant de la somme inscrite dans l'acte supérieur ou égal à 20 800 €

65,66 €

Rapport de mer

3,19 €

Avis concernant une déclaration afférente à la vente, à la cession, à l'apport en société, à l'attribution par partage ou par licitation d'un fonds de commerce, y inclus la délivrance du certificat

7,42 €

Rédaction des avis d'insertion au Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales des certificats de dépôt au greffe de comptes annuels et rapport de l'exercice clos.

4,24 €

Assistance du juge commis à la surveillance du Registre du commerce et des sociétés pour l'élaboration de la liste des personnes physiques et morales immatriculées relevant de la circonscription :

a) Par personne physique

0,32 €

b) Par personne morale

0,32 €


Source : 

En savoir plus...
11/03/2024

Tarifs des greffiers des tribunaux de commerce – Procédures de liquidation hors sauvegarde et redressement judiciaires

Applicables du 1er mars 2024 au 28 février 2026

Notez que les anciens tarifs s'appliqueront pour :

  • les prestations effectuées avant le 1er mai 2024 ;
  • les prestations dont la réalisation a donné lieu, avant le 1er mars 2024, au versement par le client d'un acompte ou d'une provision ou à l'engagement par l'un des greffiers des tribunaux de commerce intervenant de frais ou débours ;
  • les prestations dont la réalisation a donné lieu, avant le 1ermars 2024, à l'engagement par l'un des greffiers des tribunaux de commerce intervenant de frais ou débours
1/ Procédures de liquidation hors sauvegarde et redressement judiciaires

L'ensemble des prestations réalisées par le greffier de tribunal de commerce dans le cadre d'une procédure de liquidation donne lieu à la perception d'un émolument principal, qui varie en fonction du nombre de salariés et du chiffre d'affaires de l'entreprise concernée déterminés, selon le barème suivant :

NOMBRE DE SALARIES

CHIFFRES D'AFFAIRES

ÉMOLUMENT

Aucun salarié

 

508,25 €

De 1 à 5 salariés

 

555,92 €

De 6 à 19 salariés

Inférieur à 750 000 €

1 164,76 €

Supérieur ou égal à 750 000 €

1 312,99 €

De 20 à 150 salariés

Inférieur à 3 000 000 €

2 213,02 €

Supérieur ou égal à 3 000 000 €

2 731,86 €

Plus de 150 salariés

Inférieur à 20 000 000 €

5 605,60 €

Supérieur ou égal à 20 000 000 € et inférieur à 50 000 000 €

7 907,56 €

Supérieur ou égal à 50 000 000 €

13 256,91 €

Les prestations mentionnées ci-dessus donnent également lieu à la perception de 2 émoluments accessoires :

  • d'un montant de 158,83 € par établissement secondaire, à charge pour le greffier de la procédure principale de reverser la moitié du droit au greffe de l'établissement secondaire ;
  • d'un montant de 10,59 € par créancier supplémentaire au-delà de 25 créanciers, dans la limite de 105,90 €.
2/ Transmission dans le cadre des procédures de liquidation hors sauvegarde et redressement judiciaires

Les transmissions donnent lieu à la perception des émoluments suivants :

  • s'agissant des diligences de chaque transmission d'acte, décision ou document, par remise en mains propres contre récépissé ou par voie électronique sécurisée : 1,60 € ;
  • s'agissant de la transmission d'extrait d'immatriculation du Registre du commerce, par voie électronique sécurisée : 0,54 €.

Les transmissions réalisées dans le cadre des procédures de liquidation hors sauvegarde ou redressement judiciaires varient en fonction du nombre de salariés et du chiffre d'affaires de l'entreprise concernée déterminés, selon le barème suivant :

NOMBRE DE SALARIES

CHIFFRES D'AFFAIRES

ÉMOLUMENT

Aucun salarié

 

63,54 €

De 1 à 5 salariés

 

68,84 €

De 6 à 19 salariés

Inférieur à 750 000 €

120,07 €

Supérieur ou égal à 750 000 €

243,55 €

De 20 à 150 salariés

Inférieur à 3 000 000 €

317,68 €

Supérieur ou égal à 3 000 000 €

402,38 €

Plus de 150 salariés

Inférieur à 20 000 000 €

631,09 €

Supérieur ou égal à 20 000 000 € et inférieur à 50 000 000 €

722,16 €

Supérieur ou égal à 50 000 000 €

804,74 €


Source : 

En savoir plus...
08/03/2024

Résiliation judiciaire du contrat de travail : sur qui repose la charge de la preuve ?

En principe, la charge de la preuve repose sur le salarié qui demande au juge la résiliation judiciaire de son contrat de travail. Mais qu'en est-il lorsque la demande de résiliation repose sur un manquement par l'employeur à son obligation de sécurité ? Réponse du juge…

Résiliation du contrat de travail et manquement à l'obligation de sécurité : focus sur la charge de la preuve

Un salarié est victime d'un accident de travail à la suite duquel il sollicite du juge la résiliation judiciaire de son contrat de travail.

Il considère, en effet, que son contrat doit être résilié car son employeur a manqué à son obligation de sécurité, ce qui a conduit à son accident de travail.

Ce que réfute l'employeur ! Puisque le salarié ne produit pas les preuves des circonstances dans lesquelles il s'est blessé, il ne démontre pas en quoi l'employeur a manqué à son obligation de sécurité. Sa demande est donc irrecevable.

Mais le salarié insiste en rappelant que puisqu'il sollicite la résiliation de son contrat sur le fondement d'un manquement à l'obligation de sécurité, c'est à l'employeur d'apporter la preuve qu'il a correctement rempli son obligation de sécurité.

Et cet argument emporte la conviction du juge qui tranche en faveur du salarié : il revient toujours à l'employeur de démontrer qu'il a pris toute mesure de nature à honorer son obligation de sécurité.

Ainsi, lorsque la résiliation judiciaire du contrat repose sur un manquement à l'obligation de sécurité, la charge de la preuve repose sur l'employeur et non sur le salarié demandeur.

Sources :
  • Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 28 février 2024, no 22-15624 (NP)

Résiliation judiciaire du contrat de travail : qui prouve quoi ? - © Copyright WebLex

En savoir plus...
08/03/2024

De la micro à la grande entreprise : des seuils revus et corrigés, à nouveau…

Les catégories d'entreprises (micros, petites, moyennes et grandes entreprises) varient selon leurs tailles, définies en fonction de seuils de chiffre d'affaires, de total de bilan et de nombre de salariés. Des critères qui viennent d'être redéfinis… Pour la deuxième fois en ce début d'année 2024…

Catégories d'entreprise : micro, petite, moyenne ou grande entreprise ?

En janvier 2024, les seuils permettant d'établir l'appartenance d'une société à différentes catégories (micro, petite, moyenne ou grande entreprise) avaient été modifiés. Et il en allait de même pour les seuils concernant les groupes.

Ceux-ci sont à nouveau modifiés au 1er mars 2024. Ces nouveautés s'appliquent aux comptes et rapports afférents aux exercices sociaux ouverts à compter du 1er janvier 2024.

Si vous voulez savoir si vous gérez / dirigez une micro-entreprise, une petite entreprise, une moyenne entreprise ou une grande entreprise, reportez-vous au tableau suivant qui définit, sur le plan réglementaire, les catégories d'entreprises françaises :

Catégorie

Chiffre d'affaires (en €)

Total du bilan (en €)

Nombre de salariés

Micro-entreprise

Jusqu'à 900 K€

Jusqu'à 450 K€

Jusqu'à 10

Petite entreprise

Jusqu'à 15 M€

Jusqu'à 7,5 M€

Jusqu'à 50

Moyenne entreprise

Jusqu'à 50 M€

Jusqu'à 25 M€

Jusqu'à 250

Grande entreprise

> 50 M€

> 25 M€

> 250

Une nomenclature est également prévue pour les groupes français, selon le détail suivant :

Catégorie

Chiffre d'affaires (en €)

Total du bilan (en €)

Nombre de salariés

Petit groupe

Jusqu'à 18 M€

Jusqu'à 9 M€

Jusqu'à 50

Moyen groupe

Jusqu'à 60 M€

Jusqu'à 30 M€

Jusqu'à 250

Grand groupe

> 60 M€

> 30 M€

> 250

Pour information :

  • le montant net du chiffre d'affaires est égal au montant des ventes de produits et services liés à l'activité courante, diminué des réductions sur ventes, de la TVA et des taxes assimilées ;
  • le total du bilan est égal à la somme des montants nets des éléments d'actif ;
  • le nombre moyen de salariés est apprécié sur le dernier exercice comptable s'il ne correspond pas à l'année civile précédente.

De plus, les seuils permettant d'établir si une entreprise doit ou non nommer un commissaire aux comptes ont également été modifiés. Il est désormais nécessaire de faire appel à un commissaire aux comptes si au moins 2 des 3 seuils suivants sont atteints :

Catégorie

Chiffre d'affaires (en €)

Total du bilan (en €)

Nombre de salariés

Sociétés indépendantes

10 M€

5 M€

50 salariés

Sociétés contrôlées directement ou indirectement par une ou plusieurs personnes et entités

 

5 M€

 

2,5 M€

 

25 salariés

Pour finir, notez que les mandats de commissaires aux comptes en cours au 1er mars 2024 se poursuivent jusqu'à leur date d'expiration.

De la micro à la grande entreprise : des seuils revus et corrigés, à nouveau… - © Copyright WebLex

En savoir plus...
08/03/2024

Une maladie professionnelle… présumée ?

Lorsqu'un salarié souhaite que l'origine professionnelle de sa maladie soit établie par présomption, il doit remplir un certain nombre de conditions tenant notamment à la nature des travaux réalisés. Et justement ! Dans une récente affaire, le juge rappelle la nécessité, pour le salarié, de démontrer qu'il a personnellement réalisé les travaux visés pour se prévaloir de cette présomption…

Une exposition environnementale à l'amiante suffit-elle à établir la présomption ?

Pour mémoire, le tableau des maladies professionnelles no 30 bis « cancer broncho-pulmonaire provoqué par l'inhalation de poussière d'amiante » prévoit limitativement la liste des travaux susceptibles de provoquer cette maladie.

Ainsi, si un salarié malade démontre avoir exécuté une des tâches visées dans le tableau pendant une durée d'exposition donnée, l'origine professionnelle de sa maladie sera présumée.

Dans une récente affaire, une salariée qui a travaillé deux ans dans un atelier de tôlerie, a inhalé des poussières d'amiante émanant de pièces de chauderie qu'elle était chargée de monter.

Malade, elle saisit la CPAM d'une demande de reconnaissance (par présomption) de l'origine professionnelle de sa maladie, et le juge d'une demande de reconnaissance de la faute inexcusable de son employeur.

Son ancien employeur se défend d'avoir commis une quelconque faute inexcusable et considère que la présomption de l'origine professionnelle ne peut pas être établie dans le cas précis de la salariée.

Pourquoi ? Parce qu'elle n'a pas personnellement effectué une tâche expressément mentionnée dans la liste limitative des travaux concernés.

La seule « exposition environnementale » ne permet pas, selon lui, de bénéficier de la présomption d'imputation professionnelle de la maladie dont elle est victime.

« Tout à fait ! » concède le juge à l'employeur : la salariée n'a effectivement pas effectué l'un des travaux visés par la liste limitative du tableau invoqué, de sorte qu'elle ne peut pas bénéficier de la présomption de l'origine professionnelle de sa maladie.

Pour information, notez que si l'origine professionnelle de la maladie ne peut pas être établie par présomption, la salariée pourra soit démontrer qu'elle a effectué un autre des travaux visés dans la liste, soit démontrer que la maladie a directement été causée par son travail habituel.

Sources :
  • Arrêt de la Cour de cassation, 2e chambre civile, du 29 février 2024, no 21-20688 (NP)

Une maladie professionnelle… présumée ? - © Copyright WebLex

En savoir plus...
08/03/2024

C'est l'histoire d'un employeur qui doit prouver qu'il est (réellement) débordé…

Une entreprise qui fait face à un surcroît temporaire d'activité décide d'embaucher un salarié via un CDD qu'elle renouvelle à plusieurs reprises. Une situation qui finit par poser un problème au salarié…

Selon lui, son embauche en CDD a pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l'activité normale et permanente de l'entreprise. Il réclame alors la requalification de ses CDD en un seul CDI, estimant que l'entreprise ne fait pas face à un surcroît d'activité. En tous les cas, elle ne le démontre pas vraiment… Ce dont se défend l'employeur : tous les CDD mentionnent bien le fait qu'ils sont conclus avec le salarié pour faire face à un accroissement temporaire de l'activité de l'entreprise. Ce qui suffit, selon lui…

« Insuffisant » tranche le juge en faveur du salarié : ici, l'employeur ne peut pas se contenter d'une simple clause dans le contrat de travail. Il doit démontrer la réalité du surcroît temporaire d'activité pour recourir au CDD. Une preuve qu'il ne rapporte pas ici…

La petite histoire du jour - © Copyright WebLex

En savoir plus...
07/03/2024

Récupérer un véhicule en fourrière : combien ça coûte en 2024 ?

Pour récupérer son véhicule mis en fourrière, le propriétaire doit verser des frais dont le tarif est plafonné. De nouveaux montants maxima viennent d'entrer en vigueur. Quels sont-ils ?

Les nouveaux montants des tarifs maxima des frais de fourrière sont connus !

Récupérer un véhicule auprès d'une fourrière suppose que les conducteurs s'affranchissent du paiement de certaines sommes.

Le montant de ces sommes est régulé et ne peut pas dépasser certains seuils.

Un tableau a été publié afin d'établir les nouveaux montants à ne pas dépasser. Il est applicable depuis le 1er mars 2024.

Récupérer un véhicule en fourrière : combien ça coûte en 2024 ? - © Copyright WebLex

En savoir plus...
07/03/2024

Métiers en tension : l'ajout (attendu) des métiers agricoles

Afin de pallier les difficultés de recrutement rencontrées dans le secteur agricole, le Gouvernement a récemment engagé une consultation des partenaires sociaux afin d'ajouter certaines fonctions agricoles à la liste des métiers en tension. Lesquelles ? Focus.

Ajout de 4 professions agricoles à la liste des métiers en tension

Afin de faciliter les embauches dans le secteur agricole, le Gouvernement avait engagé, fin février 2024, une consultation en lien avec les partenaires sociaux visant à intégrer certaines professions agricoles à la liste des métiers en tension.

C'est désormais chose faite !

Concrètement 4 métiers relevant de la branche agricole sont concernés :

  • agriculteurs salariés ;
  • éleveurs salariés ;
  • maraîchers, horticulteurs salariés ;
  • viticulteurs, arboriculteurs salariés.

Cet ajout concerne l'ensemble des régions métropolitaines.

En pratique, cela permet d'accélérer la procédure de recrutement des candidats étrangers (hors ressortissants de l'Union Européenne ou de l'Espace économique européen).

Dans le même temps, le ministère du Travail en profite pour préciser que la consultation relative à l'actualisation, désormais annuelle, de la liste des métiers en tension pour l'ensemble des secteurs d'activité sera rapidement engagée.

Métiers en tension : l'ajout (attendu) des métiers agricoles - © Copyright WebLex

En savoir plus...
06/03/2024

Accident du travail : une déclaration impérative !

Lorsqu'un accident survient à l'occasion ou par le fait du travail, l'employeur est tenu de le déclarer comme un accident du travail. Mais qu'en est-il lorsqu'il a lieu pendant l'entretien préalable d'une salariée qui se trouve être en arrêt ? Réponse du juge…


Accident du travail = déclaration (même avec réserves)

Alors qu'elle est en arrêt de travail, une salariée embauchée en qualité de factrice est convoquée à un entretien préalable à un éventuel licenciement par son employeur.

Mais au cours de cet entretien la salariée fait un malaise et chute…

Pour l'employeur, le contrat de la salariée étant suspendu au moment de sa chute, l'accident n'est pas d'origine professionnelle.

Et puisque cette chute n'a pas pour cause le travail, l'employeur considère qu'il n'a pas à la déclarer comme un accident du travail auprès de la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM).

Ce que conteste la salariée : sa chute s'est produite à un moment où elle était en situation de travail, sous l'autorité de son employeur. Il s'agit donc bel et bien d'un accident du travail que l'employeur est tenu de déclarer pour qu'elle puisse bénéficier de la protection attendue dans ce cas précis.

Surtout, elle reproche à l'employeur de ne pas avoir déclaré cet accident. Indépendamment des réserves qu'il peut émettre sur l'origine professionnelle de l'accident, il doit nécessairement déclarer tout accident survenu…

Ce que confirme le juge, qui donne raison à la salariée : quelles que soient ses opinions, l'employeur est tenu de déclarer tout accident qui concerne un collaborateur de l'entreprise, survenu à l'occasion du travail, et dont il a eu connaissance.

Ce n'est qu'après avoir dûment déclaré l'accident auprès de la CPAM que l'employeur pourra émettre des réserves sur son caractère professionnel.

En savoir plus...
06/03/2024

Établissements sociaux et médico-sociaux : une exonération de taxe d'habitation ?

Pour rappel, la taxe d'habitation n'est plus applicable aux résidences principales des particuliers. En revanche, elle reste en vigueur pour certains établissements privés gérant des services sanitaires, sociaux et médico-sociaux. Une situation problématique, selon un député…

Exonération de taxe d'habitation : ça dépend !

Les établissements sociaux et médico-sociaux (ESMS) permettent d'accueillir des personnes qui ne sont pas assez autonomes pour rester seules. Mais alors que les ESMS publics sont exonérés de taxe d'habitation, il en va différemment pour les ESMS privés à but non lucratif.

Une situation paradoxale, selon un député, qui rappelle que les ESMS privés remplissent pourtant les mêmes missions d'accueil pour un public identique et avec les mêmes financements que les établissements publics. Aussi, il lui semblerait plus juste d'étendre la suppression de la taxe d'habitation à ces structures.

Ce que refuse le Gouvernement : la suppression de la taxe d'habitation est un allègement fiscal à destination des ménages pour leur résidence principale… donc un allégement qui concerne les résidents de ce type d'établissement dès lors qu'ils ont la jouissance privative d'un logement.

Ensuite, la taxe d'habitation n'est due que pour les locaux meublés conformément à leur destination, occupés à titre privatif par les associations, sociétés, etc., et non retenus pour l'établissement de la cotisation foncière des entreprises (CFE). Autrement dit, si un local est imposé au titre de la CFE, il échappera, de fait, à la taxe d'habitation.

Enfin, le Gouvernement rappelle que les établissements privés sans but lucratif qui accueillent des personnes âgées dépendantes sont déjà exonérés de la taxe d'habitation en raison des obligations supportées. Ils bénéficient donc du même « traitement fiscal » que les établissements publics d'assistance.

Établissements sociaux et médico-sociaux : une exonération de taxe d'habitation ? - © Copyright WebLex

En savoir plus...
 << < 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 > >>