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31/10/2022

Reconnaissance faciale : quel est le regard de la CNIL ?

Une société propose une technologie de reconnaissance faciale permettant, à partir d'une photographie, de retrouver une personne dans un moteur de recherche. Une pratique sur laquelle la CNIL s'est penchée… Verdict ?


Reconnaissance faciale : des manquements au RGPD sévèrement sanctionnés

Une société a aspiré des photographies de personnes se trouvant sur différents sites Web, y compris des réseaux sociaux, et des images extraites de vidéos accessibles sur le Web.

À partir de cette collecte, elle a créé une base d'images, sous la forme d'un moteur de recherche dans lequel un individu peut être recherché à l'aide d'une photographie, qu'elle a ensuite commercialisée.

Pour créer cette base d'images, la société a utilisé une technologie de reconnaissance faciale basée sur des données biométriques… des données qui sont protégées par le règlement général sur la protection des données (RGPD).

Une situation qui a alerté la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés) qui, à la suite d'une enquête, a relevé plusieurs manquements au RGPD :

  • d'abord, la création d'un traitement illicite de données personnelles, puisque la collecte des données biométriques a été effectuée en toute illégalité ;
  • ensuite, une absence de prise en compte des droits des personnes dont les données ont été collectées.

Outre ces manquements, la CNIL précise que la société :

  • a refusé de coopérer pendant le contrôle ;
  • est restée inactive suite à une mise en demeure de se mettre en conformité avec le RGPD.

Des éléments qui ont amené la CNIL à sanctionner (lourdement) cette société, qui doit s'acquitter d'une amende de 20 M€ !

Source : Actualité de la CNIL du 20 octobre 2020 : « Reconnaissance faciale : sanction de 20 millions d'euros à l'encontre CLEARVIEW AI »

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28/10/2022

Environnement : signature d'une charte entre le Gouvernement et les compagnies de croisières

Le secteur du transport maritime est souvent pointé du doigt à l'heure à laquelle les préoccupations écologiques se font plus présentes. C'est encore plus vrai lorsqu'il s'agit du transport maritime de loisirs. Conscients de la situation, plusieurs armateurs exerçant en mer Méditerranée prennent les devants pour porter de nouveaux engagements…


Transport maritime : des objectifs clairs pour les activités en Méditerranée

À l'occasion d'un sommet se tenant à Marseille, le secrétaire d'État chargé de la Mer a pu rencontrer plusieurs armateurs, membres de la Cruise lines international association (CLIA), le 20 octobre 2022.

Cette rencontre a pu aboutir à la signature d'une charte fixant le cap pour une responsabilisation des activités des compagnies de croisières en Méditerranée.

Le Gouvernement insiste sur l'aspect novateur de la signature de cette charte, dont le champ d'application est large et qui se distingue également par la proactivité des signataires.

Par cette signature, les armateurs se fixent des objectifs en matière d'innovation environnementale, d'adaptation de leur activité en fonction des niveaux de pollution mais aussi, de respect de la faune, en limitant, par exemple, la vitesse des navires lorsque des grands animaux marins sont repérés.

Les objectifs fixés par cette charte engagent les signataires au-delà des exigences de la réglementation existante et constituent une anticipation sur des règles qui s'appliqueront à l'ensemble du secteur maritime à partir de 2025.

Source : Communiqué de presse du secrétariat d'État chargé de la Mer du 20 octobre 2022 : « L'Etat et les compagnies de croisières s'engagent pour accélérer le développement durable de leurs activités en Méditerranée »

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28/10/2022

Sobriété énergétique : le secteur sportif aussi est concerné

Dans le cadre du plan de sobriété énergétique, le ministère des Sports a dévoilé un ensemble de mesures spécifiques au secteur sportif. Quelles sont-elles ?


Plan sobriété énergétique du secteur sportif en quelques mots…

En sus du plan de sobriété énergétique, le ministère des Sports a mis en place 40 mesures propres au secteur sportif, qui se concentrent principalement sur le chauffage, l'éclairage et la mobilité.

À titre d'exemple, ces mesures prévoient notamment :

  • le respect de la température maximale de chauffage à 19°C et l'utilisation optimisée de la climatisation en réglant la température au minimum à 26°C ;
  • la réduction de la température de chauffage d'au moins 2°C dans les gymnases et les salles de sport privées ;
  • la diminution du chauffage au sol des pelouses de football professionnel ;
  • la réduction de l'éclairage des avant-matchs et après-matchs pour les rencontres de rugby et de football professionnels de près de 50 % en journée et de 30 % en nocturne ;
  • le déploiement de l'éclairage LED dans les différents équipements sportifs ;
  • l'expérimentation de la gratuité des transports en commun pour les porteurs de billets le jour des évènements sportifs ;
  • le soutien au développement de la mobilité verte (covoiturage, vélo, marche, etc.) ;
  • la proposition d'offres tarifaires avantageuses pour les spectateurs qui recourent à des modes de déplacements durables pour se rendre aux évènements sportifs ;
  • la diminution de la température de l'eau des piscines de 1 C°.

Source :

  • Actualité de vie-publique.fr du 20 octobre 2022 : « Sport : un plan de sobriété énergétique en 40 mesures »
  • Communiqué de presse du ministère des Sports du 13 octobre 2022 : « Lancement du plan de sobriété énergétique du sport »

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28/10/2022

Filière automobile : des soutiens publics pour la transition vers l'électrique

Ayant programmé la fin des véhicules thermiques pour 2035, le Gouvernement prévoit de soutenir cette transformation du parc automobile français par son programme d'investissement France 2030. Comment ?


Développer le rétrofit en baissant les coûts

Outre la vente de véhicules électriques et le développement des projets innovants en matière électrique dans le secteur automobile, le Gouvernement souhaite soutenir la démocratisation du rétrofit électrique, technique qui permet de transformer un véhicule thermique en électrique.

Bien que le rétrofit permette, sous conditions, de bénéficier de la prime à la conversion (détails ici), il reste encore cher. C'est pourquoi une enveloppe de 20 M€ pour les professionnels du rétrofit va venir soutenir la recherche de solutions industrielles afin de baisser le coût de cette technologie.

Si vous avez des propositions à faire dans ce cadre, vous pourrez les déposer dès le 15 novembre 2022, pour une durée de 2 mois.


Soutenir la transition des activités liées à la motorisation thermique

D'ici 2035, les sous-traitants de la filière automobile, notamment ceux dont les activités sont étroitement liées à la motorisation thermique (fonderie, forge, etc.), devront anticiper et s'adapter aux nouvelles technologies.

Pour cela, le Gouvernement a ouvert une mission pour ces sous-traitants, afin de les accompagner durant cette transition.

Source :

  • Actualité du ministère de l'Économie du 18 octobre 2022 : « Automobile : de nouveaux soutiens publics à la filière »
  • Communiqué de presse du ministère de l'Économie du 18 octobre 2022 n°232 : « Mondial de l'Automobile : Bruno Le Maire et Roland Lescure annoncent plusieurs soutiens publics à la filière automobile »

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27/10/2022

Transport de betteraves sucrières : des dépassements de poids total roulant autorisés

Le transport de betteraves sucrières du lieu de récolte au lieu de première transformation fait l'objet d'une expérimentation. Les conditions dans lesquelles certains véhicules peuvent circuler dans ce cadre viennent d'être précisées…


Transport de betteraves sucrières : des précisions pour l'expérimentation

Pour rappel, le Gouvernement a lancé la possibilité, à titre expérimental, de transporter des betteraves sucrières depuis leurs lieux de récolte jusqu'aux lieux de leur 1re transformation.

Cette expérimentation s'applique pour certains ensembles routiers, d'un poids total roulant autorisé jusqu'à 48 tonnes.

Les conditions « techniques » dans lesquelles certains ensembles de véhicules sont autorisés à dépasser le poids total roulant pour la campagne de récolte 2022-2023 sont désormais connues.

Source : Arrêté du 19 octobre 2022 portant application du décret n° 2021-1806 du 23 décembre 2021 autorisant l'expérimentation de la circulation de véhicules de transport routier de betteraves dépassant le poids total roulant autorisé prévu par le Code de la route

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27/10/2022

Aides financières pour les exposants en foires et salons : pour quels évènements ?

Confié au réseau des Chambres de commerce et d'industrie (CCI), le dispositif de soutien financier aux PME exposantes sur les principaux salons et foires se déroulant entre mars 2022 et juin 2023 a été mis à jour. Une nouvelle liste des événements concernés a, en effet, été publiée…


Coronavirus (Covid-19) et salons et foires : une mise à jour des événements ouvrant droit à l'aide

Pour mémoire, dans le cadre de la crise sanitaire liée à la propagation de la Covid-19, le Gouvernement a créé un dispositif de soutien financier à destination des PME exposantes sur les principaux salons et foires entre mars 2022 et juin 2023.

Pour pouvoir en bénéficier, l'entreprise doit :

  • être une PME, c'est-à-dire avoir un chiffre d'affaires inférieur ou égal à 50 M€ ou un total de bilan inférieur ou égal à 43 M€, ainsi qu'un effectif de moins de 250 salariés ;
  • disposer d'un établissement ou d'une succursale en France ;
  • être exposante d'un salon ou d'une foire éligible ;
  • ne pas avoir été exposante du même salon ou de la même foire lors de sa précédente session.

Notez que le Gouvernement vient de mettre à jour la liste des événements ouvrant droit au bénéfice de l'aide. Elle est consultable ici.

Source : Décret n° 2022-1341 du 21 octobre 2022 modifiant le décret n° 2022-370 du 16 mars 2022 instituant une aide visant à favoriser l'attractivité des principaux salons et foires français dans le contexte de la crise de la covid-19

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27/10/2022

Paracétamol : des recommandations pour garantir l'approvisionnement

Du fait d'une épidémie de Covid-19 toujours présente et de l'arrivée de la période hivernale, plusieurs entités du secteur médical, constatant une tension en matière d'approvisionnement en paracétamol, publient conjointement des recommandations pour prévenir toute situation de rupture… Quelles sont-elles ?


Éviter les tensions hivernales sur le paracétamol

Craignant que l'approvisionnement en paracétamol ne soit pas suffisant pour répondre aux besoins des patients cet hiver, l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), le Collège de la médecine générale (CMG), ainsi que des syndicats de pharmaciens, émettent quelques recommandations à l'attention des médecins, des pharmaciens, mais aussi des patients.

S'il est précisé que la production de médicament a été adaptée pour que la situation soit gardée sous contrôle, quelques précautions doivent néanmoins être prises.

Pour les médecins, il est recommandé de limiter la prescription de paracétamol aux patients qui en ont un besoin immédiat et d'adapter la posologie pour réduire le nombre de prises quotidiennes.

Les pharmaciens sont, quant à eux, appelés à interroger les patients sur leurs besoins afin d'adapter la dispensation et à ne pas remettre plus de deux boites de médicaments contenant la molécule pour les patients sans ordonnance.

S'il obtient l'accord du patient, le pharmacien inscrit la dispensation du médicament dans le dossier pharmaceutique de ce dernier.

Enfin, il est recommandé d'éviter toute commercialisation du paracétamol en ligne.

Les patients, de leur côté, sont appelés à ne pas se précipiter pour constituer des stocks : il n'y a pas de risque de pénurie dans la mesure où chacun respecte ces recommandations.

Source : Actualité de l'ANSM du 19 octobre 2022 : « Paracétamol : limiter les tensions d'approvisionnement qui se prolongent »

Paracétamol : attention au mal de crâne ! © Copyright WebLex - 2022

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27/10/2022

Entreprises : quel est le juste prix de l'électricité ?

Dans un contexte de hausse des prix, la Commission de régulation de l'énergie a publié un référentiel pour permettre aux petites et moyennes entreprises (PME) de connaître les prix de l'électricité. Explications.


Publication d'un référentiel des prix de l'électricité pour les PME

Alors que certaines petites et moyennes entreprises (PME) vont renouveler leur contrat d'électricité ou en souscrire un nouveau pour 2023, la Commission de régulation de l'énergie (CRE) a décidé de publier, à titre indicatif, un référentiel des prix de l'électricité.

En pratique, il comporte plusieurs références qui varient selon les contrats et les types de consommation existants. Consultable ici, ce référentiel sera mis à jour tous les mardis.

En outre, la CRE a publié des fourchettes de référence des prix pour refléter au mieux l'intervalle probable des offres susceptibles d'être proposées aux PME durant la semaine, en fonction de l'évolution des prix de gros.

Source : Actualité de la Commission de régulation de l'énergie du 19 octobre 2022 : « La CRE publie des références indicatives de prix de l'électricité pour les PME et les collectivités territoriales »

Entreprises : un outil pour être « au courant » des prix de l'électricité © Copyright WebLex - 2022

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26/10/2022

Autorisation d'exploitation commerciale : attention à l'environnement !

Depuis peu, il est n'est plus possible d'obtenir une autorisation d'exploitation commerciale dans l'hypothèse où elle entraînerait une artificialisation des sols. Mais bien que de prime abord, cette interdiction semble absolue, il existe en réalité une dérogation… Laquelle ?


Limiter l'artificialisation des sols : une dérogation possible sous condition

Dans le prolongement de la loi « Climat et résilience », il est impossible, depuis le 15 octobre 2022, d'obtenir une autorisation d'exploitation commerciale dès lors qu'elle aurait pour effet d'entraîner une artificialisation des sols.

La notion d'« artificialisation des sols » se définit comme « l'altération durable de tout ou partie des fonctions écologiques d'un sol, en particulier de ses fonctions biologiques, hydriques et climatiques, ainsi que de son potentiel agronomique par son occupation ou son usage ».

L'interdiction est totale pour les nouvelles exploitations commerciales d'une surface supérieure à 10 000 m². En revanche, en dessous de ce seuil, il est possible d'obtenir une autorisation dérogatoire.

Pour ce faire, une demande doit être adressée au préfet du département. Elle précise la qualité du demandeur, la nature du projet, et comprend les pièces et informations listées ici et ici (nom, prénom, adresse du demandeur, surface de vente, etc.).

Les pièces fournies devront permettre d'établir la nécessité d'un tel projet pour le territoire avoisinant et démontrer les mesures prises pour limiter les effets sur l'environnement.

Source : Décret n° 2022-1312 du 13 octobre 2022 relatif aux modalités d'octroi de l'autorisation d'exploitation commerciale pour les projets qui engendrent une artificialisation des sols

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26/10/2022

Bricolage et jardinage : la DGCCRF enquête chez les loueurs de matériel

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) est amenée à enquêter régulièrement dans plusieurs secteurs d'activités précis, afin de vérifier les pratiques des professionnels. C'est au tour des loueurs de matériel de bricolage et jardinage… Quelles sont ses conclusions ?


Des bons points, mais des efforts nécessaires

En 2021, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a mené une enquête auprès de 160 professionnels de la location de matériel de jardinage et bricolage. Le but de cette enquête est de vérifier que les professionnels du secteur respectent bien leurs différentes obligations vis-à-vis des consommateurs.

Plusieurs profils de loueurs ont été ciblés, puisque la DGCCRF a aussi bien contrôlé des professionnels de la location que des grands magasins spécialisés, des grandes surfaces ou encore des loueurs en ligne.

Les conclusions de l'enquête sont satisfaisantes en ce qui concerne la qualité et l'entretien du matériel loué.

Néanmoins, elle relève tout de même des manquements au respect de la réglementation dans près de 60 % des cas. Si cela n'est pas dû au matériel en lui-même, les problèmes constatés sont généralement liés aux informations et documentation qui doivent l'accompagner.

Le manquement le plus fréquent, observé dans 39 % des cas, est l'absence de transmission de la notice d'utilisation, les professionnels se contentant d'indications orales lors de la remise du matériel.

De plus, l'aspect contractuel s'avère également défaillant. Dans près de 33 % des cas, la DGCCRF a pu constater un manque d'information sur les tarifs pratiqués, des clauses illicites, voire des informations troubles sur la réelle identité du vendeur en cas de sous-traitance.

Les manquements observés se sont soldés par l'administration de plusieurs avertissements et sanctions de la part de la DGCCRF.

Source : Actualité de la DGCCRF du 14 octobre 2022 : « Location de matériels de bricolage ou de jardinage : l'entretien est satisfaisant mais pas l'information du consommateur »

DGCCRF : une enquête en dents de scie… © Copyright WebLex - 2022

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26/10/2022

Mésentente entre copropriétaires : le syndic (ne) doit (pas) agir !

D'un côté un copropriétaire qui estime que son syndic est inactif… De l'autre, un syndic qui explique son inaction par une mésentente entre le copropriétaire en question et le syndicat des copropriétaires… Au milieu, un juge qui prend une décision : laquelle ?


Syndic immobilier : quel est votre rôle ?

Un copropriétaire demande au syndicat des copropriétaires et au syndic de faire enlever le conduit de refoulement de la chaudière de son voisin qui lui cause des nuisances importantes. Face à leur refus, il obtient alors de la justice qu'ils agissent. Mais rien ne se passe…

Face à cette absence de réaction, le copropriétaire, lui, réagit : il réclame la désignation d'un administrateur « ad hoc » pour agir en lieu et place du syndic, l'estimant coupable de carence dans l'exercice de sa mission.

« Quelle carence ? », s'étonne le syndic, qui justifie son inaction par l'existence d'une mésentente entre le copropriétaire et le syndicat des copropriétaires. D'autant qu'il a toujours parfaitement exécuté la totalité du reste de ses obligations…

Sauf qu'il s'obstine à ne pas exécuter une décision de justice, malgré les demandes répétées du copropriétaire, constate le juge. Une carence avérée qui justifie la nomination d'un administrateur ad hoc…

Source : Arrêt de la Cour de cassation, 3e chambre civile, du 28 septembre 2022, n° 21-19623

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26/10/2022

Secteur maritime : renforcement des obligations en matière de lutte contre les déchets

Pour limiter leur prolifération dans la mer, de nouvelles règles relatives aux opérations de dépôt de déchets sont à respecter dans les zones portuaires. Lesquelles ?


3 nouveautés pour lutter contre les déchets dans les ports

Pour rappel, des plans de réception et de traitement des déchets doivent être mis en place dans les ports maritimes, dont le contenu fait l'objet de nombreuses précisions relatives à la liste des éléments qu'ils doivent comprendre (évaluation des besoins en installations de réception portuaires, description du type et de la capacité des installations de réception portuaires, etc.).

La gestion environnementale des installations de réception des déchets portuaires, qui incombe aux autorités portuaires (ou à défaut, aux gestionnaires de port), est également renforcée.

À titre d'exemple, il est expressément prévu que le dépôt des déchets provenant des navires est réalisé dans des installations de réception portuaires adéquates, c'est-à-dire dans des installations ayant une capacité permettant de recueillir les types et les quantités de déchets des navires utilisant habituellement le port, compte tenu :

  • des besoins opérationnels des navires qui font escale dans le port ;
  • de la taille et de la position géographique du port ;
  • du type de navires qui font escale dans le port ;
  • des exemptions accordées aux navires.

Notez que les petits ports non commerciaux doivent simplement communiquer une déclaration sur l'honneur par mail à l'adresse suivante : « installations.réceptions.portuaires@developpement-durable.gouv.fr ».

Par ailleurs, un contrôle du respect de la procédure de dépôt des déchets provenant des navires faisant escale dans un port français est mis en place, établi notamment sur un mécanisme de ciblage pour les navires les plus grands, à savoir :

  • les navires d'une jauge brute égale ou supérieure à 300 ;
  • les navires de pêche d'une longueur égale ou supérieure à 45 mètres ;
  • les navires traditionnels d'une longueur égale ou supérieure à 45 mètres ;
  • les navires de plaisance d'une longueur égale ou supérieure à 45 mètres.

Ces inspections peuvent être réalisées par les personne suivantes :

  • les officiers et agents de police judiciaire ;
  • les officiers des ports et des ports adjoints ;
  • les surveillants de port et les auxiliaires de surveillance ;
  • les administrateurs des affaires maritimes ;
  • les fonctionnaires affectés dans les services exerçant des missions de contrôle dans le domaine des affaires maritimes sous l'autorité ou à la disposition du ministre chargé de la mer ;
  • les agents de l'État habilités par le ministre chargé de la Mer en qualité d'inspecteurs de la sécurité des navires et de la prévention des risques professionnels maritimes.

Enfin, les échanges d'informations entre les autorités portuaires et les capitaines de navires les plus grands (voir la liste ci-dessus) à propos des déchets sont formalisés. À ce titre, des modèles types de documents justificatifs ont été élaborés, à savoir :

  • un modèle normalisé de notification préalable de dépôt des déchets dans les installations de réception portuaires ;
  • un modèle normalisé de reçu de dépôt des déchets ;
  • un certificat d'exemption.

Source :

  • Arrêté du 11 août 2022 relatif aux opérations de dépôt de déchets dans les ports
  • Arrêté du 11 août 2022 relatif au contrôle de la procédure de dépôt des déchets provenant des navires faisant escale dans un port français
  • Arrêté du 12 août 2022 sur les échanges d'informations entre les ports et les capitaines de navires sur les déchets

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