Actu juridique

Bandeau général
20/09/2021

Contrat de construction de maison individuelle (CCMI) : sous surveillance !

Des enquêtes menées par la DGCCRF en 2017 ont révélé que 58 % des constructeurs ne respectaient pas la réglementation applicable aux contrats de construction de maison individuelle (CCMI). Et en 2019 et 2020, qu'ont donné ces enquêtes ?


CCMI : trop d'irrégularités encore constatées !

Suite aux irrégularités constatées en 2017, la Elan est venue renforcer les sanctions (300 000 € maximum contre 37 500 € auparavant) et autoriser la DGCCRF à contrôler :

  • l'existence du contrat de construction de maison individuelle et son formalisme ;
  • la présence éventuelle de clauses réputées non-écrites ;
  • l'existence et la conformité de la notice d'information, accompagnant le contrat et qui doit comporter, entre autres, l'indication des travaux à la charge du maître d'ouvrage ;
  • la régularité de l'échéancier de paiements aux différents stades d'avancement de la construction ;
  • l'existence et la conformité de la garantie de livraison à prix et délais convenus, qui vise à prévenir les risques d'inexécution ou de mauvaise exécution des travaux.

Malgré le renforcement des pouvoirs de la DGCCRF, de nombreuses irrégularités sont encore relevées au cours des enquêtes : 55,6 % de professionnels ont été concernés en 2019 et 61,8 % en 2020.

C'est pourquoi le gouvernement sera attentif aux résultats de l'année 2021. Si ceux-ci révèlent un taux d'anomalies encore trop élevé, un renforcement supplémentaire de la loi sera envisagé. Affaire à suivre…

Source : Réponse ministérielle Piron, Assemblée Nationale, du 7 septembre 2021, n° 37375

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20/09/2021

PMA pour toutes : des délais d'attente trop longs ?

Actuellement, il faut attendre environ 1 an pour les rendez-vous liés à la PMA (procréation médicalement assistée). Le gouvernement compte raccourcir ce délai d'attente. A combien de temps ?


Objectif : moins de 6 mois d'attente !

Suite à l'ouverture à la PMA (procréation médicalement assistée) pour toutes, le gouvernement compte raccourcir les délais d'attente à moins de 6 mois, contre 1 an en moyenne aujourd'hui.

Pour cela, il va accorder un soutien financier supplémentaire de 8 M€ destiné, notamment, à permettre d'acheter les équipements nécessaires et à l'embauche de personnel.

Source : Communiqué de presse du ministère de la Santé du 14 septembre 2021

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20/09/2021

Equipes mobiles médico-sociales : quelles missions ?

Le gouvernement a décidé de créer des équipes mobiles médico-sociales. A quoi servent-elles ?


Des équipes qui interviennent sur le terrain !

Il est officiellement créé des équipes mobiles médico-sociales chargées d'intervenir auprès de personnes confrontées à des difficultés spécifiques, à savoir les personnes toxicomanes et les personnes alliant problèmes de santé et grande précarité.

Elles doivent assurer leur prise en charge globale et leur orientation en allant à leur rencontre, quel que soit leur lieu de vie.

A titre d'exemple, elles peuvent réaliser des bilans de santé, participer à l'éducation à la santé et à l'éducation thérapeutique de ces personnes, ou encore engager les actions nécessaires pour leur permettre de bénéficier d'un accompagnement social personnalisé visant à faire reconnaître et valoir leurs droits.

Source : Décret n° 2021-1170 du 9 septembre 2021 relatif aux équipes mobiles médico-sociales intervenant auprès de personnes confrontées à des difficultés spécifiques

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20/09/2021

Association : création d'un « Pass'Sport »

Le gouvernement a créé le « Pass'Sport » pour inciter les jeunes à faire du sport et à s'inscrire dans des associations sportives. Comment fonctionne-t-il ?


Pass'Sport : comment ça marche ?

Il est créé un « Pass'Sport » au profit des personnes âgées de 6 à 17 ans révolus au 30 juin 2021, qui bénéficient de l'allocation de rentrée scolaire, de l'allocation d'éducation de l'enfant handicapé ou de l'allocation aux adultes handicapés en 2021.

Il s'agit d'une aide forfaitaire de 50 €, versée par l'Etat, qui permet de réduire le montant de l'adhésion à une association sportive.

Le « Pass'Sport » peut être utilisé pour toute adhésion jusqu'au 30 novembre 2021 auprès des :

  • associations sportives et structures affiliées aux fédérations sportives agréées ;
  • associations sportives agréées, non affiliées à une fédération agréée, domiciliées dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville ou soutenues au titre de l'année 2021 par le programme « Cités éducatives » de l'Etat.

Concrètement, l'enfant pouvant profiter du « Pass'Sport » reçoit un courrier l'en informant. Il doit ensuite se présenter muni du courrier auprès de l'association sportive à laquelle il souhaite adhérer, qui déduit les 50 € de son adhésion.

L'association a alors jusqu'au 30 novembre 2021 pour demander le remboursement des 50 € à l'Etat.

Sources :

  • Décret n° 2021-1171 du 10 septembre 2021 relatif au « Pass'Sport »
  • https://www.sports.gouv.fr/pratiques-sportives/sports-pour-tous/pass-sport/

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20/09/2021

Huissier de justice : que valent les constats faits par internet ?

Le numérique est un outil très pratique et très souvent utilisé par les huissiers de justice. Pour autant, la réglementation leur permet-elle vraiment d'y recourir pour réaliser des constats ?


Huissier de justice et constats par internet : une distinction à opérer

Pour rappel, est une constatation purement matérielle toute situation personnellement constatée par l'huissier de justice au moyen de ses sens, en sa qualité de tiers neutre, indépendant et impartial.

A ce titre, un huissier de justice peut valablement effectuer des constatations sur le Web.

Toutefois, la notion de « constat fait sur internet » doit être distinguée de la notion de « constat fait par internet », c'est-à-dire effectué par l'intermédiaire d'une plateforme utilisant les technologies de retransmission en direct.

Dans cette seconde situation, les faits à constater ont une réalité physique propre que la plateforme est censée retransmettre.

Pour le moment, selon le gouvernement, ce type de constat fait par l'intermédiaire d'une plateforme de retransmission en direct ne fait pas foi jusqu'à preuve contraire.

Cette position s'explique par le fait que ces constatations sont réalisées par l'intermédiaire d'un outil susceptible d'occulter ou d'altérer partiellement la réalité des faits constatés : en réalité, l'huissier constate la retransmission de l'événement, et non l'événement en lui-même.

Dès lors, pour que des constatations matérielles aient force probante, il faut que l'huissier se rende physiquement sur les lieux des faits.

Source : Réponse ministérielle Mis du 7 septembre 2021, Assemblée Nationale, n° 35043

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20/09/2021

Transformation numérique des entreprises : connaissez-vous France Num ?

De nombreuses entreprises ont besoin d'être accompagnées dans leur transformation numérique. Pour les aider, le gouvernement a mis en place « France Num ». A quoi sert ce dispositif ?


France Num : pour qui ? Pour quoi ? Comment ?

Pour rappel, France Num est un dispositif d'accompagnement des TPE/PME dans leur utilisation du numérique.

Pour l'utiliser, il faut vous rendre sur le site web https://www.francenum.gouv.fr/ qui vous permet notamment :

  • d'obtenir une recommandation personnalisée ;
  • de sélectionner des ressources pratiques pour comprendre les enjeux ou mettre en œuvre des outils numériques ;
  • d'être alerté sur l'actualité des dispositifs nationaux et régionaux dédiés à la transformation numérique ;
  • de trouver un expert numérique proche de chez vous ;
  • de parcourir les offres de financement dédiées à la transformation numérique.

Concrètement, les aides proposées par France Num peuvent prendre la forme :

  • de diagnostics et d'actions : pour en bénéficier, il faut être une TPE/PME inscrite dans une chambre de commerce et d'industrie ou dans une chambre des métiers et de l'artisanat ;
  • d'un plan d'accompagnement-actions : pour en bénéficier, il faut être une TPE/PME ayant au moins 2 ans d'existence légale et 20 000 € de chiffre d'affaires annuel ;
  • d'une garantie de prêt France Num : pour en bénéficier, il faut être une entreprise de moins de 50 salariés ayant au moins 3 ans d'existence légale et un projet de transformation numérique avec de l'investissement immatériel.

Notez qu'il existe également d'autres dispositifs qui sont accessibles sans restriction.

Sources :

  • Actualité du ministère de l'Economie du 27 août 2021
  • https://www.francenum.gouv.fr/

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20/09/2021

Réforme des sûretés : quels sont les changements à venir ?

La (très attendue) réforme relative au droit des sûretés (parmi lesquelles figurent le cautionnement) vient enfin de voir le jour. Tour d'horizon des éléments importants à retenir !


Réforme des sûretés : vers plus de simplicité et de clarté

Jusqu'à présent, les règles applicables aux sûretés en général et au cautionnement en particulier étaient éparpillées dans différentes sources juridiques, et généraient un fort contentieux judiciaire.

Une nouvelle réforme, dont la majorité des dispositions entreront en vigueur le 1er janvier 2022, vient les modifier de manière profonde, en vue de simplifier et d'unifier ces règles.

Celle-ci a notamment trait :

  • au mécanisme de cautionnement ;
  • aux autres sûretés réelles (c'est-à-dire portant sur un bien), mobilières et immobilières.
  • Concernant le cautionnement

Les dispositions relatives au cautionnement sont refondues en profondeur, en vue d'être centralisées au sein du Code civil uniquement.

Parmi les aménagements notables figurent :

  • l'assouplissement des règles de formalisme applicables au cautionnement donné par une personne physique à un créancier professionnel ;
  • l'obligation, pour le créancier professionnel, de mettre en garde la caution personne physique (qu'elle soit ou non « avertie », c'est-à-dire en mesure de se rendre compte de la portée de son engagement) lorsque l'engagement du débiteur principal est inadapté aux capacités financières de celui-ci ;
  • la possibilité, pour la caution, d'opposer au créancier toutes les exceptions qui sont inhérentes à la dette (comme sa prescription) mais aussi, et c'est une nouveauté, qui sont personnelles au débiteur ; pour mémoire, le terme « exceptions » vise les motifs qui peuvent permettre à la caution d'être dispensée de l'exécution de son engagement ;
  • l'allègement de la sanction frappant le créancier ayant accepté un engagement de caution disproportionné par rapport aux revenus et au patrimoine de la caution (qui n'est plus la décharge totale de la caution, mais la réduction de son engagement à hauteur du préjudice subi) ;
  • l'information nouvelle de la sous-caution personne physique par la caution elle-même des informations qu'elle a reçu du créancier sur son engagement ; on parle de « sous-caution » pour une personne qui s'oblige envers la caution à lui payer ce que peut lui devoir le débiteur à raison du cautionnement ; en d'autres termes, la sous-caution garantit la dette du débiteur principal envers la caution de 1er rang.

L'ensemble des dispositions ci-dessus entreront en vigueur le 1er janvier 2022, afin de laisser le temps aux opérateurs économiques de se familiariser avec elles.

Notez que les cautionnements conclus antérieurement à cette date resteront intégralement soumis à la Loi en vigueur au jour de leur conclusion.

Par exception, les dispositions relatives aux obligations d'information annuelle, sur la défaillance du débiteur et de la sous-caution s'appliqueront immédiatement le 1er janvier 2022, même pour les cautionnements constitués avant cette date.

  • Concernant les autres sûretés réelles

La réforme engagée touche également :

  • aux sûretés réelles sur les meubles, et notamment :
  • ○ les privilèges mobiliers avec l'insertion d'un droit de préférence du gagiste dans le classement des privilèges mobiliers ;
  • ○ le nantissement de meubles incorporels, avec la confirmation de la possibilité de constituer plusieurs nantissements sur une même créance ;
  • aux sûretés réelles sur les immeubles, dont le régime est simplifié et dont l'une des innovations notables est la transformation des privilèges immobiliers spéciaux en hypothèques légales.

Notez par ailleurs qu'il sera bientôt possible de conclure l'ensemble des sûretés par voie électronique, ce qui constitue une nouveauté importante.

L'ensemble de ces dispositions entreront en vigueur le 1er janvier 2022.

Sources :

  • Ordonnance n° 2021-1192 du 15 septembre 2021 portant réforme du droit des sûretés
  • Rapport au Président de la République relatif à l'ordonnance n° 2021-1192 du 15 septembre 2021 portant réforme du droit des sûretés

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17/09/2021

RGPD : évaluez l'efficacité de vos actions !

Une procédure d'auto-évaluation en matière de protection des données personnelles vient d'être publiée par la CNIL pour aider les responsables de traitement de données (entreprises, associations, etc.) à connaitre le degré d'efficacité des actions qu'ils entreprennent dans ce domaine. Que faut-il retenir ?


Une procédure d'auto-évaluation en matière de protection des données personnelles

Pour aider les différents organismes (entreprises, associations, etc.) à évaluer facilement leur degré d'efficacité en matière de protection des données personnelles, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) vient de publier une procédure d'auto-évaluation composée de 6 niveaux de maturité :

  • pratique inexistante ou incomplète ;
  • pratique informelle (réalisation de quelques actions isolées) ;
  • pratique répétable et suivie (réalisation d'actions reproductibles) ;
  • processus défini ;
  • processus contrôlé ;
  • processus continuellement optimisé.

Cette procédure permet ainsi aux responsables de traitement de données de connaître les actions concrètes qu'ils peuvent mettre en place en fonction du degré de maturité qu'ils obtiennent.

Vous pouvez consulter l'intégralité de cette procédure ici.

Notez toutefois que cette méthodologie n'est qu'un outil d'aide à destination des entreprises : le fait de la suivre ne suffit pas à garantir la conformité de votre entreprise au RGPD.

Source : Communiqué de presse de la CNIL du 9 septembre 2021

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17/09/2021

Octroi de crédits immobiliers : contrainte ou recommandation ?

Les crédits immobiliers sont délivrés par les établissements bancaires sur la base de recommandations faites par le Haut Conseil de Stabilité Financière. Ces recommandations vont désormais devenir contraignantes. A partir de quand ?


Octroi de crédits immobiliers : des règles contraignantes à compter du 1er janvier 2022 !

Depuis la fin de l'année 2020, le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) a décidé d'émettre de nouvelles recommandations aux établissements bancaires afin de soutenir le marché immobilier, à savoir :

  • une confirmation qu'il n'est pas fait obstacle aux rachats et aux renégociations de crédits immobiliers dès lors qu'ils permettent de réduire le taux d'effort ou les échéances des crédits ;
  • la durée d'endettement, en raison des spécificités de certaines opérations, notamment les ventes en l'état futur d'achèvement et les contrats de construction de maisons individuelles, est de 27 ans (contre 25 ans auparavant) ;
  • le taux d'endettement maximal de référence est de 35 % (contre 33 % auparavant) ;
  • le taux de dossiers que les banques peuvent accepter en dehors des recommandations du HCSF est de 20 % (contre 15 % auparavant).

S'agissant de simples recommandations, les établissements bancaires n'étaient pas sanctionnés s'ils choisissaient de ne pas les respecter.

Dorénavant, ces règles vont devenir contraignantes (et leur irrespect sanctionnable), mais seulement pour les crédits immobiliers décaissés à compter du 1er janvier 2022.

Source : Communiqué du Haut Conseil de Stabilité Financière du 14 septembre 2021

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17/09/2021

Déchets médicaux des patients en auto-traitement : à collecter !

Il existe actuellement des dispositifs médicaux pour les patients en auto-traitement qui ne sont pas concernés par la filière de collecte des déchets médicaux. Une exclusion qui va prendre fin ! Explications.


Déchets médicaux des patients en auto-traitement : ils doivent tous être collectés !

Les déchets d'activités de soins à risques infectieux (DASRI) perforants produits par les patients en auto-traitement (PAT) sont pris en charge dans le cadre d'une filière à responsabilité élargie du producteur (REP).

La multiplication des dispositifs médicaux innovants et connectés aux patients en auto-traitement pose la question des déchets associés, qui n'entrent pas dans le cadre de la filière actuelle de collecte et de traitement des DASRI.

Le gouvernement vient de remédier à cette situation en fixant un cadre pour permettre la prise en charge et la valorisation de ces déchets.

Source : Décret n° 2021-1176 du 10 septembre 2021 relatif à la gestion des déchets issus des équipements électriques ou électroniques associés aux dispositifs médicaux perforants utilisés par les patients en auto-traitement et les utilisateurs d'autotest

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16/09/2021

Accident de chantier : cherchez le responsable !

Parce qu'il s'est blessé au cours d'une manœuvre de chantier, un salarié intérimaire décide d'engager la responsabilité de la société à la disposition de laquelle il était placé. Mais sa demande est-elle recevable ?


Accident de chantier : qui représente (vraiment) la société ?

Un salarié intérimaire est mis à la disposition d'une société par son employeur.

Blessé à la suite de la manœuvre d'une tractopelle sur laquelle il était monté pour procéder à une opération de mesurage, il décide d'engager la responsabilité de la société pour blessures involontaires, la manœuvre en cause ayant été supervisée par l'un de ses chefs d'équipe salariés.

Sauf, rétorque la société, que la responsabilité pénale d'une personne morale (comme une société) ne peut être engagée qu'à la condition que l'infraction commise l'ait été pour son compte par l'un de ses organes ou représentants.

Or, pour que cette qualité soit reconnue, il est nécessaire que les personnes en question soient pourvues de la compétence, de l'autorité et des moyens nécessaires, et qu'elles aient une délégation de pouvoirs de la part des organes de la société… Ce qui n'est pas le cas du chef d'équipe ici !

Ce que confirme juge : rien ne prouve l'existence d'un statut ou d'attributions propres de nature à faire du chef d'équipe le représentant de la société.

Qui se voit donc exonérée de sa responsabilité…

Source : Arrêt de la Cour de cassation, chambre criminelle, du 29 juin 2021, n° 20-86562

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16/09/2021

Coronavirus (COVID-19) : l'aide pour le mois de septembre 2021 est parue !

Les modalités d'octroi de l'aide versée par le Fonds de solidarité au titre du mois de septembre 2021 viennent d'être publiées. Que faut-il en retenir ?


Coronavirus (COVID-19) et aide du mois de septembre 2021 : nouveau mois, nouvelles modifications

Pour rappel, il était jusqu'à présent prévu des conditions communes d'éligibilité au Fonds de solidarité pour certaines entreprises ayant subi une perte de chiffre d'affaires (CA) au cours de chaque période mensuelle comprise entre le 1er juin et le 31 août 2021.

Ces dispositions font désormais l'objet de modifications, en vue d'inclure l'aide versée par le Fonds de solidarité au titre du mois de septembre 2021.

Les modalités d'octroi de cette aide et son montant varient, entre autres critères, selon la nature de l'activité exercée par l'entreprise, sa localisation et le montant de sa perte de chiffre d'affaires.

Notez que ces nouvelles dispositions devraient faire l'objet de précisions dans les jours à venir. A suivre…

Source : Décret n° 2021-1180 du 14 septembre 2021 relatif à l'adaptation au titre du mois de septembre 2021 du fonds de solidarité à destination des entreprises particulièrement touchées par les conséquences de l'épidémie de covid-19 et des mesures prises pour limiter cette propagation

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