Actualités

Bandeau général
11/01/2023

Validation des acquis de l'expérience (VAE) : pour qui ?

La loi dite « marché du travail » entend dynamiser le dispositif de validation des acquis de l'expérience (VAE) et opère, en conséquence, plusieurs changements majeurs. Lesquels ?


Validation des acquis de l'expérience (VAE) : pour tous !

Pour mémoire, la validation des acquis de l'expérience (VAE) est un parcours qui permet d'obtenir un diplôme ou un titre professionnel grâce à l'expérience acquise dans le cadre d'une activité professionnelle, d'un mandat de représentation syndicale ou d'un mandat électif local.

Jusqu'à présent, pour accéder à ce parcours, deux conditions devaient être réunies :

  • le diplôme visé devait être inscrit, dans son entier, au répertoire national des certifications professionnelles ;
  • la personne devait justifier d'une expérience minimale d'un an dans le domaine de la qualification souhaitée.

Afin de promouvoir la VAE, de profondes modifications ont été opérées :

  • il est possible de prétendre à la validation d'un seul bloc de compétences (issu d'une certification inscrite au répertoire national des certifications professionnelles) ;
  • le parcours de la VAE comprend désormais un accompagnement, et le cas échéant, des actions de formation ou des périodes de mise en situation en milieu professionnel ;
  • il n'existe plus aucune exigence de durée minimale d'activité ;
  • les expériences prises en compte ne sont plus exhaustivement listées. Elles sont simplement définies comme « des activités en rapport direct avec le contenu de la certification visée ». De ce fait, les stages réalisés dans le cadre d'un parcours de formation ou d'aide à l'insertion pourront servir à valoriser son savoir-faire.

Afin d'aider les candidats à mener à bien leur projet, plusieurs mesures ont été prises, notamment :

  • un accompagnement du candidat dès la constitution de son dossier de recevabilité ;
  • la prise en charge des frais afférents à la VAE par les commissions paritaires interprofessionnelles régionales (CPIR), si elles estiment que le projet est suffisamment réel et sérieux. Un décret à paraître apportera des précisions à ce sujet ;
  • l'augmentation de la durée de l'autorisation d'absence qui passe à 48 heures par session d'évaluation (au lieu de 24 heures). Cette durée peut être augmentée par convention ou accord collectif ;
  • etc.

Afin d'uniformiser l'évaluation des candidats, le jury ne sera plus formé à la discrétion de l'organisme certificateur, mais sa composition et ses modalités de fonctionnement seront fixées par un décret à venir.

Notez que pour les contrats de professionnalisation, une expérimentation de 3 ans est prévue, dont la date de commencement sera fixée au plus tard au 1er mars 2023. Le but ? Prévoir des actions en vue de la VAE lorsque ce type de contrat est conclu. À suivre…

Source : Loi n° 2022-1598 du 21 décembre 2022 portant mesures d'urgence relatives au fonctionnement du marché du travail en vue du plein emploi (article 10)p>

Validation des acquis de l'expérience (VAE) : pour qui ? © Copyright WebLex - 2023

En savoir plus...
11/01/2023

Impôts locaux : du nouveau en 2023 pour les entreprises !

Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, plafonnement de la contribution économique territoriale et révision des valeurs locatives des locaux professionnels sont au programme des nouveautés issues de la loi de finances pour 2023 : qu'est-ce qui va changer ?


Impôts locaux des entreprises : suppression de la CVAE

La contribution économique territoriale (CET) se compose de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) et de la cotisation foncière des entreprises (CFE). La CVAE est un impôt de production qui concerne, en pratique, les entreprises réalisant plus de 500 000 € de chiffre d'affaires (CA) à l'année.

Pour améliorer la compétitivité des entreprises françaises, il est envisagé de supprimer cette CVAE en 2 temps, en poursuivant la baisse déjà entamée en 2021.

Concrètement, pour le calcul de cette cotisation, le taux d'imposition a été divisé par 2 pour les cotisations dues à compter de 2021. La baisse sera poursuivie, pour la CVAE due au titre de 2023, puisque le taux d'imposition sera à nouveau divisé par 2.

Dans le même temps, le taux de la taxe pour frais de chambres de commerce et d'industrie, fixé à 3,46 % pour les cotisations dues à partir de 2021, est porté à 6,92 % pour la cotisation due au titre de 2023.

À compter de 2024, la CVAE sera définitivement supprimée : les entreprises redevables de la CET ne payeront donc plus que la cotisation foncière des entreprises.


Impôts locaux des entreprises : plafonnement de la CET

Actuellement les entreprises redevables de la CET bénéficient d'un dégrèvement lorsque la somme de leur CFE et de leur CVAE est supérieure à 2% de leur valeur ajoutée : il s'agit du « plafonnement de la CET en fonction de la valeur ajoutée ».

Pour la CET due au titre de 2023, le taux du plafonnement est abaissé à 1,625 % (au lieu de 2 %).

À compter de 2024, et au regard de la suppression de la CVAE, il ne sera plus question de « plafonnement de la CET en fonction de la valeur ajoutée », mais de « plafonnement de la CFE en fonction de la valeur ajoutée ».

Dans ce cadre, pour la CFE due au titre de 2024 et des années suivantes, le taux du plafonnement est abaissé à 1,25 % (au lieu de 1,625 %).


Impôts locaux des entreprises : valeur locative des locaux professionnels

Actuellement, il est prévu que l'année qui suit le renouvellement des Conseils municipaux, la délimitation des secteurs d'évaluation des locaux professionnels, les tarifs par mètre carré, ainsi que la définition des parcelles auxquelles s'applique un coefficient de localisation soient revus.

Les résultats de cette actualisation sont normalement pris en compte pour l'établissement des bases d'imposition de l'année suivante.

À titre dérogatoire, les résultats de l'actualisation réalisée en 2022 sont pris en compte pour l'établissement des bases d'imposition de l'année 2025.

Pour l'établissement des bases d'imposition de l'année 2023, les tarifs seront mis à jour directement par l'administration fiscale, à partir de l'évolution des loyers constatés dans les déclarations DECLOYER.

Source : Loi de finances pour 2023 du 30 décembre 2022, n° 2022-1726, articles 55 et 103

Impôts locaux : du nouveau en 2023 pour les entreprises ! © Copyright WebLex - 2023

En savoir plus...
11/01/2023

Frais professionnels liés au télétravail - Année 2023

Frais professionnels liés au télétravail

Année 2023

Les frais engagés par le salarié en situation de télétravail sont considérés comme des dépenses inhérentes à l'emploi dont le remboursement peut être exclu de l'assiette des cotisations, dans les conditions et limites suivantes :

Nature des frais

Evaluation des remboursements de frais exonérés de cotisations

Utilisation d'un bureau à domicile entraînant des frais fixes pour le salarié (montant du loyer ou valeur locative, taxes d'habitation, et foncière, taxes locales, charges de copropriété, assurance habitation)

Quote-part de l'ensemble des frais fixes réellement supportés au titre du local affecté à un usage professionnel au prorata de la superficie totale de l'habitation principale

Utilisation d'un bureau à domicile entraînant des frais variables pour le salarié (chauffage, électricité)

Sur la base des dépenses réelles, Quote-part des frais variables réellement supportés au titre du local affecté à un usage professionnel

Achat de mobilier(1) et du matériel(2) par le salarié pour le compte de l'entreprise

Avantage en nature à évaluer sur la base des dépenses réelles (sur justificatifs)

Achat de mobilier (1) et du matériel (2) par le salarié pour le compte de l'entreprise, le salarié restant propriétaire du mobilier et du matériel

Sur la base des dépenses réelles, dans la limite de 50 % (sur justificatifs)

Prêt de mobilier et de matériel par l'entreprise

Pas de remboursement de frais possible (absence de dépenses supplémentaires pour le salarié)

Frais liés à l'adaptation du local.

Frais de diagnostic de conformité électrique.

Installations de prises (téléphoniques, électriques...)

Modifications liées à la mise en conformité avec la législation du travail.

Sur la base des dépenses réelles. L'exclusion de l'assiette des cotisations de ces frais est admise sur présentation de la facture (travaux aménagement).

Frais de connexion et frais d'abonnement (téléphone, Internet, etc.)

Remboursement exonéré des cotisations sociales sur justificatifs des frais engagés

Achat de consommables (cartouches d'encre, ramettes de papier, etc.)

Remboursement exonéré des cotisations sociales sur justificatifs des frais engagés.


(1) Dépenses d'acquisition du mobilier : Bureau ergonomique, Fauteuil ergonomique, Etagères, meubles de rangement, Lampe de bureau.

(2) Matériels informatiques et périphériques : ordinateur, imprimante, modem.

Par souci de simplification, la fourniture de justificatifs n'est plus systématique en ce qui concerne l'allocation forfaitaire globale. Celle-ci est réputée utilisée conformément à son objet et exonérée de cotisations sociales dans la limite globale de 10,40 € par journée de télétravail par semaine. Dans l'hypothèse où l'allocation est fixée par jour alors cette limite passe à 2,60 € par jour de télétravail, dans la limite de 57, 20 € par mois.


Sources :

  • Arrêté du 20 décembre 2002 relatif aux frais professionnels déductibles pour le calcul des cotisations de sécurité sociale
  • www.urssaf.fr
En savoir plus...
11/01/2023

Dates des jours fériés - année 2023


Dates des jours fériés

Année 2023

En 2022, les dates des jours fériés sont les suivantes :

  • Jour de l'An : dimanche 1er janvier
  • Lundi de Pâques : lundi 10 avril
  • Fête du Travail : lundi 1er mai
  • Victoire de 1945 : lundi 8 mai
  • Ascension : jeudi 18 mai
  • Pentecôte : lundi 29 mai
  • Fête Nationale : vendredi 14 juillet
  • Assomption : mardi 15 août
  • Toussaint : mercredi 1er novembre
  • Armistice de 1918 : samedi 11 novembre
  • Noël : lundi 25 décembre

Le 1er mai est le seul jour obligatoirement chômé pour tous les salariés.

D'autres jours fériés peuvent exister dans une région, une localité ou dans certains secteurs d'activité. C'est le cas, par exemple, de l'Alsace et de la Moselle qui bénéficient également du Vendredi Saint et du 26 décembre.

Il est également possible d'accorder un pont aux salariés entre un ou deux jours de repos hebdomadaire et un jour férié.


Source
 :

  • Article L 3133-1 du Code du Travail
En savoir plus...
10/01/2023

Plateformes web et opérateurs de communications électroniques : des obligations encore renforcées…

Les plateformes en ligne et les opérateurs de communications doivent respecter de nombreuses obligations en matière de protection des consommateurs et de vigilance à l'égard des contenus illicites. Le point sur les dernières actualités réglementaires à ce sujet.


Comparateurs en ligne : un rappel des obligations d'informations

Le Gouvernement rappelle les obligations que doivent respecter les comparateurs en ligne. La loi se veut, en effet, protectrice du consommateur et impose donc à ces acteurs du numérique de fournir certaines informations :

  • d'abord, une rubrique d'informations sur le fonctionnement du comparateur en ligne, qui comprend, notamment :
  • ○ les critères de classement des offres de biens et de services ;
  • ○ le détail des éléments qui constituent le prix, ainsi que le droit d'y ajouter éventuellement des frais supplémentaires ;
  • ○ les différentes garanties commerciales ;
  • ensuite, en haut de chaque page de résultats et avant le classement des offres :
  • ○ le critère de classement des offres et ce que ce critère signifie ;
  • ○ si les offres comparées présentent un caractère exhaustif ou non ;
  • ○ le nombre de sites référencés ;
  • ○ si le référencement est payant ou non ;
  • enfin, à proximité de chaque offre :
  • ○ les caractéristiques essentielles du bien comparé ;
  • ○ le prix total à payer ;
  • ○ les garanties commerciales (éventuellement) comprises dans le prix.


Numéros à valeur ajoutée : des ajustements concernant la procédure de signalement

Il est possible de signaler les anomalies relatives aux appels et messages textuels émis par des professionnels exploitants des numéros à valeur ajoutée.

Pour mémoire, ces numéros sont ceux qui permettent d'accéder à un service personnalisé par l'intermédiaire, par exemple, de son opérateur téléphonique.

Depuis le 1er janvier 2023, l'opérateur de communications électroniques qui a été informé d'un signalement sur un numéro le concernant dispose d'un délai de 2 jours ouvrés à compter du jour où il a été informé pour vérifier les informations présentes dans sa base de données.


Grands opérateurs de plateforme en ligne : focus sur les modalités de conservation des données illicites retirées sur les réseaux

Les opérateurs de plateforme en ligne qui proposent un service de communication au public reposant sur le classement, le référencement ou le partage de contenus en ligne par des tiers, et dont l'activité sur le territoire français dépasse 10 millions de visiteurs uniques par mois (calculé sur la base de la dernière année civile), doivent concourir à la lutte contre la diffusion publique de contenus illicites.

Ils doivent notamment, lorsqu'ils ont une activité de stockage de contenus, mettre en œuvre des procédures et des moyens humains et technologiques proportionnés permettant de conserver temporairement les contenus qui leur ont été signalés et qu'ils ont retirés ou rendus inaccessibles, et cela, pour les mettre à la disposition du juge, qui peut alors rechercher, constater puis poursuivre les infractions pénales.

Des précisions étaient attendues sur cette obligation de conservation… qui viennent d'être apportées par le Gouvernement. La durée de conservation de ces données est notamment fixée à 6 mois à compter de la date à laquelle les contenus ont été retirés ou rendus inaccessibles.

Source :

  • Actualité economie.gouv.fr du 7 décembre 2022 : « Comparateurs en ligne : quelles sont les obligations d'information vis-à-vis des internautes ? »
  • Décret n° 2022-1564 du 13 décembre 2022 modifiant certaines dispositions du Code de la consommation relatives aux services accessibles par l'intermédiaire des opérateurs de communications électroniques
  • Décret n° 2022-1567 du 13 décembre 2022 relatif à la conservation des contenus retirés ou rendus inaccessibles par les opérateurs de plateforme en ligne soumis à des obligations renforcées en matière de lutte contre la diffusion publique de contenus illicites

Plateformes web et opérateurs de communications électroniques : des obligations encore renforcées… © Copyright WebLex - 2023

En savoir plus...
10/01/2023

PGE : un dispositif prolongé en 2023

Dans le cadre de la crise sanitaire liée à la propagation de la Covid-19, un dispositif de prêt garanti par l'État (PGE) a été mis en œuvre. Devant initialement prendre fin au 30 juin 2022, puis au 31 décembre 2022, ce dispositif est prolongé en 2023 : jusqu'à quand ?


PGE : jusqu'au 31 décembre 2023

Jusqu'à présent, la garantie de l'État dans le cadre du PGE (prêt garanti par l'État) pouvait être accordée, sous conditions, aux prêts consentis par des établissements de crédit, des sociétés de financement, etc., à des entreprises immatriculées en France, autres que des établissements de crédit ou des sociétés de financement, pour la période comprise entre le 16 mars 2020 et le 31 décembre 2022 inclus.

Ce dispositif est prolongé pour une année supplémentaire.

Il s'appliquera donc, toutes conditions remplies, aux prêts consentis jusqu'au 31 décembre 2023 inclus.

Source : Loi de finances pour 2023 du 30 décembre 2022, n° 2022-1726, article 147

PGE : un dispositif prolongé en 2023 © Copyright WebLex - 2023

En savoir plus...
10/01/2023

Des ajustements et précisions réglementaires pour les transporteurs

Le secteur des transports (aérien, ferroviaire ou terrestre) a fait l'objet de diverses modifications réglementaires ces dernières semaines. Quelles sont-elles ?


Aviation : en 2026, fin des quotas gratuits d'émissions carbone !

Pour mémoire, le système d'échange de quotas d'émission de gaz à effet de serre de l'Union européenne permet aux entités concernées d'acheter ou de recevoir des quotas afin de couvrir l'ensemble de leurs émissions.

Un accord politique a été trouvé entre le Conseil et le Parlement européen en décembre 2022 pour réduire les émissions des vols intra-européens (Suisse et Royaume-Uni inclus). La suppression des quotas accordés aux compagnies se fera petit à petit : 25 % en 2024, 50 % en 2025 et 100 % en 2026.


Contrat-type et transport exceptionnel : nouveautés réglementaires

Tout contrat de transport public de marchandises comprend des clauses contenant les obligations des intervenants. S'il n'y a pas de contrat écrit, il faut alors faire application des obligations prévues par les contrats-types.

Les clauses en question sont adaptées en fonction de la nature du contrat.

Notez que le Gouvernement vient d'actualiser celles prévues dans le cadre du contrat-type de transport routier de véhicules roulants réalisé sous le régime du transport exceptionnel.


Accès à la profession de conducteur de taxi : vers une évolution de la grille d'évaluation ?

Interrogé sur une évolution potentielle de l'évaluation de l'aspect sécurité et qualité de la prise en charge des clients, nécessaire pour accéder à la profession de taxi, le Gouvernement a indiqué qu'aucun consensus n'avait pu émerger lors des dernières concertations avec les principaux intéressés.

Mais le sujet reste sur la table…


Limitations de tonnage sur les ponts : comment mieux informer les conducteurs de poids lourds ?

Le Gouvernement a également été interrogé au sujet de l'amélioration de l'avertissement, par le GPS d'un conducteur de poids lourd, de la charge maximale autorisée d'un pont.

Actuellement, en effet, seules les informations présentes sur le site transport.data.gouv.fr doivent être prises en compte par les GPS.

Afin d'améliorer cela, le Gouvernement indique que des travaux techniques ont été engagés afin de transformer en format numérique les données contenues dans les arrêtés des communes, pour qu'elles soient exploitables par les opérateurs GPS.


Le point sur les interdictions de circulation en 2023

Les véhicules de transport de marchandises de plus de 7,5 tonnes de poids total autorisé en charge (PTAC) ne peuvent circuler pendant certaines périodes. Le Gouvernement vient de compléter, pour 2023, ce dispositif.

À titre d'exemple, il est précisé que pour ce type de véhicule, la circulation est interdite en période estivale, de 7 heures à 19 heures, sur l'ensemble du réseau routier métropolitain, les samedis 15 juillet, 22 juillet, 29 juillet, 5 août, 12 août, 19 août et 26 août 2023.

En ce qui concerne les véhicules affectés au transport en commun d'enfants, de nouvelles dates où le trafic routier prévisionnel est le plus important et pendant lesquelles les entreprises concernées ne pourront faire circuler leurs véhicules ont également été actées par le Gouvernement.


Captation d'images dans les transports en commun

Les opérateurs de transport public ferroviaire de voyageurs ont été autorisés par la loi à expérimenter la captation, la transmission et l'enregistrement d'images prises sur la voie publique et dans les lieux ouverts au public, au moyen de caméras frontales embarquées sur du matériel roulant.

Cette expérimentation a pour objet d'assurer la prévention et l'analyse des accidents ferroviaires, ainsi que la formation des personnels de conduite et de leur hiérarchie.

Lors de cette expérimentation, des données personnelles peuvent être recueillies du fait de la captation d'images. Le Gouvernement a précisé les conditions dans lesquelles les opérateurs peuvent les traiter.

Source :

  • Communiqué de presse 1064/22 du Conseil de l'Union européenne du 7 décembre 2022
  • Décret n° 2022-1586 du 16 décembre 2022 relatif au contrat type applicable aux transports publics routiers réalisés sous le régime du transport exceptionnel et modifiant le code des transports
  • Réponse ministérielle Perrot du 20 décembre 2022, Assemblée nationale, n° 1122 : « Grille d'évaluation d'accès à la profession de conducteur de taxi »
  • Réponse ministérielle Portarrieu du 20 décembre 2022, Assemblée nationale, n° 3208 : « Communication des limitations de tonnage sur les ponts »
  • Arrêté du 20 décembre 2022 relatif aux interdictions complémentaires de circulation des véhicules de transport de marchandises pour l'année 2023
  • Arrêté du 20 décembre 2022 relatif aux journées d'interdiction de transports en commun d'enfants par des véhicules affectés au transport en commun de personnes pour l'année 2023
  • Décret n° 2022-1672 du 27 décembre 2022 pris en application de l'article 61 de la loi n° 2021-646 du 25 mai 2021 pour une sécurité globale préservant les libertés

Transporteurs : faites le plein de nouveautés ! © Copyright WebLex - 2023

En savoir plus...
10/01/2023

Agents immobiliers, carnet d'information et places de parking en copropriété : quoi de neuf ?

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) veille à la bonne application de la réglementation, notamment en matière immobilière. Quels sont les résultats de sa dernière enquête ? Au-delà de cela, focus sur les dernières nouveautés en matière d'immobilier qui pourraient vous intéresser…


Professionnels de l'immobilier : des progrès à faire, selon la DGCCRF !

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a mené une enquête sur les professionnels de l'immobilier en 2020. Il en ressort, outre une information précontractuelle et contractuelle à améliorer, de nombreux manquements sur les barèmes des honoraires et sur les informations mentionnées sur les annonces.

Ainsi, sur 1 006 établissements contrôlés, la DGCCRF indique avoir calculé un taux d'anomalie de 62,5 % !


Sortie du carnet d'information du logement

Ces dernières années, le Gouvernement a mis en place plusieurs dispositifs afin d'améliorer la performance énergétique des logements.

Un outil était toutefois particulièrement attendu : le carnet d'information du logement.

Issu de la loi « Climat et résilience » d'août 2021, ce carnet doit être établi pour chaque logement dont la construction ou les travaux de rénovation affectant la performance énergétique font l'objet d'une demande de permis de construire ou d'une déclaration préalable déposée depuis le 1er janvier 2023.

Il doit comprendre certains éléments, que le Gouvernement vient de préciser (liste de matériaux, diagnostic de performance énergétique, etc.).

Les travaux de rénovation d'un logement existant ayant une incidence significative sur sa performance énergétique et qui donnent lieu à la création du carnet d'information ont été également précisés. On retrouve, par exemple, les travaux d'isolation thermique des toitures, les travaux d'isolation thermique des murs donnant sur l'extérieur, etc.


Copropriété : est-il possible de vendre des places de stationnement destinées aux visiteurs ?

Le Gouvernement a récemment été interrogé sur la possibilité de soumettre la vente de places de stationnement des copropriétés destinées aux visiteurs à une autorisation du maire.

Sa réponse est négative. Il n'envisage pas d'évolution réglementaire à ce sujet, car cela risquerait d'empêcher le syndicat des copropriétaires ou un copropriétaire de céder son lot.

Source :

  • Résultat d'enquête de la DGCCRF du 8 décembre 2022 : « Contrôle des professionnels de l'immobilier »
  • Décret n° 2022-1674 du 27 décembre 2022 relatif au carnet d'information du logement
  • Arrêté du 27 décembre 2022 relatif au carnet d'information du logement
  • Réponse ministérielle Causse du 3 janvier 2023, Assemblée nationale, n° 3087 : « Vente de places de stationnement destinées aux visiteurs »

Agents immobiliers, carnet d'information et places de parking en copropriété : quoi de neuf ? © Copyright WebLex - 2023

En savoir plus...
10/01/2023

Facturation électronique : (encore) du nouveau !

Vous n'êtes pas sans savoir que la facturation électronique va devenir obligatoire. Dans le cadre de la mise en place de cette nouvelle obligation, des aménagements sont régulièrement apportés à cette réforme qui sera applicable en 2024. Encore récemment, trois mesures viennent d'être adoptées : lesquelles ?


Facturation électronique : 3 nouveautés à connaître

  • Authentification

Actuellement, dans le cadre des marchés privés (rapports B2B), le processus de facturation peut revêtir 2 formes distinctes :

  • un format papier, qui reste le format classique fréquemment utilisé par les TPE et PME ;
  • un format électronique, à la condition toutefois, d'un point de vue fiscal, que le destinataire consente à recevoir sa facture sous ce format.

La facture électronique est définie comme une facture ou un flux de factures créé, transmis, reçu et archivé sous forme électronique.

L'émission d'une facture électronique nécessite que l'authenticité de son origine, l'intégrité de son contenu et sa lisibilité soient garanties, à compter de son émission et jusqu'au terme de sa période de conservation.

Le respect de ces impératifs peut aujourd'hui s'effectuer par le biais de 3 moyens distincts, à savoir :

  • l'utilisation d'une signature électronique avancée, créée par un dispositif sécurisé et fondée sur un certificat électronique qualifié ;
  • l'utilisation d'une forme de message structurée selon une norme convenue entre les parties (format EDI), qui peut être traité automatiquement dans des conditions strictement encadrées ;
  • l'utilisation d'autres moyens, à la condition toutefois que des contrôles documentés et permanents soient mis en place par l'entreprise afin d'établir une piste d'audit fiable (PAF) entre la facture émise ou reçue et la réalisation de l'opération qui en est à la source : cette PAF doit permettre de reconstituer la chronologie globale du processus de facturation et ce, en justifiant chaque opération par une pièce d'origine documentée par laquelle il est possible de remonter, de manière ininterrompue, jusqu'à la facture, et inversement.

Pour les documents et pièces établis à compter du 31 décembre 2022, un 4e moyen permettant de s'assurer du respect des impératifs d'authenticité, d'intégrité et de lisibilité s'ajoute à la liste, à savoir le recours à la procédure de cachet électronique qualifié au sens de la réglementation européenne (un décret à paraître doit préciser les conditions d'émission, de cachet et de stockage des factures).

  • Sanctions

Dans le cadre de la mise en place de la réforme de la facturation électronique, il est prévu que le non-respect par l'entreprise de l'obligation d'émission d'une facture sous une forme électronique est sanctionné par une amende de 15 € par facture, sans que le total des amendes appliquées au titre d'une même année civile puisse être supérieur à 15 000 €.

De même, toute omission ou tout manquement par un opérateur de plateforme de dématérialisation partenaire aux obligations de transmission des données de facturation donne lieu à une amende de 15 € par facture mise à la charge de cette plateforme, sans que le total des amendes appliquées au titre d'une même année civile puisse être supérieur à 45 000 €.

Ces amendes ne sont pas applicables en cas de 1re infraction commise au cours de l'année civile en cours et des 3 années précédentes, lorsque l'infraction a été réparée spontanément ou dans les 30 jours suivant une première demande de l'administration.

Cette tolérance s'applique désormais à :

  • l'amende égale à 50 % du montant de la transaction, en cas d'absence de délivrance d'une facture ou d'une note et de non-comptabilisation de la transaction concernant les prestations de services comprenant l'exécution de travaux immobiliers fournies à des particuliers par un redevable de la TVA ;
  • l'amende de 15 € pour toute omission ou inexactitude constatée dans les factures ou documents en tenant lieu.
  • Conservation

Les livres, registres, documents ou pièces sur lesquels peuvent s'exercer les droits de communication, d'enquête et de contrôle de l'administration doivent être conservés pendant un délai de 6 ans à compter de la date de la dernière opération mentionnée sur les livres ou registres ou de la date à laquelle les documents ou pièces ont été établis.

Pour les documents et pièces établis à compter du 31 décembre 2022, il est prévu que lorsque ces livres, registres, documents ou pièces sont établis ou reçus sur support informatique, ils doivent être conservés sous cette forme pendant un délai de 6 ans à compter de la date de la dernière opération mentionnée sur les livres ou registres ou de la date à laquelle les documents ou pièces ont été établis.

Source : Loi de finances pour 2023 du 30 décembre 2022, n° 2022-1726, article 62

Facturation électronique : (encore) du nouveau ! © Copyright WebLex - 2023

En savoir plus...
10/01/2023

Bonus-malus assurance chômage : (encore) du nouveau !

Pour mémoire, le dispositif dit « bonus-malus » assurance chômage permet une modulation de la contribution patronale à l'assurance chômage en fonction du taux de séparation de l'entreprise concernée, afin de limiter le recours excessif aux contrats courts.

Schématiquement, plus l'employeur recourt à des contrats de courtes durées, plus sa contribution est élevée (malus actuellement plafonné à 5,05%). À l'inverse, plus il offre une pérennité de l'emploi, moins il cotise.

Pour calculer le taux de séparation de l'entreprise, il est tenu compte des fins de contrats (hors démission) incluant CDI, CDD et contrats d'intérim, qui occasionnent une inscription à pôle emploi, rapporté à l'effectif annuel moyen de l'entreprise.

Pour le moment, ce dispositif est applicable aux entreprises de plus de 11 salariés appartenant limitativement aux secteurs :

  • de la production et distribution d'eau, assainissement, gestion des déchets et dépollution ;
  • de la fabrication de produits en caoutchouc et en plastique, ainsi que d'autres produits minéraux non-métalliques ;
  • du travail du bois, des industries du papier et de l'imprimerie.

Ce même décret devra également préciser :

  • les périodes de mise en œuvre de la modulation du taux de contribution des employeurs concernés ;
  • les périodes au cours desquelles est constaté le nombre de fins de contrat de travail et de contrat de mise à disposition pris en compte pour le calcul du taux modulé.

Pour finir, notez que par dérogation aux règles relatives aux accords portant sur l'assurance chômage, le Gouvernement peut, par décret, venir déterminer, à compter du 1er novembre 2022, les mesures d'application relatives à l'assurance chômage, qui sont normalement censées faire l'objet d'accords conclus entre les organisations représentatives d'employeurs et de salariés.

Ces mesures seront applicables, jusqu'à une date fixée par décret, et au plus tard jusqu'au 31 décembre 2023.

Source : Loi n° 2022-1598 du 21 décembre 2022 portant mesures d'urgence relatives au fonctionnement du marché du travail en vue du plein emploi (article 1)

Bonus-malus assurance chômage : (encore) du nouveau ! © Copyright WebLex - 2023

En savoir plus...
10/01/2023

Taxe sur les bureaux : il n'y a pas que l'Ile-de-France…

La taxe sur les bureaux est une taxe qui vise certains locaux et certaines surfaces de stationnement situés dans le ressort de la région Ile-de-France. Non seulement cette taxe est aménagée, pour l'Ile-de-France, mais elle est aussi étendue à d'autres départements : lesquels ?


Taxe sur les bureaux en Ile-de-France

Une taxe annuelle sur certains locaux et certaines surfaces de stationnement est due pour les locaux situés dans le ressort de la région Ile-de-France. Sont ici visés : Paris et les départements de l'Essonne, des Hauts-de-Seine, de Seine-et-Marne, de Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne, du Val d'Oise et des Yvelines.

Comme son nom l'indique justement, la taxe est due sur les locaux à usage de bureaux, les locaux commerciaux, les locaux de stockage et les surfaces de stationnement qui sont annexées à ces différents locaux.

Toutefois, comme souvent en matière fiscale, de nombreuses exonérations existent (par exemple les locaux dont la superficie est inférieure à un certain seuil, les locaux situés dans une zone franche urbaine-territoire entrepreneur (ZFU-TE), les locaux et surfaces de stationnement appartenant aux fondations et aux associations reconnues d'utilité publique dans lesquels elles exercent leur activité, etc.).

À compter des impositions dues au titre de l'année 2023, s'ajoutent à la liste des exonérations les emplacements attenant à un local commercial et aménagés pour l'exercice d'activités sportives.


Taxe sur les bureaux dans les Bouches-du-Rhône, le Var et les Alpes-Maritimes

À compter des impositions établies au titre de l'année 2023, une nouvelle taxe est mise en place, sur le même modèle que « la taxe annuelle sur les locaux à usage de bureaux, les locaux commerciaux, les locaux de stockage et les surfaces de stationnement applicable en Île-de-France », pour les locaux situés dans les limites territoriales des départements des Bouches-du-Rhône, du Var et des Alpes-Maritimes.

Cette nouvelle taxe est due par les propriétaires (ou titulaires d'un droit réel sur le local imposable) de locaux à usage de bureaux, de locaux commerciaux, de locaux de stockage ou de surfaces de stationnement.

La taxe annuelle est calculée sur la base des tarifs au m² suivants, applicables sur le périmètre de l'ensemble des communes situées dans les Bouches-du-Rhône, le Var et les Alpes-Maritimes :

  • 0,94 € pour les locaux à usage de bureaux ;
  • 0,39 € pour les locaux commerciaux ;
  • 0,20 € pour les locaux de stockage ;
  • 0,13 € pour les surfaces de stationnement.

Comme pour la taxe due en Ile-de-France, il faut noter que certains locaux sont exonérés. Il en est ainsi, par exemple :

  • des locaux à usage de bureaux d'une superficie inférieure à 100 m² ;
  • des locaux commerciaux d'une superficie inférieure à 2 500 m² ;
  • des locaux de stockage d'une superficie inférieure à 5 000 m² ;
  • des surfaces de stationnement de moins de 500 m² ;
  • des emplacements attenant à un local commercial pour l'exercice d'activités sportives ;
  • des locaux de bureaux, des locaux commerciaux, des locaux de stockage et des surfaces de stationnement situés dans une zone franche urbaine-territoire entrepreneur (ZFU-TE), dans une zone de revitalisation du centre-ville, dans une zone de revitalisation des commerces en milieu rural ou dans un quartier prioritaire de la politique de la ville ;
  • etc.

Cette taxe doit être déclarée et payée avant le 1er mars de chaque année.

Exceptionnellement, pour les impositions dues au titre de 2023, la déclaration et le paiement de la taxe devront être effectués avant le 1er juillet 2023.

Source : Loi de finances pour 2023 du 30 décembre 2022, n° 2022-1726, articles 75 et 101

Taxe sur les bureaux : il n'y a pas que l'Ile-de-France… © Copyright WebLex - 2023

En savoir plus...
10/01/2023

Don et réduction d'impôt : de nouveaux bénéficiaires !

Si vous faites un don à un organisme dit d'intérêt général, vous pourrez bénéficier d'une réduction d'impôt. Mais le bénéfice de cet avantage fiscal n'est réservé qu'à certaines catégories d'organismes bénéficiaires, dont la liste vient d'être récemment élargie…


Réduction d'impôt au titre des dons : la liste des bénéficiaires s'élargit

Les particuliers peuvent bénéficier, toutes conditions remplies, d'une réduction d'impôt sur le revenu au titre des dons et versements qu'ils effectuent, notamment au profit de fondations, d'associations, etc.

D'une manière générale, cette réduction d'impôt est égale à 66 % du montant du versement effectué, dans la limite de 20 % du revenu imposable

Toutefois, à titre dérogatoire, si le don est effectué au profit d'une association sans but lucratif dont l'objet est de fournir des repas, des soins ou de favoriser le logement au bénéfice de personnes en difficulté, la réduction d'impôt est égale à 75 % du montant du versement, retenu dans la limite de 1 000 € pour chacune des années 2020 à 2023.

Pour les entreprises, la réduction d'impôt est égale à 40 % des sommes versées, pour la fraction des versements qui excède 2 M€ et à 60 % des sommes versées, pour la fraction qui n'excède pas ce seuil, dans la limite de 5 pour mille du chiffre d'affaires ou, si elle est plus favorable, dans la limite de 20 000 €.

Pour que ces avantages fiscaux soient applicables, il est nécessaire que le don soit fait à un bénéficiaire éligible, dont la liste vient justement d'être complétée à compter du 1er janvier 2023.

Ainsi, ouvriront droit à l'avantage fiscal, toutes conditions par ailleurs remplies, les dons consentis aux communes, syndicats intercommunaux de gestion forestière, syndicats mixtes de gestion forestière et groupements syndicaux forestiers pour la réalisation, dans le cadre d'une activité d'intérêt général concourant à la défense de l'environnement naturel, d'opérations d'entretien, de renouvellement ou de reconstitution de bois et forêts présentant des garanties de gestion durable, ou pour l'acquisition de bois et forêts destinés à être intégrés dans le périmètre d'un document d'aménagement approuvé.

Source : Loi de finances pour 2023 du 30 décembre 2022, n° 2022-1726, articles 11 et 12

Faire un don en 2023… à la mairie ? © Copyright WebLex - 2023

En savoir plus...
 << < 233 234 235 236 237 238 239 240 241 242 243 > >>