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10/01/2023

Énergie : nouvelle année, nouvelles hausses, nouvelles aides

La hausse des prix de l'énergie ne se termine malheureusement pas avec l'année 2022. L'État maintient et renforce donc les aides aux entreprises afin de limiter les conséquences négatives des prix pratiqués sur leur santé financière. Focus sur ce qui est prévu pour l'année 2023…


2023 : le guichet d'aide signe pour une nouvelle année !

Pour rappel, les dispositifs suivants sont reconduits en 2023, sans modification :

  • la baisse de la taxe intérieure sur la consommation finale d'électricité (TICFE) ;
  • le mécanisme de l'accès régulé à l'électricité nucléaire historique (ARENH) ;
  • le bouclier tarifaire.

Le guichet d'aide au paiement des factures d'électricité et de gaz est également reconduit, après avoir fait l'objet de quelques aménagements...

  • Dépôt des demandes

Notez déjà que le dépôt des demandes d'aide pour les consommations de la période s'étendant de mars à août 2022 n'est plus possible depuis le 31 décembre 2022.

En revanche, les demandes pour les mois de septembre et d'octobre 2022 vont pouvoir être traitées jusqu'au 28 février 2023.

Il existe toutefois 2 exceptions :

  • concernant les régularisations relatives aux dépenses d'énergie pour la période comprise entre mars 2022 et décembre 2022 ;
  • concernant la chaleur ou le froid produits à partir de gaz naturel ou d'électricité pour la période comprise entre mars 2022 et août 2022.

Dans ces 2 cas, les demandes d'aide pourront être déposées entre le 16 janvier 2023 et le 31 décembre 2023.

Afin d'anticiper l'ouverture du dépôt des demandes pour les prochains mois, vous pouvez consulter la liste disponible ici.

  • Entreprises éligibles

Sont toujours concernées les entreprises :

  • personne physique ou morale de droit de privé ;
  • créées avant le 1er décembre 2021 ;
  • qui ne sont pas en procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire ;
  • qui n'ont pas de dette fiscale ou sociale impayée au 31 décembre 2021, à l'exception de celles qui, à la date de dépôt de la demande d'aide, ont été réglées ou sont couvertes par un plan de règlement. Notez qu'il n'est pas tenu compte des dettes fiscales inférieures ou égales à 1 500 € ni de celles dont l'existence ou le montant font l'objet, au 1er avril 2022, d'un contentieux toujours en cours ;
  • ayant subi une augmentation d'au moins 50 % du prix de l'énergie pendant la période concernée par la demande d'aide par rapport au prix moyen de 2021.

Les associations peuvent également bénéficier de ces aides, à condition d'être assujetties aux impôts commerciaux ou d'employer au moins un salarié.

Comme en 2022, 3 niveaux d'aides existent et s'appliquent en fonction de la situation de l'entreprise.

  • Focus sur l'aide plafonnée à 4 M€

En plus des conditions évoquées plus haut, l'entreprise doit avoir des dépenses d'énergie pendant la période de demande d'aide représentent plus de 3 % de son chiffre d'affaires 2021.

Le montant de l'aide correspondra à 50 % du différentiel entre la facture 2021 majorée de 50 % et la facture 2022, dans la limite de 70 % de la consommation 2021.

La condition relative à la perte d'excédent brut d'exploitation gaz ou électricité est ici supprimée.

Cette aide est plafonnée à 4 M€, en prenant en compte les autres aides, notamment celles déjà perçues pour la période s'étendant de mars à août 2022 et plafonnées à 2 M€.

  • Focus sur l'aide plafonnée à 50 M€

Pour bénéficier de cette aide renforcée, l'entreprise doit justifier :

  • soit d'une dépense en énergie d'au moins 3 % de son chiffre d'affaires de 2021 ;
  • soit d'une dépense en énergie au cours du premier semestre 2022 d'au moins 6 % de son chiffre d'affaires réalisé au cours de ce même semestre.

Les conditions sont plus strictes car l'entreprise doit avoir subi :

  • soit une augmentation de ses coûts d'énergie supérieure ou égale à 40 % de son excédent brut d'exploitation. Dans ce cas l'aide sera égale à 65 % du différentiel entre la facture 2021 majorée de 50 % et la facture 2022, dans la limite de 70 % de la consommation de 2021 ;
  • soit un excédent brut d'exploitation négatif. Dans ce cas, l'aide sera égale à 65 % du coût éligible total de la période éligible considérée, dans la limite où l'excédent brut d'exploitation gaz reste négatif.

Cette aide est plafonnée à 50 M€, en prenant en compte les autres aides, notamment celles déjà perçues pour la période s'étendant de mars à août 2022 et plafonnés à 25 M€.

  • Focus sur l'aide plafonnée à 150 M€

Ce dernier volet concerne les entreprises appartenant à un secteur exposé à un risque de fuite de carbone. Les secteurs concernés sont listés ici.

Les conditions sont les mêmes que celles applicables au précédent régime. L'aide sera égale :

  • soit, à 80 % du différentiel entre la facture 2021 majorée de 50 % et la facture 2022, dans la limite de 70 % de la consommation de 2021 ;
  • soit, en cas d'excédent brut d'exploitation négatif, au coût éligible total de la période éligible considérée, dans la limite où l'excédent brut d'exploitation gaz reste négatif.
  • Versement de l'aide

Les demandes sont déposées de manière dématérialisée sur le site impôts.gouv.fr. L'aide sera versée directement sur le compte bancaire renseigné par l'entreprise.

Notez que les TPE non-éligibles au bouclier tarifaire et les PME seront d'abord prises en charge au titre de l'amortisseur électricité. Une fois cette aide reçue, si elles sont toujours éligibles, les entreprises pourront se diriger vers le guichet d'aide et ainsi cumuler les aides.


2023 : l'amortisseur électricité prend son service

Ce dispositif est entré en vigueur le 1er janvier 2023. Il vient compléter les aides déjà existantes en s'adressant aux entreprises suivantes :

  • les TPE qui ne sont pas éligibles au bouclier tarifaire, c'est-à-dire avec un compteur électrique d'une puissance supérieure à 36 kilovoltampères (kVA) ;
  • les PME.

Ce mécanisme s'applique sur le prix annuel moyen de l'électricité d'un contrat donné (en €/MWh ou en €/kWh), hors coûts d'acheminement de l'électricité dans le réseau et hors taxes.

Concrètement, il s'applique sur la moitié de l'électricité consommée et a pour effet de ramener son prix annuel moyen à 180€/MWh.

La réduction maximale du prix unitaire est fixée à 160 €/MWh sur la totalité de la consommation.

Pour bénéficier de l'amortisseur électricité, l'entreprise doit envoyer à son fournisseur une attestation d'éligibilité. La réduction sera directement décomptée de la facture d'électricité, évitant ainsi aux entreprises de devoir avancer l'argent et attendre le remboursement.

Pour finir, notez que :

  • l'amortisseur électricité s'applique aussi bien aux contrats signés, qu'à ceux en cours de renouvellement ;
  • ce mécanisme s'appliquera sur l'ensemble de l'année 2023.

Source :

  • Article Service-Public.fr du 05 janvier 2023 : « Mise en place de l'amortisseur électricité au 1er janvier 2023 »
  • Article economie.gouv.fr du 29 novembre 2022 : « Simplification du guichet d'aide au paiement des factures d'électricité et de gaz des entreprises »
  • Décret no 2022-967 du 1er juillet 2022 instituant une aide visant à compenser la hausse des coûts d'approvisionnement de gaz naturel et d'électricité des entreprises particulièrement affectées par les conséquences économiques et financières de la guerre en Ukraine

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10/01/2023

Groupe TVA : du nouveau en cas de contrôle fiscal

Un nouveau régime prévoit que des entreprises liées entre elles peuvent demander à constituer un « groupe TVA ». Effectif depuis le 1er janvier 2023, des aménagements viennent d'être apportés, spécialement en cas de contrôle fiscal. Voici ce qu'il faut savoir à ce sujet…


Groupe TVA : des précisions en cas de contrôle fiscal

A l'instar de ce qui existe déjà en matière d'impôt sur les sociétés avec le régime de l'intégration fiscale, il a été mis en place, en 2022, un régime de groupe au regard de la TVA, pour une application effective en 2023.

L'objectif de ce dispositif est de constituer un « groupe TVA » ou un « assujetti unique » entre :

  • personnes assujetties à la TVA qui ont en France le siège de leur activité économique ou un établissement stable (ce qui inclut donc les entreprises étrangères installées en France) ;
  • et qui, bien que juridiquement indépendantes, sont étroitement liées entre elles sur les plans financier, économique et organisationnel.

Les sociétés membres du groupe doivent désigner un représentant chargé d'accomplir toutes les obligations déclaratives et de paiement en matière de TVA. Ce représentant doit ensuite transmettre à l'administration la liste des membres du groupe.

Initialement fixée au 31 janvier, la date à laquelle cette information doit être transmise à l'administration est désormais fixée au 10 janvier (à compter du 1er janvier 2024).

Dans le cadre de la mise en place de ce dispositif, la loi de finances pour 2023 apporte les précisions suivantes en cas de contrôle fiscal.

Il faut savoir qu'en cas de contrôle, et si l'administration fiscale souhaite procéder à des redressements, elle doit adresser à l'entreprise une proposition de rectification mentionnant le montant des droits, taxes et pénalités dû résultant des opérations de contrôle et qu'elle envisage de mettre à la charge de l'entreprise.

Jusqu'à présent pour les entités membres d'un groupe TVA, cette information portait, en ce qui concerne la TVA et les pénalités correspondantes, sur les montants dont elles seraient redevables en l'absence d'appartenance à ce groupe TVA, sauf pour les ventes et prestations faites ou rendues à un autre membre de ce groupe.

Cette disposition est supprimée.

De plus, rappelons que lorsqu'une vérification ou un examen de comptabilité est achevé, pour une période déterminée et pour un impôt, une taxe, un groupe d'impôts ou de taxes, l'administration ne peut procéder à une nouvelle vérification ou un nouvel examen de ces mêmes écritures, pour les mêmes impôts ou taxes et pour la même période.

Il existe toutefois de nombreuses exceptions à cette règle, parmi lesquelles on retrouve les cas de vérification ou d'examen de la comptabilité du représentant d'un groupe TVA.

S'ajoutent désormais à cette liste d'exceptions les cas de vérification ou d'examen de la comptabilité d'un membre du groupe TVA.

Source : Loi de finances pour 2023 du 30 décembre 2022, n° 2022-1726, articles 86 et 91

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10/01/2023

Établissements accueillant des jeunes enfants : de l'air !

Les établissements accueillant des enfants, en tant qu'établissement recevant du public (ERP), sont tenus à une obligation de surveillance de la qualité de l'air à l'intérieur des bâtiments. Cette obligation évolue depuis le 1er janvier 2023… De quelle façon ?


Établissements accueillant des jeunes enfants : attention à la qualité de l'air !

Les établissements recevant du public (ERP) qui accueillent de jeunes enfants doivent réaliser une surveillance obligatoire de la qualité de l'air à l'intérieur (QAI) des bâtiments.

Depuis le 1er janvier 2023, cette surveillance est renforcée et comporte :

  • une évaluation annuelle des moyens d'aération des bâtiments incluant, notamment, la mesure à lecture directe de la concentration en dioxyde de carbone (à réaliser au plus tard en 2024) ;
  • un autodiagnostic de la QAI, réalisé à minima tous les 4 ans, portant notamment sur :
  • ○ l'identification et la réduction des sources d'émission de substances polluantes au regard des matériaux et de l'équipement du site, ainsi que des activités qui sont exercées dans les locaux ;
  • ○ l'entretien des systèmes de ventilation et des moyens d'aération de l'établissement ;
  • ○ la diminution de l'exposition des occupants aux polluants résultant, en particulier, des travaux et des activités de nettoyage ;
  • une campagne de mesures des polluants réglementaires réalisée dans un délai de 7 mois après une étape clé de la vie du bâtiment pouvant impacter la QAI (construction, rénovation, etc.) ;
  • un plan d'actions visant à améliorer la qualité de l'air intérieur, réalisé au plus tard en 2027 et actualisé, en tant que de besoin, pour proposer des actions correctives.

Tous ces documents doivent être tenus à la disposition du préfet du lieu d'implantation de l'établissement. Ce dernier peut, le cas échéant, prescrire des mesures correctives.

Les nouveaux seuils à ne pas dépasser sont consultables ici. Si les résultats des mesures effectuées dépassent les valeurs fixées, ils sont transmis au préfet par l'organisme ayant effectué le prélèvement.

Une autre nouveauté est à retenir : les établissements d'activités physiques et sportives couverts dans lesquels sont pratiquées des activités aquatiques, de baignade ou de natation ne sont plus concernés par ce dispositif de surveillance de la QAI.

Source :

  • Décret n° 2022-1689 du 27 décembre 2022 modifiant le code de l'environnement en matière de surveillance de la qualité de l'air intérieur
  • Décret n° 2022-1690 du 27 décembre 2022 modifiant le décret n° 2012-14 du 5 janvier 2012 relatif à l'évaluation des moyens d'aération et à la mesure des polluants effectuées au titre de la surveillance de la qualité de l'air intérieur de certains établissements recevant du public
  • Arrêté du 27 décembre 2022 modifiant l'arrêté du 1er juin 2016 relatif aux modalités de surveillance de la qualité de l'air intérieur dans certains établissements recevant du public

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10/01/2023

Propriété intellectuelle : 2 précisions à connaître

La propriété intellectuelle vient de faire l'objet de 2 précisions très intéressantes : l'une par l'INPI (institut national de la propriété industrielle), qui concerne les salons internationaux, et l'autre par le juge, qui vise les contrefaçons vendues sur les marketplaces…


Propriété intellectuelle : anticiper un salon international

L'INPI (institut national de la propriété industrielle) vient de faire un rappel des 5 points clés essentiels en matière de propriété intellectuelle qu'une entreprise française qui souhaite exposer spécifiquement sur un salon en Amérique du Nord doit connaître.

  • Avant d'arriver sur le marché américain, il faut s'interroger sur la liberté d'exploitation

À cette étape, il faut s'assurer que vos produits ou services peuvent être exploités sur les territoires des États-Unis et du Canada au regard des droits de marques détenus par des tiers.

  • Faire attention à l'usage du sigle® (registered)

Ce sigle signifie que la marque a été délivrée et la date d'enregistrement a été publiée devant l'USPTO (équivalent de l'INPI sur le territoire américain). Un mauvais usage pourrait être considéré comme une fraude aux États-Unis…

  • Définir une stratégie de protection de votre solution exposée au salon

Avant de participer à un salon international, il faut définir les informations sensibles, celles qui sont divulgables ou pas. Si aucune demande de brevet n'a été déposée, il vaut mieux garder l'invention secrète. Sa divulgation pourrait détruire la brevetabilité de la solution. Aux États-Unis, un délai de grâce de 12 douze mois pourrait être accordé, mais faites attention car en France, ce délai n'existe pas.

  • Signer des accords de confidentialité avec les interlocuteurs

Il faut faire attention aux informations communiquées lors des rendez-vous avec des potentiels partenaires comme des distributeurs, des investisseurs, et des partenaires de R&D.

À ce stade, il faut s'interroger sur l'intérêt de partager des informations. En l'absence de choix, il faut veiller à faire signer des accords de confidentialité à l'interlocuteur et tracer les informations transmises.

  • Mettre en place des démarches pour se protéger sur le territoire nord-américain

Par exemple, si le marché américain est un pays d'intérêt pour votre entreprise, il est possible de bénéficier des effets de l'accord PPH signé en 2021 entre l'INPI et l'USPTO.


Propriété intellectuelle : focus sur les marketplaces

Une marketplace est une plateforme Web de vente entre professionnels et particuliers.

Constatant que des contrefaçons de ses produits étaient vendues sur une plateforme de ce genre, une société a engagé une action en justice contre la marketplace.

Cette dernière a dénié toute faute, puisque ce n'est pas elle qui vendait les produits contrefaits… mais un tiers.

« Sauf que la marketplace fait usage de son signe enregistré ! », affirme la société, qui constate que l'utilisateur de la plateforme a l'impression que c'est elle qui commercialise, en son nom et pour son compte, les produits contrefaits.

« C'est vrai », confirme le juge. Puisque la marketplace présente de manière uniforme toutes les annonces sur son site Web, en faisant apparaître son propre logo de distributeur renommé sur les annonces des vendeurs tiers, et qu'elle effectue le stockage et l'expédition des produits contrefaits, sa responsabilité est bien engagée.

Elle doit donc indemniser la société.

Source :

  • Actualité de l'INPI du 12 décembre 2022 : « Cinq points clés en matière de propriété intellectuelle pour bien préparer un salon à l'international »
  • Arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne, affaires jointes C-148/21 et C-184/21

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10/01/2023

Perte d'emploi et chômage : un durcissement des règles

Dans le cadre de la loi dite « Marché du travail », le Gouvernement a pris certaines mesures impactant directement les demandeurs d'emploi. Elles prévoient, notamment, un durcissement des conditions d'indemnisation par Pôle emploi… Explications.


Refus d'un nouveau CDI : quelles conséquences ?

Tout travailleur a droit à un chômage indemnisé dès lors que celui-ci résulte d'une privation involontaire d'emploi. À ce titre, notez que la cessation d'activité post CDD ou contrat de mission est considérée comme une privation involontaire d'emploi.

Depuis le 23 décembre 2022, lorsqu'un employeur (ou une entreprise utilisatrice) propose à un salarié un CDI à la fin de son CDD ou de sa mission, il doit informer Pôle emploi en cas de refus du salarié, dès lors que la proposition de poste lui a bien été notifiée par écrit et que le CDI :

  • correspond au même emploi ou à un emploi similaire ;
  • est assorti d'une rémunération au moins équivalente pour une durée de travail équivalente ;
  • relève de la même classification ;
  • concerne le même lieu de travail.

L'employeur doit bien justifier du caractère similaire de l'emploi proposé lorsqu'il informe Pôle emploi de ce refus.

Si le salarié en question a refusé ce type de poste à 2 reprises au cours des 12 mois précédents, il ne peut prétendre à l'allocation d'aide au retour à l'emploi (ARE).

En revanche, il pourra percevoir une indemnisation :

  • s'il justifie avoir travaillé en CDI au cours de ces mêmes 12 derniers mois, et ce, malgré les 2 refus qu'il aurait pu formuler ;
  • si la dernière proposition lui ayant été faite ne correspond pas aux critères du projet personnalisé d'accès à l'emploi établi par le demandeur d'emploi avant la date du dernier refus pris en compte.

Un décret doit prochainement venir étayer ces dispositions.

Enfin, notez qu'une modulation des conditions d'activité antérieure pour l'ouverture ou le rechargement des droits et la durée des droits à l'allocation d'assurance est désormais possible en tenant compte d'indicateurs conjoncturels sur l'emploi et le fonctionnement du marché du travail.

Source : Loi n° 2022-1598 du 21 décembre 2022 portant mesures d'urgence relatives au fonctionnement du marché du travail en vue du plein emploi (article 2)

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10/01/2023

Tarifs de publication des annonces judicaires et légales - Année 2023


Tarifs de publication des annonces judicaires et légales

Année 2023

Les annonces judiciaires et légales font l'objet d'une tarification au caractère.

Le tarif d'une annonce est obtenu en multipliant le nombre total de caractères qu'elle comporte, espaces inclus et à l'exclusion de tout élément de présentation, par le tarif du caractère fixé ci-dessous. Le tarif ainsi obtenu est arrondi au centime d'euro le plus proche.

L'adjonction dans une annonce d'éléments personnalisés d'identification ou de reconnaissance ne peut concerner que l'annonceur en tant que personne soumise à cette obligation de publicité. Ces éléments ne sont ajoutés qu'à la demande expresse de celui-ci.

Les tarifs sont réduits de 70 % pour les annonces faites par les personnes qui bénéficient de l'aide juridictionnelle ou lorsque les demandes d'annonces sont formulées par les juridictions en vue de satisfaire à une obligation de publication mise à la charge de personnes bénéficiant de l'aide juridictionnelle. Ils sont réduits de 50 % pour les annonces prescrites dans le cadre des procédures prévues par le livre VI du Code de commerce, à l'exception des annonces faisant l'objet d'une tarification forfaitaire de la manière prévue ci-dessous.

Ils sont réduits de 50 % pour les annonces faites par les personnes dans le cadre du transfert universel du patrimoine professionnel de l'entrepreneur individuel prévues par les articles L526-27 et D526-30 du Code de commerce.

Le tarif d'insertion d'une annonce judiciaire et légale ne peut faire l'objet d'aucune remise ou ristourne.

Le tarif appliqué par l'éditeur du support habilité à recevoir des annonces légales figure en tête de la rubrique des annonces judiciaires et légales de ce même support.

Le tarif est fixé comme suit :

  • le tarif d'un caractère est de 0,183 € hors taxe dans les départements suivants (liste 1) :

01 Ain.
03 Allier.
04 Alpes-de-Haute-Provence.
05 Hautes-Alpes.
06 Alpes-Maritimes.
09 Ariège.
10 Aube.
11 Aude.
12 Aveyron.
13 Bouches-du-Rhône.
14 Calvados.
15 Cantal.
16 Charente.
17 Charente-Maritime.
18 Cher.
19 Corrèze.
2A Corse-du-Sud.
2B Haute-Corse.
21 Côte-d'Or.
22 Côtes-d'Armor.
24 Dordogne.
23 Creuse.
25 Doubs.
29 Finistère.
28 Eure-et-Loir.
30 Gard.
31 Haute-Garonne.
32 Gers.
33 Gironde.
34 Hérault.
35 Ille-et-Vilaine.
36 Indre.
37 Indre-et-Loire.
39 Jura.
40 Landes.
41 Loir-et-Cher.
42 Loire.
43 Haute-Loire.
44 Loire-Atlantique.
45 Loiret.
46 Lot.
47 Lot-et-Garonne.
48 Lozère.
49 Maine-et-Loire.
50 Manche.
51 Marne.
52 Haute-Marne.
53 Mayenne.
54 Meurthe-et-Moselle.
55 Meuse.
56 Morbihan.
57 Moselle.
58 Nièvre.
61 Orne.
63 Puy-de-Dôme.
64 Pyrénées-Atlantiques.
65 Hautes-Pyrénées.
66 Pyrénées-Orientales.
67 Bas-Rhin.
68 Haut-Rhin.
70 Haute-Saône.
71 Saône-et-Loire.
72 Sarthe.
73 Savoie.
74 Haute-Savoie.
79 Deux-Sèvres.
81 Tarn.
82 Tarn-et-Garonne.
83 Var.
84 Vaucluse.
85 Vendée.
86 Vienne.
87 Haute-Vienne.
88 Vosges.
90 Territoire de Belfort.

  • le tarif d'un caractère est de 0,189 € hors taxe dans les départements suivants (liste 2) :

02 Aisne.
07 Ardèche.
08 Ardennes.
26 Drôme.
38 Isère.
60 Oise.
69 Rhône.
80 Somme.
89 Yonne.

  • le tarif d'un caractère est de 0,200 € hors taxe dans les départements suivants (liste 3) :

27 Eure.
76 Seine-Maritime.

  • le tarif d'un caractère est de 0,221 € hors taxe dans les départements suivants (liste 4) :

59 Nord.
62 Pas-de-Calais.
77 Seine-et-Marne.
78 Yvelines.
91 Essonne.
95 Val-d'Oise.

  • le tarif d'un caractère est de 0,232 € hors taxe dans les départements suivants (liste 5) :

75 Paris.
92 Hauts-de-Seine.
93 Seine-Saint-Denis.
94 Val-de-Marne.

  • le tarif d'un caractère est de 0,179 € hors taxe dans les départements suivants (liste 6) :

971 Guadeloupe.
972 Martinique.
973 Guyane.
977 Saint-Barthélemy.
978 Saint-Martin.
986 Wallis-et-Futuna.

  • le tarif d'un caractère est de 0,204 € hors taxe dans les départements suivants (liste 7) :

974 La Réunion.
976 Mayotte.

Par dérogation, le tarif des annonces légales relatives à la constitution de sociétés commerciales et à la constitution de sociétés civiles prévues par l'article 22 du décret n° 78-704 du 3 juillet 1978 est établi comme suit :

Forme de la société

Tarif forfaitaire hors taxe dans les départements figurant en liste 1

Tarif forfaitaire hors taxe dans les départements figurant en listes 2 à 6

Tarif forfaitaire hors taxe dans les départements figurant en liste 7 (La Réunion et Mayotte)

Société anonyme (SA)

387 €

379 €

453 €

Société par actions simplifiées (SAS)

193 €

189 €

226 €

Société par actions simplifiées unipersonnelle (SASU)

138 €

135 €

162 €

Société en nom collectif (SNC)

214 €

210 €

252 €

Société à responsabilité limitée (SARL)

144 €

141 €

168 €

Société à responsabilité limitée unipersonnelle (dite « entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée », EURL)

121 €

118 €

143 €

Société civile (à l'exception des sociétés civiles à objet immobilier)

216 €

211 €

255 €

Société civile à objet immobilier (dite « société civile immobilière », SCI)

185 €

181 €

217 €

Le tarif des annonces légales relatives à la constitution des groupements agricoles d'exploitation en commun et de sociétés dont la forme n'est pas mentionnée au sein du tableau ci-dessus demeure déterminé de la manière habituelle.

Le tarif des annonces légales relatives à l'acte de nomination des liquidateurs des sociétés commerciales et des sociétés civiles prévues à l'article 27 du décret n° 78-704 du 3 juillet 1978 est établi comme suit :

Tarif forfaitaire hors taxe dans les départements figurant en liste 1

Tarif forfaitaire hors taxe dans les départements figurant en listes 2 à 6

Tarif forfaitaire hors taxe dans les départements figurant en liste 7 (La Réunion et  Mayotte)

149 €

146 €

175 €

Le tarif des annonces légales relatives à l'avis de clôture de la liquidation des sociétés commerciales et des sociétés civiles prévues à l'article 29 du décret n° 78-704 du 3 juillet 1978 est établi comme suit :

Tarif forfaitaire hors taxe dans les départements figurant en liste 1

Tarif forfaitaire hors taxe dans les départements figurant en listes 2 à 6

Tarif forfaitaire hors taxe dans les départements figurant en liste 7 (La Réunion et  Mayotte)

108 €

106 €

125 €


Le tarif des annonces légales relatives aux jugements d'ouverture des procédures collectives est établi comme suit :

Tarif forfaitaire hors taxe dans les départements figurant en liste 1

Tarif forfaitaire hors taxe dans les départements figurant en listes 2 à 6

Tarif forfaitaire hors taxe dans les départements figurant en liste 7 (La Réunion et  Mayotte)

64 €

63 €

75 €


Le tarif des annonces légales relatives aux jugements de clôture des procédures collectives est établi comme suit :

Tarif forfaitaire hors taxe dans les départements figurant en liste 1

Tarif forfaitaire hors taxe dans les départements figurant en listes 2 à 6

Tarif forfaitaire hors taxe dans les départements figurant en liste 7 (La Réunion et  Mayotte)

35 €

34 €

41 €

Le tarif des annonces légales relatives au changement de nom patronymique pour motif légitime (régi par l'article 61 du Code civil) est établi comme suit :

Tarif forfaitaire hors taxe dans les départements figurant en liste 1

Tarif forfaitaire hors taxe dans les départements figurant en listes 2 à 6

Tarif forfaitaire hors taxe dans les départements figurant en liste 7

56 €

55 €

56 €

Source :

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10/01/2023

Barème forfaitaire avantage en nature nourriture - Année 2023


Barème forfaitaire avantage en nature nourriture

Année 2023

Lorsque l'employeur fournit le repas, quel que soit le montant de la rémunération du salarié, cet avantage est évalué forfaitairement. Le barème applicable à compter du 1er janvier 2023 est le suivant :

 

1 repas

2 repas

Cas général

5,20 €

10,40 €

Salariés des hôtels, cafés, restaurants et assimilés

4,01 €

8,02 €

L'avantage en nature peut être négligé pour les salariés qui utilisent la cantine d'entreprise lorsque la leur participation est au moins égale à 50 % de l'avantage en nature repas, soit 2,10 € pour 2023.

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10/01/2023

Barème forfaitaire avantage en nature logement - Année 2023


Barème forfaitaire avantage en nature logement

Année 2022

Lorsque l'employeur fournit le logement à son salarié, cet avantage est fixé sur la base d'une évaluation forfaitaire mensuelle selon un barème intégrant les avantages accessoires (eau, gaz, électricité, chauffage, garage).

Rémunération brute mensuelle (en €)

Inférieure à 1 833,00

De 1 833,00 à 2 199,59

De 2 199,60 à 2 566,19

De 2 566,20 à

3 299,39

 

De 3 299,40 à

4 032,59           

De 4 032,60 à

4 765,79

De 4 765,80 à

5 498,99

Supérieure ou égale à

5 499,00 €

Avantage en nature pour 1 pièce (en €)

75,40

88

100,40

113

138,40

163,30

186,60

213,50

Si plusieurs pièces, avantage en nature par pièce principale (en €)

40,40

56,50

75,40

94,10

119,30

144,10

175,70

200,90

















L'employeur peut également estimer l'avantage d'après la valeur locative servant à l'établissement de la taxe d'habitation ou à défaut, d'après la valeur locative réelle. Les avantages accessoires sont évalués d'après leur valeur réelle.


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10/01/2023

Montant du Smic et du minimum garanti au 1er janvier 2023

Montant du Smic et du minimum garanti au 1er janvier 2023

1/ Montant du minimum garanti

Le montant du minimum garanti est fixé à 4,01 € au 1er janvier 2023

2/ Montant du SMIC

  • Cas général

Au 1er janvier 2023, le taux horaire du Smic passe de 11,07 € brut à 11,27 € brut, soit 1.709,28 € par mois sur la base d'une durée hebdomadaire de travail de 35 heures.

Salaire minimum de croissance (Smic)

(articles L 3231-1 et suivants du Code du travail)

Territoire métropolitain et DOM

Date d'effet

SMIC horaire

SMIC base 35 h par semaine

01.01.2023

11,27 €

1 709,28 €

  • Pour les jeunes travailleurs de moins de 18 ans

Au 1er janvier 2023, si vous employez des jeunes travailleurs, le SMIC qui leur est applicable comporte un abattement fixé à :

  • 20 % avant 17 ans (soit 10,14 € pour le SMIC horaire, 1.538,35€ pour le SMIC base 35 h par semaine),
  • 10 % entre 17 et 18 ans (soit 9,02 € pour le SMIC horaire, 1.367,42€ pour le SMIC base 35 h par semaine).

Cet abattement est supprimé pour les jeunes travailleurs ayant 6 mois de pratique professionnelle dans la branche d'activité dont ils relèvent.

  • Pour les apprentis dont le contrat d'apprentissage a été conclu depuis le 1er janvier 2019 (valeur mensuelle)

Age de l'apprenti

1ère année

2e année

3ème année

< à 18 ans

461,51€

666,62€

940,11€

(27 % du SMIC)

(39 % du SMIC)

(55 % du SMIC)

De 18 à 21 ans

734,99€

871,73€

1.145,22€

(43 % du SMIC)

(51 % du SMIC)

(67 % du SMIC)

De 21 à 25 ans

905,92€

1.042,66€

1 333,24€

(53 % du SMIC*)

(61 % du SMIC*)

(78 % du SMIC*) €

* ou du salaire minimum conventionnel correspondant à l'emploi occupé, s'il est plus favorable

Les apprentis de plus de 26 ans bénéficient de 100 % du SMIC, sauf dispositions conventionnelles plus favorables.

  • Pour les salariés embauchés en contrat de professionnalisation (valeur mensuelle) au 1er janvier 2023

Age du salarié en contrat de professionnalisation

Qualification d'un niveau inférieur au bac professionnel

Qualification d'un niveau égal ou supérieur au bac professionnel

De 16 à 20 ans

940,11 €

1 111,04 €

(55 % du SMIC)

(65 % du SMIC)

De 21 à 25 ans

1 196,50 €

1 367,43 €

(70 % du SMIC)

(80 % du SMIC)

Au moins 26 ans

Rémunération égale à 85 % du salaire minimum conventionnel de branche sans pouvoir être inférieure à 100 % du SMIC



A Mayotte

Un montant horaire spécifique s'applique. Au 1er janvier 2023, il est fixé à 8,51 € (soit 1 290,68 € mensuels sur la base de 35 heures de travail hebdomadaires).

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10/01/2023

Barème indemnités forfaitaires grands déplacements pour les départements d'Outre-mer - Année 2023

Barème indemnités forfaitaires grands déplacements pour les départements d'Outre-mer 

Année 2023

Année 2021

Limite d'exclusion de l'assiette des allocations forfaitaires

Abattement applicable

Lieu de déplacement

Logement

Repas

 

Déplacement de 3 mois à 24 mois

Déplacement supérieur à 24 mois

Martinique

Guadeloupe

Guyane

La Réunion

Mayotte

St Pierre et Miquelon

70 €

120 € pour un travailleur handicapé à mobilité réduite

17,50 €

15 %

30 %

Nouvelle Calédonie

Wallis et Futuna

Polynésie Française

90 €

120 € pour un travailleur handicapé à mobilité réduite

21 €

15 %

30 %


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10/01/2023

Barème indemnités forfaitaires grands déplacements pour la Métropole - Année 2023

Barème indemnités forfaitaires grands déplacements pour la Métropole

Année 2023

 

Année 2022

Pour les 3 premiers mois

Du 4ème mois au 24ème mois

Du 25ème mois au 72ème mois

Repas

20,20 €

17,20 €

14,10 €

Nuitée et petit-déjeuner en région parisienne (départements 75, 92, 93, 94)

72,50 € / jour

61,60 € / jour

50,80 € / jour

Nuitée et petit-déjeuner dans les autres départements de la Métropole

53,80 € / jour

 45,70 €/ jour

37,70 € / jour


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09/01/2023

Investissement forestier : un nouveau crédit d'impôt

L'avantage fiscal connu sous le nom de « DEFI-FORET » a pour objectif d'encourager l'investissement forestier en incitant les propriétaires forestiers à œuvrer pour une gestion durable des forêts. Un dispositif maintenu en 2023, mais profondément remanié…


Investissement forestier « Défi-Forêt » : 2 dispositifs en 1 désormais…

Jusqu'en 2022, le dispositif « Défi-Forêt » se décomposait, schématiquement, en une réduction d'impôt visant les investissements forestiers et en un crédit d'impôt visant les travaux forestiers.

Depuis le 1er janvier 2023, il n'existe plus qu'un crédit d'impôt qui vise :

  • les achats de bois, de forêts ou de terrains nus à boiser,
  • les souscriptions de parts d'intérêts de groupements forestiers ou de sociétés d'épargne forestière,
  • les dépenses de travaux forestiers effectués dans une propriété présentant l'une des garanties de gestion durable prévues par la loi,
  • les dépenses de travaux forestiers payés par un groupement forestier ou une société d'épargne forestière dont l'investisseur est membre,
  • la cotisation d'assurance couvrant, notamment, les risques de tempête ou d'incendie.

Ce crédit d'impôt est égal à 25 % du montant des investissements ou des dépenses (76 % en ce qui concerne la cotisation d'assurance), retenus dans certaines limites, variables selon la nature des dépenses engagées.

Source : Loi de finances pour 2023 du 30 décembre 2022, n° 2022-1726, article 10

Investissement forestier : un nouveau crédit d'impôt © Copyright WebLex - 2023

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