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13/12/2022

Cumul de la pension d'invalidité et de revenus professionnels : quels changements ?

En début d'année 2022, le Gouvernement a modifié certaines règles concernant les titulaires d'une pension d'invalidité qui souhaitent poursuivre ou reprendre une activité professionnelle. Il est désormais précisé que ces nouveautés s'appliqueront à compter de la pension d'invalidité versée en décembre 2022 avec effet rétroactif au 1er avril 2022. Focus.


Application des nouvelles règles à compter de décembre 2022

Pour rappel, certaines règles relatives au cumul de la pension d'invalidité et des revenus professionnels ont fait l'objet de changements au 1er avril 2022 (période de référence des ressources, montant du seuil de comparaison et dépassement du seuil de comparaison).

À titre d'exemple, la période de référence des ressources prise en compte pour calculer le montant de la pension d'invalidité est désormais portée à 12 mois (6 mois auparavant).

En outre, les ressources retenues sont les suivantes :

  • montants de pension sur 12 mois (du 13e au 2e mois précédant la mensualité à payer) ; à titre d'exemple, pour la pension de novembre 2022 versée en décembre 2022, les montants de pensions retenus seront ceux de octobre 2021 à septembre 2022 ;
  • revenus d'activité salariée ou assimilée sur 12 mois (du 13e au 2e mois précédant la mensualité à payer) ;
  • revenus d'activité non salariée figurant sur l'avis d'impôt de l'année précédente.

L'assurance maladie vient de préciser que ces nouvelles règles sont d'application effective, sur l'ensemble du territoire, à compter de la pension d'invalidité versée en décembre 2022, avec effet rétroactif au 1er avril 2022.

Source : Actualité Ameli.fr du 1er décembre 2022 : « Pension d'invalidité et revenus professionnels : les règles de cumul évoluent »

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12/12/2022

Indemnité inflation : des précisions pour les retardataires

Certaines personnes n'ont toujours pas perçu l'indemnité inflation de 100 € mise en place à la fin de l'année 2021, alors qu'elles remplissent pourtant toutes les conditions nécessaires pour y prétendre. Problème : le téléservice leur permettant de déposer une demande de paiement vient de fermer… Comment faire ? Réponse du Gouvernement…


Demande d'indemnité inflation : la fin du téléservice

Pour rappel, afin de faire face à la hausse des prix de l'énergie et des carburants, le Gouvernement a mis en place une aide financière de 100 €, dite « indemnité inflation », en fin d'année 2021.

Dans ce cadre, un téléservice a été ouvert, dès le 25 mars 2022, pour permettre aux personnes qui remplissaient les conditions pour bénéficier de cette indemnité, mais qui ne l'avaient toujours pas reçue, de déposer une demande de paiement.

Ce téléservice a pris fin le 30 novembre 2022 : les retardataires ne peuvent donc plus passer par ce portail pour formuler leur demande de paiement.

Depuis le 1er décembre 2022, ils doivent directement s'adresser à l'organisme ou à la personne en charge du versement de l'indemnité.

Autrement dit, si la personne éligible est salariée, elle doit s'adresser à son employeur pour demander le versement de cette indemnité.

Source : Décret n° 2022-1490 du 30 novembre 2022 modifiant le décret n° 2021-1623 du 11 décembre 2021 relatif aux modalités de versement de l'aide exceptionnelle prévue à l'article 13 de la loi n° 2021-1549 du 1er décembre 2021 de finances rectificative pour 2021

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12/12/2022

Industriel et glyphosate : stop ou encore ?

Pour le moment, la réglementation européenne autorise la mise sur le marché du glyphosate et ce, jusqu'au 15 décembre 2022. Cette autorisation va-t-elle être renouvelée ?


Glyphosate : une autorisation de mise sur le marché renouvelée

L'Union européenne (UE) a établi une liste de substances actives dont la mise sur le marché est autorisée sur laquelle figure, entre autres, le glyphosate.

L'approbation de ce produit se termine, en principe, le 15 décembre 2022, ce qui pose la question de son renouvellement.

Pour prendre sa décision, l'UE a lancé des travaux afin d'évaluer les risques liés au glyphosate. Toutefois, ceux-ci ont pris du retard et les résultats ne seront pas connus avant juillet 2023.

C'est pourquoi l'UE a, pour le moment, décidé de prolonger la durée de validité de l'approbation du glyphosate jusqu'au 15 décembre 2023. Affaire à suivre…

Source : Règlement d'exécution (UE) 2022/2364 de la commission du 2 décembre 2022 modifiant le règlement d'exécution (UE) n° 540/2011 en ce qui concerne la prolongation de la période d'approbation de la substance active « glyphosate »

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09/12/2022

Vente de fichiers clients : quelques règles à observer

Moyen courant de rentabiliser une base de données, la revente de fichiers clients est globalement vue d'un mauvais œil par le public, mais reste tout à fait légale. Pour autant cela ne doit pas se faire au détriment des droits des personnes concernées par les fichiers… Rappels de la CNIL en ce sens…


La protection des données avant tout

Véritables trésors pour les sociétés faisant de la prospection commerciale, les fichiers clients contenant les coordonnées de nombreuses personnes font régulièrement l'objet de transactions entre professionnels.

Cependant, les informations contenues dans ces fichiers, comme les noms, prénoms, adresses et numéros de téléphone, sont des données à caractères personnelles et sont, à ce titre, protégées par le Règlement général sur la protection des données personnelles (RGPD).

C'est pourquoi la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) propose quelques rappels sur les règles à respecter lors de la vente de ces fichiers.

Pour le vendeur :

  • les données concernées doivent avoir été obtenues de façon conforme et les personnes concernées doivent avoir été averties d'un possible transfert de leurs données ;
  • les personnes concernées doivent avoir consenti à cette possibilité de transfert et ne doivent pas s'y être opposées dans un second temps ;
  • les données transmises ne peuvent concerner que des clients actifs actuellement sous contrat avec l'entreprise.

Pour l'acquéreur :

  • informer les personnes concernées du traitement de leur données et de l'origine du fichier utilisé ;
  • s'assurer du consentement des personnes à ce que leurs données soient utilisées pour la prospection commerciale ;
  • respecter l'ensemble des obligations qui incombaient au vendeur en tant que gestionnaire de traitement de ces données.

Source : Actualité de la CNIL du 5 décembre 2022 : « Vente de fichiers clients : la CNIL rappelle les règles »

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09/12/2022

Formalités douanières : FRANCE SÉSAME s'étend…

À l'approche des fêtes de fin d'année, les importateurs de marchandises périssables pourront compter sur la plateforme FRANCE SÉSAME pour faciliter leurs formalités douanières. En ligne depuis novembre 2021 concernant 3 grands ports maritimes, cette plateforme est aujourd'hui utilisable pour 13 nouveaux ports et 8 aéroports métropolitains et ultra-marins. Focus sur cet outil.


FRANCE SÉSAME, qu'est-ce que c'est ?

FRANCE SÉSAME est une plateforme numérique, publique et gratuite, destinée à centraliser et fluidifier les formalités douanières relatives à certaines marchandises devant entrer sur le territoire français.

Elle est utilisée par les importateurs et tous les intermédiaires de la chaîne logistique, c'est-à-dire les représentants en douane enregistrés et les transitaires. Cette plateforme sert à fluidifier le passage des frontières des marchandises soumises à des contrôles sanitaires et phytosanitaires (SPS).

Concrètement, sont concernées :

  • les marchandises importées, c'est-à-dire celles qui entrent et restent sur le territoire français ;
  • les marchandises mises en transit, c'est-à-dire celles qui passent par le territoire français mais qui ont pour destination finale un autre pays.

Vous ne pouvez pas utiliser FRANCE SÉSAME pour toutes les marchandises. La plateforme ne concerne que celles soumises à de strictes obligations sanitaires et phytosanitaires, à savoir :

  • les animaux vivants ;
  • les produits d'origine animale ;
  • les végétaux, les produits végétaux et autres objets présentant un risque phytosanitaire ;
  • les aliments pour animaux ;
  • les denrées alimentaires d'origine non-animale soumises à certains contrôles vétérinaires, de conformité, etc.

La plateforme se veut un outil de compétitivité pour les acteurs du secteur douanier. Pour cela, elle permet :

  • un suivi en temps réel des formalités administratives ;
  • la prise de rendez-vous en ligne pour les contrôles physiques exercés par la Direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI), la Direction générale de l'alimentation (DGAL) et le Service d'inspection vétérinaire et phytosanitaire aux frontières (SIVEP), sauf pour les SIVEP de La Réunion ;
  • un accès à un dossier d'importation numérique ;
  • l'envoi de notifications via l'application, par mail ou par SMS ;
  • un service de messagerie ;
  • un service de consultation à 360° des activités réalisées via la plateforme numérique ;
  • la restitution des informations relatives à l'ensemble des formalités administratives déposées lors du passage en douane.


FRANCE SÉSAME, qu'est-ce qui change ?

FRANCE SÉSAME a été lancée en novembre 2021 sur les grands ports maritimes du Havre, de Marseille et de Dunkerque.

Depuis le 22 novembre 2022, elle couvre désormais 13 nouveaux ports et 8 aéroports :

  • les ports de Bordeaux, Brest, Guadeloupe, Guyane, La Réunion, La Rochelle, Lorient, Martinique, Nantes Saint-Nazaire, Mayotte, Perpignan Port-Vendres, Saint-Malo et Sète ;
  • les aéroports de Bordeaux, Guadeloupe, Guyane, Marseille-Marignane, Strasbourg-Entzheim, Mayotte, La Réunion et Martinique.
  • Actualité des ministères de la Transition énergétique, de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires du 24 novembre 2022 : « France Sésame : extension de la plateforme numérique à de nouveaux sites portuaires et aéroportuaires »
  • Site FRANCE SÉSAME « Foire aux questions et documentation »

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09/12/2022

Problème avec votre assureur : combien de temps pour agir en justice ?

Pour agir en justice, vous devez nécessairement vous renseigner sur la procédure à suivre. À ce titre, la question des délais pour engager une action doit être l'une des premières que vous devez vous poser. C'est justement sur cette question qu'un juge vient de se pencher, dans une affaire opposant une société à son assureur…


Agir en justice contre son assureur : sous quel délai ?

Une société dont le véhicule est endommagé par un incendie déclare le sinistre à son assurance.

Parce que selon un expert, cette voiture est économiquement irréparable, l'assurance propose à la société de lui racheter à sa valeur de remplacement (170 000 €) et lui indique qu'elle dispose d'un délai de 30 jours pour donner sa réponse, comme le prévoit la loi…Une proposition que la société accepte dans le délai imparti.

Les années passent, et l'assureur ne payant finalement pas le prix convenu, l'assurée décide de porter l'affaire devant le juge.

« Trop tard ! », selon l'assureur, pour qui son assurée avait 2 ans à compter du jour où elle a accepté sa proposition d'achat pour agir, comme le prévoit la réglementation en matière d'assurance. Or, la société a formulé sa demande en justice bien plus tard !

« Sauf que ce n'est pas un délai de 2 ans qui s'applique, mais un délai de 5 ans à compter de l'acceptation de la proposition d'achat ! », conteste la société : la procédure engagée porte ici sur l'exécution forcée d'une vente (action qui se prescrit par 5 ans) et non sur la simple mise en œuvre du contrat d'assurance (action qui se prescrit par 2 ans).

En conséquence, parce qu'elle a été faite dans le délai requis de 5 ans, la société estime que son action est parfaitement recevable… Ce que confirme le juge !

Source : Arrêt de la Cour de cassation, 2e chambre civile, du 24 novembre 2022, no 21-13269

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09/12/2022

Permis de conduire : des ajustements réglementaires

Les conditions d'établissement, de délivrance et de validité du permis de conduire sont fixées par de nombreuses règles, avec pour objectif principal la lutte contre la fraude. À ce propos, le Gouvernement vient de mettre à jour une partie de la réglementation applicable. Quelles sont les principales nouveautés ?


Des ajustements concernant l'obtention du permis de conduire

Le Gouvernement vient de mettre à jour la réglementation concernant les conditions de validité des permis de conduire et de modifier les conditions de leur renouvellement et de leur délivrance.

Ainsi, il est désormais possible d'annuler les épreuves si le candidat n'a pas utilisé le téléservice pour son inscription préalable.

De la même façon, de nouveaux cas d'annulation sont prévus : alors que la nullité de l'épreuve pouvait être encourue en cas de fausses indications d'identité, de substitution ou de tentative de substitution de personnes à l'examen, il est désormais spécifiquement prévu qu'il est possible d'annuler les épreuves obtenues avec l'aide frauduleuse d'un tiers ou par tricherie.

Enfin, quelques aspects procéduraux sont modifiés, comme la possibilité (et non plus l'obligation), lors de l'épreuve pratique, de procéder à un test de la vue si le candidat n'a pas été soumis préalablement à un contrôle médical, afin de déceler une éventuelle déficience.

Source : Arrêté du 17 novembre 2022 modifiant l'arrêté du 20 avril 2012 modifié fixant les conditions d'établissement, de délivrance et de validité du permis de conduire

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09/12/2022

Plan de sobriété énergétique : un point sur les bonnes pratiques pour les structures d'accueil des personnes âgées

Depuis quelques mois maintenant, le Gouvernement met en œuvre un plan de sobriété énergétique pour éviter au pays de connaître des coupures d'électricité durant l'hiver 2022/2023. Un plan qui tient compte des particularités d'un public très fragile : les personnes âgées…


Plan de sobriété énergétique : tenir compte des besoins spécifiques des personnes âgées…=

Le plan de sobriété énergétique mis en œuvre par le Gouvernement (dont l'application, pour rappel, n'est pas obligatoire) tient désormais compte des difficultés éprouvées par les personnes âgées lors des changements de température.

Ainsi, il préconise la mise en œuvre des bonnes pratiques suivantes :

  • dans les locaux accueillant habituellement des résidents : température moyenne de 20° à 22°, en évitant de dépasser les 24° et, si possible, baisser la température de 2 à 3° la nuit, sans descendre sous 18°;
  • dans les autres locaux : application des recommandations standards, c'est-à-dire une température de 19° le jour et de 16° la nuit.

Ces bonnes pratiques sont, bien sûr, à adapter au cas par cas, selon la situation des résidents et du bâtiment les accueillant.

Source : Actualité du ministère de la Santé du 25 novembre 2022 : « Plan de sobriété énergétique et personnes âgées : bonnes pratiques dans les établissements et services »

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09/12/2022

Acheter l'usufruit des parts d'une SCI : quels sont les droits d'enregistrement à payer ?

Après avoir acheté l'usufruit des parts d'une SCI, une société s'acquitte du droit fixe d'enregistrement de 125 €. Une erreur, selon l'administration fiscale, qui considère que la société aurait dû s'acquitter du droit d'enregistrement proportionnel de 5 % puisqu'elle a acheté des parts de société à prépondérance immobilière. À tort ou à raison ?


Acheter l'usufruit de parts sociales = acheter des parts sociales ?

Pour mémoire, le droit de propriété se compose de la nue-propriété (qui constitue votre droit à disposer du bien comme un propriétaire) et de l'usufruit (qui constitue votre droit d'utiliser le bien en question et de percevoir les revenus qu'il peut produire).

Dans une récente affaire, les associés d'une SCI vendent l'usufruit temporaire de leurs parts à une autre société. Au titre de cette opération, la société s'acquitte du droit fixe d'enregistrement (125 €).

Ce que l'administration fiscale conteste : parce qu'il est ici question d'une cession de parts de société à prépondérance immobilière, l'acte doit être soumis au droit d'enregistrement proportionnel de 5 % applicable pour ce type d'opération.

« Faux ! », s'exclame la société : elle n'a pas acheté les parts de la SCI, mais seulement l'usufruit temporaire de ces parts… Les « véritables » propriétaires des parts qui assument pleinement le risque capitalistique qui s'y attache restent les associés de la SCI.

En conséquence, la cession de l'usufruit des droits sociaux n'est pas soumise au droit d'enregistrement proportionnel.

« Exact ! », déclare le juge, qui donne raison à la société.

Source : Arrêt de la Cour de cassation du 30 novembre 2022, n° 20-18884

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09/12/2022

Climat : la chasse aux passoires thermiques s'intensifie !

Dans le cadre de la chasse faite aux « passoires thermiques » débutée depuis plusieurs années, une nouvelle échéance arrive au 1er janvier 2023. À partir de cette date, il sera interdit de conclure tout nouveau bail d'habitation sur un logement qui ne respectera pas un certain seuil de consommation d'énergie. Lequel ?


Location des passoires thermiques : les règles se durcissent !

À partir du 1er janvier 2023, tout propriétaire désireux de louer un logement devra, au préalable, s'assurer de sa performance énergétique.

Pour conclure un nouveau bail, le diagnostic de performance énergétique (DPE) devra indiquer une consommation d'énergie inférieure à 450 kW/h d'énergie finale par mètre carré de surface habitable et par an. Cette interdiction concerne donc une partie des logements aujourd'hui notés G.

Il faut préciser que cette interdiction :

  • ne concerne pas les contrats de location signés avant le 1er janvier 2023 et toujours en vigueur ;
  • ne concerne que la France métropolitaine. La Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, la Réunion et Mayotte se voient accorder un délai supplémentaire pour la transition vers des logements moins énergivores. Cette transition devra se faire au plus tard le 1er janvier 2028.


Et ensuite ?

Le durcissement des règles en matière de décence énergétique va se poursuivre. Ainsi, en France métropolitaine, sera interdite la location des logements :

  • notés G dès 2025 ;
  • notés F dès 2028 ;
  • notés E dès 2034.

Source :

  • Décret no 2021-19 du 11 janvier 2021 relatif au critère de performance énergétique dans la définition du logement décent en France métropolitaine
  • Loi no 2019-1147 du 8 novembre 2019 relative à l'énergie et au climat (1)

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09/12/2022

C'est l'histoire d'un artisan qui fait (à tort ?) ce qu'on lui demande…



C'est l'histoire d'un artisan qui fait (à tort ?) ce qu'on lui demande…


Un artisan est contacté par un assureur pour chiffrer les travaux de la maison d'un couple qui est fissurée. Il préconise des travaux importants, mais sur demande de l'assureur, n'en exécute qu'une partie. Peu après, de nouvelles fissures apparaissent…


Ce que le couple reproche à l'artisan : s'il avait réalisé les travaux préconisés dans son devis, il n'y aurait pas eu de nouvelles fissures. « Ce n'est pas ma faute », répond l'artisan, mais celle de l'assureur qui n'a pas suivi ses conseils et préféré une exécution partielle. Et n'étant pas le décisionnaire final, sa responsabilité ne peut pas être engagée. Sauf qu'en acceptant de réaliser seulement une partie des travaux, alors qu'il savait pertinemment qu'ils seraient insuffisants, l'artisan a commis une faute, qui justifie qu'il l'indemnise, rétorque le couple…


Ce que confirme le juge : l'artisan a bel et bien contribué à la réapparition des fissures en réalisant des travaux qu'il savait incomplets… et doit donc indemniser le couple !




Arrêt de la Cour de cassation, 3e chambre civile, du 26 octobre 2022, n° 21-22427

La petite histoire du jour



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08/12/2022

Précurseurs de drogues : qui doit communiquer son extrait de casier judiciaire ?

Certains produits chimiques ne peuvent pas être fabriqués librement. Parmi eux, les produits chimiques de catégorie 1, dits « précurseurs de drogues ». Les entreprises qui fabriquent ces produits sont soumises à des obligations déclaratives renforcées... dont la teneur vient d'évoluer…


Précurseurs de drogues : une nouvelle option

Certains produits chimiques utilisés pour la fabrication de produits du quotidien peuvent aussi servir à fabriquer des substances illicites.

De ce fait, une liste de produits à surveiller a été établie par la réglementation européenne.

En France, ces produits sont classés en 4 catégories, en fonction des usages illégaux qu'il est possible d'en faire. La catégorie 1 regroupe les produits dits « précurseurs de drogues », c'est-à-dire les produits qui entrent dans la composition de drogues.

Les professionnels souhaitant fabriquer de tels produits doivent obtenir un agrément du ministre de l'Économie, des Finances, et de la Souveraineté industrielle et numérique.

Auparavant, le dossier de demande d'agrément devait contenir un extrait de casier judiciaire no 3 datant de moins de 6 mois du représentant de la société ou de son responsable.

À présent, les entreprises demandeuses peuvent choisir de communiquer l'extrait de casier judiciaire de leur dirigeant ou de la personne responsable du commerce des substances classifiées.

Pour mémoire, la désignation d'un tel responsable au sein des entreprises concernées est obligatoire depuis 2005.

Source : Arrêté du 16 novembre 2022 modifiant l'arrêté du 14 octobre 2019 relatif au contrôle de la fabrication et du commerce des précurseurs de drogues

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