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23/09/2022

Allégations nutritionnelles, de santé et thérapeutiques : rappel du mode d'emploi

Les résultats d'une enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) réalisée en 2020 sur les allégations nutritionnelles, de santé et thérapeutiques ont été publiés… et font état de nombreuses anomalies ! L'occasion d'un rappel en la matière…


Allégations nutritionnelles, de santé et thérapeutiques : de quoi parle-t-on ?

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a enquêté en 2020 afin de vérifier l'utilisation des allégations nutritionnelles, de santé et thérapeutiques accompagnant les compléments alimentaires vendus sur les places de marché sur internet.

La DGCCRF rappelle qu'il existe différentes catégories d'allégations. On trouve ainsi :

  • les allégations nutritionnelles, qui sont des messages ou des représentations qui affirment, suggèrent ou impliquent qu'un aliment possède un certain nombre de calories, de nutriments ou équivalents ayant un effet nutritionnel, comme « pauvre en matières grasses » ou encore « riche en vitamine C » ;
  • les allégations de santé, qui sont les messages qui avancent l'existence d'une relation entre une catégorie d'aliment et la santé, comme « la vitamine D est nécessaire à une croissance et un développement osseux normaux des enfants » ;
  • les allégations thérapeutiques, qui sont les messages qui affirment qu'une denrée alimentaire a des propriétés particulières de prévention, de traitement ou de guérison d'une maladie humaine, comme « réduit la douleur arthritique ».

L'utilisation de ces allégations est réglementée depuis le 1er juillet 2007. Ainsi, seules certaines allégations nutritionnelles et de santé sont autorisées. Les allégations thérapeutiques sont, quant à elles, interdites.


Des allégations encore mal utilisées

La DGCCRF a décelé, lors de son enquête, un taux d'anomalie de 60 % (75 opérateurs ont été contrôlés). Les non-conformités relevées portent sur tous les types d'allégations.

Ainsi, concernant :

  • les allégations nutritionnelles, il a été détecté, par exemple, que l'allégation « source de » a été utilisée à tort en raison d'une teneur en vitamine trop faible ;
  • les allégations de santé, il a été détecté des allégations non autorisées, comme « L'ananas est un actif minceur naturel », chez 33 des 75 opérateurs contrôlés ;
  • les allégations thérapeutiques, il a été détecté au moins une allégation interdite chez 38 des opérateurs contrôlés.

La DGCCRF indique également avoir relevé l'absence de certaines mentions, pourtant obligatoires.

Un nouvel outil est mis à disposition des professionnels permettant de retrouver plus facilement les allégations de santé qu'ils peuvent utiliser.

Source : Actualité de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) du 19 septembre 2022 : « Allégations nutritionnelles et de santé : une réglementation encore trop souvent méconnue »

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23/09/2022

Soldes : définitivement décalés d'1 mois ?

Est-il possible de décaler la date de début des soldes d'1 mois pour qu'ils soient plus profitables aux petits commerçants ? Réponse du Gouvernement…


Soldes : pas de changement de dates de prévu !

Conscient de l'effet de la multiplication des promotions, et afin de permettre aux commerçants d'écouler leurs stocks au meilleur prix, notamment dans un contexte de crise économique liée à la Covid-19, le Gouvernement a déjà décalé les dates des soldes à 3 reprises concernant :

  • les soldes d'été 2020 ;
  • les soldes d'hiver 2021 ;
  • les soldes d'été 2021.

Toutefois, ces reports n'ont pas vraiment eu un effet positif pour les commerçants.

Par conséquent, le Gouvernement ne compte pas les décaler à nouveau.

Source : Réponse ministérielle Bonnivard du 20 septembre 2022, Assemblée Nationale, n° 437 : « Dates des soldes »

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23/09/2022

Apiculteurs : des reines françaises ?

Récemment, il a été demandé au Gouvernement quelles étaient les mesures prises pour permettre aux apiculteurs de développer l'élevage de reines et d'essaims en France. La réponse est désormais connue…


Apiculteurs : les mesures pour des abeilles françaises

Comme le rappelle le Gouvernement, la majorité des apiculteurs procèdent à une multiplication des ruches à partir de reines issues de leur cheptel.

Les autres achètent des reines qui sont principalement importées des pays du sud de l'Europe et de l'Amérique du Sud.

Pour favoriser la sélection ou l'élevage de reines françaises, quelques apiculteurs se sont organisés collectivement dans le cadre, par exemple, de la fédération nationale du réseau de développement apicole (ADA) ou de l'association nationale des éleveurs de reines et des centres d'élevage apicole.

Par ailleurs, le Gouvernement a mis en place un plan d'action pour accompagner le développement des activités de sélection apicole et de production de reines en France dans le cadre du plan national en faveur des insectes pollinisateurs et de la pollinisation 2021-2026.

Source : Réponse ministérielle Schellenberger du 20 septembre 2022, Assemblée Nationale, n° 30 : « Élevage de reines et essaims en France »

Apiculteurs : « God Save the Queen ! » © Copyright WebLex - 2022

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23/09/2022

Taxe d'habitation : la fin en 2023 ?

Depuis 2018, la taxe d'habitation est progressivement supprimée. Mais qui est encore concerné par cette taxe en 2022, et pour combien de temps ? Faisons le point.


Taxe d'habitation : qui est encore concerné ?

En 2020, 80 % des foyers français ont bénéficié de la suppression totale de la taxe d'habitation sur leur résidence principale.

Les 20 % qui demeurent encore soumis à cette taxe en 2022 vont bénéficier d'un dégrèvement de 65 %, quel que soit le montant de leurs revenus, avant de bénéficier, à leur tour, d'une exonération totale en 2023.

Notez que le règlement de la taxe d'habitation devra s'effectuer, selon les cas, avant le 15 novembre 2022 ou le 15 décembre 2022.

Pour finir, rappelez-vous que cette suppression définitive de la taxe d'habitation ne concerne que les résidences principales. Elle ne s'applique ni aux résidences secondaires, ni aux logements vacants.

  • Fiche pratique impots.gouv.fr : « Suis-je concerné par la réforme de la taxe d'habitation ? », à jour au 7 juillet 2022
  • Fiche pratique impots.gouv.fr : « À quelle date vais-je recevoir mon avis de taxe d'habitation et quand devrais-je la payer ? », à jour au 18 juillet 2022

Taxe d'habitation : la fin en 2023 ? © Copyright WebLex - 2022

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23/09/2022

Vers une évolution de la pratique de la médecine pour contrer les déserts médicaux

Le Haut conseil pour l'avenir de l'assurance maladie (HCAAM) constate que la situation de l'accès aux soins de proximité ne va pas en s'améliorant. Les déserts médicaux s'agrandissent et 11 % de la population adulte n'aurait pas de médecin traitant déclaré. Si des mesures ont déjà été prises pour améliorer la situation, d'autres propositions sont faites. Quelles sont-elles ?


Des pistes pour garantir l'accès aux soins à tous

La notion de « désert médical » désigne une zone géographique dans laquelle l'accès aux soins est insuffisant pour la population du fait de l'absence ou du nombre réduit de médecins installés localement.

Le Haut conseil pour l'avenir de l'assurance maladie (HCAAM) propose plusieurs pistes pour limiter les conséquences de ces déserts médicaux :

  • reporter l'âge de départ à la retraite pour les médecins ou faciliter le cumul emploi-retraite, sous réserve que cela se fasse à des conditions attractives pour les praticiens ;
  • améliorer la transmission avec les jeunes professionnels pour assurer une transition ;
  • décharger les praticiens des tâches administratives pour qu'ils se concentrent sur les soins.

Pour ce dernier point, des professions nouvelles ont été créées, comme les assistants médicaux et les infirmiers en pratique avancée, afin d'établir plusieurs niveaux de compétences au sein d'un établissement médical pour répartir plus efficacement les tâches et améliorer l'accueil de la patientèle.

D'après le HCAAM, c'est cette possibilité d'un travail en équipe qui offre la meilleure perspective d'amélioration de la situation. Constatant qu'en 2019, 39 % des médecins exerçaient toujours seuls dans leur cabinet, le Haut conseil note tout de même une tendance à la baisse de cette façon de pratiquer et prévoit que la pratique en profession regroupée devrait devenir majoritaire d'ici 10 ans.

Source : Actualité de Vie-publique.fr du 16 septembre 2022 « Soins de proximité : mieux garantir l'accès des patients aux médecins »

Déserts médicaux : l'union fait la force © Copyright WebLex - 2022

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23/09/2022

Analyse du risque numérique : une nouvelle méthodologie à connaître

Depuis 2010, les professionnels de l'analyse du risque numérique utilisent la méthode EBIOS 2010. Après 12 ans d'usage, force est de constater qu'elle ne permet plus de faire face aux nouveaux risques apparus ces dernières années. D'où la nécessité de la faire évoluer…


EBIOS Risk Manager remplace EBIOS 2010 !

En raison de l'évolution des menaces numériques, l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI) a déclaré que la méthode EBIOS 2010, utilisée par les professionnels de l'analyse du risque numérique, était désormais obsolète.

Elle ne permet plus, en effet, d'appréhender la complexité des risques portant sur la sécurité des systèmes d'information (SSI), ni de prendre en compte des scénarios d'attaque complexes.

L'ANSSI préconise dorénavant de recourir à la méthode EBIOS Risk Manager qui comporte de nouveaux axes d'étude :

  • l'analyse se focalise sur les risques intentionnels et numériques ;
  • elle combine l'étude de scénarios de menaces ciblées en complément de la conformité aux cadres règlementaires ;
  • l'écosystème est pris en compte dans la construction des scénarios d'attaque ;
  • l'analyse est réalisée à la fois selon le point de vue de l'organisation et de l'attaquant.

Source : Actualité de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information du 26 juillet 2022 : « Management du risque : obsolescence de la méthode EBIOS 2010 »

Analyse du risque numérique : « EBIOS 2010 est mort, vive EBIOS Risk Manager ! » © Copyright WebLex - 2022

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23/09/2022

Guichet unique : comment faire ses déclarations en attendant ?

En 2023, le Centre de Formalités des Entreprises (CFE) étant amené à céder sa place au Guichet unique, l'Urssaf vient apporter des précisions sur la manière dont vous devez procéder pour faire vos déclarations en attendant. Explications.


Guichet unique : déjà utilisable ?

Pour rappel, le Guichet unique doit prendre la place du Centre de Formalité des Entreprises (CFE) à compter du 1er janvier 2023. Il a notamment vocation à faciliter les déclarations administratives en favorisant un meilleur lien avec les organismes administratifs.

Notez que ce service est déjà accessible pour certains secteurs via le portail en ligne de l'INPI. Ainsi, peuvent y accéder dès à présent :

  • les professions libérales (sauf les auto-entrepreneurs) ;
  • les artisans ;
  • les artistes-auteurs.

Pour autant, certains services restent encore disponibles : à titre d'exemple, les auto-entrepreneurs peuvent continuer à effectuer leurs démarches à partir du site autoentrepreneur.urssaf.fr.

En outre, continuent à utiliser, pour le moment, le site cfe.urssaf.fr :

  • les marins ;
  • les dirigeants d'association ;
  • les vendeurs à domicile ;
  • les collaborateurs occasionnels du service public ;
  • les utilisateurs du service régime simplifié pour les médecins remplaçants.

Pour finir, retenez que ce dernier site reste également accessible pour les démarches relatives aux déclarations d'emploi d'un 1er salarié mais également, pour les fins d'emploi.

Source : Actualité de l'Urssaf du 16 septembre 2022 : « Le guichet unique : un nouveau service pour les formalités d'entreprises »

Guichet unique : comment faire ses déclarations en attendant ? © Copyright WebLex - 2022

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23/09/2022

Alternance : le point sur la rémunération

La rentrée scolaire 2022 marque le début de nombre de contrats de professionnalisation ou de contrats d'apprentissage. L'occasion pour le Gouvernement de rappeler les règles à respecter en matière de rémunération de ces salariés particuliers. Faisons le point.


Quid de la rémunération des alternants ?

Pour rappel, lorsque vous embauchez une personne en contrat de professionnalisation ou en contrat d'apprentissage, cette personne est considérée comme un salarié.

À ce titre, elle doit percevoir une rémunération de base minimum qui va dépendre de son âge, de son niveau de formation et du type de contrat d'alternance signé avec vous.

Ainsi, pour le contrat de professionnalisation, la rémunération minimale va s'appliquer aux titulaires d'un titre ou d'un diplôme non professionnel de niveau bac, d'un titre ou d'un diplôme professionnel inférieur au bac, ou d'un bac général.

Une majoration est appliquée pour les titulaires d'un titre ou d'un diplôme à finalité professionnelle égal ou supérieur au niveau bac.

Pour le contrat d'apprentissage, la rémunération minimale est fonction de l'âge et du nombre d'années en apprentissage.

Attention : il convient également de vérifier ce que prévoient les accords et conventions collectives applicables qui peuvent fixer une rémunération plus favorable à l'alternant.

Notez que le Gouvernement se mobilise particulièrement en faveur de l'apprentissage. Ainsi, une campagne d'incitation à la conclusion de contrat d'apprentissage a été lancée, baptisée « Le ouii qui a changé ma vie », qui s'articule autour de 3 axes :

  • encourager les jeunes à recourir à l'apprentissage ;
  • poursuivre la communication autour des avantages de l'apprentissage pour les entreprises ;
  • contribuer à orienter vers les métiers en tension de recrutement dans certains secteurs.

Enfin, pour mémoire, l'aide financière exceptionnelle à l'apprentissage qui profite aux employeurs a été prolongée jusqu'au 31 décembre 2022 (d'un montant de 5 000 ou 8 000 € selon les cas).

Source :

  • Actualité Service-Public.fr du 13 septembre 2022 : « Contrat d'alternance : quel sera votre salaire à la rentrée 2022 ? »
  • Communiqué de presse du Ministère du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion du 15 septembre 2022 : « Le ministère du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion relance la mobilisation pour la nouvelle saison de l'apprentissage »

Alternance : n'oubliez pas la rémunération ! © Copyright WebLex - 2022

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23/09/2022

C'est l'histoire d'un propriétaire qui s'estime éligible à une exonération d'impôt… puisqu'il se douche chez son voisin…



C'est l'histoire d'un propriétaire qui s'estime éligible à une exonération d'impôt… puisqu'il se douche chez son voisin…


Un particulier vend sa maison et réalise une plus-value à cette occasion. Parce qu'il s'agit de sa résidence principale, il demande à être exonéré de l'impôt applicable sur le gain réalisé. Refus de l'administration, pour qui rien ne prouve qu'il s'agisse de sa résidence « principale »…


« Pourtant les preuves sont là ! », rétorque le particulier : il a bien déclaré cette adresse comme étant sa résidence principale dans sa déclaration d'impôt. Sauf que le maire de la commune affirme que le propriétaire ne l'a jamais réellement habitée, rétorque l'administration : et la faible consommation en eau est là pour le prouver. « Normal ! », rétorque l'intéressé : pour économiser, il prend ses douches et fait ses lessives chez ses proches…


« Peu importe », tranche le juge : la faible consommation d'eau prouve bien que le particulier n'habite pas cette maison de manière habituelle. Elle ne peut donc pas être considérée comme étant sa résidence « principale » : sa vente est donc soumise aux impôts !




Arrêt de la Cour administrative d'appel de Lyon du 30 mars 2022, n° 20LY02224

La petite histoire du jour



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22/09/2022

Plan sobriété énergétique : à établir en septembre 2022 !

En raison de la guerre en Ukraine et des tensions en matière de livraison de gaz, le gouvernement appelle les entreprises à établir un plan sobriété énergétique en septembre 2022 pour éviter des coupures d'électricité durant l'hiver 2022/2023. Que doit-il contenir ?


Plan sobriété énergétique : quel contenu ?

Le Gouvernement a rappelé que la sobriété énergétique concerne les entreprises et pas seulement les particuliers, car elles seront les premières touchées en cas de mesures de rationnement.

Pour éviter cela, il invite toutes les entreprises à établir, durant le mois de septembre 2022, un plan « sobriété énergétique », pour permettre une réduction de leur consommation de 10 % sur 2 ans par rapport à 2019.

Pour cela, il est recommandé que dans chaque entreprise, un ambassadeur de la sobriété soit nommé, à l'instar des référents Covid qui ont vu le jour durant la crise sanitaire.

A titre d'exemple, dans le cadre de ce plan, l'entreprise peut :

  • revoir la mobilité des salariés : mise en place d'un plan mobilité employeur, engagement en faveur des différents dispositifs de soutien aux salariés (forfait mobilités durables, prime transport, autopartage, label employeur pro-vélo, etc.) ;
  • promouvoir des pratiques éco-responsables au bureau, notamment en matière d'éclairage, de températures et de choix informatiques ;
  • mettre à jour des plans de continuité de l'activité, actualiser des fiches métier en incluant, notamment, des consignes simples en cas de travail en période de « grand froid » ou de « fortes chaleurs ».

Notez que pour aider les entreprises, le gouvernement va mobiliser des organismes publics afin de produire des documents simples et didactiques et des outils de communication adapté.

Enfin, sachez que début octobre 2022, le Gouvernement tirera un bilan de la mise en place des plans de sobriété pour décider, par la suite, de la mise en place de mesures plus ou moins contraignantes. Affaire à suivre…

Source : Actualité du gouvernement.fr du 29 août 2022

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22/09/2022

Responsabilité des produits défectueux : quand la télévision prend feu…

Une télévision prend feu et endommage la maison d'un couple. Celui-ci réclame alors une indemnisation au fabricant de cette télévision au titre de la responsabilité des produits défectueux. « Trop tard », lui répond la société qui refuse de l'indemniser… À tort ou à raison ?


Responsabilité des produits défectueux : 3 ans pour agir !

La maison d'un couple est endommagée par un incendie provoqué par une télévision.

À l'issue de 2 expertises, le couple réclame des indemnités à la société qui a fabriqué cette télévision au titre de la responsabilité des produits défectueux.

Sauf que cela fait plus de 3 ans que le couple sait que l'incendie a pour origine la télévision, constate cette société. Or, la loi impose aux personnes qui réclament une indemnisation au titre de la responsabilité des produits défectueux d‘agir dans un délai de 3 ans…

L'action du couple est donc trop tardive, selon la société.

« Non », conteste celui-ci : ce n'est qu'à l'issue des 2 expertises qu'il a acquis la certitude que l'origine de l'incendie était la télévision, soit quelques mois avant son action en justice. Il a donc agi en temps voulu.

« Et non », le corrige le juge, qui donne raison au fabricant. Parce que l'origine de l'incendie était formellement connue depuis plus de 3 ans, l'action du couple contre le fabricant est tardive… et donc irrecevable !

Source : Arrêt de la Cour de cassation, 1re chambre civile, du 14 septembre 2022, n° 21-15374

Responsabilité des produits défectueux : « Allumez le feu ! »© Copyright WebLex - 2022

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22/09/2022

Recettes du terroir français : protégées par le droit d'auteur ?

Les recettes du terroir français peuvent-elles être protégées par le droit d'auteur ? À cette question d'un député, le Gouvernement vient de répondre… À quelle sauce a-t-il été mangé ?


Recettes du terroir français : de multiples protections à connaître

À l'occasion d'une question qui lui a été posé, le Gouvernement vient de rappeler que le droit d'auteur ne protège pas les recettes culinaires.

Toutefois, le juge admet que les recettes de cuisine soient protégées dans leur expression littéraire.

Plus précisément, sous réserve de satisfaire à la condition d'originalité, la présentation visuelle d'une recette ou d'un plat dans les ouvrages de recettes culinaires est éligible à la protection du droit d'auteur.

Par ailleurs, il existe d'autres moyens de protéger les recettes du terroir (signes, logos officiels, etc.). C'est notamment le cas du label « spécialité traditionnelle garantie » établi dans l'Union européenne (UE) pour sauvegarder les méthodes de production et recettes traditionnelles.

Pour finir, le Gouvernement estime que le mécanisme du secret des affaires peut être invoqué, le cas échéant, pour protéger une recette de terroir.

Source : Réponse ministérielle Borchio Fontimp du 15 septembre 2022, Sénat, n° 01110 : « Protection culinaire des recettes de cuisine régionale »

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