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25/03/2022

Dispositif Pinel : un avantage fiscal moins attractif ?

A partir de 2023, les taux de la réduction d'impôt Pinel vont progressivement baisser, sauf pour certains investissements, par exemple ceux qui respectent un niveau de qualité supérieur à la réglementation. Des précisions viennent justement d'être apportées à ce sujet…


Une baisse de taux… mais pas pour tous !

La réduction d'impôt sur le revenu « Pinel », répartie sur 6, 9 ou 12 ans, se calcule en appliquant au montant de l'investissement réalisé, retenu dans la limite de 300 000 €, un taux de 12 %, 18 %, ou 21 % (en métropole).

Ces taux seront respectivement portés à 10,5 %, 15 % et 17,5 %, pour les investissements réalisés en 2023 et à 9 %, 12 % et 14 % pour ceux réalisés en 2024.

Certains investissements échappent toutefois à cette baisse progressive du taux de la réduction d'impôt et conservent donc les taux initiaux de 12 %, 18 %, ou 21 %, à savoir :

  • ceux réalisés dans le cadre du dispositif Denormandie ;
  • ceux réalisés dans des logements situés dans un quartier prioritaire de la politique de la ville ;
  • ou ceux qui respectent un niveau de qualité supérieur à la réglementation.

Il vient d'être précisé que les logements qui respectent un niveau de qualité supérieur à la réglementation sont ceux :

  • situés dans un bâtiment d'habitation collectif qui atteint un niveau de performance énergétique et environnementale supérieur à la réglementation en vigueur :
  • ○ jalon 2025 de la RE 2020 pour les logements neufs achetés en 2023 ;
  • ○ jalon 2025 de la RE 2020 et classe A du DPE (diagnostic de performance énergétique) pour les logements neufs achetés en 2024 ;
  • ○ label E+C- et classe A du DPE pour les logements achetés neufs en 2023 ou 2024 dans le cadre d'une opération de construction pour laquelle la demande de permis de construire a été déposée avant le 1er janvier 2022 ;
  • ○ classe A ou B du DPE pour les logements achetés en 2023 et 2024 qui ne résultent pas d'une opération de construction ;
  • et qui présentent les caractéristiques d'usage et de confort suivantes :
  • ○ une surface minimale par typologie : 28m² pour un T1, 45m² pour un T2, 62m² pour un T3, 79m² pour un T4 et 96m² pour un T5 ;
  • ○ la présence systématique d'un espace extérieur d'une surface minimale par typologie de logement ;
  • ○ une double exposition à partir du T3.

Source :

  • Décret n° 2022-384 du 17 mars 2022 relatif au niveau de qualité des logements résultant de l'application en France métropolitaine de l'article 168 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021
  • Communiqué de presse du ministère de la transition écologique du 17 mars 2022

Dispositif Pinel : ça bouge en 2023 et 2024… © Copyright WebLex - 2022

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25/03/2022

Renforcement des droits à retraite des artistes-auteurs

Le Gouvernement vient d'annoncer la mise en place prochaine de nouvelles mesures destinées à renforcer les droits à retraite des artistes-auteurs. Revue de détails…


Des améliorations et une prolongation

Pour rappel, les artistes-auteurs dont les cotisations d'assurance vieillesse de base n'ont pas été prélevées à certaines périodes de leur carrière, peuvent les régulariser afin d'améliorer leurs droits à retraite.

Dans ce cadre, le gouvernement vient d'annoncer que :

  • le coût de la régularisation sera abaissé ;
  • le traitement des dossiers sera rendu plus efficace ;
  • le suivi statistique du dispositif sera renforcé.

Notez que ce dispositif devrait être prolongé jusqu'au 31 décembre 2025. Affaire à suivre…

Source : Communiqué de presse du Ministère du travail, du 17 mars 2022.

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25/03/2022

« Quick commerce » et « dark store » : quelle réglementation ?

Un « dark store » est un site assimilable à un commerce dans lequel aucun client ne vient : la marchandise qui y est stockée est, en effet, destinée à être livrée en moins de 15 minutes chez le client (c'est le « quick commerce »). Pour clarifier le cadre juridique de ces « dark stores », le gouvernement vient de publier un guide pratique…


« Dark store » : le client est-il accueilli sur site ?

Les livraisons en moins de 15 minutes chez le client (« quick commerce ») se sont particulièrement développées ces dernières années.

Ces livraisons rapides sont rendues possibles grâce à l'implantation de « dark stores » : ce sont souvent d'anciens magasins transformés pour entreposer et stocker la marchandise. Les commandes des clients sont préparées par des salariés du « dark store » et confiées à des livreurs, qui peuvent être des salariés ou des prestataires extérieurs.

Mais le cadre juridique des « dark stores » doit être clarifié, pour leur permettre de se développer dans de bonnes conditions, tout en préservant l'animation des rues commerçantes ou la tranquillité des riverains.

C'est pourquoi le gouvernement vient de publier un guide pratique, qui apporte les précisions suivantes :

  • un « dark store », dès lors qu'il est exclusivement utilisé pour de la livraison, doit être considéré comme un entrepôt, et non comme un commerce : dès lors, un « dark store » qui s'installe dans un ancien supermarché / supérette doit procéder à un changement de destination du local pour se mettre en conformité avec la réglementation ;
  • un « dark store » qui exerce aussi une activité en « drive » (piéton ou non) permettant de façon habituelle le retrait de commandes sur place par le client, est considéré comme un commerce et n'a pas à procéder au changement de destination.

Attention : certaines villes, comme Paris, sont encore soumises aux dispositions en vigueur avant la loi « ALUR », faute d'adoption d'un nouveau plan local d'urbanisme (PLU). Dans ce cas, il faut se reporter aux définitions données dans le PLU, pour savoir si l'implantation du « dark store » exige des démarches administratives spécifiques.

Dans cette hypothèse, les précisions apportées par le gouvernement ne s'appliqueront que lorsqu'un nouveau PLU aura été adopté.

Source : Communiqué de presse du ministère de l'Economie du 17 mars 2022 n° 2190

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25/03/2022

C'est l'histoire d'un employeur qui a conclu plus de 300 CDD en 5 ans… avec la même salariée…



C'est l'histoire d'un employeur qui a conclu plus de 300 CDD en 5 ans… avec la même salariée…


Une salariée a été recrutée en CDD pour remplacer des salariés en congés, en formation, malades, etc. Mais au vu de ses 322 CDD qui se sont enchaînés quasi sans discontinuer pendant plus de 5 ans, elle réclame leur requalification en CDI…


Ce que conteste l'employeur, pour qui les règles propres au CDD sont ici respectées : la conclusion de CDD successifs, distincts et autonomes, sans interruption avec la même salariée pour faire face aux absences de salariés permanents est, en effet, possible dès lors qu'il a conclu à chaque absence un nouveau contrat qui mentionne le salarié absent et vise l'exécution de tâches précises et temporaires. Sans compter son besoin structurel de main d'œuvre de remplacement, précise-t-il…


Ce que souligne justement le juge, pour qui le recours à ces contrats, qui semble être ici un mode habituel de gestion du personnel, a eu pour objet de pourvoir durablement un emploi lié à l'activité normale et permanente de l'entreprise. D'où leur requalification en CDI…




Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 29 janvier 2020, n° 18-23470

La petite histoire du jour



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24/03/2022

Crise ukrainienne : les entreprises se mobilisent

Dans le cadre de la crise ukrainienne, le gouvernement vient de lancer un portail internet dédié aux entreprises, pour leur permettre, notamment, de préciser leurs intentions d'embauche. Explications…


Un nouveau portail dédié aux entreprises

Les entreprises qui le souhaitent peuvent désormais utiliser un nouveau portail sur lequel un module, relatif à l'accueil des personnes déplacées en entreprise, est mis en place. Ce module leur permet de préciser leurs intentions d'embauche, ainsi que les types de postes qu'elles peuvent dédier à l'accueil des personnes déplacées.

Il est également possible d'y retrouver des informations concernant :

  • les dons matériels ;
  • les dons financiers ;
  • les modalités de propositions de logements aux personnes déplacées.

Source : Communiqué de presse du ministère du Travail, du 17 mars 2022

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24/03/2022

Transporteurs et interdiction de circuler : des dérogations

Pour faciliter l'acheminement des transports de marchandises à des fins humanitaires et des transports d'hydrocarbure, les interdictions de circulation sont temporairement levées. Jusqu'à quand ?


Des transports à des fins humanitaires et d'hydrocarbure facilités

Habituellement, les transporteurs de marchandises sont astreints au respect de plusieurs interdictions de circulation (le dimanche, les jours fériés, sur certains réseaux à certains créneaux horaires, etc.).

Ces interdictions sont temporairement levées :

  • jusqu'au 19 juin 2022 inclus, afin de permettre le transport de marchandises à des fins humanitaires à destination de l'Ukraine et de ses pays limitrophes (à l'exception de la Russie et de la Biélorussie) ou à destination des lieux de groupage desdites marchandises situés sur le territoire national ;
  • jusqu'au 10 avril 2022 inclus pour les véhicules de transport de produits hydrocarbures, à l'exception du butane, du propane et des gaz à usages industriels.

Les conducteurs de ces véhicules doivent pouvoir justifier de la conformité du transport effectué en cas de contrôle. Pour cela, ils doivent conserver à bord du véhicule les documents justificatifs. Notez que si ces documents sont dématérialisés, ils doivent être immédiatement accessibles.

Source :

  • Arrêté du 17 mars 2022 portant levée de l'interdiction de circulation des véhicules de transport de marchandises à des fins humanitaires à destination de l'Ukraine et de pays limitrophes, jusqu'au 19 juin 2022
  • Arrêté du 18 mars 2022 portant levée de l'interdiction de circulation des véhicules de transport de produits d'hydrocarbures, jusqu'au dimanche 10 avril 2022

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24/03/2022

La TVA au soutien du handisport

Le gouvernement souhaite encourager le développement de la pratique sportive des personnes en situation de handicap au quotidien. De quelle façon ?


Quel taux de TVA pour les équipements de handisport ?

Pour soutenir le développement de la pratique du handisport, le gouvernement vient d'annoncer que la liste des matériels et équipements spécifiques éligibles au taux réduit de TVA à 5,5 % allait être complétée.

Pourquoi ? Pour y intégrer les équipements qui permettent aux personnes en situation de handicap de pratiquer une activité physique, en compétition ou en loisir.

Cette liste mise à jour devrait être publiée dans les prochains jours. A suivre…

Source : Communiqué de presse du gouvernement du 17 mars 2022

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23/03/2022

Psychologues : les conditions de prise en charge des séances

Depuis le 19 février 2022, le dispositif « Mon Psy » permet la prise en charge, par l'Assurance maladie, de séances avec un psychologue pour le traitement de certains troubles psychiques. Lesquelles ?


Psychologues : une prise en charge des troubles légers à modérés

Pour mémoire, depuis le 19 février 2022, les patients de plus de 3 ans atteints de troubles psychiques légers à modérés peuvent bénéficier de 8 séances par an avec un psychologue, remboursées par l'Assurance maladie, dans le cadre du dispositif « Mon Psy ».

Pour cela, le psychologue doit :

  • être inscrit auprès de son agence régionale ;
  • avoir une expérience professionnelle (en psychologie clinique ou en psychopathologie) de 3 ans minimum ;
  • participer au dispositif « Mon Psy » et avoir conclu une convention avec l'Assurance maladie.

Des précisions viennent d'être apportées pour déterminer les séances pouvant être ou non prises en charge dans le cadre de ce dispositif.

Ainsi, pour les adultes âgés de 18 ans ou plus, les séances prises en charge doivent permettre l'accompagnement des personnes en situation de :

  • troubles anxieux d'intensité légère à modérée ;
  • troubles dépressifs d'intensité légère à modérée ;
  • mésusage de tabac, d'alcool ou de cannabis hors situation de dépendance ;
  • troubles du comportement alimentaire sans critères de gravité.

Pour les enfants et adolescents, âgés de 3 à 17 ans inclus, les séances sont prises en charge dès lors qu'ils présentent une situation de mal-être ou de souffrance psychique pouvant susciter l'inquiétude de l'entourage.

Notez enfin que les situations présentant un degré de gravité plus important (risques suicidaires, patients avec antécédents psychiatriques, dépendance à des substances, trouble du comportement alimentaire avec signe de gravité, etc.), n'entrent pas dans le champ de ce dispositif.

Source : Arrêté du 8 mars 2022 relatif aux tarifs, codes de facturation et critères d'inclusion du dispositif de prise en charge de séances d'accompagnement psychologique

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23/03/2022

Baux commerciaux : une hausse des loyers limitée ?

Pour éviter une hausse des loyers commerciaux trop importante, la formule de calcul de l'indice des loyers commerciaux (ILC) vient d'être modifiée. De quelle façon ?


Baux commerciaux : comment l'ILC est-il calculé ?

Pour mémoire, l'indice des loyers commerciaux (ILC) est utilisé comme base pour réviser les loyers commerciaux.

La formule de calcul de l'ILC vient d'être modifiée : elle ne prend plus en compte l'indice du chiffre d'affaires dans le commerce de détail, qui participe à l'augmentation des loyers, car il intègre l'ensemble du chiffre d'affaires du secteur, y compris celui réalisé par le e-commerce.

Or, la revalorisation des loyers des magasins physiques due à une forte progression des ventes sur internet n'est pas cohérente.

Désormais, la formule de calcul prend donc en compte :

  • les indices représentatifs de l'évolution des prix à la consommation (IPCL), à hauteur de 75 % ;
  • l'indice du coût de la construction (ICC), à hauteur de 25 %.

Notez que cette modification va permettre de diminuer par 2 la hausse des loyers indexés sur l'ILC de mars 2022, et modérer les prochaines revalorisations.

Sources :

  • Communiqué de presse du ministère de l'économie, des finances et de la relance du 15 mars 2022
  • Décret n° 2022-357 du 14 mars 2022 modifiant le décret n° 2008-1139 du 4 novembre 2008 relatif à l'indice national trimestriel des loyers commerciaux

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23/03/2022

Locaux insalubres : quels droits pour les salariés ?

Si les salariés sont tenus d'accomplir les tâches prévues dans leur contrat de travail, l'employeur est, quant à lui, tenu à une obligation de sécurité. Reste à savoir si les salariés peuvent refuser d'accomplir certaines tâches en cas d'insalubrité des locaux…


Locaux insalubres : tout n'est pas permis !

Pour rappel, les locaux de travail doivent être aménagés de manière à ce que la sécurité et la santé des salariés soient garanties.

C'est ce qu'est venu rappeler un salarié qui a refusé d'accomplir son travail en raison de l'insalubrité des locaux de travail et ce, bien que l'employeur ait engagé des travaux pour remédier à cette situation.

Toutefois, dans cette affaire, le juge a considéré que le refus du salarié n'était pas valable car ce dernier refusait seulement d'accomplir certaines opérations et continuait d'exécuter ses autres tâches.

Un refus constituant d'ailleurs un manquement suffisamment sérieux pour justifier la rupture du contrat de travail.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 9 mars 2022, n°20-22555

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23/03/2022

Manquements de l'employeur : un délai pour les régulariser ?

Après avoir demandé la résiliation judiciaire de son contrat de travail pour non-paiement des heures supplémentaires, un salarié est licencié. L'employeur, qui a finalement payé au salarié ce qu'il lui devait après le licenciement, mais avant que le juge ne se prononce, estime que la demande de résiliation n'est pas justifiée. A tort ou à raison ?


Régularisation des manquements de l'employeur : « chaque chose en son temps » !

Pour rappel, lorsqu'un salarié demande la résiliation judiciaire de son contrat de travail en raison de manquements de son employeur, la relation de travail se poursuit jusqu'à ce que le juge rende sa décision. Mais, entre le moment de la demande et la décision du juge, l'employeur peut régulariser les manquements qui lui sont reprochés…

Et s'ils ont cessé à la date du jugement, la demande de résiliation judiciaire peut être rejetée.

Toutefois, quand le salarié est licencié après sa demande de résiliation judiciaire, mais avant que le juge ne rende sa décision, la durée pendant laquelle l'employeur peut régulariser la situation est réduite.

C'est précisément ce que vient de rappeler le juge dans une affaire opposant un salarié, qui a demandé la résiliation judiciaire de son contrat de travail pour non-paiement d'heures supplémentaires, et son employeur qui, après l'avoir licencié, lui a finalement payé ce qu'il lui devait.

Parce qu'il a régularisé les manquements qui lui étaient reprochés avant que le juge ne rende sa décision, l'employeur estime que la demande de résiliation judiciaire du salarié doit être rejetée.

Sauf qu'il l'a fait après avoir licencié le salarié constate le juge, qui refuse d'accéder à sa demande, rappelant que l'employeur qui licencie un salarié ayant demandé la résiliation judiciaire de son contrat de travail peut régulariser la situation à l'origine de cette demande seulement jusqu'à la date du licenciement.

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23/03/2022

Des aides pour les entreprises dans les zones sans fibre optique

Les entreprises installées dans des zones sans fibre optique peuvent obtenir une aide financière pour bénéficier d'un accès haut débit sans fil. Une aide dont le montant vient d'être revalorisé…


Une aide d'un montant de 300 €

Pour rappel, dans certaines zones non encore équipées en fibre optique et dont le réseau ADSL est insuffisant, l'accès à Internet en haut débit doit passer par une connexion sans fil relativement coûteuse.

Pour compenser ce coût, les entreprises peuvent bénéficier d'une subvention de 300 € (contre 150 € auparavant) à compter du 1er avril 2022, dans le cadre dispositif « Cohésion Numérique des Territoires ».

Source : Actualité de service-public.fr du 9 mars 2022

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