Actu juridique

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18/11/2021

Pesticides : terminés dans les zones Natura 2000 ?

Les modalités d'utilisation des pesticides par les agriculteurs installés en zones Natura 2000 devraient évoluer d'ici 6 mois. Pourquoi ?


Une modification de la réglementation à venir !

Depuis 2009, la réglementation européenne prévoit que les Etats membres de l'Union européenne (UE) doivent strictement encadrer l'utilisation de pesticides dans les zones Natura 2000.

Mais jusqu'à présent, la France n'a pris aucune mesure pour réglementer l'utilisation des pesticides dans ces zones

En conséquence, le juge contraint le gouvernement à agir d'ici le 15 mai 2022.

Source : Arrêt du Conseil d'Etat du 15 novembre 2021, n° 437613

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18/11/2021

Professionnels du bâtiment : une révision mensuelle des indices ?

Depuis plusieurs mois, les prix des matières augmentent. Ce qui n'est pas sans conséquence sur les contrats conclus entre les professionnels du bâtiment et leurs clients, dont les clauses relatives aux prix sont souvent indexées sur les indices du bâtiment… mis à jour trop tardivement ?


Professionnels du bâtiment : une révision trimestrielle des indices !

Les clauses de révision des prix des contrats signés par les professionnels du bâtiment sont généralement indexées sur les indices du bâtiment, des travaux publics ou sur les indices divers de la construction, publiés par l'Insee et mis à jour trimestriellement.

Une mise à jour trop tardive, selon certains, qui ont réclamé une actualisation plus rapide, à savoir mensuelle.

« Non », répond le gouvernement, qui explique que cela ne serait pas opportun pour les professionnels du secteur : une mise à jour mensuelle ne pourrait se faire que sur la base d'indices provisoires et ne reflèterait pas nécessairement la réalité vécue par les professionnels concernés.

Source : Réponse Ministérielle Bonnivard, Assemblée Nationale, du 16 novembre 2021, n° 41509

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18/11/2021

Association et loto traditionnel : des lots déplafonnés ?

Les associations peuvent organiser des lotos traditionnels, sous réserve de respecter une réglementation particulière concernant, notamment, la valeur des lots proposés. Une réglementation qui vient justement d'être assouplie…


Association et lotos traditionnels : suppression d'un plafond !

Pour financer leurs activités, les associations ont l'autorisation d'organiser des lotos traditionnels.

L'organisation de ce type d'évènements obéit à une règlementation particulière, qui prévoit notamment que :

  • le loto doit être organisé dans un cercle restreint (membres de l'association par exemple) et dans un but exclusivement social, culturel, scientifique, éducatif, sportif ou d'animation sociale ;
  • les mises doivent impérativement être inférieures à 20 € ;
  • les lots proposés au public ne peuvent en aucun cas consister en sommes d'argent, ni être remboursés ;
  • la valeur individuelle des lots proposés ne peut excéder 150 €.

Pour renforcer l'attractivité de ces jeux, ce dernier plafond a été supprimé le 6 novembre 2021.

Source : Décret n° 2021-1434 du 4 novembre 2021 modifiant le code de la sécurité intérieure et relatif aux lotos traditionnels

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17/11/2021

Coronavirus (COVID-19) : le détail (attendu) de l'aide pour les loyers, redevances et charges de certains commerces

Précédemment annoncée par le gouvernement, l'aide destinée à compenser les loyers ou redevances et charges de certains commerces de détail et service interdits d'accueil du public dans le cadre de la crise sanitaire vient de faire l'objet de diverses précisions, dont voici un aperçu…


Coronavirus (COVID-19) et nouvelle aide : pour qui ? Combien ?

Pour venir en aide à certains établissements dont l'activité a été restreinte en raison de la crise sanitaire, une nouvelle aide financière est créée pour compenser, pour les périodes de février, mars, avril et mai 2021, les loyers ou redevances et charges des entreprises éligibles, qui n'ont pu être totalement couverts par le Fonds de solidarité et le dispositif coûts fixes.

  • Pour qui ?

L'aide est versée aux personnes physiques et morales de droit privé (de type société), dont la résidence fiscale est située en France, qui exercent une activité économique et qui remplissent certaines conditions, notamment relatives :

  • à la nature de leur activité, qui doit être mentionnée dans la liste disponible ici ;
  • à leur inégibilité à certaines aides financières, comme le Fonds de solidarité ou l'aide visant à la prise en charge des coûts fixes non couverts des entreprises, selon la période mensuelle envisagée, ou à la saturation de ces aides, en raison de l'atteinte des plafonds prévus ;
  • au respect des règles sanitaires leur incombant ;
  • à leur date de création, qui doit être intervenue avant le 31 janvier 2021.
  • Montant de l'aide

Le montant de l'aide versée pour une période éligible donnée correspond à la somme des loyers ou redevances et charges de l'activité éligible de l'entreprise, calculés pour chaque établissement au prorata des journées d'interdiction d'accueil du public intervenues pour cet établissement pendant cette période éligible.

Sont toutefois déduites de ces sommes :

  • le montant de certaines aides perçues par l'entreprise pour la période éligible, calculé selon la formule disponible ici ;
  • le résultat lié au surcroît des activités de vente à distance, avec retrait en magasin ou livraison, calculé selon la formule disponible ici.

Notez que si l'entreprise éligible a contracté une assurance couvrant le paiement des loyers ou redevances et des charges prises en compte dans le calcul de l'aide et a perçu une indemnisation au titre de cette assurance, le montant de celle-ci doit être déduit de l'aide versée.

  • Plafonnement de l'aide

Certaines entreprises éligibles à l'aide bénéficient de celle-ci dans la limite d'un plafond fondé sur la différence des excédents bruts d'exploitation « loyers » constaté en 2019 et 2021, selon les modalités définies ici.

  • Demande de l'aide

Les demandes d'aides pour les périodes éligibles des mois de février, mars, avril ou mai 2021 sont déposées en une seule fois, par voie dématérialisée, entre le 29 novembre 2021 et le 28 février 2022.

Elles doivent être accompagnées de certains justificatifs, dont la liste est disponible ici.

Pour plus de détails, cliquez ici.

Source : Décret n° 2021-1488 du 16 novembre 2021 instituant une aide relative aux loyers ou redevances et charges de certains commerces de détail et services interdits d'accueil du public afin de lutter contre la propagation de l'épidémie de covid-19

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17/11/2021

Poids lourds : quelle limite pour la modulation des péages ?

Pour tenir compte des nouveaux moyens de motorisation des poids lourds, une modulation des péages selon leur performance environnementale est prévue. Dans quelle limite ?


Performances environnementales et modulation des péages

Pour mémoire, la règlementation applicable aux véhicules de transport de marchandises par route prévoit que les péages sont, sous réserve d'exceptions, modulés en fonction de la classe d'émission de particules polluantes du véhicule au sens de la règlementation européenne.

Pour prendre en compte l'évolution récente de la composition du parc des poids lourds, liée notamment à l'apparition de motorisations au gaz et hybrides, il est désormais possible de moduler les péages en fonction du type de motorisation ou des émissions de dioxyde de carbone, pour tenir compte des différences de performances environnementales des véhicules concernés.

Dans ce cadre, le montant acquitté au titre du péage modulé ne peut être supérieur de plus de 100 % au péage qui serait acquitté, dans les mêmes conditions, par les véhicules équivalents dont la motorisation présente les meilleures performances environnementales.

Source : Décret n° 2021-1451 du 5 novembre 2021 relatif aux conditions de modulation des péages en application de l'article L. 119-7 du code de la voirie routière

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17/11/2021

Qu'est-ce qu'une « entente anticoncurrentielle » ?

Pour éviter le déséquilibre d'un secteur économique donné, certaines pratiques telles que les ententes anticoncurrentielles sont interdites. En quoi consistent ces pratiques et quelles sont leurs conséquences ?


Concurrence : focus sur les ententes anticoncurrentielles

La concurrence qui existe entre les entreprises est importante pour l'ensemble du système économique, car elle permet notamment :

  • de favoriser l'innovation ;
  • de garantir une diversité des offres et de permettre aux consommateurs d'avoir le choix ;
  • de conserver une certaine attractivité des prix et surtout, d'éviter les abus qui seraient néfastes pour le pouvoir d'achat des consommateurs ;
  • etc.

Pour préserver une concurrence « saine » et en conserver les vertus, il est nécessaire de lutter contre certaines pratiques, telles que les accords conclus entre différentes entreprises dans le but d'empêcher, restreindre ou fausser le jeu de la concurrence sur un marché donné.

Ces accords, appelés « ententes anticoncurrentielles », permettent aux entreprises :

  • de fixer des prix d'achat ou de vente, ou d'autres conditions de transactions ;
  • de limiter ou contrôler la production d'un produit ;
  • d'appliquer des conditions inégales pour des prestations équivalentes aux différents partenaires commerciaux pour les désavantager sur le marché ;
  • etc.

Dans la pratique, on observe 2 types d'ententes :

  • l'entente horizontale : par exemple, lorsque l'accord est conclu entre plusieurs entreprises qui exercent la même activité ;
  • l'entente verticale : par exemple, lorsque l'accord est conclu entre une entreprise et son fournisseur.

Dans une récente décision, l'Autorité de la concurrence a rappelé l'interdiction de ce type de pratique en sanctionnant plusieurs entreprises ayant conclu 2 accords verticaux dont les objectifs étaient :

  • de fixer les prix de revente d'un produit : dans cette affaire, un fabricant a communiqué à ses grossistes et aux revendeurs une liste de prix « conseillés » pour inciter les revendeurs à afficher des tarifs identiques ; le consommateur n'avait donc plus la possibilité de profiter de prix concurrentiels ;
  • de restreindre la revente en ligne des produits concernés.

Source : Décision de l'autorité de la concurrence du 8 novembre 2021, n°21-D-26

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16/11/2021

Annonces judiciaires et légales : une dérogation pour certains organes de presse

La prolongation de la crise sanitaire pousse au rallongement de certains dispositifs temporaires, dont l'un est relatif aux annonces judiciaires et légales. Voici quelques précisions à ce sujet…


Annonces judiciaires et légales : prolongation d'une mesure temporaire

Pour mémoire, pour être admis sur la liste des supports habilités à recevoir des annonces légales dans chaque département, les publications de presse doivent justifier d'une diffusion payante correspondant à une vente effective au public, au numéro ou par abonnement, au moins égale aux minima fixés par département.

Cette vente effective doit être réalisée à un prix marqué ayant un lien réel avec les coûts, et la livraison du périodique ne doit pas s'accompagner de la fourniture gratuite ou payante de marchandises ou de prestations de services ne présentant pas un lien avec l'objet principal de la publication.

En raison de la crise sanitaire, il a été prévu, par dérogation, que les publications de presse habilitées à recevoir en 2019 des annonces légales dans un ou plusieurs arrondissements, sans toutefois être habilitées dans le ou les départements concernés, sont réputées atteindre, pour les années 2020 et 2021, le seuil de diffusion de ce même département, sous réserve toutefois de justifier d'une diffusion au moins égale aux minimas requis pour le ou les arrondissements en question.

Cet aménagement vaut également pour l'année 2022.

Source : Décret n° 2021-1435 du 4 novembre 2021 portant modification du décret n° 2019-1216 du 21 novembre 2019 relatif aux annonces judiciaires et légales

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16/11/2021

Perturbateurs endocriniens : une obligation d'information

A compter du 1er janvier 2022, les professionnels qui utilisent des perturbateurs endocriniens dans la composition de leurs produits seront soumis à de nouvelles obligations. Lesquelles ?


Perturbateurs endocriniens : une obligation d'information des consommateurs !

Les perturbateurs endocriniens sont des substances susceptibles d'engendrer des conséquences néfastes sur la santé des consommateurs (conséquences délétères sur le système hormonal, développement de maladies, etc.).

Pour limiter ces risques, les professionnels souhaitant mettre sur le marché des produits contenant des substances ayant des propriétés avérées, présumées ou suspectées de perturbateurs endocriniens devront en publier la liste détaillée, à compter du 1er janvier 2022.

Les produits concernés sont notamment :

  • les denrées alimentaires ;
  • les substances chimiques naturelles ou obtenues par un processus de fabrication ;
  • les mélanges de substances ;
  • etc.

L'objectif est de permettre aux consommateurs d'accéder facilement et sans frais à ces informations (par le biais d'un site internet ou d'une application par exemple) .

Notez toutefois que des précisions sont toujours attendues à propos du contenu de l'information délivrée aux consommateurs, des conditions de présentation, et de la liste détaillée des substances concernées.

Enfin, le non-respect de cette obligation d'information des consommateurs est sanctionné par une amende de 1 500 € pouvant être portée à 3 000 € en cas de récidive.

Source : Décret n° 2021-1110 du 23 août 2021 relatif à la mise à disposition des informations permettant d'identifier les perturbateurs endocriniens dans un produit

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16/11/2021

Débitants de tabac : fin des aides financières ?

Le gouvernement mène une politique de lutte contre le tabagisme qui impacte nécessairement les débitants de tabac. En contrepartie, diverses aides financières temporaires ont été mises en place. Des aides dont les échéances approchent…


Débitants de tabac : des aides financières prolongées jusqu'en 2022 !

Les aides financières dont peuvent bénéficier les débitants de tabac, dès lors qu'ils remplissent les conditions prévues, sont prolongées :

  • jusqu'au 31 décembre 2022 pour la remise compensatoire ;
  • jusqu'au 31 décembre 2022 pour l'indemnité de fin d'activité classique et de fin d'activité rurale ;
  • jusqu'au 31 décembre 2022 pour la prime de diversification des activités (notez que le plafond de chiffre d'affaires annuel réalisé sur les ventes de tabacs manufacturés au-delà duquel la prime n'est pas versée est relevé de 300 000 € à 400 000 €) ;
  • jusqu'au 31 décembre 2022 pour l'aide à la transformation à destination du réseau des buralistes.

Sources :

  • Décret n° 2021-1439 du 3 novembre 2021 modifiant le décret n° 2017-1109 du 26 juin 2017 portant sur la remise compensatoire en faveur des débitants de tabac
  • Décret n° 2021-1440 du 3 novembre 2021 modifiant le décret n° 2017-977 du 10 mai 2017 relatif aux indemnités de fin d'activité en faveur des débitants de tabac
  • Décret n° 2021-1441 du 3 novembre 2021 modifiant le décret n° 2017-1239 du 4 août 2017 portant création d'une prime de diversification des activités à destination des débitants de tabacs
  • Décret n° 2021-1442 du 3 novembre 2021 modifiant le décret n° 2018-895 du 17 octobre 2018 portant création d'une aide à la transformation des débits de tabacs

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16/11/2021

Grippe saisonnière : il faut plus de mains pour vacciner !

Pour vacciner le plus grand nombre de personnes contre la grippe saisonnière, le gouvernement a décidé d'étendre le champ d'intervention des infirmiers. Comment ?


Vaccination contre la grippe saisonnière : par un infirmier ?

Depuis le 8 novembre 2021, les infirmiers peuvent administrer le vaccin contre la grippe saisonnière sans avoir à respecter la condition relative à l'existence d'éventuelles pathologies du patient.

Ils peuvent donc vacciner toutes les personnes majeures, à l'exception toutefois de celles présentant des antécédents de réaction allergique sévère à l'ovalbumine ou à une vaccination antérieure.

Sources :

  • Décret n° 2021-1454 du 6 novembre 2021 relatif aux conditions de réalisation de la vaccination antigrippale par les infirmiers ou infirmières
  • Arrêté du 6 novembre 2021 modifiant l'arrêté du 14 novembre 2017 fixant la liste des personnes pouvant bénéficier de l'injection du vaccin antigrippal saisonnier pratiquée par un infirmier ou une infirmière
  • Arrêté du 6 novembre 2021 modifiant l'arrêté du 23 avril 2019 fixant la liste des vaccinations que les pharmaciens d'officine peuvent effectuer en application du 9° de l'article L. 5125-1-1 A du code de la santé publique

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15/11/2021

Coronavirus (COVID-19) et fraude au pass sanitaire : quelles sanctions ?

Dans le cadre de la crise sanitaire, et pour lutter contre les fraudes au pass sanitaire, le gouvernement ajoute de nouvelles sanctions à la liste. Lesquelles ?


Coronavirus (COVID-19) : mise en place de nouvelles sanctions

Pour lutter contre les différentes fraudes au pass sanitaire et ainsi, assurer l'efficacité de ce dispositif dans la lutte contre le virus de la covid-19, de nouvelles sanctions sont mises en place :

  • la présentation d'un pass sanitaire appartenant à quelqu'un d'autre peut être sanctionné par une amende de 135 € minimum ; si 3 récidives sont constatées au cours d'une période de 30 jours, la peine peut être portée à 6 mois d'emprisonnement et 3 750 € d'amende ;
  • la transmission d'un pass en vue d'une utilisation frauduleuse est également sanctionnée par une amende de 135 € minimum ; il semble que 3 récidives au cours d'une période de 30 jours conduise là encore à une peine pouvant aller jusqu'à 6 mois d'emprisonnement et 3 750 € d'amende ;
  • l'établissement d'un faux pass sanitaire est puni de 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende.

Source : Loi n° 2021-1465 du 10 novembre 2021 portant diverses dispositions de vigilance sanitaire

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15/11/2021

Coronavirus (COVID-19) : la lutte continue !

Pour continuer de lutter contre la propagation du coronavirus (COVID-19) tout en pérennisant la reprise des activités, de nombreuses mesures viennent d'être prolongées par le gouvernement. Lesquelles ?


Coronavirus (COVID-19) : une prolongation des mesures visant à lutter contre la propagation de la covid-19

Pour lutter contre la propagation du virus, de nombreuses dispositions ont été mises en place depuis le début de la crise sanitaire. Certaines d'entre elles sont prolongées.

Ainsi, jusqu'au 31 juillet 2022, et uniquement si la situation sanitaire le justifie, le gouvernement aura la possibilité :

  • de déclarer l'état d'urgence sanitaire ;
  • de restreindre la circulation et les déplacements des personnes et des véhicules en cas de propagation active du virus ;
  • de réorganiser le système de santé ;
  • de mettre en place des mesures de quarantaine ou d'isolement ;
  • de réglementer l'accès à certains établissements recevant du public ;
  • de fermer provisoirement certains établissements recevant du public ;
  • de réglementer les rassemblements de personnes, réunions et activités sur la voie publique et dans les lieux ouverts au public ;
  • d'imposer la présentation d'un pass sanitaire aux personnes souhaitant se déplacer à destination ou en provenance de la métropole, de la Corse ou des collectivités d'Outre-mer, ou à celles qui souhaitent se rendre dans certains lieux, établissements ou évènements ;
  • etc.

En outre, l'état d'urgence mis en place dans certains territoires d'Outre-mer jusqu'au 15 novembre 2021 est prolongé jusqu'au 31 décembre 2021, uniquement pour la Guyane et la Martinique.

Enfin, depuis mars 2020, il est prévu que les organismes de gestion collective des droits d'auteurs et droits voisins, telles que la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM), la Société civile des auteurs multimédia (SCAM), etc., peuvent utiliser l'argent qu'ils récoltent (rémunération pour copie privée, droit de transmission, etc.) pour aider financièrement les titulaires de droits d'auteurs et de droits voisins dont l'activité a été fortement impactée par la crise.

Ce dispositif d'aide est également prolongé jusqu'au 31 juillet 2022.

Source : Loi n° 2021-1465 du 10 novembre 2021 portant diverses dispositions de vigilance sanitaire

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