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08/06/2021

Coronavirus (COVID-19) et cotisations sociales : une aide pour les employeurs agricoles

Dans le cadre de la crise sanitaire, les employeurs agricoles peuvent bénéficier, sous conditions, d'une aide au règlement de leurs cotisations et contributions sociales. Des précisions viennent d'être apportées par la Mutualité sociale agricole (MSA) concernant cette aide : que faut-il en retenir ?


Coronavirus (COVID-19) et employeurs agricoles : focus sur le dispositif de plan d'apurement des cotisations sociales

La MSA a mis en place un plan d'apurement des cotisations et contributions sociales, pouvant bénéficier à l'ensemble (ou presque) des employeurs de main d'œuvre agricole.

Sont concernées par ce plan d'apurement toutes les entreprises agricoles, même les grandes entreprises, mais uniquement dans cette hypothèse en cas d'absence de décision de versement de dividendes ou de rachats de leurs propres actions entre le 5 avril 2020 et le 31 décembre 2020.

Pour rappel, sont considérées comme de grandes entreprises les entreprises qui :

  • ont plus de 5000 salariés ;
  • et/ ou ont d'autre part un chiffre d'affaires annuel supérieur à 1,5 Md € ou un total de bilan supérieur à 2 Mds €.

Le plan d'apurement peut se cumuler, le cas échéant, avec l'exonération partielle des cotisations et contributions patronales et/ou à l'aide au paiement des cotisations et contributions.

  • Cotisations visées

Ce plan d'apurement porte sur les cotisations et contributions sociales constatées au 31 juillet 2021, et plus précisément sur :

  • les cotisations d'assurances sociales (maladie-maternité-invalidité-décès et vieillesse de base) ;
  • les cotisations d'allocations familiales ;
  • les cotisations de retraite complémentaire obligatoire ;
  • la contribution solidarité autonomie ;
  • la contribution pour le fonds national d'aide au logement (FNAL) ;
  • les cotisations AT-MP (à hauteur de 0,69 %) ;
  • les contributions d'assurance chômage (UNEDIC) ;
  • la CSG et la CRDS ;
  • la contribution et la surcontribution OETH (Obligation d'emploi des travailleurs handicapés) ;
  • les cotisations conventionnelles recouvrées par la MSA pour le compte d'organismes tiers dans le cadre d'une convention de gestion, à l'exclusion de MUTUALIA ;
  • l'ensemble des cotisations et contributions salariales qui ont été précomptées sans être reversées aux différents organismes, à la condition que le plan d'apurement prévoit leur paiement en priorité.

Les plans d'apurement conclus avec les employeurs de main d'œuvre agricole peuvent intégrer les dettes antérieures à la période Covid.

A l'inverse, certaines cotisations ne peuvent pas faire l'objet d'un plan d'apurement. Sont visées :

  • les cotisations et contributions sociales faisant suite à une procédure de taxation provisoire ;
  • les cotisations et contributions sociales dans le cadre d'un redressement faisant suite à une infraction pour travail dissimulé.
  • Durée du plan d'apurement

La durée du plan d'apurement est déterminée en fonction du montant de la dette et du nombre d'échéances déclaratives non acquittées, tout en tenant compte de la situation de l'employeur.

Néanmoins, un plan d'apurement ne peut pas être conclu pour une durée supérieure à 3 ans (5 ans pour les employeurs des territoires ultramarins ayant conclu un tel plan dans le cadre des mesures exceptionnelles prises à la suite du passage de l'ouragan Irma).

La MSA précise toutefois que les échéances du plan peuvent faire l'objet d'une renégociation, dans la limite de cette durée.

  • Démarches de l'employeur

Les employeurs ont 2 possibilités afin d'obtenir un plan d'apurement :

  • soit le solliciter directement auprès du directeur de leur MSA avant le 31 octobre 2021 (les employeurs peuvent dès maintenant demander l'application d'un tel plan) ;
  • soit accepter la proposition du directeur de leur MSA, reçue avant le 31 octobre 2021, ou demander un aménagement du plan ainsi proposé.

Dans cette dernière situation, le plan d'apurement proposé est mis en place sans démarches de la part de l'employeur, sauf en cas de demande d'aménagement.

  • Issue du plan d'apurement

La MSA précise que le plan d'apurement est clôturé par la remise automatique de l'intégralité des pénalités et majorations de retard relatives aux cotisations et contributions incluses au plan, à deux conditions :

  • l'échéancier doit être respecté ;
  • l'ensemble des mensualités doivent être payées.

L'employeur de main d'œuvre agricole qui a conclu un plan d'apurement, mais qui n'est pas en mesure de respecter la totalité des échéances, peut bénéficier, sous certaines conditions, d'une remise partielle des cotisations et contributions sociales restant dues au titre de la période courant du 1er février 2020 au 31 mai 2020.


Coronavirus (COVID-19) et employeurs agricoles : focus sur le dispositif de remise partielle des cotisations sociales patronales

La MSA rappelle que l'ensemble des employeurs agricoles de moins de 250 salariés au 1er janvier 2020 sont éligibles à une remise partielle de cotisations et contributions sociales patronales, à la condition :

  • de ne pas bénéficier de l'exonération partielle de cotisations ;
  • et de ne pas bénéficier de l'aide au paiement des cotisations et contributions sociales.

Il convient de noter que cette remise partielle sera possible uniquement dans le cadre de la conclusion d'un plan d'apurement des cotisations.

  • Cotisations visées

La remise partielle des cotisations concerne uniquement, sous conditions, les dettes de cotisations et contributions sociales patronales dues au titre des périodes d'activité courant du 1er février 2020 au 31 mai 2020.

Sont ainsi concernées :

  • les cotisations d'assurances sociales (maladie-maternité-invalidité-décès et vieillesse de base) ;
  • les cotisations d'allocations familiales ;
  • la contribution solidarité autonomie ;
  • la contribution pour le fonds national d'aide au logement (FNAL) ;
  • les cotisations AT-MP à hauteur de 0,69 % ;
  • les contributions d'assurance chômage (UNEDIC).

Précisons qu'à l'exception des contributions à l'assurances chômage, le reste des cotisations et contributions recouvrées par la MSA pour le compte d'organismes tiers ne peut faire l'objet d'une remise partielle.

  • Conditions nécessaires

Chaque employeur souhaitant obtenir une remise partielle de cotisations et contributions patronales de la part de la MSA devra remplir les conditions cumulatives suivantes :

  • ne pas avoir bénéficié de l'exonération des cotisations et contributions sociales patronales ;
  • ne pas avoir bénéficié de l'aide au paiement des cotisations et contributions sociales ;
  • avoir conclu un plan d'apurement et attester de difficultés économiques particulières mettant l'employeur dans l'impossibilité de faire face aux échéances de ce plan d'apurement ;
  • avoir subi une baisse du chiffre d'affaires d'au moins 50 % entre le 1er février 2020 et le 31 mai 2020 par rapport à la même période l'année précédente ;
  • être à jour de ses obligations déclaratives à la date de la demande de remise ;
  • être à jour de ses paiements quant aux cotisations et contributions sociales exigible pour les périodes d'emploi antérieures au 1er janvier 2020 ;
  • ne pas avoir été condamné, au cours des cinq dernières années, pour travail dissimulé ;
  • attester avoir sollicité, pour le paiement des dettes dues à ses créanciers privés, un étalement de paiement, des facilités de financement supplémentaires ou des remises de dettes.

Pour information, un employeur est réputé à jour de ses paiements s'il a conclu et respecte un plan d'apurement des cotisations restant dues ou s'il avait conclu et respectait un plan d'apurement antérieurement au 15 mars 2020.

  • Montant de la remise.

La MSA précise que la remise des cotisations et contributions patronales ne pourra en aucun cas excéder 50% des sommes dues au titre des périodes d'activité courant du 1er février 2020 au 31 mai 2020.

Cette remise maximale peut être accordée en fonction de la baisse du chiffre d'affaires constaté :

Baisse de chiffres d'affaires

Remise maximale

≥ 50 % et < 60 %

20 %

≥ 60 % et < 70 %

30 %

≥ 70 % et < 80 %

40 %

≥ 80 %

50 %

  • Démarches de l'employeur

Tout employeur agricole souhaitant bénéficier de cette mesure doit en faire la demande auprès du directeur de sa MSA par retour du formulaire suivant intitulé « Remise partielle des cotisations contributions sociales patronales – employeur », disponible sur www.msa.fr/lfy/documents/11566/78830629/Remise+partielle+des+cotisations+contributions+sociales+patronales+-+employeur.

Chaque demande ne pourra toutefois être acceptée qu'après le paiement par l'employeur de la totalité des échéances du plan d'apurement comprenant des cotisations salariales, et ce même si la demande est effectuée de manière anticipée.

Ensuite, à compter de la demande, la MSA dispose d'un délai de 2 mois pour se prononcer. A défaut de réponse dans ce délai, la demande est alors réputée refusée.

La remise partielle ne sera définitivement acquise qu'au terme du plan d'apurement et à la condition que l'employeur ait acquitté la totalité des montants n'ayant pas fait l'objet d'une remise.

Source :

  • MSA.fr, Mise à jour du 31 mai 2021, Plan d'apurement pour les employeurs
  • MSA.fr, Mise à jour du 31 mai 2021, Remise partielle des cotisations et contributions sociales des employeurs de main d'œuvre agricole

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08/06/2021

Coronavirus (COVID-19) et rassemblement au 9 juin 2021 : mode d'emploi

A compter du 9 juin 2021, la France entre dans la phase 2 de son déconfinement et de nouvelles règles vont s'appliquer concernant les rassemblements. Que faut-il savoir à ce sujet ?


Coronavirus (COVID-19) et rassemblement au 9 juin 2021 : quoi de neuf ?

A compter du 9 juin 2021, les rassemblements, réunions ou activités sur la voie publique ou dans un lieu ouvert au public qui ne disposent pas d'une autorisation du préfet et qui mettent en présence de manière simultanée plus de 10 personnes sont interdits.

Toutefois, cette interdiction ne concerne pas :

  • les rassemblements, réunions ou activités à caractère professionnel ;
  • les services de transport de voyageurs ;
  • les établissements recevant du public dans lesquels l'accueil du public n'est pas interdit ;
  • les cérémonies funéraires, dans la limite toutefois de 75 personnes ;
  • les cérémonies publiques, préséances, et honneurs civils et militaires ;
  • les visites guidées organisées par des personnes titulaires d'une carte professionnelle ;
  • les compétitions et manifestations sportives soumises à une procédure d'autorisation ou de déclaration, dans la limite, pour les compétitions qui ne sont pas organisées au bénéfice des sportifs professionnels ou de haut niveau, de 500 sportifs par épreuve ;
  • les évènements accueillant du public assis, dans la limite de 5 000 personnes, organisés sur la voie publique ou dans un lieu ouvert au public ; une distance minimale d'un siège est laissée entre les sièges occupés par chaque personne ou chaque groupe jusqu'à 10 personnes venant ensemble ou ayant réservé ensemble ;
  • les réunions électorales organisées en plein air dans la limite de 50 personnes ;
  • les manifestations artistiques, et leur préparation, se déroulant dans l'espace public et accueillant un public en déambulation ou debout dans le respect des jauges définies par le préfet en fonction des circonstances locales.

Concernant la célébration de mariages et l'enregistrement de pactes civils de solidarité, l'accueil du public est organisé dans des conditions garantissant qu'une distance minimale d'un emplacement est laissée entre ceux occupés par chaque personne ou groupe de personnes partageant le même domicile.

Source : Décret n° 2021-724 du 7 juin 2021 modifiant le décret n° 2021-699 du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire

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08/06/2021

Plan de relance : du nouveau concernant la « Garantie Jeunes »

Dans le cadre de la crise sanitaire, le gouvernement a notamment mis en place une aide à l'embauche des jeunes de moins de 26 ans. Si cette aide n'existe plus depuis le 31 mai 2021, d'autres dispositifs prennent le relai, à l'instar de la « Garantie Jeunes », dont les dispositions viennent d'être adaptées… Que faut-il en retenir ?


Précisions relatives au « Parcours Garantie Jeunes »

Pour rappel, depuis le 1er janvier 2017, la « Garantie Jeunes » est ouverte aux jeunes de 16 à moins de 26 ans, en situation de précarité, qui ne sont ni en emploi, ni en formation, ni en études (NEET).

L'objectif de ce dispositif, mis en œuvre par les missions locales, est d'accompagner ces jeunes de manière intensive et collective et de les faire bénéficier de mises en situation professionnelle afin de favoriser leur insertion dans l'emploi.

Cet accompagnement est assorti d'une aide financière afin de faciliter leurs démarches d'accès à l'emploi.

  • Prolongation du dispositif

Le « Parcours Garantie Jeunes » est une modalité spécifique du parcours contractualisé vers l'emploi et l'autonomie, d'une durée de 12 mois.

Initialement, ce dispositif pouvait être prolongé pour une durée allant jusqu'à 6 mois. Cependant, depuis le 29 mai 2021, il peut être prolongé dans la limite de 18 mois consécutifs.

La décision de prolonger ou non la durée de ce dispositif est désormais prise par les missions locales.

Enfin, à partir du 1er octobre 2021, les missions locales pourront choisir de moduler la durée du parcours en Garantie Jeunes, entre 9 et 18 mois.

  • Elargissement des bénéficiaires

En principe, les revenus mensuels des jeunes qui souhaitent bénéficier de ce dispositif ne doivent pas dépasser 497,50 €.

Toutefois, depuis le 28 mai 2021, les missions locales peuvent faire bénéficier de la Garantie Jeunes les personnes dont les ressources dépassent ce niveau :

  • lorsque leur situation le justifie ;
  • et si leurs ressources mensuelles ne dépassent pas 646, 75 €.

Enfin, la Commission locale a le pouvoir d'admettre dans ce dispositif, toujours à titre dérogatoire, des jeunes dont le niveau de ressources dépasse les 646,75 €, sans pour autant dépasser les 995 € (soit 100 % du niveau de ressources nécessaire afin de bénéficier de ce dispositif).

Source :

  • Décret n° 2021-664 du 26 mai 2021 relatif à la garantie jeunes
  • Communiqué de presse du Ministère du travail, du 28 mai 2021 : Garantie jeunes : Élisabeth Borne et Brigitte Klinkert élargissent les critères d'accès en concertation avec les Missions Locales

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08/06/2021

Sport en entreprise = exonération de cotisations sociales

Pour rappel, la Loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2021 prévoyait une exonération de cotisations sociales des avantages accordés par les employeurs à leurs salariés concernant le sport en entreprise. Cette exonération vient d'être confirmée par le gouvernement, qui en profite pour apporter quelques précisions…


Sport en entreprise et exonération de cotisations sociales : des précisions…

Le gouvernement vient de confirmer la mise en place d'une exonération de cotisations sociales au profit des employeurs qui mettent à disposition de l'ensemble des salariés un espace ou des équipements dédiés à la réalisation d'activités sportives.

Auparavant, cette pratique faisait seulement l'objet d'une certaine tolérance de la part de l'administration sociale.

En conséquence, depuis le 31 mai 2021, sont exclus de la base de calcul des cotisations sociales sur salaire :

  • l'avantage que représente la mise à disposition par l'employeur d'équipements à usage collectif dédiés à la réalisation d'activités physiques et sportives tels qu'une salle de sport appartenant à l'entreprise ou un espace géré par elle ou dont elle prend en charge la location ;
  • l'avantage constitué par le financement par l'employeur de prestations d'activités physiques et sportives telles que des cours collectifs ou des événements ou compétitions de nature sportive, dans une limite annuelle égale à 5 % de la valeur mensuelle du plafond de la sécurité sociale (soit 171 € pour 2021) multipliée par l'effectif de l'entreprise.

Notez que pour pouvoir bénéficier de cette exonération, l'employeur doit proposer l'ensemble de ces prestations à tous les salariés de l'entreprise, quelles que soient la nature et la durée de leur contrat de travail.

Source : Décret n° 2021-680 du 28 mai 2021 relatif aux avantages liés à la pratique du sport en entreprise en application du f du 4° du III de l'article L. 136-1-1 du code de la sécurité sociale et modifiant le code de la sécurité sociale

Avantage en nature : « Il va y avoir du sport ! » © Copyright WebLex - 2021

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08/06/2021

Coronavirus (COVID-19) : quelles nouveautés pour les commerces et restaurants au 9 juin 2021 ?

A compter du 9 juin 2021, la France entre dans la phase 2 de son déconfinement et les règles sanitaires relatives aux commerces et restaurants vont évoluer. Que faut-il savoir à ce sujet ?


Coronavirus (COVID-19) : concernant les commerces, restaurants, débits de boisson et hébergements

  • Concernant les magasins et les commerces

A compter du 9 juin 2021, il est prévu que les magasins de vente et les centres commerciaux recevant du public aient la possibilité d'accueillir du public sous réserve du respect des conditions suivantes :

  • les établissements dont la surface de vente est inférieure à 4 m² ne peuvent accueillir qu'un client à la fois ;
  • les établissements dont la surface de vente est supérieure à 4 m² ne peuvent accueillir un nombre de clients supérieur à celui permettant de réserver à chacun une surface de 4 m² ;
  • la capacité maximale d'accueil de l'établissement est affichée et visible depuis l'extérieur.

Dans l'ensemble des départements métropolitains, les magasins de vente et les centres commerciaux ne peuvent accueillir de public qu'entre 6 heures et 23 heures, sauf pour les activités suivantes :

  • entretien, réparation et contrôle techniques de véhicules automobiles, de véhicules, engins et matériels agricoles ;
  • fourniture nécessaire aux exploitations agricoles ;
  • distributions alimentaires assurées par des associations caritatives ;
  • commerce de détail de carburants et combustibles en magasin spécialisé, boutiques associées à ces commerces pour la vente de denrées alimentaires à emporter, hors produits alcoolisés, et équipements sanitaires ouverts aux usagers de la route ;
  • commerce de détail de produits pharmaceutiques en magasin spécialisé ;
  • commerce de détail d'articles médicaux et orthopédiques en magasin spécialisé ;
  • hôtels et hébergements similaires ;
  • location et location-bail de véhicules automobiles ;
  • location et location-bail de machines et équipements agricoles ;
  • location et location-bail de machines et équipements pour la construction ;
  • blanchisserie-teinturerie de gros ;
  • commerces de gros fournissant les biens et services nécessaires aux activités mentionnées dans cette liste ;
  • services publics de santé, de sécurité, de transport et de solidarité ouverts la nuit ;
  • cliniques vétérinaires et cliniques des écoles vétérinaires ;
  • laboratoires d'analyse ;
  • refuges et fourrières ;
  • services de transport ;
  • toutes activités dans les zones réservées des aéroports ;
  • services funéraires.
  • Concernant les marchés

Pour mémoire, il est prévu que la mesure relative à l'interdiction des rassemblements, réunions ou activités sur la voie publique ou dans un lieu ouvert au public mettant en présence de manière simultanée plus de 10 personnes ne fasse en principe pas obstacle à ce que les marchés, couverts ou non, reçoivent un nombre de personnes supérieur.

A compter du 9 juin 2021, cet accueil doit toutefois s'effectuer :A compter du 9 juin 2021, cet accueil doit toutefois s'effectuer :

  • dans le respect des dispositions qui leur sont applicables ;
  • dans des conditions de nature à permettre le respect des mesures d'hygiène et de distanciation sociale ;
  • de manière à prévenir, en leur sein, la constitution de regroupements de plus de 10 personnes et sous réserve que le nombre de clients accueillis n'excède pas celui permettant de réserver à chacun une surface de 4 m² dans les marchés couverts.
  • Concernant les expositions, foires et salons

Jusqu'à présent, il était prévu que les établissements à vocation commerciale destinés à des expositions, des foires-expositions et des salons ayant un caractère temporaire ne puissent pas accueillir de public.

Cette disposition est assouplie au 9 juin 2021 : ce type d'établissement peut désormais accueillir du public, à la condition que le nombre de personnes accueillies n'excède pas 50 % de sa capacité d'accueil et 5 000 personnes.

  • Concernant les restaurants et débits de boisson

Pour mémoire, les établissements suivants ne peuvent accueillir du public que sous réserve du respect de certaines conditions :

  • les restaurants et débits de boisson ;
  • les établissements flottants pour leur activité de restauration et de débit de boisson ;
  • les restaurants d'altitude ;
  • les hôtels, pour les espaces dédiés aux activités de restauration et de débit de boisson.

Dans l'ensemble des départements métropolitains, ces établissements ne pouvaient accueillir du public qu'entre 6 heures et 21 heures.

A compter du 9 juin 2021, ce délai est repoussé jusqu'à 23 heures.

Jusqu'à présent, il était prévu, dans les départements métropolitains et les territoires d'Outre-mer, que seules les terrasses extérieures des établissements concernés puissent accueillir du public, dans la limite de 50 % de leur capacité d'accueil et sous réserve du respect des conditions suivantes :

  • les personnes accueillies avaient une place assise ;
  • une même table ne pouvait regrouper que des personnes venant ensemble ou ayant réservé ensemble, dans la limite de 6 personnes.

A compter du 9 juin 2021, il est prévu que les restaurants et débits de boisson puissent accueillir du public à l'intérieur et en terrasses extérieures, sous réserve du respect des conditions suivantes :

  • les personnes accueillies ont une place assise ;
  • une même table ne peut regrouper que des personnes venant ensemble ou ayant réservé ensemble, dans la limite de 6 personnes ;
  • les espaces situés en intérieur ne peuvent accueillir du public que dans la limite de 50 % de leur capacité d'accueil ;
  • la capacité maximale d'accueil de l'établissement est affichée et visible depuis la voie publique lorsqu'il est accessible depuis celle-ci.

Ces établissements peuvent également accueillir du public sans limitation horaire pour :

  • leurs activités de livraison ;
  • le room service des restaurants et bars d'hôtels ;
  • la restauration collective en régie et sous contrat ;
  • la restauration assurée au bénéfice exclusif des professionnels du transport routier dans le cadre de l'exercice de leur activité professionnelle ; le représentant de l'Etat dans le département arrête la liste des établissements qui sont autorisés à accueillir du public.

Ces établissements peuvent en outre accueillir du public entre 6 heures et 23 heures ou, en Guadeloupe, Martinique, La Réunion, Saint-Martin et en Polynésie française, en dehors de la plage horaire de couvre-feu définie par le préfet de département, pour les besoins de la vente à emporter.

  • Concernant la restauration collective en régie ou sous contrat

Jusqu'à présent, il était prévu que pour la restauration collective en régie ou sous contrat, la restauration assurée au bénéfice exclusif des professionnels du transport routier, ainsi que dans les établissements situés dans des départements autres que le territoire métropolitain ou la Guadeloupe, la Martinique, La Réunion, Saint-Martin, Wallis et Futuna, la Polynésie française ou la Guyane, les gérants des établissements soient tenus d'organiser l'accueil du public dans les conditions suivantes :

  • les personnes accueillies avaient une place assise ;
  • une même table ne pouvait regrouper que des personnes venant ensemble ou ayant réservé ensemble, dans la limite de 4 personnes ;
  • une distance minimale de 2 mètres était garantie entre les chaises occupées par chaque personne, sauf dans la situation où une paroi fixe ou amovible assurait une séparation physique ; cette règle de distance ne s'appliquait pas aux groupes, dans la limite de 4 personnes venant ensemble ou ayant réservé ensemble ;
  • la capacité maximale d'accueil de l'établissement était affichée et visible depuis la voie publique lorsqu'il était accessible depuis celle-ci.

A compter du 9 juin 2021, cette disposition est supprimée.

  • Concernant les établissements thermaux

Jusqu'à présent, il était prévu que les établissements thermaux puissent accueillir du public dans la limite de 50 % de leur capacité d'accueil.

Ce seuil d'accueil maximal est supprimé au 9 juin 2021.

Par ailleurs, il est prévu que les établissements autres que les établissements thermaux qui proposent des activités d'entretien corporel puissent accueillir du public, dans la limite, pour celles de leurs activités qui ne permettent pas le port du masque de manière continue, de 35 % de la capacité d'accueil des espaces qui leur sont dédiés.

Source : Décret n° 2021-724 du 7 juin 2021 modifiant le décret n° 2021-699 du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire

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08/06/2021

Coronavirus (COVID-19) : couvre-feu repoussé au 9 juin 2021

A compter du 9 juin 2021, la France entre dans la phase 2 de son déconfinement avec un couvre-feu repoussé. A quelle heure ?


Coronavirus (COVID-19) : un couvre-feu à 23h !

A compter du 9 juin 2021, le couvre-feu mis en place le 19 mai 2021 reste en vigueur sur l'ensemble du territoire métropolitain, mais débute désormais à 23h au lieu de 21h. Il finit toujours à 6h du matin.

Durant le couvre-feu, les déplacements sont interdits, sauf pour les motifs suivants :

  • déplacements à destination ou en provenance :
  • ○ d'un lieu d'exercice ou de recherche d'une activité professionnelle et déplacements professionnels ne pouvant être différés ; toutefois, lorsque le lieu d'exercice de l'activité professionnelle est le domicile du client, ces déplacements ne sont autorisés qu'entre 6 heures et 23 heures, sauf en cas d'intervention urgente, livraison ou lorsqu'ils ont pour objet l'assistance à des personnes vulnérables ou précaires ou la garde d'enfants ;
  • ○ des établissements ou services d'accueil de mineurs, d'enseignement ou de formation pour adultes ;
  • ○ du lieu d'organisation d'un examen ou d'un concours ;
  • déplacements pour des consultations, examens, actes de prévention et soins ne pouvant être assurés à distance ou pour l'achat de produits de santé ;
  • déplacements pour motif familial impérieux, pour l'assistance aux personnes vulnérables ou précaires ou pour la garde d'enfants ;
  • déplacements des personnes en situation de handicap et, le cas échéant, de leur accompagnant ;
  • déplacements pour répondre à une convocation judiciaire ou administrative ou pour se rendre chez un professionnel du droit pour un acte ou une démarche qui ne peuvent être réalisés à distance ;
  • déplacements pour participer à des missions d'intérêt général sur demande de l'autorité administrative ;
  • déplacements liés à des transferts ou transits vers ou depuis des gares ou aéroports dans le cadre de déplacements de longue distance ;
  • déplacements brefs, dans un rayon maximal d'un kilomètre autour du domicile pour les besoins des animaux de compagnie.

Les personnes souhaitant bénéficier de l'une de ces exceptions doivent se munir, lors de leurs déplacements hors de leur domicile, d'un document leur permettant de justifier que le déplacement considéré entre dans le champ de l'une de ces exceptions.

Ces attestations de déplacement sont téléchargeables à l'adresse suivante : https://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Attestations-de-deplacement. Elles peuvent être présentées sur smartphone ou sur papier libre. Elles sont valables 1h, hors motif professionnel.

L'interdiction de déplacement n'empêche pas l'exercice d'une activité professionnelle sur la voie publique, dès lors qu'elle est dûment justifiée par une attestation de déplacement dérogatoire.

Le préfet peut adopter des mesures plus restrictives en matière de trajets et déplacements des personnes, lorsque les circonstances locales l'exigent.

Notez également que dans certains départements et territoires d'Outre-mer (Guadeloupe, Martinique, La Réunion, Saint-Martin, Wallis-et-Futuna et la Polynésie française), il appartient au préfet de déterminer dans les zones qu'il définit, un couvre-feu ayant une plage horaire comprise entre 18 heures et 6 heures et dont la durée ne peut excéder celle de la plage horaire prévue pour les départements de métropole.

Enfin, dans l'ensemble des territoires français situé en Outre-mer, le représentant de l'Etat est habilité à prendre des mesures d'interdiction proportionnées à l'importance du risque de contamination en fonction des circonstances locales, après avis de l'autorité compétente en matière sanitaire, notamment en limitant les déplacements à certaines parties du territoire.

Source : Décret n° 2021-724 du 7 juin 2021 modifiant le décret n° 2021-699 du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire

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08/06/2021

Coronavirus (COVID-19) : 9 juin 2021 = pass sanitaire !

A compter du 9 juin 2021, la France entre dans la phase 2 de son déconfinement et le pass sanitaire va entrer en vigueur. Que faut-il savoir à ce sujet ?


Coronavirus (COVID-19) : mode d'emploi du pass sanitaire

Pour justifier de l'absence de contamination par la covid-19, il existe 2 moyens :

  • présenter un test PCR ou antigénique négatif de moins de 72 h (seul un test PCR peut être admis si la situation sanitaire l'exige, notamment dans les zones où les variants circulent) ;
  • présenter un justificatif du statut vaccinal.

Ce statut vaccinal atteste que la personne a suivi un schéma vaccinal complet de l'un des vaccins contre la covid-19 ayant fait l'objet d'une autorisation de mise sur le marché délivrée par l'agence européenne du médicament :

  • s'agissant du vaccin « COVID-19 Vaccine Janssen », 28 jours après l'administration d'une dose ;
  • s'agissant des autres vaccins, 14 jours après l'administration d'une 2e dose, sauf en ce qui concerne les personnes ayant été infectées par la covid-19, pour lesquelles ce délai court après l'administration d'une seule dose.

Un certificat de rétablissement à la suite d'une contamination par la covid-19 est délivré sur présentation d'un document mentionnant un résultat positif à un test PCR ou antigénique réalisé plus de 15 jours et moins de 6 mois auparavant. Ce certificat n'est valable que pour une durée de 6 mois à compter de la date du test.

Ces justificatifs sont générés :

  • pour le résultat du test ou le certificat de rétablissement, par le système d'information national de dépistage « SI-DEP » ;
  • pour le statut vaccinal, par le traitement automatisé de données à caractère personnel « Vaccin Covid ».

Ces différents justificatifs comportent les noms, prénoms, date de naissance de la personne concernée et un code permettant sa vérification (dit « QR code »).

Ils peuvent être librement enregistrés sur l'appli « TousAnti-Covid » dans la fonctionnalité « TAC Carnet ». L'utilisateur de l'appli peut également les supprimer à tout moment.

Les justificatifs peuvent être présentés sous format papier ou numérique (enregistré sur l'application mobile « TousAntiCovid » ou sur tout autre support numérique).

Sont autorisés à contrôler ces justificatifs et dans la limite de ce qui est nécessaire au contrôle des déplacements et de l'accès aux lieux, établissements ou évènements :

  • les exploitants de services de transport de voyageurs ;
  • les personnes chargées du contrôle sanitaire aux frontières ;
  • les responsables des lieux et établissements ou les organisateurs des évènements de plus de 1 000 personnes ;
  • les agents de contrôle habilités à constater les infractions aux mesures sanitaires.

La lecture des justificatifs par les contrôleurs est réalisée au moyen d'une application mobile dénommée « TousAntiCovid Vérif ». Elle leur permet de lire les noms, prénoms et date de naissance de la personne contrôlée, ainsi qu'un résultat positif ou négatif d'un test et la détention d'un justificatif conforme.

Notez que les données lues ne sont pas conservées sur l'appli « TousAntiCovid Vérif ». Elles ne sont traitées qu'une seule fois lors de la lecture du justificatif.

Les contrôleurs sont préalablement informés des obligations qui leur incombent, notamment en matière de protection des données à caractère personnel : l'accès à l'application « TousAntiCovid Vérif » est conditionné au consentement à ces obligations.

Source : Décret n° 2021-724 du 7 juin 2021 modifiant le décret n° 2021-699 du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire

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08/06/2021

Coronavirus (COVID-19) : quel accompagnement des entreprises dans la sortie de crise ?

Le Gouvernement vient de présenter un bilan des dispositifs mis en place pour accompagner les entreprises dans le cadre de la sortie de crise sanitaire. Que faut-il en retenir ?


Coronavirus (COVID-19) : anticiper, orienter, accompagner

  • Anticiper les difficultés

Pour favoriser le rebond des entreprises impactées par la crise sanitaire, le Gouvernement vient de dresser un état des lieux des dispositifs d'aide mis à leur disposition.

Ceux-ci s'organisent notamment autour de :

  • l'élaboration et la tenue d'un plan d'action collectif destiné à favoriser la détection et l'accompagnement des entreprises en situation de fragilité via la mise en place :
  • ○ d'un comité national de sortie de crise, chargé d'animer et de coordonner la mise en œuvre de l'accompagnement des entreprises concernées ;
  • ○ d'un comité départemental de sortie de crise, présidé par le Préfet compétent, qui est chargé du suivi des dispositifs de soutien mis à la disposition des entreprises fragilisées ;
  • la mise en place d'actions de prévention, notamment par le biais du partenariat « Signaux faibles », qui permet l'analyse de plusieurs données provenant d'administrations diverses afin d'identifier de manière anticipée les entreprises en situation de fragilité.

L'anticipation des difficultés rencontrées par les entreprises constitue un enjeu primordial, puisqu'elle leur permet de se saisir au plus vite de leur situation et des moyens d'action mis à leur disposition pour se redresser.

  • Orienter les entreprises

Après avoir identifié ses difficultés, l'entreprise doit pouvoir s'orienter vers l'interlocuteur le plus à même de la soutenir et de la guider en vue du redressement de son activité.

Elle peut notamment :

  • solliciter au plus vite ses partenaires financiers (tels que les experts-comptables, les commissaires aux comptes, les établissements bancaires, les chambres de commerce et d'industrie et les chambres des métiers et de l'artisanat, les greffiers des tribunaux, les administrateurs et mandataires judiciaires, les avocats), qui sont à même de réaliser un diagnostic de sortie de crise et de l'accompagner dans l'accomplissement de ses démarches ;
  • appeler le numéro unique (0 806 000 245) animé par les services de la DGFIP et de l'URSSAF, qui permet de renseigner et d'orienter les entreprises mises en difficulté par la crise parmi les divers dispositifs de soutien existants ;
  • contacter le conseiller départemental à la sortie de crise, dont le rôle est d'accueillir et de conseiller les entreprises qui le contactent, dans une stricte confidentialité ; celui-ci peut préconiser l'aménagement des dettes sociales et fiscales de l'entreprise, la mise en place d'un prêt garanti par l'Etat, le recours au Médiateur des entreprises (en cas de litige avec un client) ou au Médiateur du crédit, etc.

Notez par ailleurs que les entreprises de grande taille peuvent, quant à elles, faire appel :

  • au commissaire aux restructurations et à la prévention des difficultés d'entreprises (CRP), dont la mission est d'accompagner les entreprises de plus de 50 salariés ou les entreprises industrielles de moins de 50 salariés dont la situation nécessite une restructuration de leur passif ;
  • au comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI), pour les entreprises de plus de 400 salariés.
  • Accompagner les entreprises

Chaque entreprise mise en difficulté par la crise doit se voir proposer une solution adaptée à sa situation et aux difficultés qu'elle rencontre.

Parmi celles-ci figurent :

  • l'octroi d'un prêt garanti par l'Etat (PGE), dont la durée vient d'être prolongée jusqu'à la fin de l'année 2021, mais aussi, le bénéfice des instruments de soutien à l'export (garanties publiques de cautions et de préfinancements à l'export), selon l'activité de l'entreprise ;
  • l'octroi d'un prêt participatif exceptionnel d'un montant maximal de 100 000 € pour les petites entreprise (de moins de 50 salariés), dont la poursuite d'activité est compromise par la crise sanitaire et qui n'ont pas pu bénéficier d'un PGE ;
  • le bénéfice d'avances remboursables (dans la limite de 800 000 €) et de prêts bonifiés pour les PME et entreprises de taille intermédiaire (ETI) qui n'ont pas obtenu de PGE ;
  • la mise en place d'un fonds de transition pour les entreprises de taille significative (de type ETI ou grande entreprise), dont les demandes de financement peuvent être transmises à l'adresse suivante : fonds.transition@dgtresor.gouv.fr ;
  • le bénéfice de plans d'apurement des dettes fiscales et sociales.
  • Concernant les procédures judiciaires

Le Gouvernement souligne par ailleurs l'existence et l'utilité des procédures amiables, qui sont de nature à permettre à l'entreprise de se redresser et d'apurer ses dettes, tout en préservant la continuité de son activité.

Parmi celles-ci figurent :

  • la mise en place de procédures préventives, telles que la procédure de sauvegarde, dont la mise en œuvre est facultative ;
  • la convocation du chef d'entreprise à un entretien de prévention au sein des tribunaux judiciaires et de commerce, à la suite de l'alerte donnée par le commissaire aux comptes ayant identifié de grandes difficultés financières ;
  • la mise en place d'un mandat ad hoc ou d'une procédure de conciliation ; notez qu'il existe un mandat ad hoc spécifique de sortie de crise pour les entreprises employant 10 salariés au plus qui rencontrent des difficultés financières, dont le délai ne peut dépasser 3 mois.

Une nouvelle procédure collective simplifiée vient par ailleurs d'être créée pour les petites entreprises qui ne sont plus en état de faire face à leur dette avec leur actif disponible.

Elle vise à la désignation d'un mandataire, chargé de veiller à la régularité de la procédure et d'assister l'entreprise dans l'élaboration d'un plan de continuation.

Donnant lieu à la mise en place d'une période d'observation de 3 mois, cette procédure peut toutefois être convertie en procédure de redressement ou de liquidation judiciaire si la situation de l'entreprise se présente comme irrémédiablement compromise.

Le Gouvernement souligne enfin l'engagement des associations pour l'accompagnement des entreprises (Centre d'information sur la prévention des difficultés des entreprises, Portail du rebond, etc.), qui contribuent à la réalisation de diagnostics précoces des difficultés.

Source : Dossier de presse du Gouvernement du 1er juin 2021

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08/06/2021

Quels (nouveaux) pouvoirs pour l'Autorité de la concurrence ?

Les règles applicables à l'Autorité de la concurrence viennent d'être réaménagées. De quelle manière ?


Concurrence : vers un contrôle (et des sanctions) renforcé(es)

La règlementation européenne pousse à l'aménagement de nombre de dispositions nationales, parmi lesquelles figurent celles applicables en matière de concurrence.

Celles-ci viennent justement de faire l'objet de divers ajustements, notamment en vue :

  • de garantir l'indépendance et les pouvoirs de l'Autorité de la concurrence, qui est chargée, en France, d'arbitrer et de réguler les rapports de force entre les acteurs économiques, en faisant respecter les règles du jeu de la concurrence ;
  • de renforcer les sanctions applicables en cas de violation de ces règles.

Parmi les nouvelles mesures notables figurent notamment la possibilité pour l'Autorité de la concurrence de :

  • rejeter les saisines qu'elle ne considère pas prioritaires ;
  • imposer aux entreprises ou associations d'entreprises des mesures coercitives de nature structurelle qui sont proportionnées à l'infraction commise, dans le but de la faire cesser ;
  • agir de sa propre initiative, si elle constate une infraction, et de pouvoir ordonner dans ce cadre des mesures conservatoires.

Les amendes pouvant être infligées aux structures qui violent la règlementation applicable sont également pour partie revisitées.

Ainsi, les associations d'entreprises qui se rendent coupables d'infraction aux règles de la concurrence peuvent se voir infliger une amende pouvant atteindre 10 % de leur chiffre d'affaires mondial total (contre 3 M€ précédemment).

La responsabilité financière des membres d'une association d'entreprises est par ailleurs clairement établie : si une association d'entreprises qui s'est vu infliger une sanction pécuniaire en fonction du chiffre d'affaires de ses membres est insolvable, elle peut désormais lancer un appel à ceux-ci afin qu'ils contribuent à couvrir le montant de l'amende due.

Notez qu'il est par ailleurs prévu que les enquêteurs de l'Autorité de la concurrence et de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) peuvent accéder aux informations qui sont accessibles aux personnes et entreprises interrogées et ce, même si elles sont stockées sur un support numérique (de type courriels ou messageries instantanées).

L'ensemble de ces dispositions est applicable depuis le 28 mai 2021.

Source :

  • Ordonnance n° 2021-649 du 26 mai 2021 relative à la transposition de la directive (UE) 2019/1 du Parlement européen et du Conseil du 11 décembre 2018 visant à doter les autorités de concurrence des États membres des moyens de mettre en œuvre plus efficacement les règles de concurrence et à garantir le bon fonctionnement du marché intérieur
  • Rapport au Président de la République relatif à l'ordonnance n° 2021-649 du 26 mai 2021 relative à la transposition de la directive (UE) 2019/1 du Parlement européen et du Conseil du 11 décembre 2018 visant à doter les autorités de concurrence des Etats membres des moyens de mettre en œuvre plus efficacement les règles de concurrence et à garantir le bon fonctionnement du marché intérieur

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08/06/2021

Absence de facture = (grosse) amende ?

Actuellement, le fait, pour un professionnel, de ne pas délivrer de facture alors même que la réglementation l'y oblige, entraîne l'application d'une amende fiscale égale à 50 % du montant de la transaction… Ce qui, selon certains, paraît (légèrement) disproportionné. Qu'en pense le juge ?


Défaut de facture : des amendes disproportionnées… mais applicables temporairement

Le fait de ne pas délivrer une facture est aujourd'hui sanctionné par une amende fiscale égale à 50 % du montant de la transaction.

Toutefois, si le fournisseur apporte, dans les 30 jours de la mise en demeure adressée par l'administration fiscale, la preuve que l'opération a malgré tout été régulièrement comptabilisée, l'amende est réduite à 5 % du montant de la transaction.

Des sanctions qui méconnaissent le principe de proportionnalité des peines et qui doivent être déclarées contraires à la Constitution, selon une société, qui a donc saisi le juge en ce sens.

A l'appui de sa demande, elle indique :

  • que la sanction est encourue, même dans le cas où les sommes afférentes à la transaction n'ont pas été soustraites frauduleusement à la TVA ;
  • que les taux de l'amende ne peuvent pas être modulés en fonction des faits reprochés au fournisseur : le montant de l'amende peut donc être manifestement disproportionné dans certains cas.

Des arguments qui suffisent à convaincre le juge. Bien qu'elles poursuivent l'objectif de répression des manquements aux règles relatives à l'établissement des factures, les amendes en question méconnaissent le principe de proportionnalité des peines : elles doivent donc être déclarées contraires à la Constitution.

Précisons toutefois que le juge a tout de même décidé de reporter l'abrogation de ces amendes au 31 décembre 2021.

En conséquence, toutes les mesures prises par l'administration fiscale avant cette date ne pourront pas être contestées sur le fondement de cette décision.

Source : Question prioritaire de Constitutionnalité du 26 mai 2021, n°2021-908

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08/06/2021

Transporteurs routiers : une nouvelle taxe en Alsace

Pour maîtriser le transport routier de marchandises sur les axes relevant de la Collectivité européenne d'Alsace, le gouvernement autorise cette même collectivité à instaurer une nouvelle taxe… dont les contours précis restent encore à définir…


Taxe sur le transport routier de marchandises en Alsace : que sait-on ?

Depuis le 1er janvier 2021, les départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin sont regroupés sous le nom de « Collectivité européenne d'Alsace ».

A l'occasion de ce regroupement, cette nouvelle collectivité s'est vu transférer la gestion des voies du réseau routier national non concédé situées sur son territoire.

Pour l'aider à maîtriser le transport routier de marchandises sur ce territoire, le gouvernement vient de l'autoriser à instaurer une nouvelle taxe : la taxe sur le transport routier de marchandises recourant à certaines voies du domaine public routier de la Collectivité européenne d'Alsace.

La collectivité sera chargée de déterminer les principaux paramètres de cette taxe : réseaux taxables, véhicules de transport de marchandises taxables, taux de la taxe et exonération(s).

Cette taxe devra être mise en place dans un délai maximal de 6 ans à compter du 28 mai 2021 et après accord de la Commission européenne.

Mais avant cela, une consultation devra être menée par la Collectivité européenne d'Alsace, avec les principales organisations professionnelles des entreprises de transport public routier et de celles qui organisent du transport routier par leur propre compétence.

Source :

  • Ordonnance n° 2021-659 du 26 mai 2021 relative aux modalités d'instauration d'une taxe sur le transport routier de marchandises recourant à certaines voies du domaine public routier de la Collectivité européenne d'Alsace
  • Rapport au Président de la République relatif à l'ordonnance n° 2021-659 du 26 mai 2021 relative aux modalités d'instauration d'une taxe sur le transport routier de marchandises recourant à certaines voies du domaine public routier de la Collectivité européenne d'Alsace

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08/06/2021

Coronavirus (COVID-19) : un report de la hausse du tarif de la TICPE

La hausse du tarif de la taxe intérieure de consommation des produits énergétiques (TICPE) sur le gazole non routier (GNR) vient d'être reportée. Quand sera-t-elle applicable ?


Coronavirus (COVID-19) et TICPE : une augmentation pour 2023 !

Dans le cadre de la crise sanitaire et au regard des difficultés que rencontrent les professionnels du secteur du bâtiment et des travaux publics dans l'approvisionnement en matières premières, le gouvernement a décidé de reporter l'entrée en vigueur de la hausse du tarif de la taxe intérieure de consommation des produits énergétiques (TICPE) sur le gazole non routier (GNR) au 1er janvier 2023.

Notez que cette mesure sera détaillée dans la prochaine Loi de finances rectificative, qui devrait être prochainement publiée. A suivre…

Source : Communiqué de presse du ministère de l'Economie, des finances et de la relance, du 26 mai 2021, n°1045

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