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12/07/2021

Déchetteries : du nouveau pour les centres de tri mécano-biologique

La loi Economie circulaire conditionne l'extension des centres de tri mécano-biologique au respect du principe de généralisation du tri à la source des biodéchets. Mais comment prouver le respect de ce principe ?


Centres de tri mécano-biologique : des extensions sous conditions…

Pour rappel, les usines de Tri-Mécano-Biologique (TMB) sont des installations industrielles de tri des ordures ménagères résiduelles (OMR). Elles fonctionnent grâce au tri mécanique qui fractionne et isole progressivement les déchets.

Pour favoriser le tri à la source des biodéchets, la loi Economie circulaire, publiée en février 2020, prévoit que la création ou l'augmentation de capacité de ces usines ne sera possible que si les collectivités territoriales respectent le principe de généralisation du tri à la source des biodéchets.

Concrètement, elles doivent respecter l'une des 3 conditions suivantes :

  • l'un des 2 objectifs suivants est rempli :
  • ○ au moins 95 % de la population est couverte par un dispositif de tri à la source des déchets alimentaires ou de cuisine ;
  • ○ la quantité annuelle d'ordures ménagères résiduelles produite sur le territoire concerné est inférieure à un seuil qui sera défini par un arrêté ministériel (non encore paru à ce jour) ;
    • la quantité de biodéchets restants dans les ordures ménagères résiduelles, établie après étude de caractérisation, est inférieure à un seuil qui sera fixé par un arrêté ministériel (non encore paru à ce jour) ;
    • la quantité de biodéchets détournée des ordures ménagères résiduelles au moyen du tri à la source, en kg par habitant, représente au moins 50 % de la quantité de biodéchets, en kg par habitant, présents dans les ordures ménagères résiduelles avant la mise en place du tri à la source.

Source : Décret n° 2021-855 du 30 juin 2021 relatif à la justification de la généralisation du tri à la source des biodéchets et aux installations de tri mécano-biologiques

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12/07/2021

Vente de plantes et végétaux : une nouvelle obligation d'information !

Une nouvelle obligation d'information vient d'être mise en place pour les vendeurs de végétaux susceptibles de présenter des risques pour la santé des consommateurs. Pour quoi ? Pour qui ? Comment ?


Vente de plantes et végétaux : quelles sont les informations obligatoires ?

Depuis le 1er juillet 2021, les distributeurs et vendeurs de végétaux susceptibles de présenter un risque pour la santé (allergie, réaction cutanée, intoxication, etc.) doivent délivrer les informations suivantes aux acquéreurs :

  • les risques pour la santé : toxicité en cas d'ingestion, allergie, risque pour les yeux, réaction cutanée, etc. ;
  • les moyens de s'en prémunir : ne pas laisser à la portée des enfants, éviter les contacts avec la peau, éviter de s'exposer au soleil après contact avec le végétal, etc. ;
  • la conduite à tenir : appel du centre antipoison et/ou des services de secours (le 15 ou le 112, ou le 114 pour les personnes sourdes ou malentendantes), consultation d'un médecin, etc.

Ces informations sont obligatoirement délivrées avant l'achat selon les modalités suivantes :

  • pour une vente au détail : les informations doivent figurer sur le document d'accompagnement (étiquettes, pancartes, descriptifs, etc.). Celui-ci doit être placé à proximité immédiate des végétaux concernés ;
  • pour une vente à distance : les informations sont placées sur le même support d'information que celui présentant le végétal et à proximité de son descriptif (page internet décrivant le produit par exemple) ;
  • pour une prestation de service ou un achat public : le prestataire doit donner les informations à son client lors de la présentation du devis.

Notez également que ces informations doivent impérativement être visibles, lisibles et facilement accessibles.

Par ailleurs, une liste des plantes et végétaux susceptibles de présenter des risques pour les consommateurs a également été publiée. Ces derniers sont classés en 4 catégories principales :

  • les espèces toxiques en cas d'ingestion ;
  • les espèces pouvant provoquer des allergies en raison de leur pollen ;
  • les espèces pouvant provoquer des réactions cutanées ;
  • les espèces pouvant entrainer des réactions cutanées anormales en cas de contact avec la peau et d'exposition au soleil.

Enfin, pour faciliter l'accès à ces informations, un site internet gratuit permettant d'effectuer des recherches par nom ou visuel de plante a été mis à disposition des consommateurs et des professionnels : https://plantes-risque.info/

Sources :

  • Actualité du site service-public.fr du 5 juillet 2021
  • Arrêté du 4 septembre 2020 relatif à l'information préalable devant être délivrée aux acquéreurs de végétaux susceptibles de porter atteinte à la santé humaine

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09/07/2021

Huissiers de justice : quelle rémunération pour le dépôt des comptes de fonds de tiers ?

Dans le cadre de leurs missions, les huissiers de justice peuvent être amenés à détenir des sommes pour le compte des tiers, dont le dépôt (obligatoire) auprès de la Caisse des dépôts et consignations génère un taux d'intérêt à leur profit. A combien s'élève celui-ci ?


Huissiers de justice : un taux de rémunération en hausse !

Les huissiers de justice peuvent être amenés, dans le cadre de l'exécution des mandats de justice pour lesquels ils sont désignés, à détenir des sommes pour le compte de tiers.

Ces sommes doivent être déposées sur un compte de dépôt unique auprès de la Caisse des dépôts et des consignations.

Les dépôts ainsi enregistrés sont, sous réserve d'exception, rémunérés par un intérêt calculé à un taux annuel unique et forfaitaire, dont le montant vient d'être revu à la hausse : depuis le 1er juillet 2021, il est égal à 0,75 % de la somme (contre 0,3 % précédemment).

Il est versé au profit de l'huissier de justice sur le compte bancaire professionnel de l'office.

Source : Arrêté du 30 juin 2021 fixant le taux de la rémunération des comptes de fonds de tiers des huissiers de justice à la Caisse des dépôts et consignations

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09/07/2021

Secteurs du cinéma et de l'audiovisuel : Bpifrance est à vos côtés !

Bpifrance propose divers dispositifs de soutien, dont certains sont dédiés aux entreprises dont l'activité relève des secteurs du cinéma et de l'audiovisuel. Revue de détails…


Bpifrance se mobilise pour le secteur du cinéma et de l'audiovisuel

Pour rappel, Bpifrance est une banque publique d'investissement qui accompagne la croissance des entreprises qui s'engagent dans une démarche d'innovation.

Parmi les dispositifs de soutien qu'elle propose figurent 2 aides destinées au secteur du cinéma et de l'audiovisuel.

  • Focus sur le prêt Touch

Le prêt Touch est un prêt accordé par la Bpifrance aux PME créées depuis plus d'1 an qui sont dites financièrement saines.

Pour mémoire, on parle de PME, au sens de la règlementation européenne, pour les entreprises qui emploient moins de 250 personnes et dont le chiffre d'affaires n'excède pas 50 M€ ou le bilan n'excède pas 43 M€.

Le dispositif prêt Touch vise à soutenir les entreprises dont l'activité relève du secteur des industries créatives et qui remplissent certains critères alternatifs, parmi lesquels figure le bénéfice de crédits d'impôt et taxes liés aux industries créatives et culturelles.

L'entreprise doit utiliser le prêt pour financer :

  • des besoins de trésorerie et l'augmentation exceptionnelle du besoin en fonds de roulement (BFR), qui peuvent être générés par des difficultés conjoncturelles dans l'attente d'un retour à des conditions normales d'exploitation ;
  • des dépenses de développement (comme la création d'une collection ou d'un prototype) et des investissements immatériels ;
  • des équipements, mobiliers, matériels, ainsi que des équipements numériques liés à ces développements ;
  • etc.

Le montant du prêt oscille entre 50 000 € et 2 Mds d'€, dans la limite des fonds propres et quasi-fonds propres de l'entreprise.

Le prêt est prioritairement associé à un financement extérieur, qui peut notamment prendre la forme d'un concours bancaire d'une durée de 5 ans minimum.

La durée du prêt Touch est de 7 ans, dont 2 ans de différé d'amortissement en capital.

Point important, l'octroi du prêt ne nécessite aucune sûreté sur les actifs de l'entreprise ou sur le patrimoine du dirigeant.

Pour plus de détails, cliquez ici.

  • Le point sur le dispositif Tech and Touch

Le dispositif Tech and Touch vise à mettre en relation des start-ups non cotées indépendantes, dont l'activité relève des industries créatives et culturelles, avec des investisseurs en capital.

Les entreprises visées par ce dispositif sont celles qui remplissent les conditions suivantes :

  • leur activité s'exerce dans les industries créatives et culturelles : Entertainment & médias, mode, luxe, beauté, savoir-faire d'excellence & métiers d'art ;
  • leur business model repose sur de la créativité et des contenus, mais aussi sur un élément innovant pouvant être technologique, d'usage et/ou de modèle économique ;
  • leur siège social est situé en France ;
  • elles disposent d'un fort potentiel de croissance et semblent remplir certains critères de rentabilité dans un laps de temps raisonnable.

Les investissements réalisés pour accélérer la croissance de l'entreprise candidate peuvent être directs ou indirects, notamment via des entités investissant principalement dans des entreprises dont l'activité relève des industries créatives et culturelles.

En moyenne, le ticket d'investissement oscille entre 300 000 € et 10 M€.

Sources :

  • Actualité du site Bpifrance (Tech and Touch)
  • Actualité du site Bpifrance (Prêt Touch)

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09/07/2021

Bailleur commercial : des obligations… sous conditions ?

Parce qu'il constate que le local qu'il loue nécessite l'accomplissement de divers travaux de sécurité, un locataire commercial décide d'en réclamer le paiement à son bailleur. Mais celui-ci s'y refuse, se prévalant (à tort ?) d'une clause du bail qui limite sa responsabilité…


Bailleur commercial : des obligations… sans conditions

Une société est titulaire d'un contrat de bail commercial pour les locaux dans lesquels elle exerce son activité de café-restaurant.

Elle décide de réclamer à son bailleur le paiement des travaux de mise en sécurité de l'immeuble puisque, rappelle-t-elle, ce dernier est tenu de délivrer et d'entretenir le local en état de servir à l'usage pour lequel il a été loué.

Et cette exigence nécessite, notamment, une mise aux normes de l'issue de secours, l'aménagement de la cuisine et la pose d'une porte pare-flamme du restaurant.

« Sauf que ces travaux ne relèvent pas de ma responsabilité », rétorque le bailleur, qui précise qu'une clause du bail limite la charge des réparations qui lui incombent à celles qui résultent de la vétusté.

Ce qui n'est (justement) pas le cas des réparations dont fait ici état la société locataire…

Mais son argument ne convainc pas le juge, qui estime que la clause du bail qui limite la responsabilité du bailleur aux seules réparations découlant de la vétusté ne peut pas le décharger de son obligation de maintenir le local commercial en état de servir à l'usage prévu et d'exécuter les travaux de sécurité qu'impose la réception du public.

Il est donc condamné à régler la somme réclamée par la société.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, 3ème chambre civile, du 30 juin 2021, n° 20-12821

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09/07/2021

Trésorerie et engagement associatif : quoi de neuf ?

Une série de mesures viennent d'être mises en place pour favoriser l'engagement des bénévoles au sein des associations, ainsi que pour les aider à améliorer leur trésorerie. Lesquelles ?


Associations : les mesures pour favoriser l'engagement de bénévoles

L'une des premières dispositions mises en place pour favoriser l'engagement des bénévoles au sein des associations concerne leurs dirigeants.

Ainsi, la responsabilité financière des dirigeants bénévoles est allégée lorsqu'une faute de gestion a été commise : dans le cadre d'une procédure de liquidation judiciaire, par exemple, le juge devra donc prendre en compte la qualité de bénévole du dirigeant avant de prononcer une sanction à son encontre.

De plus, sa responsabilité ne peut pas être engagée lorsqu'il a commis une simple négligence ayant causée une insuffisance d'actif (lorsque les liquidités de l'association sont insuffisantes pour rembourser les créances).

En outre, les enseignants et les élèves seront sensibilisés à la vie associative pour promouvoir le volontariat et le bénévolat. L'objectif est également de donner des pistes et des idées sur les liens qui peuvent être fait entre les associations et les établissements scolaires.

Enfin, la possibilité d'effectuer un service civique (engagement volontaire au service de l'intérêt général) ou de souscrire un contrat de volontariat associatif (missions effectuées au sein d'associations reconnues d'utilité publique et agréées par l'Etat) est ouverte aux ressortissants algériens qui résident légalement en France, dès l'âge de 16 ans.


Associations : les mesures pour améliorer la trésorerie des associations

Les nouvelles dispositions incluent également des mesures pour soutenir et améliorer la trésorerie des associations, fortement impactées par la crise sanitaire.

Parmi celles-ci, on trouve notamment des mesures concernant les subventions attribuées aux associations dont :

  • la possibilité pour les associations à but non lucratif, toutes conditions par ailleurs remplies, de conserver des excédents de subvention non dépensés ;
  • la fixation d'un délai de paiement des subventions de 60 jours à compter de la notification d'attribution de ces dernières, sauf exceptions.

De plus, ces dispositions tendent également à :

  • permettre à l'État de confier à certaines associations d'intérêt général la gestion des biens immeubles dont il est devenu propriétaire à l'occasion d'une instance pénale ;
  • prévoir un rapport du Gouvernement au Parlement afin d'établir un état des lieux de la fiscalité liée aux dons ;
  • réformer la procédure de déclaration d'appel public à la générosité (procédure permettant aux associations de solliciter le public pour recevoir des dons) ;
  • etc.
  • Loi n° 2021-874 du 1er juillet 2021 en faveur de l'engagement associatif
  • Loi n° 2021-875 du 1er juillet 2021 visant à améliorer la trésorerie des associations

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09/07/2021

Cybercriminalité : comment s'en prémunir ?

En raison du développement de la numérisation de l'économie par le biais du commerce en ligne et du recours au télétravail, la cybercriminalité augmente. Des conseils à destination des TPE et PME viennent d'être publiés pour les aider à renforcer leur cyberdéfense. Lesquels ?


Comment renforcer la cybersécurité des TPE et PME ?

La crise sanitaire a fortement favorisé la numérisation de l'économie avec le déploiement du commerce en ligne et du télétravail, augmentant ainsi les risques de cybercriminalité.

Si les grandes entreprises ont pu prendre des mesures pour s'en protéger, cela a eu pour effet de la détourner vers les très petites entreprises (TPE) et les petites et moyennes entreprises (PME) qui en sont de plus en plus souvent victimes.

Un guide a récemment été publié pour les aider à renforcer leur protection contre la cybermalveillance. Celui-ci propose des recommandations concrètes en matière de sécurité numérique :

  • nommer un référent de la cybersécurité au sein de la direction ;
  • sensibiliser les collaborateurs à la cybersécurité : établissement d'un code de bonne conduite, nomination d'un ambassadeur des bonnes pratiques, etc. ;
  • gérer les mots de passe : changement régulier (tous les 3 mois), privilégier les mots de passes complexes, etc. ;
  • mettre à jour les appareils, logiciels et antivirus ;
  • éviter les comportements à risque : ouverture de pièces jointes inconnues, vérification du nom de domaine avant de cliquer sur un lien, etc. ;
  • effectuer des sauvegardes régulières ;
  • mettre en place des garde-fous : restriction des accès Internet, sécurisation des accès wifi, etc.

Pour en savoir plus, vous pouvez télécharger ce guide ici.

Enfin, notez également que plusieurs propositions d'actions sont à l'étude pour renforcer l'accompagnement et la cybersécurité des TPE et PME :

  • renforcement du dispositif cybermalveillance.gouv.fr destiné à assister et informer les professionnels sur les menaces numériques et les moyens de s'en protéger ;
  • ouverture d'un guichet de recueil anonymisé des cyberattaques ;
  • inclusion de la cybersécurité dans les schémas régionaux de développement économique ;
  • renforcement de la réponse pénale à la cybercriminalité ;
  • accélération du projet de règlement européen sur la preuve électronique ;
  • autorisation de remboursement par les assurances du recours aux services de prestataires labellisés Expert Cyber ;
  • sensibilisation des PME sur la responsabilité personnelle des dirigeants en cas de cyberattaque ;
  • etc.

Source : Actualité du site vie-publique.fr du 4 juillet 2021

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09/07/2021

Brexit : les autorisations de pêche délivrées !

Pour continuer leur activité de pêche dans les eaux anglo-normandes de Jersey et Guernesey à la suite du Brexit, certains navires français se sont vu délivrer des autorisations de pêche temporaires. Jusqu'à quand sont-elles valables ?


Brexit et autorisation de pêche dans les eaux de Jersey et Guernesey

Pour permettre à certains pêcheurs français de continuer leur activité dans les eaux anglo-normandes de Jersey et Guernesey à la suite du Brexit, des autorisations de pêche temporaires leur ont été délivrées.

Initialement valables jusqu'au 30 juin 2021, ces autorisations viennent d'être prolongées jusqu'au 30 septembre 2021 dans les conditions suivantes :

  • pour les eaux de Guernesey : le Royaume-Uni a donné son accord pour 167 navires disposant d'une licence temporaire. L'autorisation est renouvelable chaque mois. Des licences définitives pourront être délivrées au fur et à mesure de l'instruction des dossiers ;
  • pour les eaux de Jersey : le Royaume-Uni a donné son accord pour l'accès des 177 navires français disposant d'une licence temporaire.

Notez également que les licences permettant l'accès aux zones situées entre 6 et 12 milles marins au large des côtes britanniques n'ont toujours pas été délivrées par le Royaume-Uni.

Source : Communiqué de presse du Ministère de la mer du 28 juin 2021

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09/07/2021

Propriété industrielle : à quoi sert le portail « Data INPI » ?

Pour faciliter les démarches des entrepreneurs ou futurs entrepreneurs, l'institut national de la propriété industrielle (INPI) a mis en ligne une base de données, appelée Data INPI, permettant l'accès aux données de propriété industrielle et des entreprises… De quoi s'agit-il ?


Propriété industrielle : que trouve-t-on sur le portail « Data INPI » ?

Lors de la création d'une société ou d'une marque, il est important d'effectuer quelques recherches pour éviter, par exemple, de choisir une dénomination sociale trop proche de celle d'une autre entreprise ou d'utiliser le nom d'une marque déjà prise.

Pour cela, le portail « Data INPI » est un outil gratuit mis à votre disposition pour accéder aux données de propriété industrielle et des entreprises.

Cette base de données permet donc de faciliter vos recherches pour :

  • connaître la liste des marques déposées en France ;
  • explorer la base des dessins et modèles ;
  • s'informer sur les brevets existants dans son domaine d'innovation ;
  • obtenir des données relatives aux entreprises : clients, bénéficiaires effectifs, partenaires, fournisseurs, etc.

Vous pouvez consulter le portail Data INPI ici.

Source : Actualité du site de l'INPI du 30 juin 2021

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09/07/2021

Abattoirs : des contrôles renforcés

Le gouvernement vient de lancer un « plan abattoirs » en 3 volets : « accompagner pour investir », « contrôler » et « sanctionner ». Explications…


Que prévoit le « plan abattoirs » ?

  • Accompagner pour investi

Le « plan abattoirs », qui s'appuie sur le plan France Relance (mis en place dans le cadre de la covid-19), est destiné à accompagner les investissements dans les abattoirs.

L'objectif est de moderniser et d'améliorer les conditions de travail, mais aussi de bien-être animal, au sein des abattoirs.

Les aides attribuées s'échelonnent de 3 000 € à 2 M€, avec une moyenne de 500 000 €.

  • Contrôler

De nouveaux contrôles généralisés et coordonnés dans l'ensemble des abattoirs d'animaux de boucherie vont être lancés dès septembre 2021.

Ils visent à contrôler un point particulier (par exemple, l'acheminement des animaux) sur l'ensemble des abattoirs, simultanément et de manière inopinée, avec relevé exhaustif des éventuelles non-conformités et mise en place de mesures correctives adaptées et harmonisées.

Un bilan et un suivi de ces mesures correctives seront assurés pour garantir leur mise en œuvre effective.

Par ailleurs, une force d'inspection nationale en abattoirs, la « FINA », est créée.

  • Sanctionner

Le gouvernement va rappeler aux Préfets les principes de protection animale en abattoir et leur demander d'agir avec fermeté lorsque la situation l'impose.

Source : Communiqué de presse du ministère de l'agriculture du 5 juillet 2021

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08/07/2021

Coronavirus (COVID-19) : du nouveau pour la vaccination au 8 juillet 2021

2 nouvelles mesures relatives à la campagne de vaccination contre la covid-19 viennent d'être prises. En quoi consistent-elles ?


Coronavirus (COVID-19) : se faire vacciner et tester en même temps ?

Afin d'éviter l'administration d'une seconde dose de vaccin qui serait inutile, l'administration de la première dose est désormais accompagnée d'un test pour les personnes qui n'ont pas déjà été dépistées comme positives dans l'année précédant l'injection.

Si ce test s'avère positif, la personne n'aura pas à recevoir de seconde injection de vaccin.


Coronavirus (COVID-19) : qui peut vacciner ?

Jusqu'à présent, dans les centres de vaccination, les vaccins pouvaient être inoculés par les professionnels de santé suivants :

  • les techniciens de laboratoire titulaires du certificat de capacité ;
  • les manipulateurs d'électroradiologie médicale ;
  • les masseurs kinésithérapeutes diplômés d'Etat ;
  • les aides-soignants diplômés d'Etat ;
  • les auxiliaires de puériculture diplômés d'Etat ;
  • les ambulanciers diplômés d'Etat.

Désormais, le vaccin peut être inoculé par les professionnels de santé suivants :

  • les physiciens médicaux ;
  • les techniciens de laboratoire médical ;
  • les aides-soignants diplômés d'Etat ;
  • les auxiliaires de puériculture diplômés d'Etat ;
  • les ambulanciers diplômés d'Etat ;
  • les masseurs kinésithérapeutes diplômés d'Etat ;
  • les pédicures podologues diplômés d'Etat ;
  • les ergothérapeutes diplômés d'Etat ;
  • les psychomotriciens diplômés d'Etat ;
  • les orthophonistes ;
  • les orthoptistes ;
  • les audioprothésistes diplômés d'Etat ;
  • les diététiciens ;
  • les opticiens-lunetiers ;
  • les orthoprothésistes, podo-orthésistes, ocularistes, épithésistes et orthopédistes-orthésistes ;
  • les assistants dentaires.

Source : Arrêté du 7 juillet 2021 modifiant l'arrêté du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire

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08/07/2021

Brexit et RGPD : les données personnelles peuvent-elles traverser les frontières britanniques ?

Les transferts de données personnelles en dehors de l'Union européenne ou de l'Espace économique européen sont soumis à une réglementation stricte. A la suite du Brexit, ces transferts vers le Royaume-Uni sont-ils toujours autorisés ?


Brexit et RGPD : les transferts de données personnelles vers le Royaume-Uni autorisés

Les transferts de données personnelles vers des pays situés en dehors de l'Union européenne (UE) ou de l'Espace économique européen (EEE) ne peuvent être effectués que si le niveau de protection de ces données est suffisant et approprié.

Ainsi, ce type de transfert n'est possible que lorsqu'il existe, par exemple :

  • une décision de la Commission européenne constatant que le pays concerné assure un niveau de protection adéquat (décision d'adéquation) ;
  • des règles d'entreprise contraignantes définissant une politique de protection des données intra-groupe ;
  • des clauses contractuelles spécifiques ;
  • etc.

A l'occasion du Brexit, la question de la continuité et de la validité des transferts de données personnelles vers le Royaume-Uni s'est donc posée.

Impliquant des transferts hors UE, l'enjeu était de ne pas paralyser les relations d'affaires entre les entreprises françaises et britanniques.

Dans ce contexte, la Commission européenne vient de rendre des décisions d'adéquation permettant ainsi de valider ces transferts estimant que :

  • le système de protection des données britannique actuel est fondé sur les mêmes règles que celles qui s'appliquaient lorsque le Royaume-Uni était membre de l'UE ;
  • les mesures de sauvegarde prises pour encadrer l'accès aux données personnelles par les pouvoirs publics britanniques, notamment pour des raisons de sécurité nationale, sont suffisamment fortes.

Notez toutefois, que ces décisions ne sont valables que pendant 4 ans. A l'expiration de ce délai, les constats d'adéquation ne pourront être renouvelés que si le Royaume-Uni continue d'assurer un niveau de protection des données personnelles équivalent à celui garanti par la réglementation de l'UE.

  • Actualité du site de la CNIL du 1er juillet 2021
  • Actualité de site de la Commission européenne du 28 juin 2021

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