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22/04/2024

Loi bien-vieillir acte 2 : assurer la bientraitance des personnes vulnérables

Lutter contre la maltraitance envers les personnes âgées et handicapées, mais aussi favoriser leur bien-être, tels sont les objectifs de l'État. Focus.

Renforcement des droits des personnes vulnérables

La nouvelle loi portant mesures pour bâtir la société du bien vieillir et de l'autonomie met l'accent sur la prévention et la lutte contre les maltraitances et l'isolement des personnes vulnérables. Elle insiste également sur la mission d'accueil et d'accompagnement des services médico-sociaux et le respect de la vie privée et familiale des patients et résidents.

Nommer une personne de confiance

Les personnes hospitalisées ou prises en charge en établissement de santé ou en Ehpad sont invitées à désigner une personne de confiance. Cette règle, qui existait déjà, est réaffirmée. Pour rappel, la personne de confiance peut être un parent, un proche ou le médecin traitant.

Signaler les situations de maltraitances

Toute personne ayant connaissance de maltraitances envers une personne âgée ou handicapée peut faire un signalement auprès de la cellule compétente de l'agence régionale de santé (ARS). Il en va de même pour le personnel soumis au secret professionnel, qui ne pourra pas être poursuivi dans ce cadre.

Droit de visite renforcé

Les personnes en Ehpad ou en établissement de santé ont le droit de recevoir la visite tous les jours des personnes qu'elles souhaitent. Sauf si elles le veulent, elles n'ont pas besoin d'informer au préalable l'établissement.

Une visite ne peut être interdite que si :

  • elle constitue une menace pour l'ordre public à l'intérieur ou aux abords de l'établissement ;
  • si le médecin ou, à défaut, tout autre professionnel de santé estime qu'elle constitue un risque pour la santé de la personne hospitalisée, pour celle des autres patients ou pour celle des personnes qui y travaillent.

Une telle décision doit être justifiée et notifiée sans délai au patient et à la personne sollicitant la visite.

Ce droit de visite est absolu lorsque le patient est en fin de vie ou si son état requiert des soins palliatifs. Dans ces cas, l'établissement ne peut pas refuser une visite quotidienne de toute personne de son choix, même en cas de crise sanitaire.

De même, si le patient ne peut exprimer son consentement, l'établissement ne peut pas refuser la visite de tout membre de sa famille, de son entourage et de sa personne de confiance le cas échéant.

Notez que chaque établissement devra établir les conditions de visite pour concilier ce droit du patient, mais aussi sa santé et celle des visiteurs.

Accueil des animaux domestiques

Toutes conditions remplies, les établissements doivent permettre à leurs résidents d'accueillir leurs animaux de compagnie. Parmi les conditions, il faut que les besoins de l'animal puissent être respectés, de même que les règles d'hygiène et de sécurité.

Un texte devra préciser les catégories et les tailles d'animaux pouvant être accueillies.

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19/04/2024

La Banque de France au soutien des dirigeants

La Banque de France vient de créer un nouvel espace sur son site web spécialement dédié aux dirigeants. Qu'est-il possible d'y trouver ?

Banque de France : création d'un espace dédié aux dirigeants

Le site web de la Banque de France comporte un nouvel espace dédié spécifiquement aux dirigeants. Pour y accéder, il faut s'identifier avec FranceConnect en saisissant l'identifiant et le mot de passe correspondant au fournisseur d'identité choisi (impots.gouv.fr, Assurance maladie, l'Identité numérique La Poste, MSA, YRIS, France Identité).

Dans cet espace, le dirigeant peut avoir accès :

  • à la cotation de son entreprise ;
  • aux indicateurs clés avec une comparaison sectorielle ;
  • à l'ensemble de ses courriers et documents Banque de France ;
  • à une messagerie sécurisée lui permettant d'entrer en contact directement avec la Banque de France.

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19/04/2024

Transports en commun : pas pour les enfants ?

La période estivale est souvent synonyme de réseaux routiers surchargés et notamment au moment du tournant entre les mois de juillet et d'août. Pour la sécurité des usagers des mesures limitatives de circulations sont prises… Lesquelles ?

Transports en commun : des limitations pour la période estivale

La période estivale voit systématiquement un grand nombre de personnes emprunter les différents réseaux routiers dans tout le pays. Ce qui en fait à tous les coup une période de congestion routière plus accidentogène qu'en temps normal.

Pour assurer la sécurité de tous, des mesures venant poser certaines limites à la circulation peuvent être prises.

C'est notamment le cas pour les transports en commun d'enfants qui seront interdits sur l'ensemble du réseau routier métropolitain les samedis 27 juillet et 3 août 2024.

Par transport en commun d'enfants, il faut comprendre le transport de passagers de moins de 18 ans dans un véhicule comprenant plus de 9 places assises, conducteur compris.

Des exceptions existent néanmoins. En effet il sera tout de même possible d'organiser des transports de ce type à l'intérieur du département de prise en charge des enfants ou dans les départements limitrophes à celui-ci.

Ces transports seront également autorisés lorsqu'ils ont pour finalité de se rendre, ou de repartir, d'un évènement lié aux Jeux Olympiques et Paralympiques

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19/04/2024

Déclaration de revenus 2024 : le calendrier est disponible !

Comme chaque année, la campagne de déclaration des revenus est ouverte. Mais entre les différents départements, le papier et la voie électronique, jusqu'à quand pouvez-vous rendre votre copie ? Pour répondre à cette question, n'hésitez pas à consulter le calendrier 2024…

Le calendrier 2024 est disponible…

Comme chaque année, il faut distinguer la déclaration de revenus en ligne de la déclaration papier.

Pour les personnes qui déclarent leurs revenus via le site impôts.gouv.fr, le service est ouvert depuis le 11 avril 2024. Votre date limite de dépôt dépend de votre lieu de résidence :

  • pour les départements 1 à 19 et les non-résidents, la date limite est fixée au 23 mai 2024 à 23h59 ;
  • pour les départements 20 à 54, la date limite est fixée au 30 mai 2024 à 23h59 ;
  • pour les départements 55 à 976, la date limite est fixée au 6 juin à 23h59.

Pour les personnes qui font leur déclaration par l'intermédiaire du formulaire papier, une date limite unique est fixée au 21 mai 2024 à 23h59. Retenez que c'est le cachet de la Poste qui fait foi.

Enfin, le calendrier de réception des avis d'impôt est également disponible ici.

… sans oublier la déclaration des biens immobiliers

Vous devez également, en cas de changement à signaler, compléter votre déclaration de biens immobiliers sur le service « gérer mes biens immobiliers ». Vous avez jusqu'au 1er juillet 2024 pour vous acquitter de cette obligation.

Notez que, parce que c'est la 2e année de mise en place de cette déclaration, il n'y aura plus de tolérance. Ainsi, l'amende de 150 € par local pour lequel les informations requises n'ont pas été communiquées, ou mal communiquées, à l'administration a vocation à s'appliquer cette année.

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19/04/2024

SOLTéA : on connaît le calendrier de la campagne 2024 !

En 2023, la plateforme SOLTéA a permis à 1,7 millions d'employeurs redevables de verser le solde de la taxe d'apprentissage. On connaît désormais les dates du calendrier 2024 de répartition du solde de la taxe.

Quel agenda pour la campagne SOLTéA 2024 ?

Pour rappel, SOLTéA désigne la plateforme de répartition du solde de la taxe d'apprentissage qui permet aux employeurs :

  • de désigner le ou les établissements, composantes, établissements secondaires ou formations éligibles ;
  • de répartir le solde de la taxe d'apprentissage vers ces établissements ;
  • d'effectuer le suivi des montants effectivement versés aux établissements.

Récemment, le gouvernement a publié les dates de chacune des grandes étapes de la campagne 2024.

Ainsi, la plateforme SOLTéA ouvrira ses portes aux employeurs à partir du 27 mai 2024.

La première période de répartition débutera donc à cette date pour se clôturer le 2 août 2024 permettant ainsi le 1er virement des fonds répartis dès le 9 août 2024.

Notez qu'une 2e période de répartition devrait débuter le 12 août 2024 pour s'achever le 4 octobre 2024.

Le second virement des fonds débutera donc le 11 octobre 2024.

Les fonds non répartis à l'issue de ces étapes devraient, quant à eux, être versés le 25 octobre 2024.

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19/04/2024

Loi bien-vieillir acte 1 : l'autonomie oui, l'isolement non !

Selon l'Insee, d'ici 2030, les personnes de plus de 65 ans seront plus nombreuses que les moins de 15 ans. Face à cette réalité, les pouvoirs publics ont publié une loi pour améliorer les conditions de vie de nos aînés et leur donner les moyens d'être autonomes pour rester chez eux. Focus sur cet enjeu de société…

Prévenir la perte d'autonomie et lutter contre l'isolement

Le service public départemental de l'autonomie

Plusieurs mesures modifient le pilotage de la politique publique pour les questions de perte d'autonomie et d'isolement.

Ainsi, un « centre national de ressources probantes » sera mis en place au sein de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie afin de recenser et de promouvoir les actions de prévention de la perte d'autonomie et d'élaborer des référentiels d'actions et de bonnes pratiques.

En outre, les personnes âgées, handicapées ainsi que leurs proches aidants pourront, au plus tard d'ici le 1er janvier 2025, s'adresser au « service public départemental de l'autonomie » (SPDA). Le SPDA sera conçu comme une sorte de guichet unique avec plusieurs missions.

D'abord, sa mission d'interlocuteur aura pour objectif de faciliter le parcours des personnes âgées, handicapées et de leurs proches aidants en :

  • réalisant leur accueil, information, orientation et suivi ;
  • apportant une réponse complète, coordonnée et individualisée à leurs demandes ainsi qu'à celles des professionnels concernés ;
  • favorisant un égal accès au service et une coordination dans l'accompagnement et dans les actions entreprises.

Ensuite, sa mission de coordination consistera à s'assurer de la réalisation par les services qui en ont la charge de l'instruction, de l'attribution et de la révision des droits des personnes âgées et handicapées, dans le respect des délais légaux.

Il devra également assister les professionnels des secteurs social, médico-social et sanitaire intervenant dans l'élaboration de réponses globales et adaptées aux besoins de chaque personne.

Enfin, il aura une mission pédagogique puisqu'il devra diffuser, planifier et réaliser :

  • des actions d'information et de sensibilisation aux démarches de prévention individuelle ;
  • des offres de prévention collective ;
  • des actions de repérage et une démarche volontaire pour aller vers les personnes fragiles en situation de handicap et les personnes vulnérables âgées, évaluées et fournies par le centre de ressources probantes.

Notez que des associations du secteur médico-social auront vocation à intervenir dans la mise en œuvre du SPDA, notamment dans l'élaboration du cahier des charges ou des mesures décidées par les pouvoirs publics.

Détecter la perte d'autonomie au plus tôt

À partir du 1er janvier 2025, des rendez-vous de prévention seront proposés aux personnes de plus de 60 ans dans le cadre de la mise en œuvre du programme de dépistage précoce et de prévention de la perte d'autonomie.

Ce programme, qui doit encore être détaillé par le Gouvernement, a pour objectif de prendre en charge au plus tôt les personnes pour leur permettre de vieillir dans les meilleures conditions, notamment en gardant leur autonomie le plus longtemps possible.

Registres des personnes vulnérables

Les mairies recueillent les éléments relatifs à l'identité, l'âge et le domicile des personnes âgées et des personnes handicapées. Ce registre contient les informations des personnes qui font appel à :

  • des services sanitaires ;
  • des centre communaux et intercommunaux d'action sociale ;
  • des établissements et services qui accueillent des personnes âgées ou qui leur apportent à domicile une assistance dans les actes quotidiens de la vie, des prestations de soins ou une aide à l'insertion sociale ;
  • des établissements et services, y compris les foyers d'accueil médicalisé, qui accueillent des personnes handicapées ou des personnes atteintes de pathologies chroniques, qui leur apportent à domicile la même assistance que celle citée ci-dessus ou qui leur assurent un accompagnement médico-social en milieu ouvert.

Un tiers peut demander l'inscription d'une personne à ce registre à condition que cette dernière ou son représentant légal n'y soient pas opposés.

Quel est le rôle de ce registre ? Il doit favoriser l'intervention des services listés ci-dessus. Les informations doivent servir pour :

  • organiser un contact périodique avec les personnes concernées en cas de plan d'alerte et d'urgence (par exemple un épisode de canicule) ;
  • leur proposer des actions pour lutter contre l'isolement social et détecter la perte d'autonomie ;
  • les informer, ainsi que leurs proches, des dispositifs d'aide et d'accompagnement existants et de leur droits.

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19/04/2024

Secteur du vin : que pense l'Autorité de la concurrence de l'instauration de bornes de prix de vente ?

Les interprofessions du secteur du vin peuvent réguler le marché en mettant en réserve une partie de la récolte. Elles souhaiteraient désormais avoir la possibilité d'encadrer le prix de cette récolte mise en réserve lors de sa libération. Qu'en pense l'Autorité de la concurrence ?

Encadrement des prix de vente : l'Autorité de la concurrence dit « oui, mais »…

Pour rappel, les interprofessions vitivinicoles peuvent mettre en place des mesures de régulation du marché, comme la mise en réserve d'une partie des récoltes.

Lorsque cette récolte réservée est remise sur le marché, son prix est actuellement libre. Mais les interprofessions du vin souhaitent l'encadrer, en mettant en place des bornes minimales et maximales.

L'objectif de ce tunnel de prix est d'éviter une fluctuation trop importante entre le prix du volume principal et celui du volume mis en réserve.

Saisie par le Gouvernement sur ce projet, l'Autorité de la concurrence vient de rendre son avis.

Selon elle, ce projet n'entre pas dans les dérogations déjà mises en place pour le secteur du vin et est susceptible de constituer une entente sur les prix contraire au droit de la concurrence.

Toutefois, elle estime que la mise en place d'un tunnel de prix reste possible, à condition que ces bornes soient librement déterminées et convenues par chacune des parties, strictement entre elles. Cela exclut donc la mise en place d'un tunnel de prix commun à toute la profession.

Affaire à suivre…

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19/04/2024

C'est l'histoire d'un agent commercial qui réclame 2 indemnités pour le prix d'une…

Une société fait appel à un agent commercial pour la commercialisation de ses produits. Malheureusement, leurs relations professionnelles se dégradent et la société met fin au contrat d'agent commercial, après avoir versé une indemnité de fin de contrat à son ancien agent…

… qui réclame, en plus, des dommages et intérêts. Pourquoi ? Parce que la loi prévoit qu'en cas de rupture brutale des relations commerciales, le préjudice subi doit être indemnisé. Or, selon l'agent commercial, les conditions de rupture par la société n'ont pas été délicates et lui ont ainsi causé un préjudice devant être indemnisé, en plus de l'indemnité de fin de contrat. « Non ! », refuse la société qui estime avoir rempli ses obligations vis-à-vis de l'agent commercial une bonne fois pour toutes…

« À raison ! », tranche le juge : les règles relatives à la rupture brutale des relations commerciales ne s'appliquent pas aux agents commerciaux. De sorte qu'il n'a pas droit, ici, à une indemnisation à ce titre…

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18/04/2024

Création d'une cartographie des services numériques en santé

Le Gouvernement entend simplifier l'accès aux services numériques en santé. Comment ? Notamment en créant une cartographie des services numériques régionaux…

Numérique en santé : consultez la carte !

Comme promis, pour rendre plus lisible le paysage du numérique en santé, une cartographie qui liste près de 250 services numériques disponibles à l'échelle régionale vient d'être publiée.

L'objectif de cette cartographie des services numériques régionaux est de permettre aux établissements et aux professionnels de santé de bénéficier d'une meilleure visibilité sur les outils et les services portés en région par les agences régionales de santé (ARS) et les Groupements régionaux d'appui au développement de la e-santé (GRADeS).

Notez que cette cartographie a vocation à être régulièrement mise à jour.

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18/04/2024

Barèmes kilométriques 2024 : disponibles !

Chaque année aux mois d'avril / mai, votre déclaration de revenus vous amène à vous intéresser à vos frais professionnels, et notamment aux barèmes kilométriques. Sachez que ceux de 2024 sont disponibles !

Barèmes kilométriques : on prend les mêmes et on recommence…

Pour rappel, les barèmes kilométriques sont utiles aux salariés et entrepreneurs individuels qui, au moment de déclarer leurs revenus, renoncent à la déduction forfaitaire de 10 % et optent pour le régime des frais réels.

Les barèmes kilométriques applicables aux voitures, aux deux-roues et aux cyclomoteurs pour la déclaration de 2024 sont à présents disponibles ici.

Notez que pour cette année, les barèmes n'ont pas été revalorisés.

À vos calculatrices !

Barèmes kilométriques 2024 ou la valeur du chemin parcouru… - © Copyright WebLex

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18/04/2024

Responsabilité contractuelle : quand l'opérateur téléphonique ne répond plus…

Un opérateur téléphonique oppose une clause contractuelle à un client pour refuser de l'indemniser au titre des dysfonctionnements qui ont affecté son activité. Une clause illicite, selon le client, puisqu'elle est contraire à la loi. « Liberté contractuelle ! », répond l'opérateur, pour qui la clause en question est parfaitement licite. Qui va convaincre le juge ?

Responsabilité contractuelle : le contrat ne fait pas la loi !

Une association fait appel à un opérateur téléphonique dans le cadre de son activité pour assurer l'ensemble des prestations téléphoniques et internet de ses établissements.

Invoquant des dysfonctionnements ayant perturbé son activité durant 2 années, elle réclame des indemnités à l'opérateur téléphonique…

… qui refuse de payer, à la lecture du contrat signé : ce document contient une clause qui précise que sa responsabilité ne peut être engagée qu'en cas de faute prouvée. Or aucune faute ne peut ici lui être reprochée, estime l'opérateur.

Sauf que cette clause est illicite, considère l'association, pour qui un fournisseur d'accès à un service de communications électroniques est responsable de plein droit à l'égard de son client de la bonne exécution des obligations résultant du contrat.

Elle précise également qu'un opérateur ne peut s'exonérer de tout ou partie de sa responsabilité qu'en apportant la preuve que l'inexécution ou la mauvaise exécution du contrat est imputable :

  • soit à son client ;
  • soit au fait imprévisible et insurmontable d'un tiers étranger à la fourniture des prestations prévues au contrat ;
  • soit à un cas de force majeur.

Des dispositions « d'ordre public », selon l'association. Il n'est donc pas possible d'y déroger par contrat…

Un raisonnement que valide le juge qui condamne l'opérateur téléphonique à indemniser l'association.

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18/04/2024

CFE et transfert d'activité : une double imposition ?

Une société transfère son activité dans un nouvel établissement en cours d'année. L'année suivante, l'administration fiscale lui réclame le paiement de la CFE pour son nouvel établissement… et pour son ancien local. Une double imposition non justifiée, estime la société, qui conteste. À tort ou à raison ?

Transfert d'activité en cours d'année : prouvez-le !

Une société transfère son activité dans un nouvel établissement en cours d'année.

À l'issue d'un contrôle fiscal, l'administration lui réclame le paiement d'un supplément de cotisation foncière des entreprises (CFE) au titre de l'année suivant le transfert. Une cotisation calculée en fonction de la valeur locative des 2 établissements (l'ancien et le nouveau).

« Pourquoi ? » s'interroge la société qui rappelle qu'elle a cessé toute activité dans l'ancien établissement avant le 1er janvier de l'année litigieuse, photos à l'appui.

Par ailleurs, l'ancien établissement, dont elle était locataire, a été vendu l'année du transfert d'activité : la prise en compte des 2 établissements conduit donc à une double imposition. Pour elle, seule la valeur locative du nouvel établissement doit être prise en compte pour le calcul de la CFE.

« Non ! », conteste l'administration, qui produit le congé délivré par la société au propriétaire de l'ancien établissement… qui fait état d'une libération du local en juin de l'année litigieuse.

Partant de là, la société doit être regardée comme exerçant son activité dans les 2 établissements au 1er janvier de l'année en cause : il n'y a donc pas « double imposition ».

Ce que confirme le juge qui donne raison à l'administration fiscale et valide le redressement.

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